Titre : Tout le monde aime K !
Titre du chapitre : Shûichi
Auteur : AshuraKageboushi (qui d'autre pourrait écrire un truc pareil ? ^^)
Disclaimer : Rien n'est à moi, sinon, Ayaka se décoincerait complètement et irait danser sur les tables dans sa salle de cours. Et elle lâcherait Hiroshi, qui pourrait ENFIN se concentrer sur l'amour de sa vie, j'ai nommé : Suguru Fujisaki ! (On applaudit s'il vous plaît). Non, tout est à Maki Murakami, malheureusement. T.T
Genre : Pétage de plombs total. A ceux qui recherchent le drama style Roméo et Juliette, passez votre chemin !
Notes : J'ai décidé de commencer cette série pour deux raisons. Déjà, j'avais envie de rigoler en écrivant des trucs que PERSONNE n'aurait jamais eu l'idée d'écrire (ou qui ne l'aurait pas fait par peur des critiques ^^), et ensuite, j'ai une amie qui aime le Hiro x K, donc je pensais lui faire plaisir en lui écrivant un drabble dessus (même si ce n'est pas encore fait ^^)
Et puis, j'avais envie de mettre à l'affiche les personnages secondaires de Gravitation, en l'occurence, notre ami K ! (J'ai fait la même chose pour le manga -man, avec Bookman à la place de K ^^)
Pour ceux qui lisent ma fiction « Des "vacances" en famille », le prochain chapitre sortira avant le 20 janvier (normalement ^^).
Bonne lecture !
Ainsi commence l'histoire de notre ami K.
oOo
Le cadet de la famille Uesugi était choqué. Assis par terre, les yeux dans le vide, bouche bée, à la manière d'un poisson rouge asthmatique. Il était extrêmement choqué. Un peu à la manière de quelqu'un qui vient de se prendre une décharge de trois mille volts, et qui y aurait miraculeusement survécu.
« Yuki » Eiri Uesugi était choqué.
La cause de cet état encore inconnu chez cet écrivain le plus en vogue du moment était un jeune garçon hyperactif aux cheveux roses. Ou plutôt, la phrase que ce jeune homme avait prononcée.
Comment avait-il pu lui faire ça ? Comment avait-il pu ? N'était-ce pas lui qui lui avait couru après pendant presque deux ans, à lui ressasser sans cesse « Yuki, je t'aime ! Yuki ! », et à le suivre partout comme un petit chien ? N'était-ce pas lui qui était venu le poursuivre jusque dans la maison de son père pour prendre la place d'Ayaka et annuler ses fiançailles ? N'était-ce pas lui qui s'était presque jeté sous les roues de sa Benz un jour où il pleuvait ? N'était-ce pas lui qui s'était installé dans son appartement sans même demander la permission ?
Et enfin, n'était-ce pas lui qui avait interrompu son concert en plein milieu d'une chanson pour hurler à toute la salle un « Yuki est à moi ! » enflammé ?
Eiri avait finalement succombé au harcèlement du chanteur et était tombé dans ses filets. Bien qu'il se montrât parfois – même souvent – dur avec lui, c'était parce qu'il n'était pas très doué pour montrer ses sentiments.
A ses yeux, pourtant, Shûichi était quelqu'un d'exceptionnel – sans le moindre talent, mais exceptionnel tout de même – et il méritait qu'Eiri lui prouve son amour. D'ailleurs, il avait tellement utilisé de temps pour le lui prouver – sorties au restaurant, au zoo, purikura, shopping, et bien sûr, nuits passionnées – que l'écriture de son prochain roman avait encore dépassé les délais impartis. Son éditrice allait finir par le tuer.
Mais alors, pourquoi ? Après s'être donné tout ce mal pour l'attraper, il n'allait pas le laisser tomber maintenant, si ? Peut-être s'était-il lassé ? Ce n'était tout de même pas la faute de ce satané Seguchi ? Ah, celui-là ! Si seulement il pouvait un peu se préoccuper de sa femme plutôt que de la vie privée de son beau-frère… Non, ce n'était certainement pas sa faute, pour une fois.
