Lorsque personne ne peut

Summ; AU, Harry Potter (7 ans) s'évadait dans ses rêves pour fuir la réalité. C'était sans conséquence jusqu'à ce que ses rêves se révèlent être plus que de simples songe.

Personnages; Harry Potter, Sirius Black

Note de l'auteur; SVP, pardonnez les fautes d'orthographes. Si vous voulez me les signalez je les corrigerai. Ceci est ma premiere fanfic so…envoyez moi des review ^_^

Chapitre 1.

Les habitudes.

Certaine personne ont besoin d'habitude bien défini pour se sentir en sécurité. Tout doit être fait selon ce qui est d'établie et lorsque quelque chose va a l'encontre de ses habitudes, c'est un drame. D'autre personne ne vivent que pour l'aventure. Vivre chaque jour comme le dernier. Bien que la majorité se retrouve entre ces deux modes de vie, il existe tout de même des cas très représentatif de ces extrêmes.

Les Dursleys sont bon exemple.

À 7 heure tapant, M. et Mme Dursley se levaient et se préparaient pour leur journée. Pétunia Dusleys réveillait son fils, son mari, lui, descendait ouvrir le loquet du garde-robe sous l'escalier avant d'aller chercher son journal et s'installait à la table du salon où sa femme et son fils venait le rejoindre pour déjeuner. Puis chacun partaient pour sa journée; Vernon Dursley partait au travail, Pétunia Dursley laissait son fils Dudley Dursley à l'école et continuait jusqu'à la petite boutique de vêtement qu'elle tenait un peu plus loin.

À 3h30 exactement, Pétunia fermait boutique, allait chercher Dudley à 4h25 et revenait à la maison pour 5h00. Elle vérifiait alors l'état de sa maison et déterminait ce qu'il lui faudrait pour être encore plus normalement parfaite alors que Dudley feignait faire ses devoirs.

Vernon Dursley rentrait du travail a 5h45. Il déposait sa valise à droite du porte manteau et allait rejoindre sa petit famille dans la salle à manger. Ils dinaient tous les trois à 6 heure. Jamais avant, jamais après.

La soirée était à l'image de la journée. Vernon et Pétunia Dursley regardaient les nouvelles alors que Dudley finissait ses devoirs ou s'amusait dans son coin. Dursley junior allait au lit à 8h30, laissant M et Mme Dursley à leurs occupations. À 10h30 Vernon Dursley redescendait au premier pour faire le tour de toutes les portes de la maison, s'assurant qu'elles étaient toutes verrouillées, et compris celle du garde-robe sous l'escalier, puis il remontait se coucher.

Cette série d'événement se produisait tous les jours de la semaine. Inchangé depuis les 4 dernières années.

Pourquoi Vernon Dursley ouvrait-il le loquet du garde robe sous l'escalier? Simplement pour que la dernière personne de la maison puisse aussi suivre les habitudes qui lui était données.

Harry Potter est un petit garçon de 7 ans (bien que quiconque le croiserait dans la rue ne lui donnerait pas plus de 5 ans). Ses parents étant mort, il avait été confié au dernier membre de sa famille encore vivant, sa tante, Pétunia Dursley. Ses habitudes matinales étaient assez semblables à celles des Dursley. Tout les matins, l'oncle Vernon ouvrait le loquet de son garde robe et il se levait. Il allait alors à la cuisine et préparait le déjeuner des Dursleys. Alors que ces derniers mangeaient, Harry se glissait jusqu'au deuxième pour atteindre la salle de bain et se préparait à son tour. À 7h30 il redescendait pour récupérer la vaisselle du matin et la mettre dans le lave-vaisselle, nettoyait la table à manger et se dépêchait de sortir par la porte arrière avant que sa tante n'est finalement convaincu Dudley d'aller à l'école.

Harry devait alors marcher jusqu'à l'arrêt d'autobus, trois rues plus loin.

Les cours terminaient à 3h00, il y avait les cours de rattrapage et les activités extrascolaires jusqu'à 4h15. Plus d'une fois Harry avait souhaité pouvoir rester pour des explications sur leurs devoirs. Bien qu'exceptionnellement intelligent, le petit Harry Potter ne dormait pas très bien et parfois il s'endormait en classe. Manquant des informations qu'il ne comprendrait par lui-même que quelques semaines plus tard. Mais les choses étant ce qu'elles sont, il quittait tout les jours à 3h00 et arrivait à la maison à 3h 45. Tous les soirs, sa tante lui laissait alors une liste de chose à faire dans la maison. Il devait les terminer avant son couvre-feu, soit 10h30.

