Ok alors la faute à un déménagement, pas d'internet pendant des semaines, une relecture d'un volume de Naruto et Avatar : the last airbender en DVD… Et taadaa ! Une fic cross over ! Avant de commencer, sachez que cette fic est définitivement AU, que je ne suis pas une fan hardcore de Naruto (voyez pas là que je suis loin de connaitre toutes les histoires et techniques à fond) et qu'il y aura sans aucun doute des incohérences.
Mais bon ! Ceci est une histoire qui tourne autour de Gaara et d'un OC du monde d'Avatar : the last Airbender.
Bonne lecture !
PS: le début des chapitres en italiques sont un saut dans le futur...dans le monde de Naruto ;)
1. Tombée du ciel
Des bruits de pas légers dans le couloir. Un petit cri et des rires à travers la porte.
- « Maman ! Y a Sokka qui a encore fait pipi au lit ! »
- « C'est pas vrai ! Menteur, menteur, menteur ! »
- « Booouh la pisseuse ! »
- « Mais arrèteuh ! Mamaannnn !»
Froissement sous le drap.
- Chéri…
- …
- Ils sont réveillés…
- …
- C'est à ton tour d'aller nourrir les monstres.
- … Tu es sure ?
- Certaine. J'ai encore les marques de griffures d'hier matin pour le prouver.
D'autres pas léger, un fracas dans la pièce du bas et d'autres cris et rires.
- Plus tu attends, pire ce sera. Quand ils seront affamés, ce sera la fin.
- …
- …
Second fracas, plus fort cette fois ci avec, très distinctement, un bruit de verre brisé. Et un « mamaaaaaaaaan ! » hurlé depuis le bas de l'escalier.
- C'est toi qu'on appelle.
-… Ah tu veux jouer à ça ?
- Je ne veux rien. Ce sont tes enfants qui t'appellent.
- Oh non. Cette moitié là, à se lever à l'aube, à roupiller trois heures par nuit, elle est de toi. Ma moitié à moi, elle jaillira à l'adolescence quand on n'arrivera pas à les tirer du lit avant midi.
- On verra à ce moment là.
- Je vois…
Un autre « mamaaaan ! » retentit, soudain bien plus proche de la porte de la chambre à coucher.
- Oui mon cœur ! Papa arrive !
Exclamations de deux petites voix dans le couloir « ouaaiiis ! Papaaaa ! », suivies d'un chant à tue tête « pankage! pankage ! ».
- …
- Alors « ouaaiis Papa » ? Tu vas nourrir ta moitié de gamins ?
- … Je te déteste.
- Je t'aime.
- …
- …
- Pareil.
oOo
Lorsque je me suis dirigée dans la caverne ce jour là, je savais que je bravais l'interdit. Mais j'ignorai alors jusqu'où cela allait me mener.
Extrait de la biographie de l'Avatar Taki , Volume 1, par Ecolus Magnat
oOo
Ce jour avait été le pire de sa vie. A vrai dire, il n'arrivait plus à les différencier les uns des autres. Tous se confondaient dans leur horreur et angoisse quotidiennes. Ce matin là, il s'était dit qu'il allait faire un effort. Encore un. Il avait essayé de leur parler, essayer de leur faire comprendre qu'il n'était pas dangereux, qu'il voulait juste jouer…Mais encore une fois, il avait raté. Son sable avait réagi un peu trop vite. Un peu trop violemment. Plusieurs enfants étaient désormais à l'infirmerie avec des genoux écorchés, des entorses. Il y avait même une fracture. Il n'avait pourtant pas eu l'impression de serrer si fort… Ses yeux turquoises se posèrent sur ses petites mains, encore potelées. Autour de ses doigts grassouillets, de fins filets de sable tournoyaient doucement, semblant essayer de lui apporter un peu de réconfort. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, cela avait toujours été le cas. Il ne s'imaginait pas vivre sans et ne comprenait pas pourquoi les autres en avait peur. Soit il avait parfois blessé quelques enfants mais il n'avait jamais fait exprès. Il avait vu d'autres garçons se battre et faire des bêtises mais jamais on ne les avait regardés avec terreur ou rejetés comme on le faisait pour lui. Alors pourquoi ? Pourquoi adultes comme enfants le regardaient toujours avec un mélange de dédain et de frayeur ? Pourquoi est-ce que personne, y compris son frère et sa sœur, ne lui adressait jamais un sourire ? Pourquoi est-ce que son père le regardait toujours avec ces yeux chargés de rancœur ?...
