Chapitre 1: Damnation
Je me réveille totalement embrumé.
J'ai encore fais ce rêve, il me hante depuis des années. Il me hante encore aujourd'hui.
J'ouvre les yeux en sueur, haletant et tremblant. Je ne sais comment m'en débarrasser.
Je me tire des bras de Morphée et me lève. Ça fait maintenant des décennies que je dors dans cette simple chambre, confortable et luxueuse. Ainsi est ma vie depuis que l'on m'a recueilli.
Je ne le mérite pas en sûr, mes entraînements sont durs et vigoureux, mais je vis une vie de noble comme le poison caché dans les mets délicieux, le confort des riches sert à mieux cacher notre prison. Le bois précieux et le saké pour endormir notre vigilance, les cours de tenue et les entraînements pour nous formater le tout enrobés dans le luxe avec un soupçon de manipulation pour empêcher toute rébellion.
Voici la recette pour faire un bon noble, voici comment j'ai été formaté. Mais j'ai mérité cette punition. Voilà ce que je mérite, la souffrance et la misère.
Je me laisse retomber sur le lit en posant ma main sur mon visage, laissant échapper un rire amer.
"Tu n'as pas à te plaindre, tu l'as mérité. Tu n'est qu'un idiot." me dis-je pour moi-même.
Je ne m'attendais pas à ce qu'une voix me réponde:
"Tu n'es ni un idiot ni un ordinateur! Tu as fais des erreurs, certes, mais tu est un être vivant, tout êtres vivants fais des erreurs tôt ou tard, donc arrête de culpabiliser et va de l'avant.'' s'écrie une voix dans sa tête. ''Ce n'est pas de ta faute!''
-Oh, toi tais-toi. réplique l'homme.
-''Byakuya...'' souffle Sanbonzakura
-Quoi?! rétorque le chef de la famille Kuchiki sur la défensive.
-Rien..."
Je me prépare, la journée va être chargée, d'abord je dois aller . Je me rends à la salle de bain. Me plaçant devant le miroir, je contemple mon reflet:≈Aller de l'avant plus facile à penser qu'à faire.≈ pense-je.
Mes cheveux de jais encore décoiffés et sans broches (Kenseikan), ma peau pâle, mes traits fins, ma barbe légère, j'ai tout d'un prédateur. Je peux attirer toutes les femmes que je veux dans mon lit. Toutes les femmes me regarde avec des yeux emplis de désir. Mais je ne veux aucune d'elles. La seule femme que je veux à mes côtés c'est Hisana, la sœur de Rukia, mais elle est morte il y a des années. depuis je n'ai plus jamais touché à une seule femme.
Me saisissant d'un rasoir, je commence à raser ma barbe pour ensuite faire ma toilette -j'ai encore maigri!- pour ensuite en enfiler ma tenue de Capitaine.
Je quitte la maison sans prendre de petit-déjeuner afin de me rendre à la réunion des capitaines qui se déroule tout les mardis.
J'arrive dans la salle parmi les premiers. Le capitaine Hitsugaya, le capitaine Joshiro et le capitaine Soi Fong sont déjà présents, Aizen-taïcho vient d'arriver. Le So-taïcho ainsi que les autre capitaines n'étant pas là j'en profite pour contempler le paysage, arrivé à la mi-Octobre.
Il n'est que 7 heures le soleil commence tout juste à se lever. Les feuilles d'arbres ont pris des teintes jaunes, oranges ou rouges alors que le ciel bien qu'encore sombre prend les couleurs de l'aube, cela donne un aspect mystique et mystérieux au paysage.
Les derniers capitaines et le So-taïcho arrivent et s'installent à leur place. La réunion peut débuter.
Je fixe mon attention sur les rapports des autres capitaines qui n'ont pas changé depuis quelques semaines. Les ex-Ryokas continuent à s'entraîner, les attaques d'Hollow se faisant de plus en plus rares, mais des vivants continuent à disparaître du monde humain et de la Soul-socialty sans aucune raison apparente.
Ça va bientôt être mon tour. Me levant, j'expose mon rapport pour ensuite ma place une fois terminé.
Rukia est restée à la Soul Socialty et à récupéré un peu de ses pouvoirs. Je suis néanmoins inquiet pour ma sœur, elle a de nouveau ce regard triste. Elle mange et sort de moins en moins de sa chambre, paraissant de plus en plus pâle et fatiguée, ça me fait pitié. Tout ça à cause de moi et ma pseudo-fierté...
Tout ça parce que je n'ai pas su la protéger.
La fin de la réunion me renvoie au temps présent, mais alors que j'allais sortir je suis interpellé par le so-taïcho:
"-Restez Capitaine Kuchiki. Je souhaite vous parler en privé."
Salut j'espère que vous avez aimés lire ce chapitre comme j'ai aimé l'écrire, si c'est le cas- et si ça ne l'est pas - lâchés un commentaire ça me permet de m'améliorer et ça m'encourage à poster la suite
