Bonjour!
Voici une histoire qui me travaille depuis un moment déjà, alors j'essaye, malgré que pour la section twilight, il est très difficile de faire dans l'original. J'espère juste qu'on ne me jettera pas de tomates. Soyez indulgentes, please :)
POV Bella
Comme chaque dimanche, j'étais en route pour passer la journée en famille. Cette fois, le rendez-vous dominical avait lieu chez Elizabeth et Keith Masen. Officiellement, ils étaient simplement les beaux-parents de ma cousine Alice. Officieusement, ils étaient un peu mes 2nd parents, ou les 3ème, selon ou je plaçais la famille Cullen. En fait, ma famille, c'était les Swan, les Masen et les Cullen depuis maintenant 10 ans. Les Cullen, composé d'Esmé, Carlisle et leur fille Rosalie avaient emménagé à Santa Monica pendant ma 1ère année de lycée, Carlisle ayant accepté un poste important à l'hôpital Cedar Sinai de Los Angeles. Emmet, mon frère ainé avait mis du temps, mais il avait fini par séduire Rosalie, scellant le premier rapprochement des familles.1 an plus tard, à la fin de ma terminale, arrivait les Masen : Elizabeth, sœur d'Esmé, son mari Keith et 2 de leurs 3 fils, Anthony et Jasper. Edward, le petit dernier suivant des études à Julliard. Les ainés, très proches de leur famille, avaient suivi leurs parents. Jasper avait tout de suite tapé dans l'œil de ma cousine Alice, qui vivait chez nous depuis nos 3 ans. Cela avait fini de réunir les familles, et les mariages et naissances ne furent que des cerises sur les gâteaux de nos familles réunies. Aydan mon fils de 6 ans se retrouvait donc avec 3 papis, 3 mamies, 4 oncles, 2 tantes, 2 cousins et 1 cousine. De quoi animer notre vie dans tous les sens du terme !
En arrivant sur la grande propriété, je me garai bonne dernière et fit descendre Aydan de la voiture. Il se mit aussitôt à courir à l'arrière de la maison, et je le suivais le sourire aux lèvres. Des exclamations de voix se firent entendre, des cris d'enfants… La routine quoi !
- Comment ça va ? demanda Esmé à Aydan
- Bien mamie !
- Marraine ! cria Eden lorsqu'elle me vit.
C'était la première née d'Emmet et Rosalie, l'ainée de tous les enfants. A juste 8 ans, c'était déjà une vraie fan de mode, et surtout une vraie chipie. Emmet ne cessait de lui apprendre toute sorte de bêtise, au grand dam de Rosalie.
Elle me sauta au cou, vite suivie par son jeune frère Evan, âgé de 4 ans, et de leur cousin Owen de 4 ans également. Avec les 3 s'agrippant à moi, je manquais de tomber.
- Allez pas nous la casser ! dit Emmet en venant m'embrasser. Comment tu vas sister ?
- Très bien, bro.
J'embrassais tout le monde, tandis que ma mère me demandait si un jour je pourrai être à l'heure.
- Laisse-moi réfléchir… euh… nan !
- Quelle est l'excuse cette fois ? me demanda Alice
- Aydan a écouté son cher tonton Emmet, qui lui avait conseillé de laver le chien.
Tous se tournèrent vers mon frère qui nous faisait un grand sourire toutes dents dehors.
- Donc pendant que je faisais la vaisselle, il a lavé le chien dans la baignoire de ma salle de bain plutôt que dehors avec le jet. J'avais donc toute la salle de bain à nettoyer, finir de rincer le chien savonné avec mon gel douche à 30 dollar, pour ensuite changer mon adorable fils.
Ils ne purent s'empêcher de sourire, tout comme je l'avais fait, à la petite bêtise de mon fils. Emmet était le premier à apprendre des bêtises aux enfants, et on essayait tous au maximum de ne pas le laisser seul avec eux.
- Que veux-tu boire ma puce ? me demanda Elizabeth
- Pas d'alcool pour moi… Un jus de fruit s'il te plait Liz.
Je m'installais sur une des chaises, et commençait à discuter avec Anthony.
