Titre : Mon Plus Beau Cadeau
Résumé : Kakashi déprime comme tous les ans à la période de noël. Espérons que quelque chose vienne perturber cette malheureuse routine.
*GenmaKakashi* / TwoShot / UR / OOC / Yaoi / Rating M / Lemon
Disclamer : Remercions Kishimoto-sama.
*Kisu*
Petit blablabla de l'autatrice : Un gros MEA CULPA pour les fautes d'orthographe ! J'ai relu, re-relu et re-re-relu mais nous ne sommes jamais à l'abri des quelques fautes et oublis qui passent à la trappe ! Je ne suis pas Bescherelle.
A propos des reviews : pour ceux qui ont un profil je réponds directement, pour les autres c'est sur mon profil ! Voila. ^^
Euh... Bah... Je crois que c'est tout pour le moment.
Bonne Lecture ! ^^
Coucou à vous tous ! Et voilà une petite fic de Noël. Elle sera en deux chapitres, comme ça ceux qui ont l'habitude d'avoir leurs cadeaux 24 seront comblés et ceux qui les ouvrent le 25 aussi ! ^^ Double plaisir ! (Ni voyez aucunes allusions ! XD) JOYEUX NOËL A TOUTES ET A TOUS ! Je vous aime ! Enjoy et review it! ;] Bizbiz Nana Nara. :)
Merci Saeko pour ta bêta ! :) Et surtout merci d'avoir trouvé le titre ! MERCI !
J'ai toujours détesté la période de Noël. Si pour certains cela signifie joie, paix et famille pour moi ce n'est que tristesse, remords, nostalgie… Comme tous les ans à cette époque je repense à eux, mes amis, mon professeur, tous disparus.
Mon regard se porte sur notre photo, l'équipe sept initiale : Rin, Obito, Yondaime et moi. Qui aurait cru que je serais le dernier encore présent ? Je passe sur cette sombre pensée pour regarder la photo d'à côté. C'était il y a longtemps là encore … Ils étaient si jeunes, ils ont tellement grandis, tout a changé pour eux aussi.
Naruto sera très certainement promu Hokage dans les trois années à venir. Sakura a été obligée de s'exiler loin de Konoha, perdant un peu plus l'esprit depuis la mort de Sasuke. Tu le sais n'est-ce pas, tu les vois d'où tu es ? Il n'y a pas un jour où ces deux-là ne pleurent pas ta perte. Qui aurait cru que tu te sacrifierais pour sauver ce village, ce village qui a trahi les tiens et causé leur perte.
T'opposer ainsi entre Naruto et Madara, entraînant ce dernier avec toi dans une dimension sûrement sans fin, c'était vraiment un geste noble digne d'un ninja de Konoha. Mais est-ce vraiment pour le village ou pour Naruto que tu t'es sacrifié ? Il t'aimait bien plus qu'un frère, Sasuke…
Je laisse mes souvenirs en arrière pour me lever et regarder le village s'étendant sous mes yeux. Il fait froid depuis quelques jours, j'ai entendu certains villageois parler de neige. Ce serait bien la première fois.
Vivement que cette foutue fête soit passée. Et dire que Tsunade-sama nous a tous laissés des congés pour Noël, je m'en serais bien passé ! Quelle idée de signer une trêve pour cette simple fête.
Et puis je n'ai personne avec qui réellement le partager. Comme tous les ans, Naruto viendra en compagnie de Sai et Yamato le vingt-quatre pour qu'on s'échange, comme le veux la tradition, des cadeaux. Sakura ne sera pas là cette année pour la quatrième fois. C'est dommage, au moins ça aurait mis un peu plus d'ambiance.
Je vais encore passer la journée du vingt-cinq seul. Comme à chaque fois. Je ne suis proche de personne en dehors de ces trois-là. Et peut-être Gai aussi. Mais il est parti faire un treck avec Lee dans les montagnes. Quant aux trois autres… Yamato sera avec sa nouvelle petite famille. Lui et Kurenai se sont bizarrement retrouvés ensemble depuis la naissance d'Hiruzen, baptisé ainsi en l'honneur de Sandaime.
Naruto et Sai resteront ensemble, en amoureux, pour leur premier Noël. Même si leur histoire semble durer, je ne peux m'empêcher de penser que Naruto ne voit en Sai qu'un remplaçant de Sasuke.
