Titre :
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas (à mon grand malheur), mais bien à Ubisoft.
Rating : T
Note : Première idée, première écriture, première fic ! Une histoire toute mignonne sur mes deux protagonistes préférés de la saga Assassin's Creed. Les reviews sont les bienvenues, sur ce, bonne lecture !
En cette chaude journée d'été, le maître de la Confrérie des Assassins était à son bureau, pensif. Un mentor devait, bien sûr, penser en priorité à ses apprentis, aux entraînements, aux missions à venir, à sa forteresse… mais ce jour-là, et cela depuis cinq mois maintenant, Altaïr pensait à autre chose. Une chose qui le tracassait, qui le tiraillait, et malgré sa force d'esprit, il n'arrivait pas à lutter contre. Il avait l'impression de n'être plus qu'une partie de lui, que quelque chose lui manquait. Cette carence, cette absence, le détruisait jour après jour. Il sortit la Pomme d'Eden de sa poche et l'observa : elle ne brillait plus, depuis qu'il l'avait pris entre ses mains à la mort d'Al Mualim, elle était comme éteinte.
Cela faisait maintenant cinq mois qu'il l'avait vu et cinq mois qu'il pensait à elle. Ce regard, ces mots échangés, l'avaient subjugué. Le visage de cette ennemie trottait sans cesse dans l'esprit du mentor, jour et nuit. Il voulait à tout prix la retrouver, cela devenait vital. Ce jour-là, après tant de temps à cogiter, il décida de partir à sa recherche. Il se dirigea vers les appartements de son meilleur ami et bras droit, Malik Al-Sayf, dans le but de lui faire part de sa quête. Ce dernier n'y était pas, Altaïr marcha alors jusqu'au jardin intérieur, là où son frère d'armes étudiait souvent. Le mentor ne s'était pas trompé puisque son meilleur ami était assis sur un petit banc de pierre, en train de lire, près de la rivière en contrebas. Altaïr s'approcha et s'assit à côté de lui, en silence. Il se rendit compte que, depuis la mort d'Al Mualim, ils ne s'étaient pas entretenus tous les deux puisqu'Altaïr était très occupé par son nouveau rôle dans la Confrérie. Pendant un instant, le mentor se souvint du bon vieux temps, lorsqu'ils n'étaient encore que des novices, que leur amitié était à son apogée, quand tout allait pour le mieux, quand ils arrivaient à oublier leurs petits problèmes en se réconfortant, tous les deux. En fait, il repensait au temps où ils étaient presque heureux, et en jetant un coup d'œil sur la manche qui pendait lamentablement sous l'épaule de son camarade, sa nostalgie et sa culpabilité augmentèrent encore.
« -Je dois partir, Malik. Je te laisse diriger la forteresse et l'Ordre pendant mon absence.
L'interpellé oublia sa lecture qui le captivait tant et scruta son ami en fronçant les sourcils, il s'empressa de lui demander :
-Mais où vas-tu, qu'est-ce qui te prend ?!
-Je pars en …repérage, pour une prochaine mission, répondit-il, hésitant, n'oublie de demander à Labib d'être encore moins clément sur les entraînements. A part ça, nous n'avons pas de mission importante dans les jours à venir.
Malik, connaissant son ami par cœur, comprit immédiatement qu'Altaïr avait une autre idée en tête, mais il ne releva pas. Le maître n'avait rien à se reprocher depuis qu'il était devenu mentor, il était entièrement responsable et se dévouait totalement pour son Ordre, même si Malik avait remarqué ses égarements réguliers depuis quelques mois. Son meilleur ami pouvait bien faire preuve d'indulgence et le laisser penser à ses affaires plus personnelles. Tandis qu'Altaïr de mettait debout pour prendre congés, Malik l'arrêta dans sa course car il voyait bien que le moral de son ami n'était pas au beau fixe.
-Tu m'as l'air perturbé, Altaïr, lâcha soudain Malik.
Le concerné releva la tête, surpris par cette remarque tout de même prévisible.
-Qu'est-ce…qu'est-ce qui te fait dire ça ? Bafouilla-t-il sans réfléchir.
-Je te connais suffisamment pour déduire que tu n'es pas comme d'habitude. Je ne sais pas où tu veux aller exactement, mais ce n'est certainement pas en mission de repérage…et je ne veux pas que tu te mettes en danger, dis-moi ce qui ne va pas.
Altaïr, trop gêné pour avouer ce qui le tracassait de la sorte, répondit par un long soupir.
Son ami soupira à son tour et prit la parole :
-Alty, tu te souviens de notre première rencontre ?
Le mentor fut stupéfait d'entendre ce petit surnom affectif inutilisé depuis des années, cela lui fit un baume au cœur.
-Oui, Malik, c'était ici même… répliqua-t-il, accablé.
-Et tu te souviens dans quelles circonstances nous nous sommes rencontrés ? Sollicita le brun d'un ton vif.
-Bien sûr, comment pourrais-je oublier ? »
