Prologue

- PDV Bella -

Plaquée contre le mur de brique de l'arrière de la brigade, je fixai Edward dans les yeux. Il ne lâchait pas mon regard depuis un moment et je faisais de même. Seul un petit espace nous séparait et la tentation de déposer mes lèvres sur les siennes était terriblement forte, mais je devais apprendre à me contrôler : Ce qu'il avait fait dans le passé était encré en moi et je ne pouvais le pardonner si facilement. Non seulement parce que c'était au de-là de mes moyens, mais également parce qu'il ne méritait même pas un pardon de ma part. Cependant, je savais qu'un moment ou un autre, je l'excuserai pour ses erreurs, car je l'aimai trop pour ça, mais il fallait qu'il patiente, c'était encore trop frais dans mon esprit.

-Je t'aime, souffla-t-il.

Nous étions si proche que je sentais son haleine mentholée frapper contre mes lèvres et mon nez. Je savourais discrètement cet odeur irrésistible.

-Je t'aime, répéta-t-il. Laisse-moi une chance, je te promet que tu ne le regretteras pas.

Je fermai les yeux, tentant de ne pas faire couler mes larmes. Pourquoi avais-je l'impression que je ne faisais que ça ? Pourquoi avais-je cette désagrable impression de n'être bonne qu'à pleurer ?

-Bella, réponds-moi, je t'en pris, supplia-t-il.

Je rouvrais les yeux et plantai une nouvelle fois mon regard dans le sien. Ses yeux émeraudes étaient aussi suppliants que ses paroles et j'aurai aimée pouvoir partir et rentrer chez moi, mais c'était impossible. J'étais bloquée contre la paroi froide de la brigade et Edward avait placer chacune de ses mains de chaque côté de ma tête et soudain, la scène sembla à un cliché parmis tant d'autre, comme dans les films. Remarquez, j'aurai aimée que ce soit le cas, car cela voudrait donc dire que la douleur que je ressens au fond de mon coeur, ne serait que fictive, irréelle.

-Je ne peut pas, lâchais-je enfin.

-On peut toujours avoir le choix, rétorqua-t-il.

Il était désespérer, mais en même temps, je voyais que sa patience avait des limites et plus les minutes défilaient, plus il commençait à perdre ses moyens.

-Pas dans certains cas, le contrais-je.

Il grogna, avant de fermer fortement les yeux.

-Dis-moi que tu ne m'aimes pas, lâcha-t-il en rouvrant les yeux, quelques minutes plus tard. Dis-moi que tu ne ressens plus rien à mon égard et je te laisserai tranquille.

Ce petit malin savait y faire. Il me prenait par les sentiments. Cependant, il ne me connaissait pas assez bien. Malgré que je sois parfois une piètre menteusse, il m'arrivait de parvenir à mentir convenablement, surtout lorsque cela touchait ma tranquilité. Je sais qu'il souffrirait encore plus que maintenant, lorsque je lui dirais que je ne l'aime plus, mais n'était-ce pas de sa faute si pendant plus de cinq ans j'ai souffert ?

-Je ne t'aime pas, lâchais-je finalement. J'ai pensée plusieurs fois que tu étais mon âme-soeur, mais je ne mesurai seulement pas à quel point je me trompai.

Pour appuyer mes paroles, je plantai mon regard dans le sien. Edward ferma les yeux et des larmes vinrent glisser sur son visage. Que dis-je, sur son magnifique visage. Je me retins d'alleuirs d'essuyer ses perles salées et de lui dire que je l'aimai toujours, que je voulais simplement qu'il me laisse tranquille quelques temps.

-Sa ne peut pas continuer entre-nous, continuais-je.

A présent que j'étais lancer, j'avais besoin de déballer ce que j'avais sur le coeur. Même si mes paroles sonnaient vrais à mes oreilles, et que mon esprit me dictait de faire ce que j'étais en train de dire, mon coeur, quant à lui, criait qu'Edward mériait simplement ce qu'il méritait et qu'après qu'il est bien souffert, je pourrai lui retomber dans les bras.

-Je ne peut pas me dire à chaque fois que je t'embrasse, que je te tiens la main, où que je te regarde, me dire que... Que tu es le meurtrier de mes parents. C'est pour ça que j'ai décidée de partir.

A vrai dire, je venais seulement de le décidée maintenant, mais en y réfléchissant, l'idée ne semblait pas déplaisante, mais plutôt bonne. J'avais besoin de m'éloigner de lui, également de mon frère qui savérait ne pas être si innocent que ça dans l'histoire, mais aussi de New York. Partir loin de mes problèmes, voilà ce qu'il me fallait. Certains me traîterons probablement de lâche, car au lieu de régler mes problèmes, je l'ait fuis, mais je m'en moquais éperduemment. Je pourrai retourner dans ma ville natale et vivre dans la maison de mon enfance - maison qui était à présent à mon nom et à celui d'Emmett. Cinq ans e-demi que je n'y avait pas mis les pieds, mais peut-être que cela m'aiderait dans mon deuil.

A mes paroles, Edward se recula et ses bras tombèrent mollement le long de son corps. J'en profitai pour me décaler du mur.

-Où comptes-tu aller ?

Sa voix était froide et étrangement, je me revis plusieurs mois plutôt, lors de mes débuts dans la brigade et qu'Edward était distant envers moi pour je ne sais qu'elle raison apparente. Raison, qui, aujourd'hui, demeurait être toujours un mystère pour moi, Isabella Marie Swan.

-Là où j'aurai toujours dû être, rétorquais-je en haussant les épaules, comme-ci cela semblait être une évidence.

Edward fronça les sourcils, avant que sa mâchoire ne tombe. Il était intelligent le petit, il avait compris. Cependant, je me sentis obliger de le dire de vive voix, comme pour rendre réel le faite que j'allai retourner dans ma ville natale, et auprès d'Angela, ma meilleure amie.

-À Forks.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Et voilà, le prologue de ce nouveau tome est posté ! J'espère que la deuxième partie de mon histoire vous plaira comme le premier tome.

Une amie m'a lancé un défi : Avoir dix commentaires ou plus sur cette petite partie. Elle ne me croit pas quand je lui dit que vous en n'êtes capable. Prouvez-lui le contraire ! :)

Bisous et à jeudi prochain.