- Alors, t'as avancé dans tes recherches pour ton devoir de fin d'année ?
- J'ai pas eu trop le temps cette semaine. J'y ai à peine touché hier soir, une fois Aydan couché.
Et oui, j'avais encore des devoirs. Depuis 2 ans, j'avais repris des cours à la fac pour avoir une licence en art et en histoire. Non pas que ça pouvait me servir dans mon métier actuel d'écrivain, mais j'aimais apprendre et je voulais un diplôme. Aydan était un grand bonheur, mais il était arrivé alors que j'étudiais encore. Devant subvenir à ses besoins, je n'avais pas pu terminer mon cursus.
- Et la toile ? me demanda-t-il alors que sa mère ramenait mon jus de fruits
- Point mort. Je suis sensée exprimer des choses que je ne ressens pas… Alors les toiles n'expriment pas grand-chose. Je les ais données à Esmé. Elle les mets chez ses clients.
Esmé était décoratrice d'intérieur pour particuliers et entreprises. Elle disait que mes peintures allaient à merveille pour occuper des murs sans trop interpeller les personnes qui les regardaient. Ce n'était bien sûr pas très flatteur, mais très vrai. Il y avait longtemps que je n'avais pas peint quelque chose de vrai.
- Tu es au courant ? me demanda-t-il doucement en se penchant vers mon oreille
- De ? demandais-je sans comprendre
- On en parlera plus tard…
Je haussai les épaules, et ne cherchais pas plus loin, buvant une gorgée de mon jus de pomme.
Le repas traina en longueur comme chaque dimanche, mais à 17h, les enfants s'éclaboussaient dans la piscine, tandis que ma mère, Liz et Esmé les surveillaient. Les hommes étaient affairés devant un match de football, Rosalie avait été s'allonger car sa grossesse l'épuisait, et Alice et moi nous prélassions sur des chaises longues, un peu à l'écart.
- Dis-moi B ?
- Oui quoi ?
- Tu es au courant ?
- Ne me fais pas le même plan qu'Antho ! Il a commencé pareil et je ne sais toujours pas de quoi il parlait.
Elle se leva de son transat et vint s'asseoir sur le mien. Je me décalais pour la regarder et lui laisser une place.
- Tu ne lis toujours pas la presse people ?
- Non toujours pas, répondis je ne comprenant toujours pas de quoi il retournait.
- Irina a trompé Edward.
C'était donc ça. Il s'agissait d'Edward. Voilà pourquoi ils cherchaient à être discrets sur le sujet, et pourquoi ils cherchaient à savoir si j'étais au courant.
- Je ne savais pas. Il ne m'a rien dit.
- C'est en première page des magazines à scandales. Jay m'a dit qu'il arrivait tout à l'heure pour échapper un peu au tumulte.
- Il ne m'a pas annoncé son retour non plus.
- Quand as-tu eu de ses nouvelles ?
- J'ai dû avoir un mail y a deux semaines, mentis je en omettant le coup de fil passé 2 jours plus tôt.
- Il ne savait peut être pas encore.
Oh si il savait. Qu'elle avait recommencé peut être pas, mais qu'il était cocu c'est certain qu'il le savait, pensais je.
- Ais l'air surprise quand il arrivera, ok ?
- Ok, répondis-je.
J'avais déjà la tête ailleurs. Mon esprit vagabondait vers Edward. Notre histoire, si on pouvait l'appeler ainsi, était particulière et très secrète. Seuls Anthony, Jasper et Alice étaient au courant d'une partie. La plus minime et la plus ancienne. Ils ne se doutaient pas du quart de ce qui nous liait vraiment.
Je du somnoler un peu, car je sursautais d'un coup à entendre les cris de joie autour de moi. En regardant aux alentours proches, je vis Edward enlacé par sa mère, Owen si bien accroché à sa jambe qu'il ne touchait plus par terre.
- Tu ne devais arriver qu'à 19h ! s'exclama-t-elle en le relâchant
- J'ai changé d'avion maman.
- Tu aurais dû nous appeler, on serait venu te chercher.
