Titre : Les Intrigues de Morphée II

Auteur : Sitatu

Inspiration : Kyou Kara Maou

Couple : Wolfram x surprise

Rating : M

Disclaimer : Les persos de Kyou Kara Maou appartiennent à leurs auteurs et pas à moi ...

Notes de l'auteur :

Attention yaoi ! Si vous n'aimez pas les relations homosexuelles entre hommes ... ben allez voir ailleurs !

C'est la suite des Intrigues de Morphée, j'ai lu trop de YuuRam, j'ai finit par apprécié Wolfram et je pouvais pas le laisser seul comme ça

Je mettrai plus de temps à écrire cette fic, d'une part parce que le couple que je vais vous présenter est plus qu'improbable et donc il me faudra beaucoup d'imagination et ça mettra du temps avant que les personnages se rendent compte de leur amour. D'autre part, j'ai beaucoup de travail en ce moment (mémoire à terminer et exams à venir...)

Bonne lecture

Les intrigues de Morphée II

Chapitre 1

Wolfram était dans une boîte. Il se sentait tout petit dans cette immense boîte cubique, et bien que le couvercle en soit ouvert, jamais il n'arriverait à escalader les parois violettes de sa prison. C'était bien trop haut… bien trop lisse aussi.

La peinture des murs lui donnait le tournis. Tout était violet, mais la couleur se dégradait en différentes teintes plus ou moins sombres, plus ou moins brillantes. De plus, la peinture n'était pas été appliquée uniformément, mais formait des spirales et de vagues qui donnaient au blondinet l'impression de flotter… ou de se noyer.

Il était seul, et la panique commençait à l'envahir lorsqu'il entendit des bruits de pas s'approcher de lui. Venant du coin opposé, Günter s'approchait tranquillement de lui. L'espace d'un instant, Wolfram fut soulagé et appela : « Günter ! », mais quelque chose dans la démarche du conseillé l'inquiéta, il ne savait pas pourquoi, mais il n'avait pas envie de le voir. Puis, il cligna des yeux et lorsqu'il les rouvrit, le Mazoku qui se trouvait auparavant à une dizaine de mètres de lui était maintenant nez à nez avec lui. Wolfram recula sous l'effet de la peur et heurta la paroi de la boîte. Günter leva délicatement sa main droite et alla la poser sur la joue du blondinet qui était paralysé de terreur. Le conseillé se pencha alors et lui souffla à l'oreille : « Tu l'aimes aussi… Tu l'aimes aussi ». Les paroles insensées du Mazoku aux cheveux argentés augmentèrent la peur du jeune prince qui retrouva l'usage de ses membres. Il agrippa la poignée de son épée et tenta de fuir. En vain. Les parois de la boîte s'étaient rétrécies, la base ne mesurant plus qu'un mètre carré. Wolfram porta son regard vers le haut, espérant pouvoir s'échapper par là, mais les murs violets avaient gardé la même hauteur. Le blond était piégé là avec un Günter qui agissait comme un fantôme et disait des choses étranges.

Wolfram s'était retranché dans un coin de la boîte, s'y collant comme s'il espérait se fondre au travers. Il n'osait pas tourner le dos au conseillé qui fixait de ses yeux inexpressifs ceux terrorisés du garçon. D'un geste mécanique, la main de Günter s'abaissa pour aller se poser sur la jambe du blondinet. Sa main remonta, entrainant avec elle le tissu rose de la chemise de nuit de Wolfram. Le cœur de celui-ci battait à toute vitesse dans sa poitrine et il crut qu'il allait exploser lorsque l'autre main du Mazoku se posa sur sa hanche…

A ce moment là, le mur fondit derrière lui et l'adolescent tomba à la renverse pour s'enfoncer dans un matelas moelleux remplis de plumes, Günter atterrissant sur lui. Wolfram tenta de s'échapper de sous l'autre Mazoku lorsqu'il se rendit compte qu'ils étaient à présent tous les deux dévêtus, mais il ne parvenait plus à bouger. Le conseillé le regardait encore dans les yeux et cette fois, il fut presque soulager de reconnaître le vrai Günter dans l'expression de son visage. Le Mazoku aux cheveux d'argent se mit à sangloter : « Pourquoi nous a-t-il abandonné ? Pourquoi Yuuri nous a-t-il laissé tombés ? Oh Wolfram, qu'allons nous faire ? ». Le conseillé avait vraiment l'air désespéré, et le jeune homme ne put réprimer son désir de le consoler. Il glissa ses doigts aux travers des longues mèches de cheveux argentés et guida la tête du Mazoku contre sa poitrine pour qu'il y déverse ses larmes. Pendant un moment rien ne se passa, Wolfram sentait les gouttes d'eau salée glisser sur sa peau et caressait les cheveux de soie de Günter. Ils étaient magnifiques. Il était magnifique, se rendit-il compte en voyant le corps svelte à la peau blanche qui se trouvait toujours encore au dessus de lui.