Trois jours plus tard, vingt-quatre décembre, peu avant midi.
On vient de frapper à ma porte. Je sais déjà de qui il s'agit, j'ai reconnu les trois chakras qui se « cachent » derrière. Je vais ouvrir et découvre Yamato, Sai et Naruto, tous coiffés d'un ridicule bonnet de Père Noël. Naruto m'en enfonce un sur la tête en me criant plus qu'en parlant un « joyeux Noël ». Je le remercie et les invite à entrer.
Ils entrent donc, se déchaussent et Naruto me tend un sac que j'ouvre même si j'en connais le contenu.
-Oh, des ramens. Merci Naruto.
-C'est pas votre cadeau sensei ! C'est le repas !
-Je m'en doute, c'est la même chose chaque année.
Il me tire la langue comme un gamin. Ça fait du bien de voir qu'il peut encore avoir un côté enfantin malgré qu'il soit maintenant un beau jeune homme de vingt-trois ans. Tout ceci ne me rajeunit pas. Sai coupe le fil de mes pensées.
-Pourquoi vous ne faites pas de sapin de Noël, senpai ? Naruto m'a expliqué que pourtant c'était la tradition à ce moment de l'année. Et puis ça rendrait peut-être votre intérieur plus… chaleureux.
Je soupire. Décidément celui-là il a toujours du mal à comprendre certaines choses. Mais c'est vrai qu'il n'a pas totalement tort, c'est sordide chez moi. Il n'y a que le strict minimum, mais je suis ninja bon sang ! Pas une bonne femme d'intérieur ! Je me fous de tous ces chichis, d'accorder telles couleurs avec tel meuble etc.
Nous allons nous installer à table pour que les ramens ne refroidissent pas. Je m'empresse de prendre des nouvelles de chacun, cela fait quelques jours que je ne les ai pas vus, voire un mois pour Yamato qui est très occupé. Naruto commence comme toujours, c'est bien qu'il n'ait pas perdu l'habitude de toujours papoter.
-J'en peux plus de baa-chan ! Elle est tout le temps sur mon dos ! Naruto va faire ci ! Naruto va chercher ça ! Naruto recommence ta lettre pour le pays machin ! Et en plus de l'histoire de Konoha je dois apprendre l'histoire des autres pays. Pfff…
Il croise ses bras sur son torse et continue à pester contre notre bien-aimée Hokage qui ne fait ça que pour son bien. Sans qu'il s'en rende compte, Sai s'approche de lui et pose ses mains sur ses joues pour le tourner vers lui et l'embrasser, le faisant ainsi taire. Mais il s'arrête bien vite pour retirer ses mains et les poser sur ses genoux en s'excusant.
Je crois que c'est plus pour Naruto que pour nous qu'il s'excuse. Il m'avait confié une fois que Naruto n'aimait pas qu'il soit démonstratif en public. Surtout que Sai a tendance à être assez spontané. Il avait annoncé sa relation avec Naruto en pleine réunion entre juunin, mettant Naruto et plusieurs autres personnes très mal à l'aise. Ça fait toujours un choc de savoir que le prochain Hokage aime les hommes.
Pourtant il y a pas mal de ninjas dans ce cas. Ou plutôt, nous sommes beaucoup à aimer les hommes et les femmes. Oui, nous, j'en fais partie. Et j'ai des idées bien arrêtées sur le sujet ! Une femme c'est pour la vie, pour vivre une histoire d'amour, fonder une famille. Alors qu'avec un homme il n'y a que du plaisir charnel, rien n'est durable. Même si j'espère que l'histoire entre Naruto et Sai durera, j'ai du mal à y croire.
Il faudrait d'ailleurs que je m'active et commence peut-être moi aussi à fonder un foyer comme Yamato ou d'autres de mes « amis »/collègues.
Non. Pour l'instant ça ne m'intéresse pas tant que ça. Et puis je ne me sens pas l'âme d'un mari ou d'un père. J'ai déjà eu assez de boulot avec mes propres élèves.
Je suis sorti de mes pensées par Yamato qui me demande s'il peut aller chercher le dessert. Je le laisse faire pendant que je débarrasse nos bols, laissant nos deux « amoureux » un peu seuls. Je sais que je ne devrais pas mais je ne peux m'empêcher de tendre l'oreille. J'entends Sai s'excuser de nouveau.