- J'ai loué une voiture, répondit-il en me regardant à présent.
Je lui souriais tout en me levant de mon transat. Il me rendit mon sourire, tout en embrassant Alice, puis Esmé et ma mère. Quand vint mon tour, je plaçais mes bras autour de son cou tandis qu'il passait son bras droit autour de mon dos. Comme toujours, un frisson me parcourut au contact.
- Bon retour au bercail petit cachotier, murmurais-je en posant discrètement un baiser dans son cou.
Je le sentis renifler mes cheveux avant de me répondre de la même façon :
- Toujours aussi belle…
On se relâcha, et il attrapa Owen pour le porter. Le petit semblait ravi de retrouver son parrain. Je retournais vers la terrasse et les laissais derrière moi, ayant besoin de me remettre les idées en place. Anthony sortit au même moment et alla directement vers moi.
- Alice m'en a parlé tout à l'heure.
- Et ?
- Et non je ne savais pas. Il ne m'en avait pas du tout parlé. Et puis en même temps, ce n'est pas comme s'il avait des comptes à me rendre.
- C'est vrai, mais vu votre…
- Maman !
Sauvé par le gong. Mon fils venait de me délivrer d'une conversation qui allait s'avérer un peu trop curieuse.
- Tu vas aller dire au revoir, on va rentrer, lui dis-je.
- Déjà ?
- Il y a école demain mon bouchon. Allez file, je vais remettre mes vêtements.
Je souris à Anthony qui n'était pas dupe de ma diversion avant d'aller dans la salle de bain. Je me rhabillais rapidement avant de retourner rejoindre les autres, mais dans le couloir, je croisais Edward, sa valise à la main.
- Je vais ranger mes affaires, me dit-il en s'arrêtant à mon niveau.
- Tu restes combien de temps ?
- Le temps que ça se tasse… Au moins 3 ou 4 semaines.
Il n'était resté qu'une semaine la dernière fois, mais il n'avait pas la presse sur le dos à l'époque. Notre petit secret.
- Est-ce que je peux passer tout à l'heure ?
- Tu n'as pas peur qu'ils trouvent louche qu'à peine arrivé tu sortes ?
- Nan ! Je suis grand maintenant je peux sortir boire un verre.
- Et les paparazzis ?
- Ils ne savent pas encore ou je suis. Jasper garde la voiture de loc et me prête sa moto. Donc je serais discret.
- Je couche Aydan vers 21h.
- Je viendrais vers 22h.
- Ok, à tout à l'heure.
On se sourit et je descendais les escaliers pour ramener mon fils à la maison.
Comme chaque soir une fois Aydan couché, je consultais mes mails tranquillement assise sur le canapé, une tasse de thé à la main. Je lisais et supprimais rapidement les pubs, avant de voir un message d'Edward daté du jour même. Je cliquais.
« Coucou ma B
Quand tu liras ce mail, tu seras certainement rentrée après votre traditionnel repas du dimanche, et tu m'auras vu débarquer. J'ai décidé de prendre l'air hier, et j'ai fait mes bagages pour voir la famille. Je ne peux pas rester à New York, je me sens harcelé, et Irina m'insupporte en me demandant de lui pardonner. Encore. Mais cette fois je ne peux pas. C'était une fois de trop, et j'en ai assez. Je pense même à quitter définitivement NY. A voir. On en parlera de vive voix, nous aurons le temps pour ça. A très vite. Pleins de bisous. E
- B ?
Je sursautais, ne m'attendant pas à le voir débarquer. Il arriva de la terrasse arrière, comme il avait pu le faire dans le passé
- Bon sang tu m'as fait peur.
- Je vois ça… dit-il en riant. Mais je pensais qu'il ne valait mieux pas que je frappe.
- Tu as bien fait.
Je me levais et allais à sa rencontre. Il ouvrit aussitôt les bras et je me calais à l'intérieur, me mettant sur la pointe des pieds pour caler mon visage dans son cou. Il me serra affectueusement, embrassa mes cheveux, avant de me dire que je sentais toujours aussi bon.
- Rien ne change ici tu sais, dis-je.
