Sensuel
Disclamer : les personnages appartiennent à leur auteur
Attention : c'est une fanfiction à caractère yaoi, il y aura donc au moins une relation poussée entre deux hommes.
Je ne l'ais pas encore écrit mais je pense qu'il y aura au moins un lemon détaillé et plusieurs lime.
Important : pour ceux qui n'aiment pas lire des scènes de viols, ces passages seront mentionnés en début de chapitres. A vous de prendre vos responsabilités.
Bonne lecture !
Chapitre 1 : Le calvaire
En cette fin d'été étouffant, un jeune garçon attendait apathique la rentrée scolaire. Il se tenait derrière une petite fenêtre à barreaux, l'esprit dans le vague. Appuyé à moitié contre le mur, il attendait, ignorant les gargouillements irrités de son estomac. Une fois de plus Harry se retrouvait enfermé pour l'été chez les Dursley, ne pouvant sortir que pour effectuer les multiples tâches préparées par sa tante. Il allait avoir seize ans cette année et ne pouvait toujours pas faire usage de la magie hors de Poudlard.
Mais après tout à quoi bon. Les corvées ne lui faisaient plus rien, il faisait ça depuis sa naissance. Etre enfermé par cette chaleur sans pouvoir se laver plus d'une fois par semaine était désagréable mais c'était toujours mieux que le placard à balai. Quoique peut-être en bas la chaleur était moins étouffante ?
Cependant, les marques récentes sur le corps d'Harry attestaient que cet été était différent des autres. En effet il souffrait de multiples hématomes dans divers endroits, notamment au niveau du cou, des bras, des hanches et des cuisses. Mais le plus douloureux était sans doute le déchirement interne de son intimité qui avait cessé de saigner quelques heures auparavant. Les Dursley, en le voyant revenir des courses en retard, à moitié débrailler, n'avaient pas pu ne pas en voir la cause. Cependant, ils avaient préféré l'ignorer, le punissant plutôt pour son retard.
Après avoir fait le repas, tout en mangeant de-ci delà parmi la préparation, Harry avait été autorisé à se laver puis, on l'avait enfermé dans sa chambre. Le jeune garçon passa les dix minutes qu'il lui était accordé à frotter de toutes ses maigres forces son corps qui en avait fortement rougi sans pour autant lui enlever cette sensation de souillure. Puis il était monté dans sa chambre, tremblant. La scène de son calvaire repassait sans cesse devant ses yeux, ne lui laissant aucun répit.
Ne pouvant s'endormir, il était resté près de la fenêtre avec l'espoir de capter un courant d'air et d'oublier. Il rêvait de la mort de ses parents depuis sa naissance et la mort de Cédric et celle de son parrain le hantaient presque toutes les nuits, aussi, il ne pensait pas réellement qu'il oublierait un jour la scène de son propre viol.
Cela faisait des heures et des heures qu'Harry n'avait pas bougé. Sa tante était déjà passée mais faute de réaction, elle avait refermé la porte en haussant des épaules. Le jeune homme s'était enfoncé dans un état d'apathie avancée. Au départ, il avait pensé qu'après cela et puisqu'il n'était bon qu'à causer des ennuis pourquoi ne pas en finir pour de bon. Cependant, une petite voix dans un coin de sa tête lui rappela qu'il avait encore une mission à accomplir. A savoir, éradiquer définitivement la présence d'un certain mage noir plutôt encombrant. Peut être qu'ensuite…
Le lendemain, lassé de le voir sans réaction, sa tante appela son oncle. Celui-ci, après quelques coups bien placés, réussit à obtenir un minimum de réaction. Harry reprit alors un semblant de vie, disons plutôt qu'il fit ses corvées par habitude, sans vraiment s'en rendre compte. En fait le reste de l'été se passa dans un brouillard bienvenu qui empêcha Harry de trop penser. Toutefois ses nuits, bien que raccourcies au maximum, le torturaient mentalement, l'épuisaient. Ses maigres forces en étaient alors aspirées dans ses tentatives désespérées d'échapper à ses souvenirs.