-Désolé d'avoir fait ça.
-Ce n'est pas grave. Et puis on est ensemble toi et moi, hein ?
Je jette un coup d'œil discret depuis où je suis pour voir Naruto tourné vers son petit ami, ses mains dans les siennes et l'embrassant bien plus que chastement.
-Senpai !
Je me retourne en sursautant. Yamato me regarde de façon plutôt amusée.
-Alors ? On espionne les petits jeunes, sempai ?
-Rooh arrête de dire n'importe quoi et aide-moi à porter tout ça !
Yamato va installer les assiettes pendant que j'amène la bûche. Elle a l'air très bonne, je me demande où ils l'ont achetée.
Et effectivement elle n'en a pas juste l'air, elle est délicieuse !
-Mmmh ! Elle est vraiment très bonne cette bûche.
-Merci.
-Oh, Sai c'est toi qui l'a choisie ?
-Non. C'est moi qui l'ai faite.
Ma cuillère reste en suspens devant ma bouche, tout comme Yamato, pendant que Naruto fait le fier en nous vantant les talents culinaires de son petit copain.
Je vais peut-être revoir mon jugement sur eux. En fait, ils sont très complices et je crois bien que Naruto pourrait vraiment être amoureux de Sai. Aucun des deux n'a vraiment eu de famille alors ils se suffisent peut-être à eux-mêmes. Même si… Même si ça va poser problème quand Naruto deviendra Hokage. Le conseil voudra qu'il se mari et ait une descendance… Nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve !
Naruto ne nous laisse pas le temps de débarrasser pour parler des cadeaux et aller les chercher surtout. J'invite les deux autres à s'installer dans le coin salon pour ne pas être embêtés par la vaisselle sur la table.
J'ai droit à un livre de la part de Naruto, un portrait de la part de Sai et une bonne bouteille de saké par Yamato. Eux on eu droit à de nouveaux kunais pour Naruto, de nouveaux pinceaux pour Sai et… une bouteille de saké pour Yamato. Nous nous offrons la même chose chaque année. Au moins on est sûr que ça plaît !
Ils s'en vont deux petites heures plus tard. Naruto et Sai rentrent pour s'occuper de leur « bébé », un petit chaton gris offert par Sai à Naruto et Yamato, lui, rejoint sa famille. Ils me laissent seul de nouveau. Je pense que je vais aller me prendre un verre au bar du quartier ce soir. C'est décidément trop déprimant Noël.
Le soir même je suis donc accoudé au bar et me fais resservir mon… Mon je ne sais même plus combientième verre de la soirée. Mais ça va je ne suis pas trop saoul. Je sais que je peux encore tenir une conversation cohérente.
-Que c'est triste de boire seul le soir de Noël. Je peux me joindre à toi ?
Je me retourne et tombe sur Genma. Qui aurait cru que lui serait ici et seul la veillée de Noël ? Étant le plus gros coureur de toute la ville, je pensais qu'il serait en charmante compagnie, comme l'année dernière où monsieur s'est vanté d'avoir passé la soirée avec trois superbes filles. Tout le monde savait que dans ces trois filles il y avait aussi un garçon. Même si tout le monde le sait, Genma ne dit jamais qu'il couche aussi avec des hommes. Je peux le comprendre c'est comme ça dans le village, on sait mais on ne dit rien. Et c'est comme ça pour tout en plus !
Genma n'a pas attendu mon accord pour s'assoir à côté de moi, très près de moi, un verre déjà à la main. Il lève son verre vers moi et je lève le mien pour aller trinquer avec lui. Nous restons plusieurs minutes comme ça, sans rien se dire, juste en sirotant nos verres. C'est moi qui vais briser le silence.
-Qu'est-ce que tu fais là au fait ? Tu n'es pas en bonne compagnie ce soir ?
-Non. J'avais envie de paix.
J'émets un petit rire moqueur. Il sait que je ne le crois pas mais il ne me dit pas la vérité non plus, se contentant de me sourire énigmatiquement.
-Et toi ? Tu as vu tes élèves aujourd'hui, comme à chaque fois ?
-Oui.
-Tu as eu de beaux cadeaux ?