Vers 5h30, il s'arrêtait pour préparer le souper, mais reprenait le travail aussitôt qu'il le pouvait.

Le but de la journée d'Harry était de terminer les corvées le plus tôt possible pour avoir un peu de temps hors de son garde-robe pour commencer ces devoirs. Avec un peut de chance il y arrivait. Et finalement, il était mot d'ordre qu'Harry devait être dans ton garde-robe avant 10h30, heure a laquelle son oncle venait fermer le loquet pour la nuit. Il terminait alors ses leçons du mieux qu'il le pouvait dans ce faible éclairage.

C'était cela à tous les jours. Que le ciel soit beau, qu'il vente ou que se soit le déluge…un peu comme aujourd'hui.

La pluie tombait à comme des clous sur Little Surrey, le ciel ne grondait pas encore mais on sentait que cela n'allait tarder. La canicule qui avait sévit durant la dernière semaine avait finalement été brisée par ce torrent de pluie. Les 5 derniers jours, la sécheresse intense qui avait étouffée Privet Drive avait presque tué toute les jardins du voisinage. Les Dursleys, dans leur obsession de normalité, n'avait pas apprécié perdre leurs plates bandes impeccables. Harry avait dont retrouvé désherber les fleurs et s'assurer qu'elles ne manquent de rien sur sa liste de choses à faire toute la semaine. Va sans dire qu'il avait aussi hérité d'un impressionnant coup de soleil.

Bien qu'aujourd'hui il n'ait pas à s'inquiéter d'arroser les fleurs de la tante Pétunia, Harry retrouva tout de même –désherber les fleurs et s'assurer qu'elles ne manquent de rien sur sa liste de chose à faire.

L'air ambiant avait finalement cessé d'être insupportablement collant, mais d'être trempé des pieds a la tête n'était curieusement pas mieux. À peine était il sortit qu'Harry avait commencé à frissonner, et maintenant ses frissons se transformait en un mal de tête langoureux.

- Qu'est-ce que tu fais encore dans le jardin!

Durant un cours instant le petit garçon crut que sa tante lui proposait de rentrer se sécher. Mais cet espoir fut de courte duré.

- Tu es sorti il y a une demi-heure. Vernon va rentrer dans moins d'une heure et le souper n'est même pas commencé! Arrêtes de lambiner et dépêches toi un peu!

- Je ne vois rien!

- Quoi?

- Je ne vois rien avec toute cette pluie, mes lunettes sont pleines d'eau et je n'arrive pas à voir …

- Ça ne m'intéresse pas! Fait tes corvées! Non mais, on t'offre un toit et des vêtements et voila ce qu'on obtient en retours….

La complainte de la tante Pétunia continua jusqu'à ce qu'elle soit rentrée. Rien de nouveau pour Harry. C'est un fait connu de toute la maison qu'il n'avait aucune gratitude et qu'il ne méritait pas la moitié de ce que les Dursleys lui offraient. Ce qui n'était pas grand-chose. Même si ces remarques était chose du quotidien, elles lui laissaient encore et toujours un petit pincement au cœur.

Assis là sous la pluie, Harry n'avait pas vraiment le choix. S'il rentrait maintenant pour préparer le repas, il devrait se changer avant d'aller a la cuisine et retournée se remouiller dehors pour finir le travail. il n'était pas très attiré par l'idée d'être à nouveau trempé une fois sec. Il décidé donc de se dépêcher de finir le travail le plus vite possible pour ensuite faire un souper vite fait bien fait!

Il fallait vraiment qu'il se dépêche, s'il n'arrivait pas à terminer le repas avant que l'oncle Vernon arrive…mais ce n'était pas arriver depuis des semaines. Il y arriverait…


Il n'y était pas arrivé.

Et il avait reçut la punition adéquate de la main de son oncle.