La veille de la rentrée, Mr Weasley vint le chercher afin qu'il puisse faire ses achats avec ses amis au chemin de Traverse.
Celui-ci se présenta à la porte des Dursley mécontents. Harry ayant enfin retrouver une bonne part de ses esprits s'y était préparer du mieux qu'il le pouvait. Il avait enfilé un t-shirt à manches longues, par bonheur la température était enfin redescendue, ainsi que le pantalon le plus long et le moins troué qu'il possédait. Heureusement qu'il avait pu faire quelques achats de vêtements à Pré-au-lard. Ses cheveux recouvraient les traces restantes sur son cou, son visage avait eut le temps de dégonflé, suite aux coups de l'oncle Vernon et le bronzage qu'il y abordait, du à ses travaux de jardinage, cachait le reste. Il allait tout de même devoir rester vigilant. Ses côtes et son bassin le faisaient encore souffrir et il ne devait pas faire trop forcer sur son poignet gauche ainsi qu'avec l'un de ses genoux.
Harry descendit les escaliers, la cage d'Hedwige dans une main, traînant difficilement sa lourde valise de l'autre. Vernon le regardait méchamment, bien content de s'en débarrasser enfin.
- Bonjour Harry, lança Arthur d'une voix enthousiaste. Oh ! Laisses moi t'aider, ta valise doit être lourde.
- Bonjour Mr Weasley. Merci, répondit le jeune homme, cachant son soulagement.
D'un coup de baguette, l'homme fit léviter la valise jusque sur le palier. Harry fut soulager de ne plus avoir à traîner un tel poids. Il suivit Arthur jusqu'à la voiture sans un regard pour sa famille.
- Tu ne leur dis pas au revoir ? Vous ne vous reverrez pas avant un bon moment, demanda le roux.
- Non ça ira, répondit Harry en pensant qu'il était justement heureux de ne pas les revoir avant longtemps.
- Oh ! Tu as déjà du leur dire au revoir avant que je n'arrive. Oui les moldus peuvent faire ce genre de chose à l'avance, je suppose. C'est fascinant ! S'exclama Mr Weasley en démarrant la voiture. Au fait Harry, Dumbeldore nous a permis de t'héberger pour la dernière nuit avant la rentrée, comme ça se sera plus facile demain pour tous vous emmenez à la gare.
- Je vous remercie de m'accueillir chez vous, répondit le jeune homme à la fois soulager de ne plus retourner chez les Dursley avant l'été prochain et anxieux des difficultés supplémentaires qu'il allait encourir au Terrier.
- Mais ce n'est rien Harry. Ron et Hermione t'attendent avec impatience.
Le reste du chemin passa rapidement. Harry s'efforçait de répondre le plus clairement possible à toutes les questions sur les moldus qu'Arthur posait, tout en luttant contre la fatigue qui alourdissait considérablement ses paupières. Alors qu'il allait céder, ils arrivèrent en vu du Terrier.
- Maman ! Ils arrivent ! Cria Ron de la fenêtre de sa chambre.
- Très bien, très bien. Venez tous en bas, j'espère que vous êtes près, répondit Mme Weasley.
Mr Weasley aida Harry à sortir ses affaires de la voiture et fit léviter une fois de plus la valise jusqu'à l'intérieur de la maison. Après les embrassades quelques peu douloureuses pour le brun, ils purent se rendre au chemin de traverse par la poudre de Cheminette.
Arrivé sans encombre à destination, ils se séparèrent en petits groupes se donnant rendez-vous dans quelques heures. Harry, Ron et Hermione firent donc leurs achats de sixième année ensemble.