Une douleur violente à la poitrine se répercuta soudain dans ses côtes. Le souffle court et les larmes venant piquer ses yeux, il sauta de la rambarde sur laquelle il se trouvait assis. Son petit corps chuta, vite, très vite le long de la façade de la haute maison de sable. Puis soudain une bourrasque de sable s'éleva du sol, faisant voler ses vêtements et ses cheveux rouges, et il atterrit en douceur. Sans même un regard en arrière, les épaules basses, l'enfant se mit à marcher au détour des rues sombres, sans vraiment savoir où il allait. Il était déjà tard, il aurait du rentrer à la demeure du Kazegake…Mais il n'avait pas envie que son père voit encore ses larmes, ni un regard lourd de reproches pour ces actions de la journée. De toutes façons, il savait que d'ici quelques heures un ninja de l'ANBU viendrait le chercher, bien que ces derniers temps, ils mettaient de plus en plus de temps à apparaitre. Il redoutait le soir où personne ne viendrait. Il tentait d'ignorer les murmures de la bête qui ne cessait de lui répéter que c'était pour bientôt. Il ne voulait pas y penser.
Ce fut donc le cœur lourd et des larmes plein les yeux que le petit garçon traversa la place du village. Quand soudain, au loin, il vit une lueur qui lui était inconnue. Intrigué, il essuya d'un revers de sa manche ses yeux embués pour mieux voir. Oui…C'était bien une lumière au milieu du désert. Une grande lumière violette qui illuminait le ciel. Mais d'où pouvait-elle provenir ? Légèrement apeuré, il jeta un coup d'œil autour de lui, cherchant naïvement de l'aide. Son regard ne rencontra que des portes closes et l'obscurité des rues, seulement éclaircie par la douce lueur des foyers qui filtrait par les fenêtres. Il se sentit encore plus seul. Si cette lumière signifiait danger, il n'y aurait personne pour le secourir. Personne pour lui venir en aide. Il n'avait besoin de personne, lui chuchota le démon. Il pouvait se débrouiller tout seul, mieux encore qu'un adulte. Et il n'avait pas à trembler devant une petite loupiote. Etrangement rassuré, l'enfant s'élança par-dessus l'enceinte de sable du village et se lança dans le désert. Comme de coutume, le sable le soulevait et glissait sous ses pieds, le propulsant vers l'avant sans effort. Il ne mit que quelques minutes à s'approcher de la lueur qui rayonnait dans le ciel telle un immense œil pourpre. Ce fut alors qu'un éclair l'éblouit, le faisant trébucher et tomber la tête la première dans le sable. Ce dernier, comme toujours, amortit sa chute avec douceur et l'aida délicatement à se remettre sur pieds, alors qu'il secouait la tête, un peu choqué. Il leva ses yeux turquoise vers la fente violette qui déchirait le ciel, la crainte revenant au grand galop, quand il retint un petit cri. Là haut, tout là haut, un corps tombait.