Son cœur se remit à battre à la chamade, ce qui sembla sortir le conseillé de sa torpeur qui releva la tête pour plonger son regard emplis de désespoir dans les yeux émeraude de l'adolescent. Sa tête replongea, mais cette fois-ci pour aller cueillir les lèvres du blondinet qu'il embrassa passionnément. Wolfram était si surpris qu'il ne pensa même pas à s'écarter et le baisé était si doux qu'il finit par s'abandonner et à répondre aux lèvres gourmandes du Mazoku à la chevelure d'argent.

Ils restèrent ainsi un long moment, chacun tentant de noyer leur solitude dans l'ivresse de ce contact, mais Günter finit par briser le baiser et éloigna son visage de celui de Wolfram. Celui-ci voulait le retenir, il ne voulait pas être abandonné, pas encore, mais son corps ne bougeait plus. Il était complètement paralysé, il ne pouvait même pas pivoter la tête pour regarder le conseillé, et ses yeux qui restait fixé au plafond commençaient à se remplir de larmes.

Son angoisse s'apaisa lorsqu'il sentit les douces lèvres de l'autre Mazoku se poser sur sa gorge en une douce caresse. Le contact était électrisant, comme si des milliers de papillons se promenaient sur son corps, lui donnant la chair de poule. Il était abasourdi, comment un simple baiser dans le cou pouvait il lui faire autant d'effet, allant jusqu'à réveiller la partie de son anatomie qui se trouvait entre ses jambes. Il avait honte. Vu où il était placé, Günter avait certainement déjà remarqué son état, c'était si gênant, mais il ne pouvait rien faire, ses membres refusaient obstinément de lui obéir. La bouche du conseillé se déplaça lentement, descendant jusqu'au creux de l'épaule, puis sur son torse. Ses longs doigts fins parcouraient le reste de son corps, aussi légers et doux qu'une plume, électrisants, enivrants. Un léger gémissement s'échappa des lèvres du blondinet ce qui encouragea l'autre à continuer. Il vint mordiller l'un de ses tétons, une petite fleur rose sur sa poitrine, tandis que sa main allait se poser sur l'une de ses fesses. L'adolescent serrait la mâchoire pour s'empêcher de gémir tandis que la main devint plus aventureuse et alla s'enrouler autour de son entre-jambe. Lentement, sa bouche alla rejoindre sa main, Wolfram voulu protester mais les mots restaient bloqués dans sa gorge. C'était mal, c'était sale, c'était … si bon… La tête lui tournait, Günter le rendait fou, ses lèvres, sa langue, à cet endroit précis ! Il ne pensait plus a rien, son corps était en feu, son cœur battait à tout rompre, sa peau était recouverte de chair de poule et il… et il… se perdit dans le plaisir, se libérant dans la bouche du Mazoku aux cheveux d'argent. Celui-ci se redressa et regarda le blondinet dans les yeux, un sourire indéchiffrable aux lèvres, tristesse, solitude et tendresse mélangées. Il était si beau, son visage, son corps blanc comme le marbre, sa peau douce comme de la soie, sa musculature parfaite… Sa main reprit son exploration entre les jambes du garçon, mais allant plus loin, cherchant une autre zone sensible ; un point d'entée. Wolfram se redressa, reprenant soudain contrôle de son corps, mais pas de sa voix, le « non » qu'il voulait hurler restait silencieux. Non, il n'était pas prêt pour ça ! Günter abaissa la tête et son visage fut recouvert par un rideau de cheveux argentés, mais lorsqu'un instant plus tard il la releva, c'était le visage de Yuuri qu'il vit, et d'une voix fantomatique, le Maou lui demanda : « Wolfram, es-tu certain que c'est moi que tu veux ? ».

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Le blondinet se réveilla en sursaut et en sueur dans son lit à baldaquin, trop grand, trop vide. Un cauchemar, ce n'était qu'un cauchemar se répétait-il pour calmer les battements de son cœur. Un rêve, tous les garçons en bonne santé en faisaient, ce n'était pas surprenant en soit, c'est juste que Günter… Quelle idée ridicule ! Pourtant il se remémora ses caresses et les effets qu'elles avaient provoqués… et alla vérifier l'état de sa chemise de nuit rose. Il l'avait taché…

Le soleil pointait tout juste à l'horizon, pourtant, dans un soupir il décida de se lever. Il se rendit dans la salle de bain adjacente à sa chambre et se fit couler un bain. Lorsque la baignoire fut pleine, il ôta son vêtement souillé et plongea dans l'eau bouillante, espérant fondre et disparaître dans le liquide mousseux.