Titre : Regardes-moi
Auteur
: Sasha
Rating
: bon alors... on va dire que pour les
moins de 15 ans je ne garantie rien, mais bon comme j'ai aucun moyens
pour vérifier votre âge et que de toutes façon
chacun est plus ou moins avertis ou mature dans ce domaine... je
dirai juste que c'est quand même sencé être une
fic assez hard... vous êtes prévenus (pour les lemons
je mettrai une annonce normalement en début de
chapitre).
Chapitre 1 : Faut croire que les vieilles habitudes restent ancrées...
Cette
douche lui avait fait un bien fout, il fallait dire que la veille il
avait juste eu la force de se rincer le visage avant de s'écrouler
sur son lit. Ce concert l'avait crevé, il se sentait toujours
lessivé après les concert, mais là ils avaient
tellement donné qu'avec les 3 rappels de la fin, ils s'étaient
tout les 4 écroulés dans les coulisses, même Bill
qui d'habitude avait toujours une pèche d'enfers, même à
la fin.
"L'adrénaline sûrement, il a toujours
été... fougueux." pensa Tom.
En tout cas après
cette bonne nuit de sommeil et une bonne douche brûlante, le
guitariste se sentait revivre. Une serviette lui ceignant les reins,
et une autre sur la tête, il se séchait énergiquement
les cheveux, sortant de la salle de bain dans une nuage de vapeur
humide. Il finit par laisser tomber nonchalamment le tissu humide sur
un fauteuil, libérant ses longs dreadlocks, qui retombèrent
dans son dos, entre ses omoplates.
Poussant un soupire de
contentement, Tom se laissa à son tour tomber sur son lit et
s'allongea de tout son long dessus, observant le plafond de sa énième
chambre d'hôtel. Il aurait bien aimé être dans son
propre lit pour une fois. Le jeune homme jeta un coup d'œil au
réveil trônant sur la table de nuit. 11h13.
"Ben
mon vieux, t'as dormi près de 10 heures... ça faisait
longtemps."
Tom poussa un nouveau soupire, il n'avait pas
vraiment envie d'aller voir si les autres étaient déjà
réveillés, trop la flemme de bouger, mais il s'ennuyait
déjà tout seul.
Sa main droite posée sur son
torse nu commença à dessiner des cercles sur sa peau
sans qu'il s'en rende vraiment compte. Quand elle effleura doucement
une de ses côtes, un frisson remonta le long de son dos et sa
peau se hérissa sous la douce caresse. Légèrement
étonné, Tom observa pensivement sa main sans pour
autant arrêter ses caresses.
"Tient ça aussi, ça
fait longtemps... enfin, longtemps, tout est relatif..."
Ses
doigts remontèrent doucement en un effleurement aérien
sur son pectoral (pectoraux au singulier, ça le fait pas je
trouve, non ? ) droit, et le guitariste plissa les paupières
de plaisir en sentant son mamelon se durcir sous la caresse. Il
s'immobilisa un instant et eu un moment d'hésitation, jetant
un coup d'œil vers la porte, puis au réveil.
"Oh, et
puis merde... je fais ce que je veux d'abord !"
Il arracha sa
serviette de ses hanches, et l'envoya sur la moquette, avant de se
glisser sous les draps de son grand lit.
Bien au chaud dans son
cocon de coussins et de draps, le guitariste entreprit de reprendre
ses caresses sur son torse. Et doucement ses doigts fins partir à
la conquête de sa peau, ses paumes épousant les formes
de son corps, ses ongles glissant contre son épiderme
sensible. Il sentit rapidement le plaisir le gagner et étouffa
un gémissement quand son pouce titilla sensuellement un de ses
mamelons. Doucement ses mains descendirent le long de son torse,
dessinant de multiples arabesques sur sa peau brûlante, son
ventre se contractant sous le plaisir et ses paumes glissant sur ses
hanches encore humides de la douche. Il évita soigneusement
son entrejambe, désireux de faire durer cette délicieuse
torture le plus longtemps possible, et s'attarda sur ses cuisses, ses
doigts caressant leur peau sensible entre ses longues jambes
repliées.