Je ris en lui disant que tous les ans j'ai droit à à peu près la même chose et lui raconte en détails ce que j'ai reçu.
-Oh du saké ? Il doit être sûrement meilleur que ce que nous sommes en train de boire.
Il s'est glissé à mon oreille pour le dire mais le barman nous jette quand même un regard noir. Mon corps s'est électrisé quand j'ai senti son souffle à mon oreille. C'est vraiment une de ses « spécialités » ça. Genma et moi avons déjà couché ensemble, il y a très longtemps. Et pourtant je me souviens encore de son souffle à mon oreille, sa voix me murmurant des choses et d'autres.
L'alcool n'aidant pas, j'ai le corps en feu. Je suis sûr que si j'avais eu encore quelques verres dans le nez je n'aurais vu aucune objection à ce qu'il me prenne sur le bar.
Mais je suis un ninja et je sais très bien rester maître de moi-même, enfin tout du moins essayer. Je me lève et sors des billets de mon portefeuille pour les poser sur le comptoir puis je me dirige vers la sortie. J'entends Genma m'appeler puis me rattraper un peu plus loin dans la rue. Celle-ci est déserte alors il se permet de me mettre une main aux fesses en se collant à moi.
-Tu étais si pressé que ça ? Il fallait le dire.
-Je n'ai pas dit que je voulais finir la soirée avec toi ! Tu as voulu t'inviter à boire mon saké et rien d'autre !
-Pourtant, ton corps te trahit 'Kashi.
Sa main droite est passée sur le devant de mon pantalon pour venir caresser le début d'érection que j'essayais tant bien que mal de cacher. Et puis sa langue qui glisse le long de mon oreille ne m'aide pas à me concentrer. Je m'en mords d'ailleurs la lèvre inférieure.
Malheureusement - ou heureusement - le bruit d'une poubelle qui se renverse le fait stopper ce qu'il avait commencé. Je me tourne vers le bruit et vois un chien errant fouiller dans cette poubelle. J'en profite pour me ressaisir et continuer mon chemin sans faire attention à Genma. Sauf que celui-ci ne lâche pas si facilement l'affaire et revient à mon niveau.
-Genma, tu ferais mieux de rentrer chez toi, il est tard.
-Mais moi je veux goûter de ton délicieux saké et en très bonne compagnie.
-Genma, on a passé l'âge tu ne crois pas ? Cesse d'agir comme un gamin !
-Mais Kakashi… si tu savais à quel point j'ai pu avoir si souvent envie de toi. Tu ne peux pas me refuser ça. Tu te souviens de la nuit qu'on avait passée ensemble ? Tu te souviens de l'intensité de ce moment ? Tu te souviens que tu en as redemandé encore et encore ? Ne suis-je pas le meilleur amant que tu n'aies jamais eu ? Je suis sûr que les draps s'en souviennent encore, eux.
J'accélère mon pas, je ne dois pas rester à côté de lui sinon je vais exploser ! Bien sûr que je me souviens de cette nuit ! C'était si bon avec lui, je n'ai plus jamais connu ça. Malgré toutes les aventures que j'ai pu avoir, j'ai toujours comparé avec lui.
J'ai plusieurs fois pensé à recoucher avec lui mais là je ne sais pas pourquoi j'ai envie de plus qu'une simple coucherie. C'est peut-être d'avoir vu Sai et Naruto si heureux ensemble… Je soupire, même si je pense à ça ce n'est pas avec quelqu'un comme Genma que je pourrais avoir une histoire sérieuse. Ce mec ne peux s'empêcher de sauter tout ce qui bouge alors se poser avec quelqu'un… et un mec en plus.
-Bon, viens on va la boire cette bouteille. Mais que boire ! Ok Genma ?
-Ah ! Je savais qu'on allait s'entendre toi et moi ! Allez hop c'est parti !
Et dire que cet homme est plus vieux que moi. J'espère qu'il ne tentera vraiment rien parce que je crois pas que je saurais résister s'il me fait des avances. Et comme la dernière fois je devrais me réveiller seul, encore.
Qui aurait cru que j'aurais cédé le premier ?
Une fois rentrés à mon appartement, nous nous installons dans le salon, accompagnés de la bouteille cadeau de Yamato et de deux coupelles à saké. Genma est dans le canapé et moi sur un des fauteuils, je ne veux pas tenter le diable.
