La chambre était sombre mais la pâle clarté de la lune à moitié pleine éclairait le lit où se trouvait un jeune garçon d'environ 15 ans. Il était couché sur le ventre. Les couvertures étaient à moitié tombées sur le sol et on ne voyait que le dos nu du jeune garçon comme sa tête était recouverte d'un oreiller d'où s'échappaient quelques mèches de cheveux d'un noir d'ébène.

Le jeune garçon semblait assez mince mais on voyait qu'il allait bientôt se développer et se muscler pour arriver à sa morphologie définitive. Mais le plus étrange dans ce garçon était le dessin qui ressemblait à un petit tatouage sur son omoplate gauche car quelques secondes plus tôt il n'y était pas. Le dessin était en forme de soleil sauf qu'il semblait vivant car il ne cessait de changer, il passait sans arrêt du rouge au blanc en passant par l'orange et le jaune. Les rayons semblaient illuminer toute la pièce sans pourtant en changer la clarté. Puis le soleil s'arrêta sur une couleur entre le doré et l'ocre et son éclat baissa doucement jusqu'à ne luire que faiblement.

Le jeune garçon se retourna dans son sommeil et sa tête émergea au-dessus l'oreiller. On pouvait voir alors qu'il avait une chevelure noire emmêlée qui partait dans tous les sens et dont les plus longues mèches atteignaient bien quinze centimètres de longs. Son visage possédait des traits réguliers et ses sourcils étaient très foncés. Mais au-dessus de l'un d'eux se trouvait une fine cicatrice en forme d'éclair, à côté de celle-ci de fines gouttes de sueurs perlaient.

Cette cicatrice renfermai le passé de son propriétaire, mais les marques physiques n'étaient pas les seules particularités de ce jeune homme : Il s'appelait Harry Potter. Présenté ce nom ne signifie rien mais dans le monde des sorciers il était un héros. Et bien entendu Harry Potter était lui-même un sorcier, raison pour laquelle sa tante et son oncle le détestaient. La raison de sa célébrité était simple : à l'âge de 1 an et 3 mois précisément il avait réussi à faire disparaître le plus puissant mage noir de l'époque. Son père et sa mère étaient morts pendant l'attaque de l'odieux sorcier et son parrain avait été condamné d'avoir trahi les Potter au profit de Voldemort alors qu'il était innocent.

Soudain ses lèvres se convulsèrent sur un spasme d'horreur et l'adolescent se réveilla. Il ouvrit des yeux d'un vert profond dont la couleur oscillait entre l'émeraude et le jade. Il regarda autour de lui. « Bon sang ça ne fait qu'une semaine que je suis ici et j'ai déjà l'impression de manquer d'air, pensa t'il, je me demande ce que font Ron et Hermione en ce moment, je ne crois pas qu'ils dorment beaucoup après les évènements de ces dernières semaines, surtout qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de Ron, enfin je crois . »

Dans le noir et sans ses lunettes il ne distinguait pas grand chose, c'est pourquoi il tâtonna sur la table et prit une lampe torche qu'il alluma ensuite sur la puissance minimale. Il chaussa ensuite de fines lunettes faites en argent et en onyx, cadeau qu'il avait reçu de son parrain après avoir détruit sa précédente paire cinq jours auparavant. Après avoir jeté un rapide coup d'?il au réveil à côté de son lit (il était 23h31), il se leva doucement de manière à ne pas faire trop de bruits, souleva une planche et en sortit un petit calendrier où un voyant jaune pâle clignotait à côté d'une date : Vendredi 7 juillet 1995 : « anniversaire de Ron. »Il se baissa à nouveau et prit un bout de parchemin, une plume d'oie, un pot d'encre et un paquet cadeau. Il s'installa à une petite table et écrivit sa lettre.

Cher Ron, Je te souhaite un bel anniversaire, est-ce que ça va ? Les jumeaux ne sont pas trop embêtants je sais que ça peut paraître stupide mais Poudlard me manque déjà. Quant à moi je vais bien : j'ai réussi à ce que mes affaires ne soient pas enfermées dans ce placard qui m 'a servit de chambre pendant tellement longtemps. J'ai aussi obtenu l'autorisation de travailler dans ma chambre à condition que je ne fasse pas de bruit en contrepartie je dois tailler les haies et les rosiers, tondre l'herbe, replanter certaines fleures et en mettre d'autres en pot. Je dois aussi reconstruire le muret de pierre qui longe un des côtés du jardin car il s'est effondré au mois de juin en plus de repeindre la façade de la maison et de vérifier si toutes les tuiles du toit son bien à leur place. Demain je devrai aussi marcher jusqu'au magasin à quelques kilomètres d'ici pour rapporter toutes les pierres que j'ai besoin pour le muret ainsi que les pots de peinture, la nourriture pour Dudley (carottes, choux blancs, navets et ainsi de suite) et je crois avoir terminé la liste de mes taches mais finalement je suis plutôt content de ça : je sens que la taille de mes muscles ne sera pas la même pour la rentrée : Tante Pétunia aurai du demander à Dudley de le faire : Ça au moins ça l'aurait fait maigrir. Mis à part ça ne t'inquiète pas je n'ai pas oublié ton cadeau d'anniversaire, mais n'oublie pas de lire la note que j'ai glissée dans le paquet. À Bientôt,

Harry



Harry sourit à la pensée de la tête de son ami quand il aurai ouvert le paquet-cadeau, il avait acheté le tout quelques semaines plus tôt pour cette occasion et ne le regrettai vraiment pas : Le cadeau était en fait constitué de plusieurs choses : _ une petite cage pour le petit hibou de Ron _ une plume d'oie qui écrivait sans qu'on ait besoin d'encre _ une petite boîte à quidditch des Canons de Chudley contre les Harpies

Une boîte à quidditch était vraiment un bel objet : si on l'ouvrait, on voyait de petits personnages sur des balais se disputer un match il y avait même les 2 cognards et le souaffle. Si on agitai une mannette on voyait une minuscule petite balle dorée sortir d'une trappe et s'élancer dans la boîte sans sortir étant donné que le dessus de la boîte était recouvert d'une plaquette de verre transparent. Quand le match était fini l'arbitre récupérai les balles et remettait le vif d'or dans la trappe et les 3 autres balles dans un cageot qui les libérerai dès qu'on réouvrirai la boîte : mais en attendant on pouvait voir l'équipe fêter leur victoire en faisant des figures acrobatiques tandis que les perdants revenaient au sol.

Harry secoua la tête et laissa échapper un petit rire : inutile de se le cacher, il aurai bien aimé qu'on lui offre une boîte à quidditch. Mais Ron méritai un cadeau comme celui-ci et même un plus beau encore. Il se mit debout et s'étira. Il regarda à nouveau son réveil (il était 23h57) et réveilla la chouette blanche qui sommeillait dans sa cage après quelques heures de chasse : « Hedwige, te sens-tu capable de porter cette lettre accompagnée de ce cadeau à Ron ? » L'oiseau le regarda d'un air indigné, prit les 2 choses que son maître lui présentai et s'envola dans un claquement sec d'ailes blanches.

Le jeune garçon se recoucha et après quelques secondes se rendormi.



__________----------__________

Harry était content, il avait fini la plupart des taches que les Dursley lui avait données et il pouvait enfin se retirer un peu dans sa chambre. Tout d'abord il nettoya à la main et à la manière des moldus la cage de sa chouette. Il lui remplit ensuite sa mangeoire et replaça l'objet à sa place. Il s'installa à sa table et sortit un livre d'un de ses bagages ainsi qu'une petite fiche où il avait noté tous ces devoirs de vacances. « Voyons un peu quel devoir ferai-je en premier, se demanda-t-il, je commencerai par celui du professeur Rogue car ce sera sûrement le plus long et le plus difficile de tous. C'est quoi encore, ah oui, voilà ! Il faut faire une recherche approfondie sur la potion de lalaï que l'on étudiera l'année prochaine. Waw, ça promets. » Il ouvrit le livre à l'index et regarda : « la potion de lalaï page 125 » Il feuilleta le livre pour trouver la page et lu : « La potion de lalaï a été inventée au XIe siècle par . » Il lut ainsi pendant plus d'un quart d'heure et décida qu'il n'y avait pas assez de matière pour écrire un devoir qui éviterai un retirement de points à Gryffondor.