Assis dans son garde-robe, Harry essayait d'entreprendre ses devoirs de la semaine. En plus d'une forte douleur dans son poignet gauche et sur ses côtes, il y avait maintenant un panne d'électricité sur Little Surrey, laissant le petit avec pour seule lumière une petite chandelle qu'il avait découvert un jour en nettoyant une penderie a l'étage. Il l'avait gardé en cas d'urgence, bien qu'a ce moment il avait plutôt penser à un cauchemar trop effrayant.

Harry avait beaucoup de mauvais rêves. Certains normals, un monstre sous le lit ou tapis dans l'ombre qui surgissait pour le dévorer. Il savait que ceux là était normal puisque Dudley en avait aussi.

Mais les plus fréquents étaient bizarres. Des voies désincarnées qui parlaient, criaient, pleuraient toutes sortes de plainte. Elles avaient toujours peurs et quelques choses les poursuivaient. Peu importe ce qu'elles racontaient, elles finissaient toujours par hurler qu'une chose arrivait et qu'elle allait l'attraper. Qu'il ne devait pas le laisser l'attraper! Qu'il devait fuir! Fuir le plus vite possible! Se cacher!

Parfois il y avait des rugissements et d'autre fois c'était un rire aigue et froid qui le poursuivait! Il n'avait jamais vue la silhouette. Juste une sorte de brouillard gris qui flottait derrière lui, toujours a ras le sol. La chose le rattrapait toujours. Et le rêves se terminait dans une grandes lumières vertes.

Ce rêve lui laissait toujours une impression d'être surveillé. Et il ne pouvait pas toujours se rendormir, mais à la longue de l'avoir presque toutes les 2 nuits, il réussissait à s'en remettre de plus en plus rapidement.

Aussi effrayant qu'était ces rêves bizarre, ce n'était pas les pires.

Ceux-là, ils ne le laissait pas se rendormir. Généralement, il pleurait le reste de la nuit.

Ce n'est pas que ces rêves étaient terrifiant ou violent. Le plus souvent il se retrouvait dans un un salon. Calme et serein. Là il y avait un homme au cheveu noir en bataille. Il était toujours là, assis dans le grand sofa en cuire. Pour Harry, il s'agissait de son père. Il n'avait aucune raison de le croire, mais c'était la conviction qu'il avait.

Souvent, un autre homme ou un chien venait rejoindre l'homme, jamais les deux en même temps.

Il y avait une femme aussi. Au cheveu rouge feu. Elle restait dans la salle à coté et venait parfois rire dans le salon. D'autre fois elle parlait avec les deux hommes, mais elle souriait toujours.

Ces gens ne le voyaient pas. Ils étaient heureux et ne le remarquait pas. Harry devait les regarder sourire, rire et être heureux ensemble sans qu'il ne puisse leur parler. C'est ce qui le faisait pleurer lorsqu'il se réveillait. Ce sentiment d'abandon. Comme si ses parents savaient a quel point il n'était pas un bon garçon et qu'il ne valait pas la peine de lui parler. Le sentiment de solitude restait toujours un moment. Souvent ce n'était qu'après une erreur de sa part et une punition de l'oncle Vernon qu'il tombait finalement dans un sommeil vide de rêve.

Harry avait peur de parler de ses cauchemars. Ils étaient effrayants et la dernière fois qu'il en avait parlée, la tante Pétunia s'était moquée de lui pour être assez stupide pour avoir peur de ses rêves.

I an, la maitresse d'école d'Harry leur avait appris que parfois les gens qui ont des cauchemars très souvent écrivent tous leurs rêves dans un petit livre pour qu'ensuite ils puissent les relire avec une autre personne qui leur dira ce qu'ils signifient. Et même que parfois, cela arrêtait les mauvais rêves.

Harry ne se faisait pas d'idée, les Dursleys n'allaient jamais lire ses rêves ou l'amener voir quelqu'un qui pourrait les lui expliquer. Mais puisqu'il faisait toujours tout tout seul, peut-être qu'il arriverait à les comprendre par lui-même. Avec un peu de temps.

Et donc le petit Harry Potter avait commencé son premier calepin de rêve l'année précédente. L'aire de rien, il avait réuni beaucoup d'informations sur ses rêves de cette façon. D'abord, il avait déterminé que le nom de l'homme aux cheveux long qui venait visiter ses parents s'appeler Sirius. Le chien lui s'appelait Padfoot. Curieusement, son père semblait parfois interchanger les noms. Mais aussi bizarre que Sirius sonne pour un nom humain, il est tout de même plus probable que Padfoot.

