Bonjour, bonsoir,

Je vous présente ma nouvelle fanfiction. Ayant revu la saga en version longue et en VO ça m'a redonné l'envie d'écrire une fanfiction sur le Hobbit. Je suis en train de récupérer dans un dossier Excel tous les informations que je peux pour éviter de ne pas me perdre.

Je ferais de mon mieux pour me rapprocher le plus possible des caractères des personnages que l'on voit dans le film parce que je n'ai pas lu les livres encore.

L'OC dans cette fiction sera parfois au second et au premier rang pour faire avancer l'histoire mais comme je n'aime pas spécialement avoir un perso à moi devenir un rôle principal je ferais en sorte de continuer ainsi et comme je fais souvent.

J'aimerais dire également que les béta-lecteurs sont les bienvenus ainsi que les critiques DETAILLES et pas en guest pour que je puisse vous répondre sauf si vous n'assumez pas vos reviews (j'ai eu le cas déjà)

C'est ma première fiction dans le domaine alors soyez indulgents ^^

Mais ce premier chapitre me permet justement de voir s'il est bien et si je vais dans la bonne direction.

Je ne sais pas quand je posterais la suite en revanche ;) mais sûrement avant Noël

Disclamers

L'univers de Tolkien et de Peter Jackson ne m'appartiennent pas.

Il n'y a que l'histoire de mon personnage qui vient de moi.

Bonne lecture.


Chapitre 1 : Il était une fois

Erebor, royaume des nains et ville fortifiée à l'intérieur de la montagne solitaire ou moi, princesse de cet endroit doit me rendre visite à Dale, village aux portes de cette cité. J'étais parée de mes plus beaux vêtements royaux pour y faire ma visite quotidienne.

J'étais chargée de m'assurer que les villageois ne manquaient de rien et parfois ils me faisaient part de leurs tracas ou des propositions que je devais faire passer au roi Thror, mon grand-père. Toutefois, je n'étais pas seule enfant dans cette famille de nains. Mon frère Thorin et héritier du trône était nommé chef de la garde royale et devait s'assurer de la sécurité du peuple royal ou de Dale. Un second frère et une sœur, Frerin et Dis.

Et encore une fois, ce dernier m'avait assigné les meilleurs soldats pour une protection maximale. J'aurais tout de même préféré qu'il vienne me le dire de lui-même, mais comme à son habitude, il était toujours occupé et ne venait jamais me souhaiter un quelconque « Bon courage sœurette » parce que monsieur était trop fier de lui et que le moindre compliment le rendait aigri.

Cependant, je me suis souvent demandé si ses occupations n'étaient pas principalement causées par notre père, car ces derniers temps nous avions des difficultés à le reconnaitre. Il se refermait dans les coffres du royaume et y passait la journée, parfois sans même nous dire un mot. J'ai souvent regretté le jour ou un minier trouva cette pierre, car mon frère et moi avions compris que ça pouvait y jouer.

Certaines personnes vivant avec nous à Erebor disaient même qu'elle était maudite.

À partir du jour où nous l'avions obtenu, Thror demandait sans remords à ce que tous les royaumes et même les elfes se plient à lui et lui donne allégeance. Un elfe osa refuser et nous en payâmes le prix fort, mais nous réussîmes à nous relever.

Ce qui me frustrait le plus, c'était de voir ma relation avec mon grand-père s'éteindre à petit feu, nous qui étions si proches à l'époque et ces dernières années, je dus me débrouiller toute seule puisque notre grand-père était incapable d'avoir un jugement rationnel et ce malgré l'aide de Thrain, notre père, trop occupé à son tour par ses propres problèmes.

J'allais encore une fois aujourd'hui y faire face bien que j'espérais encore voir la silhouette au loin de mon frère débarquer pour m'encourager dans cette visite. C'est après avoir poussé un long soupire que je détournais mon regard vers le soldat le plus proche.

- Allons-y ! lança-t-elle. Dale nous attend !

Il acquiesça et le garde ordonna aux portiers d'ouvrir.

Nous sortîmes et je découvris que par chance, le temps était avec nous. Il était radieux et le ciel était dépourvu de nuage. J'aimais cette sensation de sentir le soleil se poser sur ma peau et réchauffait mon visage. Je fermai les yeux un instant pour graver dans ma mémoire cette sensation et les ouvrit pour guider mon poney en direction de Dale.

...

Lorsque nous arrivâmes, nous descendîmes de nos poneys et les attachèrent à une étable qui signait l'entrée de la ville puis nous commençâmes notre visite.

Certains demandaient une aide médicale, d'autres de payer moins d'impôts, ou tout simplement étaient contents de me voir, car depuis longtemps, en dehors de ma mère qui s'en occupait avant de mourir, personne d'autre n'avait repris les rênes, et Thorin était plus un nain d'action.

De plus, de me voir m'en occuper à merveille, augmentait la cote de popularité de ma lignée. Beaucoup également me demandaient comment allait Thorin, ce dernier étant le plus apprécié de ma fratrie masculine.

Sur leurs passages, des marchands m'offraient aussi des produits frais que je ramenais au royaume pour les cuisiniers.

Je n'étais pourtant pas un modèle, loin de là, mais de voir chaque fois leurs sourires, cette joie qui se transmettait illuminait mon cœur et me faisait oublier les sombres moments passés dans Erebor.