C'est pourquoi il descendit les escaliers, tourna en rond pendant quelques minutes puis trouva son oncle devant son ordinateur dans son bureau. « Oncle Vernon, pourriez-vous demander à tante Pétunia de m'amener demain à Londres quand elle ira avec Dudley faire des courses afin de lui offrir de nouveau vêtements : Je dois y rencontrer mon parrain » Le dernier point était faux mais il savait que Vernon Dursley ne se douterai de rien et qu'il craignait suffisamment Sirius que pour accéder à sa requête. Quand son Oncle lui dit qu'il allait en parler à sa femme, Harry sut qu'il avait gagné et le remercia. Il remonta ensuite les escaliers un sourire jusqu'au oreilles.

Quand il rentra dans sa chambre il aperçut immédiatement Hedwige qui l'attendait sur le rebord de la fenêtre, une lettre à la patte. Il détacha la lettre et amena Hedwige à sa cage. Quand elle vit sa cage propre elle agita ses plumes en signe de satisfaction et mordilla le bout des doigts de son maître. Il sourit s'assit sur son lit et lut la lettre de Ron :

Harry, Merci beaucoup pour la boîte de quidditch, je n'ai pas arrêté de regarder des matchs cette nuit, j'aurai oublié de te renvoyer Hedwige si je n'avais pas été révolté par l'erreur stupide de l'arbitre qui a accordé un penalty aux Harpies alors qu'on leur avait rien fait : je te remercie pour l'annotation qui m'expliquait comment faire pour que je sois le seul à pouvoir ouvrir la boîte. Content pour toi si tu vois les côtés positifs de faire autant de trucs pour pouvoir faire tes devoirs . :o moi je les ferai la première semaine d'août, comme ça je pourrais profiter de mes vacances AVANT. A+ Ron

Harry éclata de rire : il n'y avait que Ron pour supporter une équipe de quidditch avec autant de vigueur. Soudain il entendit la sonnerie de son réveil qu'il avait programmé pour 19 : 55 heures à laquelle il devait mettre la table. Il descendit donc et après avoir fait ses corvées et manger il alla directement dans sa chambre et s'endormi pour pouvoir être plus vite le lendemain.

Le lendemain matin il se réveilla en entendant des coups sur sa porte, il s'étira, se leva et s'habilla. Puis il descendit préparer le petit déjeuner en baillant. Après l'avoir préparé il mangea sa part en vitesse quand il se rappela que sa tante partait le matin pour Londres. Il remonta en courant les escaliers et pris un sac dans lequel il fourra les gallions qui lui restai après son année scolaire ainsi que la clé pour son coffre à Gringotts et sa baguette, même s'il n'avait pas le droit de l'utiliser il s'en servirai pour rentrer dans l'allée de traverse. Il descendit tout aussi vite qu'il était monté. Il courut jusqu'au salon et vit avec soulagement que sa tante n'était pas encore partie. « Dudlenichou, on va bientôt partir pour Londres, dépêche-toi : je n'aimerai pas tomber dans les embouteillages, on arriverai en retard au rendez-vous» entendit-il justement derrière son dos.

Quelques minutes plus tard il le retrouva assis sur la banquette arrière de la voiture bleue à côté d'un Dudley portant un t-shirt blanc qui boudinait les bourrelets de son torse à la perfection ainsi que d'un bermuda rayé de bleu marine qui faisait autant d'effet que le dessus. Il s'estima heureux d'avoir pu l'année précédente acheter une paire de jeans neuf à sa taille et un t-shirt et des baskets noirs au lieu des serpentinelles vêtements trop petits pour Dursley mais qui étaient trois fois trop larges pour lui. Harry s'endormit sur fond de musique classique et ne se réveilla qu'aux abords de la capitale. Il indiqua l'adresse du Chaudron Baveur à sa tante et une fois là-bas se retrouva dehors sans autre forme de procès. Il entra dans le minuscule pub et s'installa sur une des chaises en commandant une bierreàbeurre. Il la sirota pendant plusieurs minutes, paya et alla derrière l'établissement, tapa sur la même brique que Hagrid quelques années plutôt et passa l'arche qui s'était formée au petit coup de baguette magique donné. Il se retrouva immédiatement au milieu d'une foule animée dans une étrange rue : Le Chemin de Traverse.

L'adolescent marcha jusqu'à un magasin où l'enseigne indiquai Flory & Botts. Il poussa la porte et atterrit dans une librairie. Il marcha jusqu'à une section nommée livres de potions en tout genre, chercha quelques instants et sortit d'en dessous une pile d'une cinquantaine de livre un petit manuscrit intitulé « la potion de Lalaï ». Quand il se retourna, il se retrouva devant le propriétaire du magasin. « Monsieur Potter, quelle joie de vous revoir si tôt dans mon établissement, je suppose que vous allez aller à Poudlard pour votre cinquième année. Si vous voulez, comme je viens de recevoir la liste des livres, vous pouvez les acheter immédiatement. Il me semble qu'il faudrait aussi pour cette même année un manuscrit vierge pour vos écrits sur la potion de lalaï. Les voulez- vous ».

« Oui, merci beaucoup, répondit le jeune garçon un peu abasourdi par la tirade du libraire, je serai ravi de tout vous acheter maintenant ainsi que ce livre ainsi que celui-ci en indiquant le petit bouquin sur votre étagère».

Harry donna le restant de ses gallions au libraire et repartit avec la pile de livre dans un sac rétrécissant sur son dos. Il alla ensuite directement à la banque Gringotts située un peu plus loin et pris l'argent dont il aurai sans doute besoin pour le restant de l'année et demanda qu'on lui change 25 gallions en livres sterling. Il sortit et alla s'acheter des nouveaux vêtements pour Poudlard ainsi que deux ou trois autres vêtements moldus. Il regarda l'heure, il n'était que 14 :29 et sa tante ne viendrai le rechercher que une heure et demi plus tard. Il flâna donc dans les rues et s'arrêta devant un magasin où il y avait écris :

« Grande nouvelle pour les amateurs de Quidditch : d'ici quelque peu une cinquième balle sera en jeu sur le terrain de notre sport internationale : Cette nouvelle balle s'appellerai le bolanthia et serai une balle qui serai exactement pareille au vif d'or mais qui aurai pour seule particularité d'être en argent, le joueur chargé de la rattrapée serai toujours l'attrapeur mais le rôle se limitera à infliger une amande de 50 points à l'équipe adverse pour que le jeu se termine il est impératif que le bolanthia soit attrapé avant le vif d'or mais peut importe le joueur qui l'attraperai. Cette nouvelle balle n'entrera dans le jeu professionnel que dans un an mais les équipes internationales se la sont déjà procurée pour pouvoir s'entraîner le plus rapidement possible ».

Harry cligna plusieurs fois des yeux et se demanda si ce n'était pas une plaisanterie. Pour vérifier qu'il était bien réveillé il ferma les yeux et se pinça le bras. Soulevant, ensuite lentement les paupières il regarda. l'affiche était bien là.

Soudain il fut parcouru par un frisson et sursauta, il regarda sa montre : 15 :12. Il rentra à tout hasard dans le magasin et en sortit une vingtaine de minutes plus tard avec un nouveau livre qu'il mit dans son sac : « tout savoir sur le bolanthia et son créateur ». Ensuite il se retourna vers le bar et se dirigea vers le monde des moldus.

Il alla ainsi dans un beau super marché et acheta pour £50 un lecteur de CD ainsi qu'une pile de disque où il y avait notamment comme interprètes Indochine, Mylène Farmer, Aérosmith et ajouta au dernier moment la v.o. du film « Le Seigneur Des Anneaux ». Il sourit de contentement : quand Ron verrai ça il en serai bouche-bée. Jetant un rapide coup d'?il à l'horloge en face de lui il couru jusqu'au rendez-vous donné par Tante Pétunia tout en fourrant ces affaires dans son sac.

Quelques jours plus tard il mit un point final au devoir que Rogue avait demandé.