Son souffle saccadé résonnait dans
le silence de la pièce, et fut bientôt rejoins par des
halètements que n'arrivait plus à retenir le jeune
allemand. N'en pouvant plus, il effleura du bout des doigts sa
virilité tendues entre ses cuisses, et étouffa du mieux
qu'il pu son gémissement en se mordant la lèvre
inférieure. Sa main droite glissa le long de son membre et
donnant enfin libre cours à son plaisir, le guitariste amorça
un lent mouvement de va et viens. Il ne pu cette fois empêcher
un gémissement rauque de franchir ses lèvre, et au
moment où celui-ci résonnait dans la pièce...
La
porte s'ouvrit brusquement.
Tom retira vivement sa main d'entre
ses jambes et se redressa, d'un coup de rein, sur ses coudes
vérifiant que le drap le couvrait bien. Par chance ses jambes
repliées évitaient à toute personne de voir
l'étendue de son excitation, dissimulée sous la petite
tente de draps. Le cœur battant à tout rompre et les yeux
écarquillés, Tom vit son frère débouler
dans la pièce.
- Ah, t'es réveillé ?!
Parfait, j'avais un truc à te demander.
- Bi...Bill...
-
Alors voilà c'est à propos de cette chanson, tu sais je
t'en ai parlé hier, avant le concert.
Bill brandit une
feuille, arrachée apparemment à un cahier, sur laquelle
étaient griffonnées des phrases, certaines raturées,
d'autre dans les marges, corrigées, puis réécrites,
le tout accompagné de graffitis dans les coins. Le chanteur
s'assit sur le bord du lit de son frère, sans remarquer l'air
halluciné de celui-ci.
- Alors en fait c'est pour le 2nd
couplet, j'hésite entre ses deux phrases, qu'est-ce que t'en
dis ? Gustav est plutôt pour la première, mais Georg
pense que la deuxième ira mieux avec les acco...
Bill
s'interrompit au milieu de sa phrase en fronçant les sourcils,
il venait juste de relever la tête pour regarder son frère
et l'observait maintenant d'un air inquiet.
- Bah... qu'est-ce que
t'as ? Tu te sens pas bien ?
Tom retrouva enfin sa voix, même
si celle-ci restait encore un peu enrouée.
- Euh nan, ça
va...
- T'es sûr ? T'es tout rouge, t'aurais pas de le
fièvre ?
- Nan, nan...
"C'est juste que là
j'ai une putain d'érection qui attend qu'une chose..."
pensa Tom en détournant les yeux.
- Ecoute, continua Bill,
si tu te sens pas très bien je te laisse tranquille et on en
reparlera après, OK ?
Bill posa sa main sur l'épaule
nue de son frère et celui-ci fut pris d'un frisson violent en
sentant cette main chaude sur sa peau.
- T'es vraiment sûr
que t'as pas de fièvre ? Tu frissonnes là.
-
N...nan, c'... c'est bon... je suis juste... euh...
Tom chercha
désespérément quelque chose à dire pour
expliquer son attitude, autre que "J'ai une érection
comme pas possible et tu viens juste de m'interrompre alors que
j'allais prendre mon pied."
Mais il n'eu pas besoin de
chercher plus longtemps, car son frère lui vint en aide, sans
le savoir (), en lui souriant avec un air compatissant.
- T'es
pas très bien réveillé c'est ça ?
-
Hum ?...oh...hum...ouais, c'est ça...
"Pas réveillé?"
Pensa le guitariste "Tu parles, c'est plutôt le
contraire... c'est plus que réveillé..."
-
Bon, bah... je vais te laisser alors. Viens quand tu sera prêt,
ok ?
- Mmmm...
Soulagé d'avoir une excuse, Tom se laissa
lourdement retomber en arrière sur les oreillers. Ce qu'il
n'avait pas prévu (nda : par contre, moi oui ) c'était
que son mouvement allait faire bouger violement le matelas,
déséquilibrant son frère sur le point de se
relever, qui perdit malheureusement (nda : ah bon ? Tiens
mais qu'elle coïncidence ? ) l'équilibre.