- C'est une des choses qui me plait justement. La stabilité que je ressens quand je rentre est incomparable.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit de ton retour ? demandais-je d'un coup
Il me relâcha un peu pour regarder mon visage.
- On s'est eu au téléphone il y a deux jours. Et tu n'as pas dit un mot sur la tromperie d'Irina.
- Parlons-nous souvent d'elle ?
- Non, jamais. Ok. Mais tu te doutais bien que je n'aurais pas la surprise du come back ! Ton frère a voulu me briefer dès mon arrivée, et Alice a récupéré le bébé dans l'après-midi.
- Pourtant c'était un coup de tête. Ils ne l'ont su que ce matin. Quant à la tromperie d'Irina, je ne t'ai rien dit car ça ne devait pas prendre de telles proportions.
Il desserra son étreinte et je le relâchais. Je pris cependant sa main pour l'emmener avec moi vers les tabourets du bar de la cuisine. Il s'assit tandis que je nous sortais des bières du frigo.
- Tu ne savais pas pour les magazines ? lui demandais-je en lui tendant une bouteille
- Si depuis un peu plus de 2 semaines. Mais Tanya avait réussi à calmer le jeu. Manque de bol, un autre torchon a réussi à la prendre en photo et ils ont tout publié dans la foulée lundi. Tanya n'a rien pu y changer. Les autres ont suivi pour ne pas être sur la touche.
Tanya. Son assistante/agent/secrétaire. Elle gérait tout pour lui. Je ne l'avais jamais rencontrée mais elle avait l'air gentille sur les photos.
- Tu lirais les magazines tu saurais ! plaisanta-t-il
- Et tu serais le premier à te moquer de moi si j'y touchais ! riais-je en m'asseyant également. Mais je suis prête à parier que je les aurais demain dans ma boite aux lettres !
- Alice ?
- Bien sûr ! Qui d'autre ?
- Elle en achète toujours autant ?
- Oui, elle dit que c'est pour son job… Et que ses clientes raffolent de discuter de ça avec elle.
Alice était organisatrice d'évènementiel. Ça lui avait pris dès l'enfance, et mes parents avaient dû se rendre à l'évidence lorsqu'elle organisa son anniversaire à 10 ans de main de maitre. Tous les détails avaient été parfaits, et elle avait tout géré à la perfection.
- Tu me diras si c'était intéressant ?
- Tu ne les as pas lus ?
- Aucun intérêt. Je sais qu'elle me trompe, avec qui elle le fait et depuis quand aussi. Ils ne peuvent rien m'apprendre de plus, me répondit-il en buvant une gorgée de sa bière
- Tu me sembles… Je sais pas…Indifférent ?
- C'est le cas. Je crois que je n'avais pas pardonné la première fois. Je me suis menti à moi-même. Quand j'ai su la semaine dernière qu'elle avait recommencé, je suis parti chez Tanya. 2 jours plus tard je déménageais le plus rapide. Et hier Tanya a fait venir les déménageurs pour le piano et les cartons de livres et partitions.
- Et Irina veut quand même te récupérer ?
- Apparemment. Elle dit qu'elle regrette, qu'elle ne recommencera pas, bla, bla, bla...
Il me fit un petit sourire avant de reboire une gorgée. Je l'imitais, tout en me demandant ce qu'il allait faire à présent. On discuta encore un moment de cette histoire, il me parla des prochains projets musicaux qu'il avait.
Après ses études à Julliard, il avait travaillé quelques temps dans un studio d'enregistrement, avant de se faire repérer par Tanya dans un bar. Avec le physique et le minois qu'il avait, elle lui avait promis un carton. Elle lui avait proposé de faire des photos, et il s'était retrouvé propulsé comme mannequin, lui permettant de se faire connaitre tout en mettant beaucoup d'argent de côté. Il avait alors pu se créer un label, faisant enregistrer des groupes et chanteurs plus ou moins connus, et il avait assis sa notoriété avec le temps. Il était la star de la famille, apparaissant régulièrement dans des magazines.
- Mais toi dis-moi ? Quoi de neuf ?