__________----------__________

Ce jour-là, une semaine avant son anniversaire, Harry, en plus de ses taches habituelles, du aller avec Oncle Vernon chez un de ses clients car celui-ci lui avait demandé s'il ne connaissait pas un jeune garçon qui serai capable de l'aider à déménager et comme Dudley n'avait pas voulu transporter des meubles, son père avait emmené Harry pour le faire. Celui- ci avait enfilé son plus vieux pantalon à sa taille ainsi qu'un ancien t- shirt gris. Quand ils arrivèrent devant la maison du client, Harry fut stupéfait : ce n'était pas une maison, ni même une villa mais un petit palace.

Son oncle descendit de la voiture et sonna à l'interphone situé à côté de la grille d'entrée. On entendit un petit grésillement et la grille s'ouvrit lentement. Ensuite Harry, derrière son oncle, chemina sur un sentier de gravier jusqu'à la porte d'entrée qui était tenue entre-ouverte par un homme entièrement habillé de noir. Ils entrèrent et on les conduisit jusqu'au salon. Dedans il y avait un homme d'une soixantaine d'année qui attendait et qui leur fit signe de s'asseoir d'un mouvement leste de la main.

L'Oncle Vernon s'assit sur le large sofa en face de l'homme tandis que Harry s'installa sur un petit tabouret en bois noir à l'écart des deux hommes. Il y eut un long silence seulement troublé par la respiration de l'oncle Vernon manifestement nerveux. « Merci pour m'avoir trouvé l'aide de ce jeune garçon, vous pouvez y aller, Dursley.» L'oncle d'Harry lui lança un regard égaré et sorti sans un mot.

« Comment t'appelles-tu, mon garçon ?. Non, ne dit rien tu dois t'appeler Harry Potter, je me présente Edhel Rochtalion. Je ne crois pas que ce nom te dit quelque chose laisse-moi juste dire que Rochtalion est le nom de famille de ta grand-mère paternelle que tu n'as hélas pas connue, je suis son frère. Tu te demanderas sans doute pourquoi on ne t'a pas confié à moi le jour de la mort de mon neveu. Mais à ce moment-là j'étais à l'hôpital sorcier, on craignait que la malédiction de notre famille ne m'atteigne, heureusement ta venue au monde m'a sauvé la vie mais cela on ne l'a su que bien plus tard. Je te raconte tous cela car j'ai demandé l'année passée si tu pouvais venir vivre chez moi, malheureusement Dumbledore m'avait dit que comme il savait que je ne porterai jamais ma main contre mon fils adoptif, Sirius Black, il ne te laissa pas venir chez moi mais au nom de mystérieuses raisons que tu vas m'expliquer il est revenu sur sa décision : si tu veux tu peux quitter la maison des Dursley et venir habiter ici : ce n'est pas mon déménagement que l'on préparait mais ton déménagement : j'ai les papiers qui vont te faire passer de la garde de ton oncle et ta tante à la mienne avec leur accord et le tien évidemment »

Harry était ahuri par les nouvelles qu'il venait d'apprendre : non seulement il avait un oncle paternel mais en plus il allait pouvoir quitter les Dursley. Il accepta avec joie la proposition d'Edhel puisque celui-ci l'autorisait à l'appeler comme ça et il parla avec le vieil homme pendant tout le restant de la journée. Quand son oncle revint Endel lui montra les papiers que Vernon lu rapidement et signa en bas : « si vous le voulez bien nous allons chercher les affaires d'Harry tout de suite et il dormira chez vous dés ce soir ».

Le soir dans le nouveau lit de sa nouvelle chambre, Harry s'endormit le sourire aux lèvres.





__________----------__________



Le lendemain Harry s'éveilla dans un lit qui n'était pas le sien dans une chambre qui n'était pas la sienne et dans une maison qu'il ne connaissait pas. Il resta quelques secondes dans un état de semi-sommeil et soudain il sentit une douleur fulgurante sur l'omoplate qui s'estompa aussi vite qu'elle était arrivée. Il sortit alors de son lit et se rappelant où il était, il s'habilla. Il consulta la montre ancienne accrochée au-dessus de la porte et vit qu'il était près de dix heures. Il descendit au rez-de- chaussée et alla, en se trompant plusieurs fois, dans le salon où il vit Edhel entrain de lire un journal moldu. Edhel releva sa tête, vit son petit- neveu et en lui montrant un siège, lui demanda s'il avait bien dormi. « J'ai bien dormi mais par contre au réveil j'ai eu mal à l'omoplate, répondit Harry, je n'ai eu qu'une fois cela il y a quelques semaines mais je ne m'y suis pourtant pas blessé : pourriez-vous regarder : je ne peux pas le voir même dans un miroir. »

_Je peux y jouter un coup d'?il tout de suite comme cela tu seras plus vite au courant mais si je ne vois rien je t'emmènerais après le repas directement chez un de mes amis qui se connaît un peu dans tous les types de soins qu'ils soient moldus ou magiques.

Harry enleva son t-shirt et présenta son dos au vieil homme. Il sentit alors les doigts de son oncle sur son omoplate gauche et entendit une exclamation étouffée. Il se retourna et interrogea Edhel du regard. « Ce qui te fait mal est en fait un dessin ou plutôt un tatouage représentant un soleil d'un ocre doré. » Harry tiqua et s'exclama: Mais je ne me suis jamais fait tatouer !!! » Edhel le calma d'une pression de sa main sur l'épaule. « Je sais c'est un signe magique très rare qu'aucun moldu ne pourrai recopier pour la bonne raison que sa couleur est elle-même magique. Même les plus grands sorciers ne peuvent l'utiliser : seul deux mages sont aptes à la créer. Mais tu l'as eu naturellement et si je me souviens bien, j'ai un livre qui traite sur ses apparitions et sous quelles formes. Il faut que je le retrouve, mais rassure-toi ce n'est pas un mauvais signe au contraire.» Edhel se tut quelques secondes et puis repris : « Parlons d'autre chose : je suis peut-être vieux mais je suis habile de mes mains et autorisé à pratiquer de la magie alors si tu veux que je fasse quelque chose n'hésite pas » Harry cru entrevoir un clin d'?il mais n'en était pas sur. Il pensa alors à son lecteur CD et demanda à son grand-oncle s'il pouvait l'aménager de manière à ce qu'il puisse l'utiliser à Poudlard. Edhel accepta et sourit en disant qu'il allait tellement bien l'arranger qu'il pourrait même écouter la radio magique ou moldue selon ses souhaits.

« Harry, je me suis dit que comme il te restai encore plus de 5 semaines de vacances il n'était pas question de t'obliger à rester seul avec un vieillard et comme le monde des sorciers est pour l'instant un peu retourné par la résurrection de Lord Voldemort, et oui je ne crains pas de prononcer son nom, tu pourrai aller faire des stages chez les moldus pendant une ou deux semaines et ensuite j'organiserai un voyage vers une destination que nous regarderons ultérieurement. Qu'aimais-tu faire quand tu ne savais pas encore que tu étais sorcier ou plutôt qu'aurais-tu aimé faire ? ». Le jeune garçon fut abasourdi par ce discours : Lui, un sorcier, aller dans un stage pour jeunes moldus ? Il n'aimait pas trop l'idée et il s'apprêta à le dire à Edhel quand celui-ci parla encore une fois : « Je sais ce que tu vas dire : qu'avec ta mauvaise expérience avec les moldus tu n'as aucune envie de recommencer à les fréquenter mais j'aimerai vraiment que tu le fasses pour que tu ne reste pas sur un mauvais souvenir : Est-ce que tu sais que je suis allé avec Tom Jédusor à Poudlard ? Je ne crois pas : Il était très amer à cause de son enfance dans un orphelinat moldu, je suis sur que s'il avait vécu normalement chez les moldus depuis il ne serai pas devenu comme il est : j'en suis persuadé. » A cela Harry n'avait rien à répondre et donc il regarda les brochures que son aïeul avait posé sur la table. Il y avait vraiment de tout : du simple stage de tennis à la combinaison randonnée : équitation, VTT, escalade et marche. Il les regarda attentivement et décida que pour la première semaine de stage il ferai la combinaison randonnée et pour la seconde de faire de la natation : le souvenir de l'épreuve dans le lac l'année d'avant l'y encourageai. Il montra les deux prospectus à son grand-oncle qui approuva et qui lui demanda s'il ne voulais pas manger, si oui il ferai un brunch.