Sans même y penser, il se propulsa de toute la force qu'il put vers le ciel, ses petits bras tendus vers le haut. Aussitôt de puissants jets de sable jaillirent des dunes et s'élevèrent à leur tour. Ce furent eux qui attrapèrent sans peine le petit corps qui chutait et, tout doucement, ils revinrent tous sur le sable fin. Le petit garçon s'approcha timidement, ses mains crispées sur sa cape brune. Et il rencontra deux grands yeux caramel qui se braquèrent dans les siens. Il se pétrifia. C'était une fille. Une petite fille, de son âge environ. Elle avait de longs cheveux bruns, coiffés en deux tresses, et revêtait un habit étrange de couleur verte. Un bandeau doré était posé sur sa tête marqué d'un sigle inconnu et une pierre translucide brillait autour de son cou. Elle était pieds nus. Et elle le dévisageait avec surprise. Le garçon faisait de même, ne sachant quoi dire. Il se préparait au cri, à la terreur sur son visage. Aussi, lorsqu'elle se redressa pour s'asseoir, il tressaillit, se rétractant en arrière comme prêt à accuser le coup. Le coup ne vint pas. Ni le cri, ni le regard de terreur. A la place, un magnifique sourire se dessina sur les lèvres de la fillette, illuminant son visage rond et faisant pétiller ses yeux caramel.
- Bonjour toi ! lança-t-elle d'un ton joyeux. Es-tu un esprit ?
Il resta de marbre, commotionné. Il ignorait comment réagir. Elle le regardait, elle le voyait et pourtant…pourtant elle lui souriait. Etait-ce possible ? Il se contenta de continuer à la dévisager, toujours sous le choc, alors qu'elle se levait et époussetait ses vêtements. Ils étaient vraiment étranges, différents de tous ceux qu'il avait déjà vu. Même les marchands venant à Suna n'étaient pas habillés comme ça. Elle avait les épaules et les bras nus, et son pantalon arrivaient bien au dessus de ses chevilles. Autour de l'une d'entre elle, un bracelet doré luisait doucement. Nul doute qu'elle allait avoir froid habillée ainsi dans le désert de nuit. Comme pour illustrer ses pensées, la petite fille frissonna, s'entourant de ses bras pour se réchauffer. Sans même réfléchir, il ôta sa cape de ses épaules et la lui tendit. Lorsqu'elle tourna son regard vers lui, étonnée, il se rétracta de nouveau, dévoré par la honte. Bien sûr qu'elle ne voulait de sa cape…Les autres enfants ne voulaient même pas d'un ballon qu'il avait touché une seule fois, alors un vêtement qu'il avait porté…Il allait ramener sa cape vers lui, pour la serrer de ses bras tremblants contre son corps, lorsqu'elle tendit la main pour l'attraper. Et il se pétrifia une fois encore devant le splendide sourire qu'elle lui fit :
- Merci ! lança-t-elle en passant le vêtement sur ses épaules.
Elle poussa un petit soupir d'aise en s'emmitouflant dans la cape jusqu'au nez. Lui, il la regardait, sans comprendre. Elle avait accepté son vêtement. Elle le portait, sans crainte, sans dégoût, respirant son odeur et profitant de sa chaleur qui perdurait dans le tissu. Elle lui avait sourit. Et elle avait dit merci. Tout ça était trop pour lui. Trop de choses jusque là inconnues se bousculaient dans son esprit. Des choses qu'il avait toujours désirées, plus que tout, mais qu'il n'avait jamais même effleurés. Il devait rêver. Il en était impossible autrement.
- Es-tu un ange ? murmura-t-il, révérencieux.
Il se rappelait de ces histoires dans un vieux livres de contes qu'il avait trouvé dans une poubelle. Elle leur ressemblait tellement. Il ne pouvait en être autrement. La petite fille tourna de grands yeux ronds vers lui avant d'éclater de rire. Il ne lui vint même pas à l'idée qu'elle pouvait se moquer de lui tant son rire était différent de ceux que les autres enfants lui adressaient en temps normal. Il était cristallin et franc. Il lui donnait envie de rire aussi. C'était une sensation bizarre et il n'arrivait pas à savoir s'il aimait ou non.
