Salutations à toutes (tous, occasionnellement)
Bergere et moi-même avons lancé l'idée vague d'écrire - un jour - une fanfiction sur Harry Potter toutes les deux - y a genre 3 ans ou quelque chose comme ça, quand nous étions jeunes et sobres. Voici le résultat.
Le rythme de publication sera décidé en fonction de la réaction à cette fiction, mais globalement, ce sera toutes les semaines. Le plan est terminé et les chapitres le sont presque, donc il y aura une fin.
Un petit jeu pour vous, chers followers, si cela vous tente : dans chaque chapitre, vous trouverez une ou plusieurs références à toutes sortes de films/livres/fanfictions HP ; le nombre sera précisé au début du chapitre et la solution dans le chapitre suivant. Point bonus si vous trouvez qui de nous deux a écrit le chapitre - petit clin d'oeil à certaines personnes qui ont lu beaucoup de nos fanfics respectives sur Minerva - genre essentiellement hein. Soyons clair. Si le jeu vous plaît, vous pouvez nous proposer des citations sur un temps limité - nous vous dirons quand les propositions ne sont plus acceptées - et nous essayerons d'écrire un chapitre Bonus avec toutes vos citations. Voilà...
Sur ce, bonne lecture.
Bisous à toutes (tous...)
Bergere et CaptainePoppins - Morgane et Lola
1 référence
Chapitre 1 : Harry Potter ou le Pot aux roses
15 novembre, 21h17 – Poudlard
Il avait fini par prendre l'habitude : sa main lui faisait mal. Enfin, mal… Sa main saignait joyeusement, par petites gouttes, c'était particulièrement ragoutant. Il leva les yeux : Ombrage, sa face de crapaud imbécile et imbu de lui-même, était penchée sur une feuille où elle écrivait. Il la détestait. Non, sans blague ? Il la haïssait. Hum. Il baissa les yeux sur sa feuille à l'encre rouge, il avait fait une pause en plein milieu d'un mot. Histoire que la plaie se referme, d'arrêter un peu de serrer les dents, et de rêver à l'essence de Murlap qu'Hermione lui fournirait tout à l'heure. Dans… une heure. Une heure ! comment le temps pouvait-il passer aussi lentement ?!
Rien ne changeait jamais dans ces punitions stupides – et hors-la-loi. Mais aujourd'hui, Ombrage toussait depuis dix minutes : le son était désagréable, mais avec un peu de sadisme et il aurait bien voulu s'imaginer qu'elle crevait de douleur. Une pauvre petite toux seulement, visiblement, mais enfin, ça ne tuait pas d'imaginer : en tout cas, ça tuait moins que Dolores Ombrage. Il avait recommencé à écrire, les dents serrées, quand elle se mit à tousser plus fortement : Ah ? On s'étouffait avec son thé ?
Elle cessa de tousser. Bon, on ne s'étouffait pas. Dommage. Cependant, après quelques minutes, elle fit crisser son immonde fauteuil tendu de rose – même le vieux chintz des fauteuils de McGonagall avait une meilleure tête – et se leva.
— Ne bougez pas Potter, je le saurais.
Il haussa les épaules. C'est vrai, il allait s'enfuir par la porte par laquelle elle-même sortait : crédible. La fenêtre ? Mouais, non, trop haut. Tant pis. Par contre, hors de question qu'il écrive même une virgule pendant son absence. Non mais franchement ! Bâillant, il s'étira et regarda par ladite fenêtre. Il faisait nuit noir. Au bout d'une minute, Ombrage n'était toujours pas revenue, et… Sur le bureau, un papier dépassait un peu, avait l'air de tomber, et était couvert d'encre. Rose. Ce qui n'était pas franchement étonnant, mais… Hum… Qu'écrivait-elle, tout à l'heure ?
La raison disait : ne bouge pas ! Mais la raison, franchement ! Il fit néanmoins un peu attention en se levant, pour le principe, et se dépêcha d'aller voir. Ah ! Par contre, impossible d'étouffer le rire grotesque à la vue du bout de papier. Ah non, ça, c'était trop fort ! Il s'approcha, fixa le papier, le souleva même un peu vers ses lunettes comme s'il rêvait. Mais il ne rêvait pas. C'était vraiment trop fort, et trop drôle, et… la porte grinçait ! Précipitamment, il se rassit, et tenta de prendre un air sérieux.
— Pourquoi souriez-vous Potter ?!
— Je ne souris pas.
Il baissa la tête, tenta de se cacher dans ses cheveux, incapable d'écrire une ligne. Elle avait écrit, dans tous les sens, de toutes les façons, et même dans un cœur : « Dolores Dumbledore ». C'était presque trop drôle pour être vrai. Il glissa un regard vers la bonne femme qui fixait ses gribouillages avec un sourire attendri : c'était définitivement vrai. Elle était amoureuse. Et visiblement de façon encore pire que Ginny en première année, et son affreux poème de Saint-Valentin ! Pire qu'Hermione avec l'autre abruti de Lockhart ! Dolores Dumbledore… ouais, pourquoi pas Minerva Rogue tant qu'on y était !
Ombrage amoureuse de Dumbledore ! Il y avait quelque chose de pourri dans le royaume qu'était Poudlard ! Franchement, c'était si bizarre si…
Il fallait qu'il en parle aux autres.
