Bonjour à vous fan de Drarry et autres curieux ! Nous avons le plaisir de vous présenter notre première fanfic, et nous espérons qu'elle vous plaira!
Oui "nous" cette ff sera ecrit a deux mains ! Nous sommes A et J !
Les chapitres vu par Draco seront écrit par A et ce vu par Harry par J !
Nous publierons un chapitre par semaine :)
Chapitre 1 : Je saigne encore.
Je suis entrain d'assister au mariage de l'homme de ma vie, vous ne pouvez pas imaginer la douleur que l'on ressent dans des moments pareils. Il est tellement beau dans son costume blanc, il a l'air encore plus pur que d'habitude. Je l'aurais surement trouvé moins beau si c'est avec moi qu'il se mariait à l'instant, on découvre la beauté et la valeur des choses que lorsqu'elle nous échappe. Il doit maintenant faire le serment qui va le lier à elle, mon pou s'emballe, j'ai du mal à respirer, il ne va pas le faire. Il ne peut pas le faire. J'ai envie d'hurler, il n'a pas le droit de faire ça. Je peine a retenir mes larmes. Bien sur qu'il va le faire, il ne me doit rien, enfin, il ne me doit plus rien. Je n'entends plus rien, réflexe protecteur de mon subconscient, je ne voulais pas entendre ses vœux, je ne veux pas les entendre s'ils ne me sont pas destiné. Mais une petite voix malsaine dans mon crâne hurle qu'elle aurait voulu savoir, était-ce les mêmes ? Avait-il fait l'effort de trouver autres choses ? Je ne les ai pas entendus mais je sais qu'il les a prononcés. L'assemblé se lève pour applaudir.
Je remarque pour la première fois les autres, ceux qui ne sont pas lui. Sa fiancé, non sa femme à présent, je vais devoir m'y faire, sa robe est magnifique, elle aussi. Je lui en veux pour ça. Madame Malfoy. C'est odieux. Et puis il y a les autres, protagonistes moins importants, Blaise Zabini, toujours aussi froid, son témoin à lui, ça n'est pas une surprise, la première fois il l'était aussi. Pansy Parkinson, l'air toujours aussi malveillante, son témoin à elle. Et puis il y a ceux assit dans l'assemblée, calme et bien habillé, j'ai l'impression qu'ils se ressemblent tous. Quelques visages cependant me reviennent en mémoire, la plupart sont des anciens de Serpentard, j'en ai croisé beaucoup au détour d'une bataille ou d'un couloir. Il en manque certains, en prison ou mort certainement. Qu'importe. Il y en a d'autres qui étaient mes camarades à moi, des Gryffondors. Je reconnais également des Poufsouffles, des Serdaigles aussi, c'est fou comme les gens pardonnent vite, la foule est donc prête à faire ce que moi je n'ai pas réussit. Il y a aussi quelques notables du monde sorcier, ce mariage est important il symbolise leur seconde chance, force est de constaté qu'il y a peu de sang pur, ils se font rares depuis quelques années. Personne n'a encore remarqué ma présence. Heureusement. Je ne veux pas leur parler. Lui non plus ne m'a pas remarqué. Je suis un invité parmi tant d'autres, rien d'exceptionnel, sauf que moi on ne m'a pas invité.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas venu jouer les troubles fêtes, je voulais juste voir, curiosité malsaine oblige. Hermione m'a supplié de ne pas y aller, elle avait peut-être raison. Je n'aurais pas du. Je pensais que ça m'aiderait à passer à autre chose, mais en fin de compte j'ai juste mal. Une douleur atroce me brûle la poitrine c'est destructeur. Alors pourquoi est-ce que je ne m'en vais pas ? Pourquoi est-ce que mes pieds refusent de bouger ? Peut-être parce que dès que j'aurais quitté ce lieu tout sera fini. Fini pour de bon.
Mes yeux reviennent inlassablement à lui, toujours aussi beau, toujours aussi fière. Il a quitté l'estrade, sa femme à son bras. Ils se dirigent vers la sortie du parc où se passait la cérémonie, ils vont donc passer devant moi. Il faut que je m'en aille, il faut que je parte. Trop tard, si lui ne m'a pas vu elle si. Voilà qu'elle quitte le bras de son mari pour venir me saluer, je lui sers la main avec distance, je dois faire un effort pour ne pas grimacer, et voilà qu'elle me parle, le mauvais gout n'a donc pas de limite. Mais si elle me parle avec tant de décontraction est-ce le signe qu'elle ne sait rien? Je n'arrive pas à la regarder elle, mes yeux en reviennent forcément à lui, à ses mains plus particulièrement, il a l'anneau qui le lie à elle, il n'a plus le mien. A quoi est-ce que je m'attendais?! Je me sens ridicule j'ai peur qu'il voit le mien. Enfin ! Ilm'a enfin vu ! Il me fusille du regard, je le sens lourd de reproche, sa baguette le démange, il voudrait m'exterminer. Est-ce pour le passé ou simplement parce que je suis là ? Les journalistes m'ont également remarqué et tout le monde veut des photos de moi avec les jeunes mariés, j'ai la nausée, je vois que lui aussi, il se retient pour ne pas laisser exploser sa rage, mais il bout intérieurement, sa femme l'a-t-elle remarqué ? Non, elle est bien trop bête pour ça, elle en le connait pas aussi bien que moi. J'ai un sourire de circonstance plaqué sur les lèvres, je fais semblant, elle me parle, approchant beaucoup trop sa bouche de mon visage ça m'agace, c'est quoi cette manie de parler si près des gens, et puis vu de près elle est moins belle, elle est même laide. Oui laide !