- Moi un ange ? répéta-t-elle en riant toujours. Pourquoi est-ce que tu me dis ça ?
- Pa…Parce que tu es tombée du ciel, expliqua-t-il, un peu intimidé.
A ces mots, son rire s'éteignit. Il eut l'impression que le silence retombait sur eux aussi forts que la main de son père sur son crâne lorsqu'il faisait une bêtise. Ça ne faisait jamais mal dehors. Ça faisait mal en dedans. Il se contenta de garder son regard sur elle, n'ayant soudain plus du tout envie de rire, alors qu'il voyait cette sourde frayeur apparaitre dans les yeux caramel.
- Tombée ? Comment ça tombée ?
Il acquiesça doucement, pointant du doigt la longue fente violette qui déchirait le ciel d'encre du désert. Elle suivit son doigt des yeux et leva lentement la tête vers là haut. Tout là haut. Une multitude d'expressions passa sur son visage mais il n'en connaissait aucune. Aucun des froncements de nez, des sourcils qui se soulevaient et s'abaissaient, aucun des mouvements silencieux de lèvres. Il observait, fasciné, se demandant si lui aussi pouvait faire tout ça avec son visage. Quand elle baissa les yeux vers lui, il reconnut cette expression. Et la douleur revint dans sa poitrine.
Elle était terrifiée. Ses yeux caramel s'étaient obscurcis et de grosses larmes roulaient sur ses joues rondes. Elle serra le tissu de la cape entre ses doigts et il vit ses mains trembler.
- Co…Comment je vais rentrer chez m…moi ? hoqueta-t-elle alors qu'il continuait bêtement à la regarder, impuissant.
Face à son silence, la petite fille s'effondra en sanglots. Et ses jambes lâchèrent sous elle. Une nouvelle fois, il n'eut pas le temps de réfléchir. Son sable jaillit et entoura vivement la gamine qui lâcha un petit cri de surprise. Le garçon se rétracta à ce son, tout aussi ébranlé par sa réaction irréfléchie que par l'expression de frayeur sur le visage de la petite fille. Il avait recommencé ! Imbécile, il avait refait la même erreur ! Encore une fois !
- Pa…pardon ! bredouilla-t-il en pressant ses mains contre sa poitrine, son sable venant l'entourer de façon protectrice. Je…je ne voulais pas…Je suis dé…désolé !
La gamine, qui avait fini sur le sol lorsque le sable s'était retiré aussi vite qu'il était venu, le dévisageait avec ses grands yeux caramel emplis de larmes. Elle allait crier. Elle allait le traiter de monstre. Déjà, il entendait le ricanement de la bête en lui. Déjà il sentait sa peau le picoter, trop petite pour ses os, trop fragile pour sa carcasse. Alors qu'il levait ses mains à ses oreilles pour empêcher le son tant redouté de l'atteindre, un autre se répandit dans les airs. Un rire. Un éclat de rire. Suivi d'un contact léger sur ses doigts. Commotionné, émerveillé, il vit les petites mains de la fille posées sur les siennes. Et sentit une pression, douce mais ferme, alors que ses yeux turquoise rencontraient un océan caramel qui pétillait, là, juste devant lui.
- Tu es un maître de la terre toi aussi ? C'est génial !
