Discalmer: les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à JK Rowling
Rating et avertissement: M. Maltraitance, notion de suicide, scènes un peu gores parfois, lemon par la suite, différence d'âge. Cela se passe pendant l'été Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. C'est un Barty/Harry. Harry est puissant et un peu dark, et assez indépendant. Et je crois que c'est tout.
Note: hello! J'étais en train de vivre ma vie quand cette idée a prise mon esprit. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, par contre. Mais j'avais envie de vous partager le prologue pour voir si cette histoire en vaut la peine et vous intéresse. J'aime beaucoup les fictions où la puissance et la noirceur d'Harry est mise en valeur; et j'aime beaucoup le couple Barty/Harry donc je me suis dis, pourquoi pas? J'espère que mon petit délire va vous plaire. Je ne trouve pas ce prologue bien, je m'en excuse.
Prologue
Potter a treize ans quand il tue quelqu'un pour la première fois; mais ce n'était pas volontaire.
C'était pas volontaire. Et dit comme ça, ça pourrait peut-être tout arranger. Il ne l'a pas voulu; enfin, il l'a voulu pendant une seconde à peine : il a voulu que Vernon se fasse étrangler et que ses poings sur son corps se tordent et brûlent dans le feu. Mais ça n'a duré qu'une seconde et Potter avait déjà souhaité ça mille fois; même si Harry Potter était un bon garçon et que c'était quelqu'un de gentil et quelqu'un qui n'était pas vraiment cruel.
Son oncle Vernon le frappe depuis qu'il est gosse et il n'a jamais rien dit; il pensait que c'était normal qu'il le fasse puisque Potter était lui-même anormal; alors tout prenait un sens et les coups tombaient et Potter ne disait rien. Dudley le frappait, aussi : parfois seul ou parfois avec ses amis que Potter n'avait pas; lui, il n'a jamais eu d'amis parce qu'il est anormal : vous voyez, tout prend un sens; tout se mérite.
Pourtant, les choses ont changé lorsque Potter a su que son anormalité était normale : et il avait alors onze ans et des bleus sur ses bras. Harry était différent mais en bien : il avait des trucs en plus et de la magie qui battait dans son cœur et dans son corps. Beaucoup et beaucoup de personnes étaient des sorciers comme lui; la magie était réellement normale; alors la colère qu'il avait dans son cœur était de plus en plus réelle elle aussi.
Elle a grandi au fil des années pendant que les coups tombaient; pendant que les insultes sortaient de la bouche des Dursley et des personnes comme eux. Elle a grandi, petit à petit : lentement. Sa magie évoluait avec elle, au fur et à mesure; et elles se rassemblaient et se combinaient.
Et Harry ne l'avait pas vraiment senti; ou peut-être bien qu'il n'avait pas vraiment fait attention à ça parce qu'il avait trop de problèmes à voir pour remarquer que ses doigts trembler beaucoup trop pour un gosse de son âge. Ses doigts tremblaient et Potter devait beaucoup trop souvent fermer ses poings pour se contrôler; et il fermait ses yeux verts très fort et ainsi, on ne pouvait plus voir les reflets rougeâtres qui s'imposaient dans l'innocence de son regard.
Les années filent et sa magie et son aura grandissent; et Potter a presque le même regard qu'avait un gosse de son âge qu'est devenu aussi monstrueux qu'est l'humanité entière; et au final, ce gosse-là avait eu des yeux aussi rouges que le sang et un nom que personne ne voulait et n'osait prononcer.
Mais Potter ne le réalisait pas.
Vernon lui tape dans le ventre et pousse des injures que Potter est trop sonné pour entendre. Il lui crache dessus, donnent des coups et tirent sur ses cheveux. Parfois, Vernon casse des trucs dans sa chambre et rit fort; et parfois même, il jette ces trucs-là sur lui. Et Potter essaie de se protéger avec ses bras; mais il ne peut pas et ça en devient vite ridicule : en tout cas, c'est que Vernon dit.
-T'essaies de faire quoi, Potter ?
Et il se met à rire très fort.
Harry a son cœur qui bat fort et ses oreilles sifflent un peu; il peut sentir son sang circuler dans tout son corps et il a l'impression de brûler de l'intérieur.
-Tu es si…. Faible.
Potter respire fort.
-Ton père était comme ça, lui aussi. Qu'est-ce qu'il était con, celui-là. Et ta mère, on en parle, aussi ? Peut-être que si ils étaient forts ils ne seraient pas morts.
Harry est à quatre pattes sur le sol de sa chambre et il peut sentir Vernon en face de lui; parfois, il tourne autour de lui, et rit, encore, encore. Potter a ses yeux sur le sol, et ses poings fermés; ses yeux le sont aussi.
Les objets de la pièce commencent à trembler mais Vernon rit trop pour le voir.
-Mais ils sont morts !
Et il rit plus fort.