Et Bill eu à ce moment un réflexe, certes humain, mais
dans de telles circonstances, mal placé (nda : dans tout les
sens du terme.../petit clin d'œil qui se veut subtil au grand Gad...
--"). Il prit appui sur sa main droite, pour éviter de
s'étaler de tout son long sur son frère, déjà
apparemment mal en point (nda : il croit pas si bien penser...).
Sauf
que cette main, supposée salvatrice d'un étalage, ne
s'appuya pas sur le matelas comme l'avait prédit Bill, mais
directement entre les jambes de son jumeau.
Il y eu un silence
pendant lequel les deux frères de regardèrent fixement,
la bouche ouverte et les yeux écarquillés (nda :
bonjour la tête de poisson mort...).
De leurs pensées
tourbillonnantes ne sortaient distinctement que :
"Oh.Mein.Gott."
pensa très subtilement Tom.
"Oh.Mein.Gott."
rétorqua tout aussi intelligemment et silencieusement
Bill.
"C'est... une main..."
"C'est... une
érection..."
"...sur mon érection
!"
"...sous ma main !"
"..."
"..."
(Nda
: tout cela est d'une grandeur d'esprit, vous remarquerez... XP)
Bill
se reconnectant à la réalité le premier, rougit
jusqu'à la racine des cheveux et bégaya maladroitement
en continuant de fixer son jumeau dans les yeux.
-
...je...euh...tu... (Nda : toujours aussi loquace et perspicace ce
Bill ! )
Sans vraiment s'en rendre compte, il bougea légèrement
sa main, d'un geste nerveux. Il stoppa immédiatement tout
mouvements et ses yeux sortirent presque de leurs orbites quand un
gémissement rauque franchit les lèvres de Tom. Celui-ci
reprit soudain pied quand il entendit son propre gémissement
résonner dans la pièce. Il rougit immédiatement
tout comme son frère et se mordit la lèvre inférieure
de honte. Il eu soudain grandement conscience du regard de son frère
plongé dans le sien.
Bill quand à lui, avait
replongé dans un état d'hébétude où
une seule pensée tournait en rond dans son esprit :
"C'était
quoi ça ? Il le fait encore... je croyais que... ce truc
incroyable qu'il fait...ça fait si longtemps..." (Nda :
plutôt flou en effet... mais vous inquiétez pas,
l'explication arrive plus bas ).
Plongé dans ses pensées,
Bill ne se rendait plus trop compte de la situation, plus que
douteuse (), dans laquelle lui et son jumeau se trouvaient.
Quand
à Tom il ne savait plus du tout comment réagir, il ne
faisait pas assez confiance à se voix pour parler, et il avait
peur qu'au moindre mouvement de sa part, son corps ne réagisse
dans un sens plus que gênant...
De plus le regard de son
frère le troublait au plus au point, sans qu'il sache vraiment
pourquoi, ou sans qu'il ne veuille se l'avouer.
"Mais à
quoi il pense?" Se demanda le guitariste "Pourquoi il
enlève pas sa main de...de mon...enfin, de là
quoi ?".
"Faut que je revois ça..." pensait
Bill de son coté "Ca fait trop longtemps...j'avais oublié
à quel point c'était beau... à quel point
c'était beau... faut absolument que je revois ça..."
Et
n'écoutant que son bon vouloir, Bill bougea légèrement
ses doigts contre l'érection de son frère. Celui-ci
sentant cela, se mordit violement la lèvre inférieure,
faisant doucement glisser son piercing contre ses dents, et plissa
les paupières sur ses yeux obscurcis par le désir. Bill
fronça le sourcils, ce n'était pas ça, il
n'avait pas du il aller assez fort parce qu'il n'avait pas refait ce
truc incroyable. Sans sembler vraiment avoir conscience de ce qu'il
faisait, Bill resserra ses doigts sur le membre tendu de Tom, à
travers le drap, et amorça un lent mouvement descendant sa
main entre les cuisses de son jumeau. Celui-ci ne pu retenir un
halètement, alors que ses yeux se révulsaient de
plaisir.
"Aha ! Voilà, c'est ça."
Pensa victorieusement Bill. "Ses yeux qui disparaissent sous ses
paupières, ses pupilles dilatées, cet air d'air au bord
du gouffre, on dirait qu'il va s'évanouir de plaisir... il est
magnifique."