Quelques minutes plus tard ils étaient attablés devant des ?ufs brouillés, du bacon, des toasts, de muffins et des pains au chocolat. Ils mangèrent, lentement, en silence. Puis quand chacun eux finit de manger ils se levèrent et débarrassèrent leur table. Quand tout fut en ordre Edhel téléphona pour inscrire Harry aux stages moldus. Pendant ce temps Harry regarda ce qu'il fallait avoir comme accessoires et s'aperçut qu'il n'avait rien du tout !!! Lorsque Edhel raccrocha, il lui montra ce qu'il fallait en lui disant bien qu'il n'avait rien. « ne t'inquiètes pas on va à Londres demain matin et pas au chemins de traverse : on va aller dans des magasins les plus moldus qu'ils soient et pour commencer on va acheter des vêtements convenables !!!»

__________----------__________

En partant pour Londres le lendemain matin Harry se demanda toujours comment son oncle lui avait fait accepter son projet.

Edhel l'emmena d'abord dans un magasin de vêtements normaux, là, ébloui par le choix, Harry resta bouche-bée. Il y avait énormément de choix, et, en tout cas pour une fois il allait pouvoir choisir des vêtements à sa taille. Il alla voir les t-shirt en premiers. Il les regarda et en choisit plusieurs, Edhel lui ayant dit qu'il pouvait dévaliser le magasin s'il en avait envie, il aurait de toute façon de quoi payer. Ses choix se portèrent sur quelques t-shirts une taille plus grande et qui, contrairement aux anciennes affaires de Dudley, étaient vraiment COOL. Ensuite se fut au tours des pantalons, des sweats, des pulls, etc. Il sortit du magasin avec le sentiment que finalement Edhel avait eu une bonne idée, et, lentement, un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Ensuite ils allèrent dans un magasin spécialisé en affaires de sport, Harry leur montra la liste et le commerçant leur fournit l'intégralité de celle-ci. Edhel proposa d'aller dans une boutique qu'il aimait beaucoup. Une fois sur place Harry comprit pourquoi : il y avait des centaines de téléviseurs, de radios, d'ordinateurs, de caméscope, etc. Ils achetèrent quelques articles et allèrent ensuite au cinéma, manger un repas au restaurant et rentrèrent chez eux.

Edhel l'informa que son premier stage commencerait le lundi 27, donc trois jours plus tard. Il regarda son programme et vit qu'il devait avoir dans un sac à dos son pique-nique ;) une gourde, du talc, des chaussures d'escalade et une occupation pour la demi-heure de pause. Il devait avoir une solide pair de chaussures aux pieds ainsi qu'une veste imperméable en cas d'averse le reste de la tenue était au choix.

Les deux jours qui suivirent se passèrent sans surprises.

Le lundi matin en allant au lieu de rendez-vous (assez loin étant donné que c'était à la frontière écossaise, là où il y avait des montagnes) Harry sentit son anxiété monter. Il n'avait plus fréquenté de moldus autres que son cousin depuis sa rentrée à Poudlard. Son oncle gara sa voiture (une morgane) au bord du champ qui allait servir de point de départ à l'excursion. Il allèrent en direction de la table pliable sur laquelle trônait le fichier qui contenait tous les noms des ados inscrits. La jeune femme qui s'en occupait avait l'air très sympathique : « Comment vous appelez-vous ? » Suite à la question Edhel répondit : » Je m'appelle Edhel Rochtalion mais c'est mon petit-neveu qui c'est inscrit ici sous le nom d'Harry Potter ». « Harry Potter, Harry Potter, ça y est, je l'ai, oui tu es dans le groupe de Michael, le groupe 3. » Elle lui indiqua un groupe composé de quatre garçons et de cinq filles entre quatorze et seize ans. Harry se tourna vers Edhel et lui chuchota : « vous êtes sur que vous voulez que j'y aille ? » Le vieil homme le regarda pendant quelques secondes : « Serais-tu trouillard, petit ? » Le 'petit' s'étrangla en entendant ces mots et répondit : « Non, je ne suis pas trouillard, pourquoi vous me demandez. Bon d'accord j'ai compris, j'y vais » Il lui dit au revoir et s'éloigna vers le groupe en traînant un peu des pieds.

Quand il y arriva un grand mec basané qui lui rappelait un peu Olivier Dubois avait rejoint la petite troupe. Il les regarda et puis annonça joyeusement : « Bonjour, je m'appelle Michael, j'ai vingt-quatre ans et je serai votre mono pendant la semaine qui vient, j'espère que tout le monde est prêt à s'amuser car je vous promets que cette semaine sera pleine de fun. Commençons : j'aimerai que chacun de vous se présente, dise son âge ainsi que son sport préféré. Commençons par la jeune fille qui est à ma droite » La jeune fille en question était une personne qui avait à peu-près une demi-tête en moins que Harry mais qui paraissait déjà très 'femme'. Elle était très jolie avec ces cheveux châtains et ses yeux vert et brun. Quand elle prit la parole sa voix paru aux oreilles d'Harry très mélodieuse : « Je m'appelle Maeve, je viens d'avoir quinze ans et j'adore plus que tout l'escalade. » La personne qui parla ensuite fut un garçon à la musculature assez développée, aux cheveux noirs et aux yeux gris : « Mon nom est Damon, je pratique beaucoup de Naginata et j'ai seize ans. » Michael regarda le garçon et lui demanda ce qu'étais le Naginata. Damon répondit : « Ce n'est pas vraiment un sport : c'est une méthode de combat très utilisée par les samouraïs le Naginata est à l'origine un sabre fixé à un long manche de bois. Mais pour pratiquer cet art on utilise maintenant une lame en bambou et un bouclier. » Quand il eut terminé sa phrase tout les autres le regardèrent bouche ouverte. Michael reprit ses esprits et demanda au garçon aux cheveux bruns comment il s'appelait, « Je m'appelle Willem, j'ai quinze ans et je ne pratique pas de sport régulier par contre je fais du théâtre. » « Moi je m'appelle Tarah, j'ai quatorze ans et je me défoule sur un punching-ball autrement dit je fais de la boxe. » Enchaîna une fille de taille moyenne aux cheveux blonds et aux yeux verts. Une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux bleus ouvrit la bouche, la referma et enfin, parle : « Je m'appelle Damaris, je fais du Ju-Jitsu et j'ai seize ans. » Un blond d'environ un mètre quatre-vingt articula : « je m'appelle Aidan, j'ai quinze ans et j'adore l'équitation, voici mon frère Jordan, dit- il en montrant un garçon qui faisait une demi-tête de plus que lui, il a treize mois de plus que moi et pratique la plongée » Jordan sourit et expliqua : « Aidan croit que je suis incapable de parler c'est pour ça qu'il parle à ma place, :lol :. » Harry se tourna alors vers une jeune fille aux cheveux blonds, presque blancs qui lui arrivait à la taille et aux yeux noirs : « Je m'appelle Lalaï j'ai quatorze ans et je joue au tennis et voici ma demi-s?ur Nayra » Nayra leur dit qu'elle aimait jouer au football. Harry regarda autour de lui et s'aperçut que c'était à son tour de parler. « Je m'appelle Harry, j'aime beaucoup courir et j'ai quinze ans demain»dit Harry. Michael sourit et les regarda : « Maintenant que les présentations sont finies nous pouvons y aller, n'oublier pas vos sacs. Nous allons marcher cinq minutes pour atteindre la première falaise puis vous irez l'un après l'autre dans l'ordre où vous avez citez vos prénoms.»

Chacun, ayant son sac sur le dos, suivait Michael qui avançait déjà.

__________----------__________

Quelques instants plus tard le groupe 3 se retrouva devant une petite falaise de roches. Michael donna un harnais à chacun qu'ils enfilèrent. Il leur vérifia à chacun les ceintures puis il grimpa au-dessus des rochers avec une agilité de panthère, il lança ensuite une corde que Maeve attacha à la boucle de son ceinturon. Et elle s'élança à la suite du mono, elle était vraiment douée pour ça : elle allait si vite qu'on aurai dit qu'elle savait d'avance quels étaient les endroits sur lesquels posés ses mains. Après Maeve ce fut le tour de Damon qui grimpa un peu plus lentement et quand tout le monde fut passer ce fut le tour d'Harry. Il s'aperçut bien vite que s'il avait des facilités au quidditch il n'en avait aucune dans l'escalade : Il s'empêtra deux fois dans les cordes et dut redescendre un nombre incalculable de fois pour venir chercher une meilleure prise.

