Disclaimer : Aucun des personnages cités ci dessous ne m'appartiennent. Ils sont la propriété du grand JRR Tolkien dans son Seigneur des anneaux.
Un homme chevauchait au devant d'une armée, ses longs cheveux blonds flottaient au vent. Bien que n'étant plus de prime jeunesse, le roi Théoden n'aurait laissé à personne d'autre le soin de mener son peuple à guerre.
Dans son armure brillante, sur Nivacrin à la robe argentée, il arriva, au son des cors, au lever du jour devant Minas Tirith.
-Théoden pov -
En arrivant devant la cité sur une colline me permettant d'avoir une vue plongeante, je fus estomaqué de l'ampleur de l'armée de Sauron. Les éclaireurs n'avaient pas menti en disant que les champs étaient noirs d'ennemis. Je senti le désespoir m'envahir, que pourrions nous faire contre cette marée d'orques ?
Mais je ne pouvais me résoudre à abandonner une vielle alliance, de même que les rohirrims ne consentiraient pas à vivre sous le joug du seigneur noir.
Je lançais donc Nivacrin au galop et commençais à donner des ordres :
Eomer mène ton éored au pied du flan gauche
Gamelin suivez l'étendard du roi au centre
Grimbold menez votre compagnie à droite quand vous aurez passez le mur
Puis je me mis à exalter mes troupes :
En avant ne craignez aucune obscurité
Debout ! Debout cavaliers de Théoden !
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat !
Une journée de l'épée, une journée rouge, avant que le soleil ne se lève !
Et soudain, en disant ces phrases, je voulu dégainer mon épée pour souligner mes propos. Je commençais à étendre ma main droite vers la gauche quand je senti mon fourreau battre à ma jambe droite. Oui à ma jambe droite. Saisissant nerveusement mon fourreau de la main droite, je me demandais quel était l'idiot d'écuyer qui avait bien pu faire cette erreur.
Au moment où l'on m'avait ceint mon épée, je me trouvais déjà à cheval et discutais avec Eomer. Je n'avais donc pas fait attention.
Comment vais-je faire pour sortir cette épée de ce maudit fourreau sans me ridiculiser maintenant ?
Les hommes commencent à s'agiter que dois-je faire ? Mettre ma fierté de côté à l'orée de la bataille ? Qui pourrait avoir confiance dans un roi qui n'a pas son épée ceinte du bon côté alors que celui-ci le mène à la guerre ?
Alors que je commençais à désespérer, Eomer mon fils-sœur vit mon embarras et vint à mon secours :
Puis-je vous présenter votre épée mon roi ? me demanda-t-il en tirant mon épée du fourreau et me la présentant.
Avec un sourire reconnaissant je m'en emparais
Mes cavaliers semblaient ne s'être aperçu de rien, je reprenais donc mon discours en brandissant ma lame alors que es rohirrims au premiers rang abaissaient leurs lancent à la rencontre de mon épée:
Au galop ! Au galop ! Courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde
A la mort !
A la mort !
A la mort !
L'armée répétait ces mos lugubres à pleine voie me donnant le courage de lancer la charge galvanisé par la clameur.
Pour Eorlingas
Je lançais donc Nivacrin au galop menant mon peuple à ce qui devait être pour moi la plus grande bataille de notre temps.
Bonjour, je vous présente ma première fic j'espère donc qu'elle est pas trop mauvaise. Merci de me mettre plein de reviews. Les phrases en gras sont celles du film.
Aviez vous remarquez que pendant l'arrivée des rohirrims, l'épée de Théoden pendait à droite ? Je pense que sa doit être une erreur, car normalement les chevaliers ont le fourreau à gauche pour pouvoir tirer l'épée plus facilement. L'acteur jouant Théoden étant visiblement droitier et non gaucher, son fourreau est donc du mauvais côté.