Et les objets explosent; la fenêtre se brise en morceau et le lit tombe en pièce; comme l'armoire et son bureau, et sa commode, et sa table de chevet. Tout se brise.
Le regard de Vernon transpire de peur; il ne rit plus. Il se recule.
-Qu'est-ce que tu fais ? bégaye-t-il.
Potter lève ses yeux vers lui; et ils sont remplis de haine et de colère, et ils sont rouges. Aussi rouges qu'est le visage de Vernon. Son aura commence à remplir la pièce; elle est étouffante et aussi dangereuse qu'est devenu Potter à cet instant.
Vernon est soudainement plaqué contre le mur; et ses pieds et son corps entier se soulèvent: une force l'étrangle, l'étouffe; son oncle pousse des couinements et il ouvre sa bouche pour essayer de prendre un peu d'air; mais il ne peut pas.
Un poing tambourine à la porte; et c'est sûrement le seul objet qui n'a pas était détruit.
-Vernon ? Tout va bien ? Qu'est-ce qui se passe?
C'est Pétunia; et le regard de Potter est devenu encore plus haineux au son de cette voix-là. Ses yeux rouges se posent sur la porte; et cette dernière explose.
La femme écarquille les yeux quand son cerveau assimile la scène; elle ne bouge pas d'un poil, choquée sur le pas de la porte. C'est lorsque le corps de Vernon sans vie glisse au sol qu'elle s'apprête à s'enfuir; mais elle ne peut pas.
La magie d'Harry l'entoure et la prend, et la fait souffrir; elle se plie en quatre sous la douleur et elle crie beaucoup. Le regard de Potter s'assombri. Le corps de Pétunia est comme possédé; il part dans tous les sens et ses cris de douleur sont presque inhumains.
La magie de Potter fait tourner son long cou.
Elle s'arrête; elle tombe sur le sol. Elle est morte.
Qu'est-ce que t'as fait, Potter ?
Ça a pris deux secondes pour que le regard d'Harry redevienne vert.
Il respire mieux et fort: ses souffles comblent l'étrange silence de la maison des Dursley.
Potter n'a pas l'impression que tout ça soit réel alors il n'ose même pas bouger; il vient de tuer. Putain, tu viens de tuer; il ne peut pas regarder les corps vides d'âmes de son oncle et dans sa tante.
Il regarde autour de lui; tout est brisé. Ses yeux se posent sur la photo de ses deux parents qui dansent, le sourire aux lèvres.
-Qu'est-ce que je viens de faire… murmure-t-il.
Il y a même pas deux minutes, son regard et son âme était prête à tuer tous ceux qu'il croisait; maintenant, il est désespéré. Ses yeux sont humides et ses cils sont mouillés. Il commence à paniquer.
-Non… non…
Il vient de tuer.
Potter se redresse et passe sa main dans ses cheveux démêlés et en pétard; et il se les tire un peu, sur le coup. Il se relève et regarde autour de lui.
Il vient de tuer.
Potter se lève; et sa chambre sent la mort et le sang. Il vomit.
Il vient de tuer.
Potter vomit et n'empêche pas le sanglot de sortir.
Il vient de tuer.
Il vient de tuer.
T'es devenu comme lui.
Il vient de tuer.
Monstre.
Potter a fait sa valise en cinq minutes.
Il a pris à sac à dos; et il a ramassé quelques vêtements qui trainaient dans sa chambre en bordel où reposaient deux corps. Il est allé chercher sa baguette et sa cape d'invisibilité que sa tante avait mise dans un tiroir fermé à clé dont elle gardait toujours dans sa poche.
Potter a dû fouiller dans son corps vide de vie pour récupérer la clé; et il a vomi une deuxième fois.
Il a pris quelques nourritures dans les tiroirs de la cuisine; et il a pensé à beaucoup de choses. Il a d'abord remercié le ciel de l'absence de son cousin Dudley; le gosse était parti dormir chez un des potes et Potter, si son cousin avait été là, il l'aurait sans doute tué comme il l'a fait avec ses parents.
Il vient de tuer.
Il a pensé à sa magie qui s'était comme réveillée pour toujours; ses doigts n'arrêtaient pas de trembler et sa magie bouillonnait en lui; elle faisait même trembler ses jambes. Potter devait faire un effort inhumain pour l'empêcher de sortir et pour se contrôler. Il allait craquer; dans quelques secondes, peut-être; Potter ne pourrait plus retenir sa propre magie. Il allait exploser.
Il a pensé à Granger et aux Weasley, et à Dumbledore, et à ses parents et à la police et à Poudlard; et il a pensé au monde entier.
Il a beaucoup pensé en mettant plein de trucs dans son sac.
Et cinq minutes après, Harry Potter quittait le Privet Drive comme un voleur.
Harry Potter s'enfuit comme un tueur.
Et c'est ce qu'il était.
Dîtes-moi si la suite vous intéresse !