Mais étrangement tout se passe bien. Genma reste « courtois » malgré quelques petites allusions sur une hypothétique future relation charnelle entre nous. Il n'essaie pas une seule fois de me tripoter, me toucher, m'embrasser ou toute autre chose dont j'ai en fait réellement très, très, très envie ! Je me suis même rapproché pour m'asseoir à côté de lui sur le canapé. Mais là encore ça a été un échec, il est resté sage.
Je fronce les sourcils en me traitant d'imbécile. Et moi qui, il y a quelques heures, me disais que Genma n'était qu'un coureur, je suis là à essayer de faire en sorte qu'il se rapproche de moi sans que j'aie à l'y inviter ! Et pourtant… Pourtant j'ai tant envie qu'il me regarde, qu'il me sourie, qu'il me touche, qu'il ne fasse attention qu'à moi !
J'en ai assez d'attendre !
Je me redresse et vais m'assoir directement sur les genoux de Genma, à califourchon sur lui. Il en recrache presque son saké, mais préfère l'avaler et prononce doucement mon prénom. Je lui demande de se taire et l'attire à moi par la nuque pour qu'il vienne m'embrasser. Même des années plus tard et avec le goût du saké je reconnais très bien ses lèvres. Il n'a pas changé sa façon d'embrasser pour mon plus grand plaisir et c'est avec joie que j'accueille sa langue pour qu'il aille s'amuser avec la mienne.
Ses mains ne sont pas en reste, elles sont venues se poser sur mes hanches, me collant un peu plus à lui, mon bas-ventre touche presque le sien. Genma se penche tellement sur moi que je sens ses genoux dans mon dos, mais ce n'est pas pour me déplaire, au contraire. J'ai l'impression qu'il me dévore, c'est si bon de ressentir à nouveau sa bouche contre la mienne, son corps contre le mien, ses bras autour de moi, son odeur… Tout en lui m'appelle, me happe !
Je fonds déjà sous ses mains expertes qui semblent si bien connaître mon corps, j'ai l'impression qu'il me touche de partout, ne séparant jamais la paume de sa main de moi.
Puis il nous redresse afin de pouvoir passer ses mains sur mes fesses et les masser avec envie. Il ne me le dit pas - qu'il en a envie - vu qu'il est occupé à m'empêcher de respirer par la bouche. Il ramène d'un coup mon bassin à lui et nos érections se rencontre en une dure caresse nous faisant tous deux gémir dans notre baiser. Je retire son bandana d'une main pour passer ma main dans ses cheveux. Je sens l'odeur de son shampoing arriver jusqu'à moi et il sent divinement bon !
Ô Seigneur ! Qu'est-ce que cet homme m'a fait ?
Je commence à bouger des hanches, recherchant encore un peu plus le contact qui m'a électrisé quelques secondes plus tôt. Il me laisse faire et s'allonge un peu pour que ce soit plus facile pour moi de me déhancher. Mon pantalon est décidément devenu trop étroit et celui de Genma aussi à mon avis. Je passe ma main gauche entre nous deux pour déboutonner nos pantalons.
-Att… Attends 'Kashi. On sera mieux dans ta chambre.
Je ne perds pas de temps et me lève de ses genoux pour le prendre par la main et l'aider à se lever. Une fois debout, Genma reprend mes lèvres entre les siennes et ses mains viennent caresser mon corps jusqu'à en passer une dans mon pantalon. Sa bouche se glisse dans mon cou et je grogne, plus que je ne gémis, d'impatience.
Alors que mon cou est malmené, je tire sur l'élastique de mon boxer pour essayer de le descendre et donc intimer à Genma d'approfondir ses caresses.
-'Kashi… ta chambre !
-Hn ? Noon continue... oooh…
-Tu ne me laisse pas le choix !
Il retire sa main pour me soulever et me porter comme un vulgaire sac à patate sur son épaule. J'essaie de me débattre pour la forme mais l'une de ses mains est posée sur ma fesse droite et son doux toucher me fait presque tout oublier.
Nous arrivons enfin dans ma chambre dont la porte est juste refermée par un coup de pied de la part de Genma. Je sens que je vais passer une merveilleuse nuit.
A suivre Demain! ;)