Chez l'apothicaire, Harry eut du mal à attraper tous les nombreux ingrédients dont il avait besoin. En effet cet été, ou du moins la première partie de l'été, avait été très productive. N'ayant rien d'autre pour s'occuper, Harry avait beaucoup étudié. Par chance, les Dursley lui avait laissé ses affaires et une fois la porte verrouillée, ils se moquaient bien de ce qu'il faisait du moment qu'il le faisait en silence. Alors, le jeune homme s'était plongé dans ses livres, se passionnant pour des matières qu'il avait jusque là repoussé. Les potions lui apparurent d'une très grande utilité et il regretta d'avoir perdu autant d'années. Toutefois, comme certaines préparations ne demandaient pas de magie, il put s'entraîner et rattraper ainsi une bonne partie de son retard.
En fait, il s'était aperçut que sans Snape derrière son dos, les potions étaient plus facilement réalisables. Cette activité pouvait même se révélée relaxante. Il avait d'ailleurs réussit quelques potions de soins qui lui furent bien utiles par la suite. Son entreprise fut tout de même limitée car il ne fallait pas qu'une odeur ou un quelconque effet non désiré vienne troubler le calme étouffant au 4 Privet Drive. Cependant, Harry était arrivé bien vite à l'épuisement de son maigre stock d'ingrédients. Il s'était ensuite tourné vers les livres qu'il avait tous lut pour s'occuper, y compris ceux d'histoire de la magie. C'était moins ennuyeux qu'en cours mais assez barbant tout de même.
Le brun s'ingéniait donc à refaire son stock d'ingrédients, en prenant également ce qu'il savait avoir besoin pour ses propres préparations mais qui n'étaient pas sur la liste de l'école. Aussi ne pouvait-il pas demander de l'aide à ses amis pour attraper la peau de serpent séchée trois étages plus haut. Son épaule le faisait souffrir et son autre bras portait déjà ses affaires. Il tendit tout de même son bras libre le plus haut possible, la douleur lui faisant serrer les dents. Mais alors qu'il s'appuyait doucement contre l'étagère, celle-ci vacilla légèrement. Un flacon mal bouché, quatre étagères au-dessus de lui, se renversa sur le côté, l'aspergeant généreusement de son contenu.
Un vendeur qui passait dans l'allée un carton dans les bras, s'avança précipitamment.
- Je suis vraiment désoler pour ceci, dit-il embarrassé.
D'un coup de baguette il fit s'évaporer le liquide rougeâtre qui s'était renversé. Puis il examina le flacon vide.
- Ne vous inquiétez pas, jeune homme. Ce flacon ne contenait qu'une potion révélatrice, c'est sans danger.
- Révélatrice ? Demanda Harry, les sourcils froncés, persuader d'en avoir déjà entendu parler.
- Oui. Cette potion permet de révéler la véritable apparence des choses avec lesquelles elle est mise en contact. Par exemple, elle rendra sa véritable apparence à quelqu'un ayant pris du polynectar, expliqua le vendeur. Vous comprenez ?
- Oui, je vois. Pourriez vous seulement m'attrapez la peau de serpent, s'il vous plaît ?
- Bien sûr ! Tenez. Le vendeur tendit la peau. N'hésitez pas à me demander si vous avez besoin de quelque chose d'autre, ajouta t-il en s'éloignant.
Oubliant cet incident sans dommage, Harry finit rapidement ses achats et partit rejoindre ses amis.
HPHP
La rentrée se passa merveilleusement bien. Au début, ce fut un peu difficile pour Harry mais celui-ci mit rapidement en place une stratégie. Son lit fut insonorisé et ses rideaux l'empêchaient de tomber la nuit lors de ces cauchemars. Tout du moins avant qu'il ne se mette à prendre régulièrement une potion sommeil sans rêve bien qu'il en connaisse les dangers. Il fit bien attention à toujours verrouillée la porte de la salle de bain quand il l'utilisait. Ses grandes robes permettaient de cachées toutes les traces de blessures et pour l'instant l'air frais lui permettait de les garder en permanence. Il lui fallait appliqué un léger hale, acheter discrètement au chemin de Traverse, pour cacher les marques sur son visage. On aurait put croire qu'il était devenu coquet, en tout cas c'est ce qu'il préférait que les autres pensent.
