Hey ! Merci à vous d'avoir cliqué sur ce bouton ! Cette nouvelle fiction va compter plus d'une quinzaine de chapitres, que je publierai une fois toutes les deux ou trois semaines selon mon rythme. Les passages en italique indiquent un retour dans le passé ou les pensées d'un personnage, selon le contexte. N'hésitez pas à me poser des questions si jamais il y a des choses que vous ne comprenez pas, et bien sûr, donnez-moi votre avis en review ! Même si vous n'avez pas aimé, dites-moi comment faire pour m'améliorer !
Les premiers chapitres seront un peu courts, mais ils s'allongeront au fur et à mesure. Le prologue me paraissait assez violent, alors j'ai préféré me mettre en rating T. On ne sait jamais. Note importante : cette histoire se déroule après le tome 11 de My Hero Academia. Vous pourriez être spoilé si vous n'avez pas lu jusque là, mais au cas où, je préviendrais quand même au début du chapitre.
Comme ce chapitre est très court (en même temps c'est le prologue), je posterai le chapitre 1 dans la semaine.
Sur ce, bonne lecture !
My Villain Academia
Prologue
Il faisait beau. Le soleil brillait dans le ciel d'un bleu sans nuages, une légère brise rafraîchissante soufflait bref, chaque personne qui était là aurait pu vous dire que c'était une très belle journée qui allait très bien se passer. Sauf que chaque personne se trompait.
Dans un petit square à côté d'une maison à la façade immaculée jouaient deux enfants, qui n'avaient pas l'air de dépasser les cinq ans. Ils s'envoyaient une balle ronde et rouge, qui, en rebondissant, projetait un nuage de poussière sur la jeune femme qui les surveillait. À chaque fois que ça se produisait, celle-ci poussait un cri exagéré qui faisait éclater de rire ses enfants. Au bout d'un certain moment, la jeune femme leur fit le signe de venir. Le garçon laissa tomber le ballon et se précipita vers elle, en attrapant au passage un ours en peluche, apparemment sa peluche fétiche. Les deux bambins attrapèrent chacun l'une des mains de leur mère, ce qu'ils avaient coutume de faire depuis qu'ils étaient en âge de marcher.
En fait, ils avaient prévu d'aller à la piscine, pour apprendre à nager. Les deux enfants discutaient gaiement de la couleur des bouées. Il la voulait rouge, elle la voulait bleue.
Ils étaient, à ce moment-là, en train de marcher à l'ombre d'une allée bordée de pins. Les deux enfants débattaient de l'utilité du bonnet de bain à la piscine quand leur mère s'arrêta brusquement.
Surpris, ils tournèrent la tête de concert vers elle. sa face était déformée par la douleur et l'effroi. Puis, après, vinrent les hurlements le bras de la jeune femme se contorsionnait, se tordait, craquelé comme de la terre ayant séché au soleil, un territoire aride dont un lambeau se détachait à chaque seconde. De toutes ses forces, elle repoussait les enfants, en particulier le garçon. Celui-ci paniquait et se tenait encore plus à sa main, ou plutôt ce qui en restait. Et les craquelures s'étendaient toujours plus loin, se prolongeant jusqu'au coude, jusqu'à l'épaule, jusqu'au cou, jusqu'au visage et sa peau, rougissante sous l'afflux de sang du à l'affolement, tombait, miette par miette, morceau après morceau, comme une peinture trop vieille s'écaille du mur.
Après les hurlements vint le silence. L'effroyable silence, encore pire que les hurlements. Les craquelures avaient envahi tout le reste de son corps elle restait debout, tête tournée vers le ciel, la figure tordue par l'effroi, maculée de larmes qui finissaient d'arracher les derniers restes d'humanité. Elle vacilla. Elle chuta. Elle se réduisit en une fine poussière, balayée par la légère brise qui la rafraîchissait un peu plus tôt. Les deux enfants se regardaient en chiens de faïence, trop terrorisés pour parler.
Moins d'une minute plus tard, l'allée bordée de pins était déserte. À terre gisait un ours en peluche, son rembourrage éventré, le coton s'envolant au gré du vent.