Arrivée en haut de la cité je commençai enfin ma visite dans les maisons. Je fus tombée sur une famille dont leur enfant était gravement malade. La médecine ne pouvait rien faire et me demandaient bénédiction pour leur progéniture et leur famille que j'acceptai. Ils me remercièrent en indiquant que ça les soulageait.

Ils allaient me proposer de boire quelque chose, mais je refusai gentiment et c'est à ce moment-là qu'un énorme bruit vibra dans le village. Un bruit qui n'annonçait rien de bon, car le regard nous venions de nous échanger tous les trois confirmait que ce bruit n'était pas normal. C'est alors qu'un autre retentit. Il était plus près et plus fort. Il ressemblait plus à un grognement ce second.

La porte de la maison s'ouvrit brusquement et un soldat apparut.

- Madame, nous devrions y aller ! suggéra-t-il, tendu.

Je levai un sourcil, curieuse de savoir ce qu'il se passait pour que le soldat m'arrête en pleine visite. Je m'excusai de devoir les quitter si promptement et sorti.

En observant la situation, je pouvais voir que les villageois s'étaient arrêtés brusquement de vivre et leurs têtes étaient tournées vers le ciel bien qu'il n'y avait rien.

Puis un troisième grognement se fit entendre et là… des flammes jaillirent au dessus de nos têtes et une silhouette immense et ailée apparut dans le ciel faisant de l'ombre au dessous de lui.

- Un dragon, hurla un vieux nain venant de s'en rendre compte.

Un dragon ? Mais il n'en a pas eu depuis longtemps. Pourquoi ? Comment ? Je pensais cette lignée éteinte ou très loin de nos terres. Des histoires que l'on me contait plus jeune devenaient vraies et en donnait une vision bien différente.

Un autre grondement suivi de flammes envahirent Dale et les villageois n'eurent pas le choix que de courir et de trouver refuge.

Après avoir constaté qu'un dragon semait la terreur, je ne pus m'empêcher de remarquer que la terreur s'était emparée de la ville.

Une main se posa sur mon épaule, me faisant sortir de mes pensées et tourna mon visage vers la personne. Ce n'était que le soldat.

- Princesse nous devons vous ramener au royaume au plus vite !

- Mais que pouvons-nous faire pour tous ses gens ?

- Prier pour eux !

Je n'avais pas le choix que de laisser ce pauvre peuple aux flammes de ce dragon. Nous nous mîmes en route.

Thorin, Thrain et le roi quant à eux furent rapidement mis au courant de la situation, car des gardes qui surveillaient en hauteur le chemin menant au palais avaient vu le dragon arriver. Ils se préparaient à attaquer.

- Archers, tirez, hurla Thorin pendant que Dale brûlait sous leurs yeux.

Les flèches touchèrent le dragon volant, mais retombèrent aussitôt sur le sol.

- Armez… tirez ! continua Thorin.

Second échec. Sa peau était intouchable avec de simples flèches. Le dragon se dirigea vers eux et fonça tête baissée en ouvrant la gueule. Une immense poussée de flammes sortit de sa gueule pour atterrir sur les nains. Thorin protégea son père en le cachant derrière un mur. Le dragon cracha une nouvelle vague de chaleur sur le visage le temps de faire demi-tour et de reprendre la direction du château. Mais Thror sentait que le dragon venait chercher quelque chose qui lui appartenait. Les dragons étaient avides de joyaux et d'or. Il se dégagea de l'emprise de son petit-fils pour aller chercher l'Arkenstone qui trônait fièrement au-dessus du siège royal.

Pendant ce temps, Thorin ordonna à son équipe d'aller consolider la porte et de se battre contre ce monstre cracheur de feu, mais il était bien trop tard quand il y arriva, il l'avait déjà défoncé et brula sur le coup de nombreux soldats. Le petit fils du roi n'avait pas le choix de faire sortir son père d'Erebor alors qu'il était en train de se faire conquérir par cette chose.

J'étais quant à moi en train de regagner l'entrée du palais, mais ce ne fut pas sans perte. Je venais de perdre les deux soldats et les poneys. Tous avaient brûlé en chemin, j'étais la seule rescapée et je me demandais encore comment je faisais pour m'en sortir malgré la tétanie qui me gagnait.

Ce n'est qu'en me trouvant à quelques mètres des grandes portes que je me rendis compte que les dégâts étaient bien plus importants que prévu. Je n'avais pas eu le temps de voir qu'Erebor était aussi attaqué. Ceux qui logeaient dans les quartiers d'Erebor prenaient la fuite, la paix qui existait ici avait totalement disparu. Il n'y avait que la peur qui se lisait sur leurs visages.

Devant ce cauchemar, des larmes coulèrent le long de mes joues et je trouvai ma seule motivation pour continuer : ma famille !

Chaque fois que je passais devant un nain je demandais s'ils n'avaient pas vu mon frère où ne serait-ce que le roi, mais personne ne répondit, trop occupé à sauver sa propre peau. J'avais beau l'appeler, je n'avais aucune réponse.

Ce n'est finalement qu'après plusieurs essaient infructueux que la voix de Thorin résonna dans les brouhahas que faisait le dragon.

- Nimue ! répéta-t-il encore comme si je ne l'avais pas encore entendu.

Je courus vers lui heureuse de les voir tous en vie, mais se fut également le début de plusieurs et longues traversées cauchemardesques.