Je me suis fait un petit délire toute seule et voilà je voulais vous le faire partager.

Ne cherchez pas à comprendre d'où l'idée mais venue c-X !


Je cours, j'ai peur.

Je sens sa présence dans mon dos.

Il est là juste derrière moi, à quelques mètres à peine.

Je crains que rien ne puisse me sauver.

La terreur pure coule dans mes veines, me tétanisant un instant, malgré cette frayeur je reprends ma course sans discontinuer.

Je ne dois pas le laisser m'arrêter, m'atteindre.

Je n'ose imaginer ce qu'il serait capable de me faire.

Mes jambes me portent aussi loin qu'elles le peuvent mais la durée de cette mascarade s'éternise.

Je commence à trembler.

Je fuis.

Le plus loin possible de ce monstre.

Mais plus rien ne peut me cacher, me soustraire à la suite des événements.

Je vais mourir, comme ça, effrayé, sans fierté propre.

Non ! Je ne peux pas me laisser abattre de cette manière.

Je ne suis pas n'importe qui.

Je me redresse, remets en place mes lunettes et réajuste mon costume.

Je me retourne, je suis prêt.

Soudain…

Ma « Patron ressaisis-toi ! Tu me fais quoi là ? »

Je lève des yeux surpris vers son visage.

Ma « Tu es figé, sans réaction. J'avais beau te parler, te secouer. Tu ne bougeais pas. J'espère que tu n'as rien perdu de la demande que je t'ai faite.

N'est-ce-pas ?

Il s'avance vers moi, les yeux scrutateurs, avides de déceler la moindre de mes émotions. Manque de chance pour lui, j'ai mes lunettes et ce masque qui m'empêche d'étaler mes sentiments, enfin certains en particulier…

Pa « Oui Mathieu, j'ai entendu ta proposition…

Ma _ Et ? Ta réponse ?

Pa _ Mon poing dans ta gueule serait-il une bonne réponse à ta question.

Ma _ Donc, c'est un oui ?

Pa _ Mais tu es con ou tu le fais exprès ? Il en est hors de question ! »

Son regard se transforme alors, ses orbes bleus arborent à présent une lueur froide et calculatrice, son sourire n'est pas en reste lui aussi.

Je n'arrive pas à cacher mon mouvement de recul, son sourire carnassier s'agrandit.

J'ai presque l'impression qu'il veut me dévorer. Ce qui ne serait pas pour me déplaire…

Il pose ses deux mains sur mes genoux et accroche son regard au mien.

Malgré le sourire goguenard et enjôleur que j'arbore de manière omniprésente, je ne peux me convaincre que je suis insensible à ce traitement.

Ma « Oui mon Patron. Ta réponse maintenant.

Prêt ?

Pa _ Tout ça parce-que la Fille est malade et que du coup on a besoin d'un remplaçant.

Et ça tombe sur moi, moi me travestir ?

Ça va ruiner ma réputation de pervers psychopathe… »

2 heures plus tard :

MP « Perdu au milieu des bois l'ur*ne coule entre mes doigts. Je sens une force qui monte en moi, j'aimerai la boire avec toi.

ELIXIR DE VIIIE !

COMBAT LES MALADIIES !

ELIXIR DE VIIIE !

LA BOISSON DES HIPPIE, OH OH YEAH !

Pa _ Je vais te faire tellement mal Mathieu. Je te jure que tu vas souffrir !

Ma _ Patron. C'est pour ça que tu m'aimes. Allez tais-toi, souris et regarde la caméra.

Pa _ C'est sûrement pour ça. Mais tu vas voir ce soir on va bien s'amuser.

Ma _ Je n'attends que ça. »

Aucun meurtre d'aucune sorte ne survient dans l'appartement des Sommet mais les voisins s'inquiétèrent des cris étranges qui en provenaient la nuit. L'enquête rapide qui suivit ne permis pas de trouver l'origine de ces cris. Les bruits bizarres ne s'arrêtèrent pas mais curieusement les plaintes cessèrent brusquement…