Quand il arriva enfin en haut les autres étaient assis entrain de boire ou de parler entre eux. Il leur fit un sourire hésitant. Michael leur demanda à tous d'enlever leur ceinturon, de se lever et ils continuèrent leur chemin. La randonnée n'était pas façile à suivre mais à un moment ils s'arrêtèrent pour faire des courses et Harry gagna le tournoi haut la main suivit de Lalaï et Jordan. Après une pause de cinq minutes, ils repartirent. Une demi-heure plus tard ils avaient pris le rythme de la marche et tout se passa très bien.

Quand ils arrivèrent aux alentours de une heure Michael les prévint qu'ils avaient une heure de temps libre devant eux mais qu'ils feraient bien de manger en premier pour avoir le temps de digérer après. Quelques groupes se formèrent, Aidan et Nayra allèrent en dessous d'un hêtre avec Willem et Tarah, tandis que Damaris et Damon allèrent parler d'arts martiaux avec Michael. Harry, Maeve, Lalaï et Jordan se retrouvèrent à quatre. Ils laissèrent tomber leurs sacs et s'assirent. Les trois derniers sortirent leur sandwich tandis que Harry, lui, avait pris un menu-resto. (Ça avait l'air d »une simple boîte à tartines moldue mais quand on l'ouvrait le plat que le sorcier qui le tenait entre les mains voulait manger apparaissait.)

Ils étaient tous si concentré sur leur nourriture qu'ils ne le remarquèrent pas. Quand ils eurent fini de manger Ils se regardèrent et finirent par éclater de rire. « Comme les autres ont l'air de ne pas vouloir des nous si nous faisions connaissances, proposa Jordan, Comme vous avez pu le remarquer mon frère est un incorrigible bavard, mais sinon il est adorable, et c'est le seul frère que j'ai, est-ce que vous avez des frères et s?urs? » Maeve sourit et dit qu'elle avait trois frères plus grands qu'elle et une petite s?ur d'environ deux ans qui, selon elle, était la plus intelligente des petites filles de deux ans. Lalaï dit : « moi, comme vous l'avez constaté j'ai une demi-s?ur mais j'ai aussi un demi-frère de trois ans plus jeune que moi, mes parents ont divorcé quand j'avais deux ans et vos parents sont-ils toujours ensemble? Commençons par toi Harry puisque tu n'as pas encore parlé. » Harry perdit le sourire et les trois autres virent une lueur de haine s'allumer dans ses yeux quand il déclara que ses parents avaient été tués treize ans et bientôt trois mois plus tôt et que non il n'avait ni frère ni s?ur. « Je suis désolée Harry, s'excusa Lalaï, je ne voulais pas réveiller de mauvais souvenirs. ». « Ce n'est rien tu ne pouvais pas savoir mais si on parlait d'autre chose maintenant. » « Je sais : si on jouai aux cartes, s'exclama Maeve, on pourrait jouer au poker. J'ai justement apporté un jeu neuf. » « D'accord, dirent les autres, mais seulement si tu nous expliques les règles exactes. » Maeve leur expliqua et ils passèrent les trois-quarts d'heures qui suivirent en éclats de rire et en soupirs déçus qui s'effaçai bien vite pour laisser percer des sourires.

Il était temps, Michel leur dit de ranger leurs affaires, ils allaient rentrer au point de rendez-vous mais par un chemin plus rapide que le premier. Vers quatre heures quand ils virent le champ de départ les dix ados et Michael étaient essoufflés : Ils avaient du courir devant un taureau qu'un fermier imprudent avait laissé s'échapper. Comme on ne devait venir les rechercher que une demi-heure plus tard Jordan et Harry se mirent à discuter de choses et d'autres. Quand Edhel vint le prendre Harry comprit que le vieil homme avait raison, s'il n'avait pas commencé ce stage il serai resté amer concernant les moldus. Et puis il avait rencontré Maeve, Lalaï et Jordan, ça en valait la peine surtout pour Maeve, non ?

__________----------__________



Cette nuit-là, Harry alla se coucher très tôt après avoir mangé et raconté sa journée à Edhel. Mardi matin, il se réveilla vers cinq heures du matin mais incapable de se rendormir, il s'habilla directement et alla parler à sa chouette. « Tu sais les moldus ne sont pas tous comme mon oncle et ma tante, certains sont sympas surtout les plus jeunes, tu as vu qu'aujourd'hui je n'étais pas là, en fait j'étais en stage. C'était pas mal et en tout cas mieux que je ne m'y attendais le mieux ce serai si Ron était là. Je crois que Hermione aurai aimé venir mais elle est sûrement trop occuper par Rita Skeeter. Je me demande si elle l'a libérée, j'espère que non elle m'a trop énervé l'année dernière, si j'avais du supporter un de ses articles stupides de plus je crois que le lendemain j'aurai été enfermé à Azkaban pour l'avoir tué. Tu sais si j'agis avec autant d'insouciance ce n'est pas parce que j'ai oublié les évènements de l'année passée mais c'est parce que la vie continue et que je ne peux rien faire, j'ai tout consigné par écris jusqu'au moindres détails, quand tu écris quelque chose tu sais Hedwige ça agis comme une pensine, tu y penses moins mais tout est clair et si tu veux te souvenir d'un détail tu pourras toujours le retrouver. Je me demande ce que sont devenus Sirius et Buck, Edhel m'a dit de ne pas m'inquiété car ils étaient dans un endroit sûr quand je lui ai posé la question mais que je ne devais pas t'envoyer car m^me si tu es la plus intelligente chouette du monde il m'a dit qu'il était dans un endroit où tu n'avais pas accès, je me demande où il est. _ J'aimerai m'abonner à la gazette des sorciers comme ça je pourrais me tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, tu connais l'endroit je suppose ? Alors je vais t'y envoyer avec une lettre et de l'argent. » À ce moment-là Harry s'assit sur une chaise pour écrire sa demande d'abonnement et mit un peu d'argent dans une sacoche qu'il attacha à la lettre. Il donna le tout à la chouette blanche qui s'envola par la fenêtre.

Il regarda la montre et vit qu'il était déjà six heures et demi. Il sortit de sa chambre après l'avoir rangée et descendit préparer le petit déjeuner. Edhel descendit au moment où Harry terminai de mettre la table. Il regarda son programme se prépara et fit son sac.

Le point de rendez-vous était cette fois là dans une vaste écurie où on voyait des centaines de box et une dizaine de têtes de chevaux qui sortait de certaines d'entre elles. La plupart des autres étaient déjà arrivés quand Edhel gara sa voiture dans le parking de l'endroit. Harry débarqua et lui dit au-revoir, il signala sa présence à Tristana (la jeune femme qui lui avait dit dans quel groupe il était) et marcha vers Jordan qu'il avait vu de loin. « Est-ce que tu sais qu'ici c'est un des plus beaux élevages anglais de chevaux arabes et barbes. Les chevaux que l'on va monter sont de très belles juments d'origine soit égyptienne, soit russe, soit espagnole, dit Jordan, ce sont uniquement des juments car s'il y avait des étalons ils seraient horriblement jaloux l'es uns des autres et en plus ils sont plus capricieux que les femelles qui sont toutes d'un caractère très doux. Ils nous ont fait un tableau pour nous indiquer quelles juments ont va monter par exemple, moi je vais monter Dom Morelia une jument alezane d'un mètre cinquante-deux de très haute lignée, Aidan va monter Gual Neka, une jument grise d'un mètre cinquante-six, Maeve prendra Sham Juaya, une alezane et toi tu prendra A.S. Navaya, qui est une adorable jument noire. »