Elle se mit alors à parler. Encore et encore. Son visage prenait toutes ces expressions incroyables, ces grimaces étranges, là, à quelques dizaines de centimètres de lui. Il n'écoutait pas. Toute son attention était sur ses mains. Il sentait sa peau, sa chaleur se diffuser dans ses doigts. Alors qu'elle parlait, parfois, ses mains tressautaient mais elle ne le lâchait pas. Fasciné, il replia doucement ses doigts pour sentir la peau douce, la fermeté d'un autre corps. Il s'attendait presque qu'elle se retire vivement, qu'elle se rétracte face à son toucher de monstre…Mais non. Alors qu'il resserrait doucement ses doigts, elle sembla juste reporter son attention sur lui et, avec un autre sourire, serra ses mains à son tour. La chaleur se répandit alors dans ses mains, le long de ses bras, entoura son torse et vint de nicher tout au fond de sa poitrine. Il resta là, légèrement pétrifié, à essayer de comprendre ce qui lui arrivait lorsque la petite fille se retira de son contact. Le froid l'enveloppa, d'un seul coup. Il manqua presque de trébucher, ne s'étant pas rendu compte qu'il s'était appuyé sur elle de toutes ses forces. Ebranlé, il la suivit des yeux, perdu, alors qu'elle cherchait visiblement à attraper quelque chose sous le col de la cape. Qu'avait-il fait ? Avait-il serré trop fort ? Avait-elle ressenti soudain du dégoût à son contact ? Il voulait tellement savoir, comprendre, pourquoi elle ne le touchait plus qu'il était prêt à lui poser la question. Mais le visage de la gamine soudain s'éclaira alors qu'elle réussit enfin à extraire ce qu'elle cherchait sous son col. Il s'agissait d'un collier, visiblement fait à la main, au vu du lacet en vieux cuir. Une pierre banale, un peu rougeâtre, y était attachée tel un pendentif par un fil de fer. La petite fille lui présenta fièrement le caillou dans sa paume ouverte. Cela l'intrigua tellement qu'il en oublia un instant son trouble. Et ce fut à son tour d'ouvrir de grands yeux ronds lorsque le caillou se mit à luire doucement d'une lueur bleutée. Il avait à peine inspiré que la pierre se souleva de la main de la petite fille et resta suspendue là, juste devant ses yeux écarquillés.
- Tadaaa ! chantonna-t-elle avec emphase. Bon, bien sûr, c'est bien moins impressionnant que ce que tu fais toi, mais moi, j'ai jamais réussi à faire bouger du sable. Mon papa dit toujours que c'est très dur, donc tu dois super fort, mais je me débrouille pas trop mal avec de la pierre, surtout avec celle là, c'est ma pierre magique de chance que j'ai trouvé dans la grotte derrière ma maison. J'y arrive avec du granite aussi, ça aussi, il y en a partout autour de chez moi. Et l'autre jour, l'école, Long Shi a voulu soulever du marbre. Pfff ! Du marbre, juste pour faire son intéressant, et Sissi elle dit que…
Il n'écoutait plus. Il regardait le petit caillou luisant tourner au dessus de la main tendue. Elle y arrivait. Elle faisait bouger les cailloux. Il n'était plus le seul à le faire. Elle aussi elle le faisait. Sans y penser, il leva sa main pour la poser juste sous celle de la petite fille. De légers filets de sable vinrent s'entrelacer autour du petit caillou, formant un ballet aérien virevoltant avec légèreté devant leurs yeux. La petite fille cessa de parler et se mit à rire, ses yeux pétillant de joie. Le petit garçon eut alors une étrange sensation. En plus de la chaleur qui réapparut dans son ventre, ses lèvres semblèrent s'étirer légèrement vers le haut. Contre sa volonté. C'était bizarre. Mais il n'y pouvait rien. Son corps réagissait encore tout seul. Il vit du coin de son œil, la deuxième main de la petite fille tendue vers lui. Et sans hésiter, il l'attrapa, serrant les petits doigts dans les siens. Quand il releva son regard vers elle, elle lui souriait, ses yeux caramel braqué dans les siens :
- Je m'appelle Taki ! Et toi ?
- Gaara…souffla-t-il, sentant la douce chaleur irradier son cœur.
- Enchantée Gaara ! Dis, tu veux faire un château de sable ?
A suivre…
Chapitre 2 : Notre forteresse
Alors ça vous a plut ? Vous voyez où je veux en venir ? Review et comments grandement acceptés !