Il avait aussi découvert que son père aimait beaucoup appeler sa femme sans aucune raison. Juste pour qu'elle vienne le voir lorsqu'il était seul. Et que sa mère n'appréciait pas ce jeu. Parce qu'il s'agissait bien de sa mère. Beaucoup plus belle que la tante Pétunia. Harry de son coté aimait bien que son père la fasse venir, car même contrariée, elle était vraiment belle et semblait infiniment gentille.

Il était arrivé qu'une quatrième personne soit là. Harry le savait. Mais il ne l'avait pas vue. Tout ce qu'il sait c'est que parfois Sirius partait vers la cuisine et que son père envoyait un bonjour a une personne appelé Moony. Il ne savait qui c'était, mais Moony lui faisait penser au thé, et curieusement, au chocolat a la menthe.

Au plus grand étonnement d'Harry, il y avait 3 rêves dans l'année ou ses parents n'étaient pas dans le salon au sofa brun. La première fois avait été à noël. Son père était avec 3 autres garçons dans une grande salle toute décorée de rouge et d'or, de grande fenêtre ouvrait sur une forêt toute enneigée et une chouette était venue leur porter un cadeau de plus sous un immense sapin. Sirius et Moony était là. C'était la première fois qu'il voyait Moony, mais il n'avait pas écrit de description a son réveil alors il ne se rappelait pas de se qu'il avait l'air. Pourtant il se souvient qu'il avait l'aire heureux et gentil. Le quatrième garçon, il ne le connaissait pas. À son réveil, il avait eut peur de cette personne. L'image qu'il lui avait inspirée était celle d'un rat qui gruge son petit doigt pour échapper à un ours. Cette vision était bizarre mais elle était survenu comme ça et avait été assez forte pour lui laisser cette impression d'insécurité que laissent les choses effrayantes.

Le deuxième rêve se passait à Londres. Une rue pleine de magasin plus bizarre les uns que les autres. C'était sa mère qui était le point central de ce rêve. Elle marchait dans les rue de Londres, puis entrait dans un endroit appeler; le Leaky cauldron. Pourquoi sa maman avait t'elle était dans un chaudron…il ne comprenait pas…Mais elle avait traversé le restaurant jusqu'à la porte arrière ou elle avait tapé sur les briques avec un morceau de bois.

Harry avait écrit qu'il s'agissait d'une baguette à son réveil. Puisqu'il ne s'agissait que d'un rêve, il n'avait pas cherché à s'expliquer que ce n'était pas possible. Ce fut suffisant pour faire naitre l'espoir dans son cœur. Un mélange du rêve et de la réalité. Bien que la magie n'existait pas, sa mère dans ces rêves en faisait. Et puisqu'il s'agissait de la seule version qu'il avait de sa maman… la logique allait de sois.

Le dernier rêve était survenu la semaine dernière, le premier septembre, ses parents (avec Sirius et bien d'autre personne) allaient prendre un train. Un gros train rouge caché derrière un mur de brique. Ils partaient pour quelque part de vraiment agréable. Quelques part qui les faisait rires et où ils avaient hâte d'être.

Ce soir il avait terminé la dernière page de son calepin. Et comme le lendemain était un samedi, les Dursley allait lui ordonner de quitter la maison vers 9h00 le matin et de ne revenir qu'a 7h00 du soir, pas avant, pas après. Il allait donc en profiter pour aller acheter un nouveau calepin. Madame Figgs, une veille femme qui vivait un peu plus bas dans la rue, lui refilait toujours un peu de monnaies pour qu'Harry l'aide avec des petits travaux dans sa maison. Harry avait précieusement gardé tout ce qu'elle lui avait donné. Ce dont il était très heureux en ce moment.

C'est ainsi que Harry Potter c'est retrouver seule dans les rues de Londre, un sac de plastique contenant un nouveau calepin noir dans la main droite (son poignet gauche le faisant encore souffrir il le cachait dans son gilet). Figé à une intersection, il fixait une grande affiche de bois ou était indiquée; le Leaky Cauldron.

Et si jamais…