Harry, qui lui ne connaissait rien aux chevaux et encore moins aux chevaux de races, était ébahie par les tonnes d'informations que Jordan lui avait assené avec le sourire. Toutes les juments étaient déjà harnachées et prêtes à être montées. Harry s'approcha de Navaya et lui caressa le chanfrein. Michael vint l'aider à se mettre en selle et quand lui aussi fut à cheval il leur montra comment les tenir et les prévint qu'il ne fallait surtout pas tirer dans la bouche de leurs chevaux car elles étaient extrêmement fragiles. Ils se mirent en route, deux par deux, en première position chevauchait Michael. Willem et Aidan lui emboîtaient le pas. Ensuite venaient Tarah et Nayra. Derrière elles venaient Damon et Damaris, Jordan et Lalaï. Harry s'était débrouillé pour être en queue de file avec Maeve. Mais il était plus concentré à tenir ses rênes convenablement qu'à draguer la jeune fille. :o

Quand il eut réussi au bout de dix bonnes minutes il s'aperçut que Maeve le regardai avec un drôle d'air, un air à la fois taquin et admiratif. « C'est la première fois que tu montes à cheval ? » Harry acquiesça. « Ca se voyait, rit-elle, mais maintenant tu débrouilles très bien et tu as très bien mit tes jambes de manière à ne pas bloquer la jument dans ses mouvements, tu as aussi une très bonne assiette, c'est rare pour les mecs qui sont ne serait-ce qu'un peu baraqué » Le jeune sorcier rougit, il était horriblement gêner, et il détourna bien vite la conversation : « tu viens souvent ici ? Tu as l'air de t'y connaître. » « Merci, je monte depuis que j'ai quatre ans mais j'ai du arrêter il y a un an à cause de la destruction du manège que je fréquentai. Néanmoins j'adore toujours cela et j'en fais autant que je peux. Et toi, quand as-tu commencé la course ? » Harry n'allait quand même pas dire qu'il avait commencé à courir avant même de pouvoir parler afin d'échapper à son cousin. « Je ne sais plus exactement, je me rappelle juste avoir toujours adorer courir » répondit-il à la place. Ils se turent pendant près de quarante minutes puis ne résistant plus à l'envie qu'il avait de lui poser cette question il demanda : « Tu me trouve vraiment baraqué ? » Maeve s'empourpra et se mordit la lèvre. «Oui, je trouve que tu es juste comme il faut, pas trop maigre ni trop musclé. En fait tu es un très beau mec. » Harry se demanda ce qu'il devait lui dire puis il exprima ce qu'il pensait : « Toi aussi tu es très jolie »

Après cet échange de compliment ils n'osèrent plus prononcer un mot jusqu'à la pause de midi où ils descendirent de chevaux, desserrèrent les sangles et les laissèrent brouter l'herbe. Après cela ils firent encore, avec Jordan et Lalaï, un poker tandis que les sept autres parlaient encore ensemble de tout et de rien. Vers deux heures ils remontèrent à cheval et avancèrent dans le même ordre qu'auparavant. Harry et Maeve parlèrent de choses et d'autres et il évita de parler du monde des sorciers.

Les deux jours qui suivirent ce déroulèrent comme ces jours-là mais les quatre jeunes gens s'isolaient de plus en plus des autres. Finalement les deux couples se formèrent dans l'après-midi du jeudi. Et le vendredi c'était l'anniversaire d'Harry.



__________----------__________



Plus que cinq minutes, et les douze coups de minuit sonneraient. On serai alors le 31 Juillet le jour de son anniversaire, il aurait quinze ans, enfin. Harry sourit. Bientôt arriveraient les hiboux de ses amis, il recevrait de leurs nouvelles et sans doute aussi de Sirius dont il n'avait plus entendu parler depuis longtemps.

"Toc, Toc, Toc", Tiens justement, les voilà. Le jeune garçon alla ouvrir la fenêtre, à peine celle-ci le fut-elle que sept hiboux pénétrèrent dans la pièce. Cinq d'entre eux allèrent s'installer du côté du lit. Un tout petit hibou continua à s'agiter dans tous les sens malgré le paquet qu'il traînait derrière lui. La dernière était la majestueuse chouette blanche de Harry, celle-ci alla se percher sur son bras tout en émettant un petit bruit qui était entre le roucoulement et le ronronnement. Harry détacha d'une main le paquet et la lettre attaché à sa patte.

Il la conduisit ensuite à sa cage tout en lui caressant les ailes. Il lui donna ensuite un morceau de gâteau de viande. Il se détourna ensuite et du sauter une bonne demi-douzaine de fois avant de réussir à attraper Coq qui voltigeait joyeusement dans toute la chambre. Harry lui donna un morceau de biscuit pour le calmer et prit le chargement que l'oiseau portait.

Il regarda alors les cinq autres hiboux et saisit le grand-duc dont la lettre portait les armoiries de Poudlard. Il la lu et écrivit sa réponse sur un morceau de parchemin, il la donna au grand-duc qui la prit entre ses serres et qui s'envola ensuite par la fenêtre. Un hibou poussa alors un hululement comme pour demander à Harry qu'il s'occupe de lui. Il le déchargea alors de la boîte qui semblait plus grande que son porteur. On avait collé une lettre dessus et Harry reconnut l'écriture de Hagrid. Le hibou brun paraissait épuisé, Harry demanda alors à Hedwige si elle voulait bien lui laisser une place dans sa cage le temps qu'il se repose. Elle accepta. Le jeune garçon revint voire les trois derniers hiboux et vit que l'un ne demanda qu'à être payé et à s'en aller. Il lui donna donc 5 noises et prit « La gazette du sorcier ». Le hibou partit à tire d'ailes. Dans les derniers hiboux il vit Hermès le hibou de Percy, Il vit qu'il portait un colis de taille moyenne mais sûrement pas envoyé par son propriétaire : Il devait venir de la mère de celui-ci : Molly Weasley. La dernière chouette, Harry ne la connaissait pas, il prit alors le mince ballot qu'elle portait, lui donna un peu d'eau et celui-ci s'envola.

Il ne lui restai plus qu'à lire tout son courrier. Il ouvrit d'abord le dernier paquet qu'il avait reçu, il vit qu'il n'y avait pas de lettre mais l'un de ses objets les plus précieux : La Carte du Maraudeur. Il ouvrit ensuite le paquet de Mrs Weasley. Celui-ci contenait un superbe gâteau d'anniversaire et plein d'autres friandises. Il ouvrit ensuite le paquet que Hermione lui avait envoyé par l'intermédiaire d'Hedwige. Il contenait un superbe livre. Il l'ouvrit et vit avec stupéfaction qu'il contenait son arbre généalogique qui remontai jusqu'au IXème siècle et des informations sur chacune des personnes de sa famille. Il ouvrit la lettre qui accompagnait le colis :

Cher Harry, J'imagine que tu seras très étonné en ouvrant mon cadeau, comme tu le sais, Victor m'avait invité en Bulgarie et j'y suis passé une semaine. Victor est devenu un très bon ami pour moi et il m'a dit que j'étais une des seuls personnes qui voyait autre chose en lui qu'un attrapeur célèbre. Je crois que Ron pourra arrêter ses crises de jalousie : Ni Victor ni moi n'avons envie de sortir ensemble. En visitant un petit village bulgare on est allé voire un mage extrêmement puissant : on a sympathisé et il a dit qu'il viendrai vivre en Angleterre pendant quelque temps pour m'apprendre tous ce qu'il sait. Ho Harry, c'est génial : il m'a dit que je n'aurai aucun mal à assimiler ses connaissances et que j'étais la personne la plus digne qu'il connaissait pour apprendre ses secrets : il a commencé à m'enseigner quelque tour déjà là-bas. Par exemple le cadeau que je t'envoie à été fait grâce à ses enseignements : Il est unique au monde.

J'espère que tu apprécieras, Hermione.

Quand il eu finit de lire il resta quelque temps muet d'étonnement. S'étant ressaisi, il ouvrit le cadeau de Ron qui s'avéra être une petite et fine arme d'estoc à double tranchant, la lame avait été forgée dans le célèbre alliage de Tolède, le pommeau était incrusté d'adulaires et de grenats. Les quillons étaient courts et fins et la gouttière ne se voyait pas. Tout cela en faisait une dague parfaite et sublime. Seul une note accompagnait mais c'était bien l'écriture de Ron :

Bonne Anniversaire, Harry. J'espère que ton cadeau te plaira : il est spécial À Bientôt, RON

Bizarre, d'habitude son ami se montrai plus loquace. Harry détacha la lettre collée sur le paquet venant de Hagrid.