Eiri se creusait la tête. Qu'avait-il pu bien faire au bon Dieu pour que ce boulet de Shûichi vienne le voir et lui dise… et lui dise…
Les mots résonnaient encore dans sa tête. Il revoyait la bouille souriante du chanteur, qui ne souriait pas. Il avait l'air grave. Eiri s'était inquiété : « Qu'est-ce qui ne va pas, Shûichi ? ». Le chanteur avait regardé ses vieilles baskets dont la couleur était assortie à ses cheveux. « Eh bien… », avait-il fait.
Puis il l'avait regardé dans les yeux, et, avec un sourire à la fois gêné et heureux, avait déclaré : « Je suis désolé, Yuki, mais je te quitte. »
« Je te quitte. »
« Je te quitte. »
Eiri en était resté bouche bée. « Mais… mais pourquoi ? » s'était-il exclamé.
« Ben… ». Le jeune homme l'avait regardé avec ses grands yeux violets. « Parce que… c'est avec K que je veux vivre ma passion. ».
HEIIIIIIINNNNN ?
« Qu… quoi ! » avait hurlé Eiri.
La petite boule rose qui lui tenait lieu de petit ami – enfin, d'ex-petit ami – s'était énervée. « Eh bien oui, c'est pas ma faute, je l'aime ! Je veux vivre avec lui pour le restant de ma vie ! Adieu. »
Sur ces horribles mots, le chanteur avait fait volte-face et était allé retrouver son manager. Eiri l'avait suivi. L'amour de sa vie avait stoppé à la terrasse d'un café. Là, il avait salué l'américain d'un grand signe du bras, avec un de ses sourires qu'il ne réservait d'habitude qu'à Eiri. Un grand sentiment de jalousie avait envahi ce dernier.
Avant qu'il ne puisse s'emparer d'un parasol pour embrocher le grand étranger, Shûichi avait déjà couru vers celui-ci, avait pris ses mains dans les siennes, et avait débité à toute vitesse : « K, j'ai quitté Yuki, je t'aime, alors reste avec moi jusqu'à la mort et fais-moi l'amour toutes les nuits ! ».
Le manager avait éclaté de son rire si particulier et avait meuglé un « Of course ! » si peu discret que la moitié des passants s'étaient retournés, avant de prendre Shûichi par l'épaule et de s'éloigner avec lui.
Eiri s'était affaissé sur le trottoir, n'en croyant pas ses yeux.
― Hhhhh !
Eiri se redressa d'un bond dans son lit, la respiration saccadée, une fine couche de sueur sur son front.
Il regarda autour de lui, paniqué. La petite tête rose vif de son chanteur dépassait de sous les draps et son corps bougeait au rythme de sa respiration endormie. Il se retourna dans son sommeil et se colla un peu plus contre son amant, en marmonnant un « Yuki… » d'une voix ensommeillée.
« Ce n'était qu'un rêve… » pensa Eiri, rassuré.
Une heure plus tard, pendant leur petit-déjeuner, Shûichi annonça, la bouche pleine de céréales, qu'il devait retrouver K pour le dîner, et qu'il rentrerait aux alentours de minuit.
Eiri devint rouge de rage, de la même couleur qu'une tomate bien mûre. Shûichi n'allait pas oser... ?
― Jamais ! hurla-t-il, faisant sursauter le chanteur. Tu m'entends ? Si ce foutu américain t'approche encore de trop près, je ferais en sorte qu'il ne t'approche plus jamais ! D'ailleurs, je vais tout de suite appeler Seguchi pour qu'il fasse quelque chose, acheva-t-il en se dirigeant vers le téléphone.
― Qu'est-ce qui lui prend ? marmonna Shûichi dans son bol de chocolat. Je dois manger avec K parce qu'on doit animer une émission de nuit et que ni Hiro, ni Fujisaki, ni moi n'avons le temps de rentrer chez nous pour dîner… Je le trouve bien stressé en ce moment, Yuki…
oOo
Voilà, j'espère que ça vous a plu ! Non, bien sûr, pas de bad end, c'est triste quand ça se finit mal...
Et puis, vous imaginez, vous, un Shûichi x K en réalité ? ... Ben moi pas. Enfin.
Pour la prochaine fois... Eh bien, c'est comme pour -man, je ne sais pas trop qui je vais mettre... Alors si vous avez envie de voir quelque chose comme un TOHMA x K (Oh mon Dieu...) ou un TETSUYA UKAI x K... ^^
Je suis ouverte à toutes propositions ! (Même les plus farfelues =D)
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire cette chose. ^^ (et j'espère que ça vous a plu)
Ashura.