- Il n'y a rien eu de plus depuis notre dernière conversation.
- Tu auras un peu de temps à m'accorder pendant mes « vacances » ?
- Bien sûr !
- Demain ?
- J'emmène Aydan à 9h et j'ai cours à 15h. Entre je suis tout à toi, dis-je avec un grand sourire.
Il me le rendit, et il y eut le truc. Ce truc qui arrivait entre nous. Ce que je ne pouvais pas expliquer. Ce qui nous liait depuis des années. Ce moment fugace ou rien n'existait hormis nous qui nous fixions. Doucement, il posa sa bière sur le bar doucement il descendit de son tabouret toujours doucement il fit le pas qui séparait les 2 sièges. Mes jambes s'écartèrent automatiquement et il se plaça entre, posant ses mains sur les accoudoirs. Et toujours sans un mot, il se pencha et posa ses lèvres sur les miennes, tout doucement, avec tendresse, comme à chaque fois. Je posais une main derrière sa nuque pour le rapprocher encore et de mon bras libre j'enlaçais sa taille. Le baiser devint plus ardent, tandis que ses mains divaguaient sur mes cuisses et dans mon dos et il ne fallut pas beaucoup plus de temps pour qu'il me soulève par la taille pour m'enlacer. Je le surplombais, mes pieds ne touchant plus le sol, les lèvres toujours collées aux siennes. Je sentis une vibration sur mon torse, et je sursautais, coupant notre échange de plus en plus passionné. Edward soupira avant de me laisser descendre et d'attraper son portable dans la poche de son polo. Il regarda le message reçu et se mit à rire avant de me le tendre.
- Tu es concernée, dit-il le sourire aux lèvres.
Je pris le téléphone et lisait le texto. Il était de Jasper.
« On se fait un resto demain midi tous les 4? Alice a un créneau, moi aussi, et elle dit que tu n'as rien de mieux à faire et que Bella non plus. Rdv au « Paris » à midi. »
- Je suppose qu'on est obligé ?
- Tu vas pouvoir dire non à ta cousine ?
- Pff non. Elle me tannera encore et encore.
- Alors oui, on est obligé. Je passe te prendre demain vers 10h ? on ira faire un tour à la plage avant ?
- Ok.
Il m'embrassa sur le front avant de s'en aller. Je prenais ma bière et allais m'asseoir dans le canapé. Comme à chaque fois que ça arrivait, j'essayais de comprendre ce qui nous arrivait. Nous n'en parlions que très peu, on vivait le moment et on le mettait de côté ensuite, comme s'il n'avait pas existé. Mais l'un comme l'autre avions admis par mail qu'il était assez difficile de poser des mots sur ça. C'était totalement inconnu pour l'un comme pour l'autre, n'ayant jamais vécu quelque chose de semblable avec une autre personne.
Pourtant j'avais vécu une histoire merveilleuse avec le père d'Aydan. Jared. On était sorti ensemble dès le lycée, et on avait été heureux durant des années. J'avais fait quasiment toutes mes premières fois avec lui. Il avait été ravi de savoir que j'étais enceinte, et il m'avait proposé de l'épouser dans la foulée. Mais il ne vit pas son fils naitre, et ne me passa jamais l'anneau au doigt, mourant dans un accident de voiture alors que j'étais enceinte de 6 mois. J'avais été dévastée pendant des mois, et ce n'est que la naissance de mon fils qui me redonna le sourire.
Edward avait eu de nombreuses conquêtes, dont j'étais sure de ne pas connaitre la moitié d'entre elles. Il avait trouvé une certaine stabilité avec Irina, me disant qu'il l'aimait sincèrement. Nous n'étions donc pas 2 adolescents, les hormones en ébullition, qui ne connaissaient pas la vie. Et pourtant nous étions tous les 2 dépassés par ça.
J'essayais d'aller dormir, mais je tournais sans trouver le sommeil. Je me relevais et aller dans ma pièce de peinture. Durant quelques minutes, je fixais la toile vide, puis suivant une pulsion, je me mis à peindre jusqu'au petit matin.
n'hésitez pas à me donner votre avis :)