Sa main remonta légèrement et Tom
se mordit de nouveau sa lèvre percée, les joues rouges,
exaltant un soupire plaintif. Toute pensée cohérente
quitta son esprit, et s'abandonna au plaisir que lui procurait son
frère, sans se poser de questions.
Bill, toujours aussi
déconnecté, le fixait, sentant son estomac se
contracter à la vue de ces dents blanches mordant cette lèvre
à l'aspect si doux et de ce rougissement honteux. Et quand Tom
commença à onduler des hanches sous sa main, et que ses
yeux se révulsèrent à nouveau de plaisir, le
chanteur ne chercha même pas à comprendre et continua
ses mouvements à travers le drap, accompagnant les coups de
bassins de son jumeau.
N'en pouvant plus, Tom se remit à
gémir, sans pouvoir s'arrêter, accélérant
le rythme, et se cambrant délicieusement contre la main de
Bill.
Celui-ci sentant que la libération était
proche, se pencha au dessus du visage de son frère et murmura
:
- Regardes-moi.
Tom ouvrit soudain les yeux qu'il avait
presque fermés sous la monté du plaisir, et ses
pupilles dilatées et brûlantes fixèrent son
frère. En voyant que celui-ci haletait aussi et que son regard
sombre brillait de désir contenu difficilement, il se libéra
dans un cri rauque qu'il tenta vainement d'étouffer, ses yeux
manquèrent de se révulser à nouveau, mais se
rappelant ce que venait de lui souffler son frère, il fit de
son mieux pour continuer à le fixer.
En voyant son jumeau
jouir en luttant pour le fixer, et ne pas laisser ses pupilles
divaguer, Bill se mordit à nouveau la lèvre inférieure,
retenant de justesse un gémissement.
Un silence seulement
entrecoupé des halètements des deux jumeaux suivit.
Et
toute l'ampleur de la situation frappa soudain le chanteur : il
venait juste d'amener son frère à l'orgasme et celui-ci
haletait doucement sous lui, tentant de reprendre pied, la main de
Bill toujours entre ses cuisses, collée au drap à
présent humide de sa semence.
Et bien sûr ce n'était
pas tout, car si maintenant son frère était apparemment
repu, Bill lui sentait parfaitement sa propre excitation, comprimée
dans son jean.
Un silence lourd se prolongea, et Bill finit pas
retirer sa main d'entre les cuisses de Tom, la posant sur le drap
entre eux. Les deux adolescents fixèrent la main, comme s'ils
ne pouvaient croire ce qu'elle avait fait, et qu'elle était la
seule responsable de ce qui venait d'arriver.
La voix de
Gustav vint soudain briser le silence depuis le salon de la suite.
-
Hé, Bill ! Je viens d'avoir une idée pour ce complet,
viens voir un moment !
- Euh...ok...j'a...j'arrive...
Bill se
releva, et aucuns des deux jumeaux n'osaient à présent
se regarder.
- Bon... bah, j'y vais... marmonna le chanteur.
-
...mmm...
Tom ne faisait toujours pas assez confiance à sa
voix pour parler. Son frère quitta la pièce
précipitamment et referma la porte derrière lui, ce qui
n'empêcha pas Tom de l'entendre dire à Gustav qu'il
allait d'abord aux toilettes avant de le rejoindre dans le salon.
La
cause n'était pas bien difficile à trouver, Tom était
gêné et mal à l'aise quand son frère avait
quitté la pièce, mais pas aveugle (nda : merci pour
lui...), et l'érection plus que conséquente de son
frère était difficilement dissimulable dans ses jeans
aussi près du corps, l'avantage des baggy...
En tout cas
ça avait recommencé, ça avait
recommencé...
Ils avaient pourtant décidé...
il y a longtemps... faut croire que les vieilles habitudes restent
ancrées...
Alors qu'est-ce que vous en pensez ? Vous aimez, vous detestez, vous trouvez ça nul, ou pas bien écrit ? Laissez vos commentaires, c'est juste là... en bas... un peu à gauche... voilàààà !