« Oh Harry ! Quelle joie que tu sois venu ! Dray ne voulait pas t'inviter, c'est dommage ! »
Je rêve ou elle vient de l'appeler Dray ? Elle a le droit après tout, il est à elle maintenant. Ses mots me pèsent. On dirait que me voir est la plus belle chose qu'elle est vécu, sentiment non partagé ma chère, j'en ai peur. Lui me fusille toujours autant du regard, je sens qu'il a un « avada kedavra » sur le bout de la langue, tant pis, je suis là que ça te plaise ou non. La sang-su finit enfin par me lâcher et ils s'éloignent déjà, je n'ai même pas pu l'effleurer. Je n'ai pas essayé non plus. Je ne veux pas qu'il sache le désert émotionnel que je traverse depuis déjà cinq ans. Quoi que ma présence ici en dit long.
Je dois partir. Je n'ai plus rien à faire ici. J'essaye de m'éclipser discrètement avant que les journalistes ou mes anciens camarades ne viennent me parler. Je ne veux voir personne. Je quitte donc le parc le plus discrètement possible, mais je n'ai pas eu le temps de faire trois pas que quelqu'un hurle derrière moi, je reconnaitrais sa voix entre mille. Je sais détecter chaque sentiment derrière chaque octave de sa voix, et là je peux jurer qu'il est prêt à tuer.
« QU'EST-CE QUE TU VIENS FAIRE LA ?! »
Il hurle à s'en déchirer la voix, il hurle de s'être trop longtemps tut. Je l'ai vu dans ces pires moments, je l'ai vu dans des colères titanesques, dans des pleurs déchirants, mais là c'est un mélange des deux. Je ne l'avais jamais vu.
« COMMENT OSES-TU VENIR ICI ?! »
Je n'étais pas préparé à ce déferlement de violence. Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre, mais ça ne l'arrête pas, il ne pose pas ses questions pour m'entendre répondre. Il les pose pour enfin hurler.
« QUAND TU N'AS PAS RECU D'INVITATION CA NE T'A PAS MIS LA PUCE A L'OREILLE SUR LE FAITE QUE JE NE VOULAIS PAS TE VOIR ?! »
Il s'approche un peu trop dangereusement de moi, les poings levés, visiblement me cracher sa haine à la tête ne suffit pas, il veut plus, il veut l'exprimer physiquement. Je ne me ferais pas l'affront de reculer, ilne m'a jamais fait peur. Je ne me défends pas et le laisse me marteler de coup de poing, je n'ai mal qu'à mon ego.
« SORS DE MA VIE, DEGAGE ! J'ALLAIS Y ARRIVER, TOUT RECONSRTUIRE SANS TOI MAIS NON IL A FALLU QUE TU DEBARQUES AUJOURD'HUI ! »
Le déferlement de violence cesse enfin, il ne frappe plus, il ne crie plus, ce silence me pèse. Il est lourd de reproche, de haine, de tristesse. Il vient de s'écrouler en pleure dans mes bras, je lui caresse doucement les cheveux dans l'espoir qu'il se calme, mais ce geste semble le mettre à nouveau en colère il me repousse avec force.
« Va-t-en, je ne veux plus jamais te revoir, jamais. »
Il ne crie plus mais sa voix garde la même haine, ses yeux aussi. Il s'est déjà retourné, il doit rejoindre sa femme qui l'attend. Moi je suis en vrac et en morceau, la tornade blonde qui vient de s'abattre sur moi avec une violence que je ne lui connaissais pas à tout détruit sur son passage. Mais alors qu'il disparait presque de mon champ de vision il se retourne, mon cœur s'emballe et cogne dans ma poitrine, peut-être va-t-il me faire signe qu'un jour il pourra me pardonner.
« Je te hais. »
Fin de l'espoir, il ne me pardonnera jamais.
J'ai longtemps marché au hasard dans Londres, je devais avoir l'air ridicule avec mon costume des grands jours et ma tête de spectre. Je ne sais pas vraiment ou je mets les pieds. Je marche depuis plusieurs heures lorsque je me décide enfin à relever la tête, je constate que mes jambes ont fait le travaille par elle-même. Je sais maintenant ou je me trouve, plus que quelques marches à monter et je pourrais m'écrouler dans les bras d'Hermione.
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