Lorsqu'il avait du temps libre et une bonne excuse pour le passer seul, il préparait toutes sortes de potions dans la salle sur demande transformée pour l'occasion en laboratoire très bien fournis. Des potions de soins, de sommeil sans rêves, énergisantes… Son état s'améliorait mais trop doucement à son goût. De plus il ne savait quoi faire pour son épaule, son genou, son poignet et ses côtes. Il endurait également la sensation perpétuelle de souillure qu'il n'arrivait pas à effacer. Mme Pomfresh, en l'examinant ne pourrait manquer les traces de coups et autres encore plus honteuses. Il ne pouvait pas aller la voir.
Cependant, Harry ne remarqua pas que son comportement avait étrangement changé. Toutefois, ses amis s'en aperçurent très vite et s'en inquiétèrent. Le jeune homme ne supportait plus qu'on le touche, ni même qu'on l'approche de trop près. Il ne réagissait pas violement quand c'était le cas mais s'éloignait par réflexe sans sembler s'en apercevoir. Il passait également beaucoup plus de temps à se doucher. Il semblait redouter les entraînements de Quiddich et s'isolait régulièrement. Toutefois, ses notes avaient grandement augmentées, surtout en cours de potions.
- Il y a quelque chose de bizarre avec Harry, tu ne trouves pas ? Demanda Ron à Hermione alors que ce dernier c'était une fois de plus éclipsé on ne savait où.
- Je ne sais pas Ron. Peut être qu'il veut juste étudié en paix. Ses notes se sont améliorées, répondit Hermione. Mais c'est vrai que parfois son comportement est bizarre.
- Mione ! Il ne me laisse même plus le toucher !
- Moi non plus.
- Tu penses qu'on devrait lui en parler ?
- Je ne sais pas, j'hésite. Ca à l'air d'être quelque chose dont il ne parlera pas.
- Peut être qu'on devrait en parler à Dumbeldore. Ca a peut être un rapport avec sa cicatrice.
- Il va nous en vouloir d'en avoir parler.
- Hermione, on ne peut pas le laisser comme ça ! Je sais pas si t'as remarquer mais c'est de pire en pire en ce moment. Parfois il ne m'écoute même pas et reste le regard vide à ne rien faire. Il ne mange pas assez aussi. Je crois qu'il est arrivé quelque chose cet été.
- Tu as raison, nous irons en parler au directeur ce soir après le dîner.
HPHP
Le professeur Snape tournait en rond dans ses appartements, sentant sa frustration augmenter. Il ne savait pas ce qu'il se passait mais à chaque fois que Potter était dans les parages, une furieuse envie de le toucher le prenait. L'avoir en cours était devenu un vrai supplice. C'était comme un besoin viscéral et il n'avait put se retenir jusqu'à maintenant seulement grâce à tout son incroyable sang froid, héritage d'années d'expérience en tant qu'espion. Cependant, il sentait que s'il ne faisait pas quelque chose rapidement sa volonté finirait par céder.
Au bout de plusieurs tours rageurs de tapis, il s'installa finalement derrière son bureau dans le but de corrigé des copies. Celle de Potter finit par arriver entre ses mains. Ses notes avaient miraculeusement enfin augmentées et maintenant qu'il l'évitait le plus possible en cours, ce gamin s'en sortait très bien avec ses potions. Il allait encore avoir la grosse tête comme son prétentieux de père. Il corrigea rapidement ses copies tout en s'avouant enfin qu'il devait impérativement en parler à Albus ce soir s'il ne voulait pas sauté sur l'horripilant gamin en plein cours.