Cher Harry, Joyeux Anniversaire avant toute chose. Le contenu du paquet est un peu spécial mais il faut que tu saches qu'il contient en faite deux partie. Le cadeau du dessus vient de moi. Il est un peu différend de ce que je t'offre d'habitude mais bon. Le deuxième cadeau vient d'un ami récemment décédé, je ne peux pas te dire son nom sache néanmoins qu'il est de toute confiance ( j'ai demandé confirmation à Dumbledore ). Tu découvrira par toi-même ce que c'est.

Au 1er Septembre, Hagrid

Il haussa les épaules et regarda l'envoi. Il ouvrit d'abord prudemment la partie du dessus. Il découvrit une sorte de paire de lunettes un peu spéciale. Une annotation l'accompagnait : « Ceci de permettra d'apprendre les langages des licornes et des ph?nix, La première fois que tu le mettra tu retiendra à vie le dialecte du premier animal magique, la deuxième fois tu retiendra le langage du 2eme. » Harry était stupéfait : Ce genre de choses existait ???

Il mit les lunettes, les enleva, les remit, et les ré-ôta. Il n'était pas sur que cela marchera mais quand même. Il sentit une brûlure à la main : les lunettes s'étaient envolées en fumée. Harry examina la seconde partie du paquet précautionneusement. Il le tâta et sursauta en le sentant bouger. « Laisse-moi sortir de là » entendit-il.

Il déballa alors le restant du colis et vit avec stupeur un ph?nix en sortir. Il ressemblai un peu à Fumseck, celui du pr. Dumbledore sauf qu'il était plus sombre : On distinguait des nuances de bordeaux dans son plumage. Il en était néanmoins superbe. Le ph?nix inclina la tête. « N'ai pas peur, je t'appartiens désormais étant donné que mon ancien maître l'a souhaité et qu'il est malheureusement mort à présent. Mais pour me rattacher complètement à toi il faut que tu me trouve un nouveau nom. C'est l'unique condition car tu es quelqu'un qui possède un fond valeureux que je respecte. Alors ? »

Harry bredouilla : « Tu es sérieux, tu es vraiment à moi, je veux dire si je te trouve un nom ? » L'oiseau magique acquiesça. Harry chercha alors un nom qui lui irai. 'Aranaew' s'exclama-t-il au bout d'un moment ; 'Aranaew' ce serai bien ». « Tu m'appellerais le roi des oiseaux ? Je ne sais pas si je mérite ce nom. Je ne suis quand même pas le seul ph?nix au monde, tu es sur que tu veuille m'appeler ainsi ? » Harry soupira, ce n'est pas facile de trouver un nom. Déjà celui-là vient d'une saga moldue qu'Edhel m'a obligé à lire et que je ne regrette pas d'avoir lu. Mais bon je vais encore chercher ». Dix minutes passèrent. « Raumo, c'est beau, ça et ça veut dire orage, qu'en penses-tu ? » Dit Harry. « Raumo !? Oui j'aime, alors va pour Raumo » Répondit le ph?nix.

Sur ces mots le jeune garçon regarda l'horloge et vit qu'il était deux heures trente du matin. Il décida de dormir encore un peu, le dit à Hedwige et Raumo et se coucha après avoir éteint sa lampe de chevet.



__________----------__________



Harry se réveilla en sentant quelque chose de chaud sur sa joue. Il ouvrit lentement les yeux et sursauta. Il voyait du feu devant lui. Sa chambre était la proie d'un incendie ! Il étendit sa main pour prendre ses lunettes les chaussa et s'aperçut avec soulagement que ce qu'il avait pris pour du feu était en réalité Raumo. Il lui sourit. « Bonjour » Il sortit du lit regarda dans sa garde-robe, il choisit de mettre pour ce dernier jour de stage un t-shirt beige et une paire de jeans bruns. Il passa un coup de brosse inutile dans ses cheveux et descendit les escaliers. Pas encore bien réveillé il ne nota pas les changements dans la cuisine jusqu'au moment où il s'assit. Il sauta directement en l'air. À la place de la chaise de bois habituelle se trouvait un large fauteuil ivoire. Il secoua sa tête et vit devant lui un énorme gâteau au sucre :p Dessus il y avait une couronne en argent et à côté il y avait un énorme paquet cadeau.

Il entendit des bruits de voix venant du salon. « Pour une surprise ce sera une surprise, tel que je le connaît il n'en croirai pas ses yeux » dit une voix familière. « Mais ne t'inquiète pas il sera fou de joie de te voir mais sûrement un peu fatigué quand même : j'ai entendu des hululements de chouettes pendant la nuit en provenance de sa chambre. » Harry reconnu la voix là : c'était la voix d'Edhel.

Quand il vit qui passa la porte il n'en cru pas ses yeux. « Sirius ? Sirius c'est toi ? qu'est-ce que tu fais ici ? Bonjour, comment tu vas ? Comment va Buck ? » « Doucement, répliqua son oncle en riant, doucement une chose à la fois : Oui moi et Buck allons bien, Ce que je fais ici ? c'est bien simple je rends visite à mon filleule et à mon père, et oui c'est bien moi. Je ne suis pas un fantôme :lol : » Son parrain était bien là : il était moins maigre que l'année passée, mieux il n'avait jamais eu l'air aussi bien. Ses cheveux noirs étaient coupés courts, sa barbe rasée et ses yeux noirs pétillaient de joie en voyant Harry. Il portait un simple t-shirt et jeans mais qui n'étaient ni usés ni sales. En vérité il était impossible de croire que c'était un prisonnier en cavale. Harry lui sauta au cou.

L'homme supporta le choc mais on le voyait un peu vaciller sur ses bases. « Nous voulions te faire une surprise pour le jour de ton anniversaire, alors comment tu l'as trouve ? » « je la trouve géniale, sincère, c'est super que tu sois là !!! » Ils allèrent s'asseoir à table et comme petit déjeuner mangèrent le gâteau. À la fin du repas, Edhel donna à son petit- neveu un paquet de taille moyenne que celui-ci s'empressa d'ouvrire. Il s'agissait d'un magnifique recueil de poèmes ouvragées datant du XIVe siècle. Il est dans notre famille depuis des années et je tenais à ce qu'il te revienne. » Sur ce Sirius donna à son filleul une chaîne en adulaires à laquelle pendait un petit médaillon représentant le soleil que Harry possédait à l'omoplate gauche. Harry regarda son parrain d'un air interrogateur. « Je t'expliquerai ça plus tard, maintenant il est temps que tu ailles à ton stage. N'oublie pas que c'est le dernier jour dont tu peux en profiter.»

Edhel se leva et Harry l'imita. Ils se dirigèrent vers la voiture du vieil homme, montèrent dedans et quelques secondes plus tard démarrèrent.

Quand il arriva au point de RDV du dernier jour, il vit que le paysage avait changé : Ils étaient en plein milieu d'un grand terrain et tous les groupes étaient rassemblés ensemble. Harry descendit de la voiture, dit au- revoir à Edhel, ferma la portière et se dirigea vers Michael qu'il avait entraperçu de loin. Le mono lui expliqua que comme c'était le dernier jour la direction réservait une petite surprise au stagiaires : Chaque équipe serai composé de quatre participants et qui seraient équipés d'une carte, d'une feuille de codes et d'une liste d'instructions, le but serai de finir la course le plus rapidement possible. En regardant les groupes des précédents jours Michael avait mit Harry avec Jordan, Maeve et Lalaï.

La course commença et Harry décoda les instructions avec facilité. Ils allèrent au premier point qui se révéla être un pont là ils lurent les instructions suivantes mais cette fois-ci il leur fallut presque une demi- heure pour arriver au 2e point. Leur journée passa ainsi et de temps à autres ils rencontraient d'autres participants. Finalement ils arrivèrent bons septièmes au dernier point. Mais ils ne regrettaient pas, il y avait quand même plus de vingt équipes. À la fin de la journée les quatre amis échangèrent adresses et numéros de téléphones comme n'importe quels moldus.

