Je me possède aucun des personnages des mangas ou des adaptations télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers des Chevaliers du Zodiaque. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS DU SANCTUAIRE
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1. Bronches (106 mots)
L'air était chaud, brûlant et tout son corps lui faisait mal, horriblement mal. Pourtant, il ne pouvait pas lâcher, il ne pouvait pas céder aussi facilement. Il ne combattait pas pour lui, il se battait pour la déesse Athéna, pour protéger l'Humanité… L'air était chaud, irrespirable, lui qui aimait tant le froid, il sentait les particules brûlantes qu'il inhalait à chaque respirations difficiles lui brûler les bronches et le priver un peu plus de son souffle. Il souffrait, mais il ne pouvait pas céder… Il était un chevalier d'Athéna, abandonné n'était pas envisageable, cela ne l'avait jamais été… Tant qu'il parviendrait à respirer, il se battrait.
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2. Douceur (104 mots)
Alors que le corps de son ennemi s'effondra lourdement au sol, mettant un terme définitif au combat, l'inquiétude d'Ikki monta d'un cran, redoutant d'être intervenu trop tard pour le sauver. Sans perdre un instant, il traversa en courant la salle et se jeta à genoux à côté de Shun. Son frère était étendu sur le côté, baignant dans une flaque de sang qui n'annonçait rien de bon. Ikki frémit et glissa ses bras sous son corps pour l'allonger dans ses bras. Ses doigts effleurèrent sa joue avec douceur pendant qu'il lutta contre ses émotions.
- Allez petit frère, ouvre les yeux. Je suis là.
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3. Corde raide (111 mots)
Il y avait souvent un moment dans ses combats les plus violents où Shiryu comprenait qu'il ne pourrait pas vaincre son adversaire sans relâcher toute sa puissance. Le jeune homme savait ce que cela impliquait et cela ne l'avait jamais dérangé de se percher sur cette corde raide entre la vie et la mort. Il appréciait même de voir le regard un peu perdu de ses adversaires lorsqu'il retirait son armure. Bien trop nombreux étaient ceux qui pensaient qu'il allait se rendre alors qu'il n'en était rien. Shiryu laissa le dragon dans son dos briller comme s'il prenait vie avant de s'exclamer en souriant.
- Par la colère du dragon !
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4. Gardien de but (112 mots)
Seyar n'était pas dupe, il savait que malgré les victoires les forces démoniaques ne renonceraient jamais, il aurait pu le ruminer, mais le jeune homme n'était pas comme ça. Depuis son enfance, il avait cette nature enjouée et cet optimisme malgré l'adversité. Il n'allait pas le perdre aujourd'hui. Alors, entre deux combats, il revenait souvent à l'orphelinat parce qu'il n'avait oublié d'où il venait. Il aimait passer du temps avec Mylène et les enfants, partageant leurs jeux et finissant en gardien de but harcelé de toute part, tous voulant marquer un but au chevalier de pégase qui riait de bon cœur avec eux, oubliant la mort et la souffrance pendant quelques heures.
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5. Respirateur (115 mots)
C'était un sentiment étrange qui étreignait le cœur de Shun pendant qu'il se tenait debout devant ce lit dans cette chambre aux murs trop blancs. Le jeune chevalier avait toujours détestés les hôpitaux et ce n'était prêt de changer. Le combat avait été d'une violence terrible. Shun s'était vu mourir même si, au final, il avait survécu. Enfin, son corps avait survécu car il ne savait pas si son cœur le pourrait. Tout cela lui semblait si surréaliste. Dans le combat Ikki s'était sacrifié. Shun n'avait pu l'empêcher et il se retrouvait là, frémissant à chaque sifflement du respirateur qui le maintenait en vie, osant à peine lui serrer la main.
- Ne m'abandonne pas.