Quand Harry rentra chez lui, il mangea avec ses deux parents (Grand-oncle et parrain), passa la soirée avec eux à parler de choses et d'autres et puis vers 23h alla se coucher.

__________----------__________



Le temps de ce samedi 1er août s'annonçait radieux, Harry en profita donc, en ayant demandé l'autorisation auparavant, pour inviter Maeve chez lui pour l'après-midi. Celle-ci accepta : elle n'avait rien de prévu pour le week-end.

La matinée s'écoula avec une rapidité stupéfiante mais avant le repas Harry demanda à son oncle s'il pouvait lui parler, il lui dit son intention de révéler qu'il était sorcier à Maeve. « Tu es sur de ce que tu fais ? Parce que si elle nous trahit on peut avoir des représailles terribles de la part du ministère de la magie. Et puis tu ne la connais que depuis six jours. »

« Moi j'en ai marre de ce secret, Maeve n'est pas mauvaise et elle ne parlera pas de ça à tous les coins de rue » rétorqua Harry. Edhel lui donna son accord, il fallait bien que les temps changent.

Quand Maeve arriva vers deux heures de l'après-midi elle fut immédiatement emmenée par Harry dans le salon, il lui présenta Edhel et Sirius et après que ces deux-là eurent quitté la pièce il lui demanda de s'asseoir. Elle le regarda comme s'il était devenu un peu dingue. « Il faut que je t'explique un truc sinon on ne pourra pas être amis (ou +) longtemps. Je ne suis pas comme toi, enfin, comme vous. Je veux dire que je suis différend comme l'est mon oncle, mon parrain et les personnes que je fréquentes habituellement. Je sais que c'est difficile à croire même moi je n'y ai pas cru quand on me l'a dit pour la 1ere fois. Je suis un, un, un sorcier. Voilà tu sais. Je sais que ça paraît un peu hallucinant mais c'est vrai. » Maeve le regarda comme s'il était vraiment fou. « Mais les sorciers et tout le reste, la magie, etc. ça n'existe pas. Ne me prend pas pour une idiote Harry, si c'est une plaisanterie, tu l'as très bien dite j'ai failli y croire Tellement tu étais convaincant... »

Elle se tu quand elle vit son ami secouer la tête. « Je ne plaisante pas, viens je vais te montrer des preuves de ce que je t'avance. ". Sur ces mots il lui prit la main et l'entraîna directement dans sa chambre. Il lui montra Raumo et Hedwige qui dormaient et se drapa de sa cape d'invisibilité jusqu'au menton. « Tu vois je ne t'ai pas menti. Si tu veux tu peux aussi voire mes photos, elles bougent ou bien mes livres d'école. Ils traitent tous sur différents aspects de la magie. » La jeune fille était muette de stupeur. Harry lui raconta alors comment ses parents étaient morts, ses années d'enfer chez les Dursley, son internat à Poudlard et ses autres différents aventures. Il lui expliqua comment s'utilisait un hibou et, finalement, se tut. « Je vois, je vois. Mais alors on ne pourra pas se voir si tu passes toutes l'année à ton école. .

Le jeune garçon la regarda, réfléchit et après avoir cogité quelques instants il lui répondit : « Si tu veux on peut se parler par hibou, je t'enverrai Hedwige, elle est très intelligente. Ne t'inquiète pas il suffit que tu lui dise le destinataire et elle le trouverai même à l'autre bout du monde. On pourra se parler pendant l'année et je m'arrangerai pour les vacances. Je sais que je change de conversation mais est-ce que tu veux voler avec moi un peu sur mon éclair de feu ? » Maeve accepta mais on voyait qu'elle n'était pas tout à fait rassurée.

Ils descendirent après que Harry ai pris son balai et allèrent dans le jardin derrière la maison qui était protégé par des hectares de forêt. L'adolescent lui montra d'abord quelques figures (c'était pour l'épat mais bon il ne faut pas qu'elle le sache), puis lui tendit la main pour qu'elle s'asseye derrière lui puis il s'éleva à quelques mètre du sol. Il avait un bras qui tenait le balai et l'autre qui assurai l 'équilibre encore instable de la jeune fille. Quand l'éclair de feu avança d'un coup à une vitesse de trente kilomètres heures Maeve poussa un cri et s'agrippa au dos d'Harry. Il monta ensuite à une hauteur de quinze mètres puis redescendit tout en douceur. « Alors tu aimes ? » dit-il en souriant avant de se retourner.

Et la il perdit son sourire, Maeve était verte. « J'aime beaucoup mais il faudra que je m'y habitue » articula-t-elle avec peine. Puis elle eu un haut-le-c?ur et s'enfuit en courant en direction des toilettes.





__________----------__________





Harry resta quelques instants bouche bée devant la fuite de Maeve puis un petit sourire apparut sur son visage : Elle ne pouvait quand même pas être parfaite et mieux valait quelle n'aime pas le quidditch plutôt qu'elle n'aime pas son état de sorcier.

Il se dirigea lentement du côté où était partie la jeune fille mais il avait à peine fait deux pas que Sirius l'appela : « Tu te souviens de la chaîne que je t'ai offerte ? Si tu la regarde bien tu vois qu'il n'y a pas un mais deux pendentifs. » Harry ôta le collier de son cou et regarda attentivement le soleil. Et vit qu'effectivement le second anneau de rayons et le dos du soleil pouvait se détacher, il l'ouvrit donc et découvrit qu'à l'intérieur il y avait une petite étoile d'un bleu argenté munie d'une petite chaîne en argent. « Si tu donnes cette chaîne à une personne que tu aimes et qui t'aime qu'elle soit sorcière ou moldue, un lien se forgera, indestructible, entre vous deux : Où qu'elle soit tu sentiras sa présence, tu pourras la situer et la rejoindre, si l'un des deux s'affaibli l'autre pourra lui communiquer sa force et quand vous serez ensemble les pouvoirs de chacun se mélangeront et doubleront de puissance partagée.

Le seul signe visible sera que l'étoile se marquera sur sa peau au niveau de la clavicule. Quand je t'ai offert ce cadeau je savais qu'elle avait un lien avec le tatouage que tu as sur l'omoplate mais ce n'est pas le seul pouvoir que cette marque a pour toi. »

Sirius reprit son souffle. «A toi d'en faire bon usage » Harry regarda l'étoile et la rangea dans le soleil. Il demeura pensif et s'assit dans l'herbe. Quelques secondes plus tard Maeve le rejoignit et s'assit à son tour. Harry la regarda, toucha son collier et au bout d'un moment grimaça un sourire. Il regarda la jeune fille devant lui et se leva en l'entraînant avec lui. Il la regarda un instant dans les yeux, son regard descendit jusqu'à sa bouche et il dit : « Je sais que c'est un peu brutal, on ne se connaît que depuis quelques jours mais est-ce que tu veux sortir avec moi ? » Maeve le fixa quelques instants, se mordit la lèvre, ouvrit la bouche, la referma et finalement quand elle s'apprêta à parler, Harry l'enlaça et l'embrassa.

Cela dura quelques secondes mais quand ils se détachèrent l'un de l'autre on aurai dit à l'un comme à l'autre qu'ils avaient traversé un ouragan tellement ils avaient l'air retourné. « je voulais te dire que je t'aime Maeve » Elle le regarda et acquiesça : « Moi aussi même s'il y a une semaine je ne te connaissais pas. J'accepte de sortir avec toi » Quand elle eut fini sa phrase Harry eu un large sourire : « Je le savais. accepte ceci s'il te plait. » Et il lui accrocha l'étoile autour du coup, il se recula de quelques pas et la contempla : « L'étoile te va bien ».

A cet instant Maeve ressentit comme une piqûre à la base du cou mais comme la sensation s'était vite envolée elle n'y repensa plus.

« J'aimerai que tu viennes dans une rue spéciale de sorcier avec moi, elle s'appelle 'le Chemin de Traverse' tu verras, tu adoreras c'est génial. On trouve plein de trucs géniaux là-bas comme des balais, des baguettes et des choses dans le même genre. Tu es d'accord ? »

La jeune fille donna son accord, ils allèrent demander à Sirius si il pouvait aller les conduire.

Quand il accepta ils coururent vers la voiture, Sirius démarra et ils se retrouvèrent en chemin vers le monde des sorciers.