Voici le début de la fanfic que j'avais promis de faire pour Chi4ki. Je ne sais pas encore combien de chapitre elle aura, en fait ça dépendra de si vous voulez une suite ou pas. Pour l'instant ne vous en faite pas, j'en prévois une. ^^
Rien de bien intéressant dans ce chapitre un peu philosophique sur les bords. Il est là pour mettre en place l'histoire... (Et je le trouve bien pourri !)
Ah oui, et je ne possède rien de fullmetal alchemist… Heureusement pour les personnages…
Fêtes de fin d'années mouvementées.
Chapitre 1 :
Noël, que pour les humains ?
Des averses de neige se succédaient depuis plus de trois jours sur Central, le manteau blanc fondait un peu pendant la journée mais persistait à chaque fois… Si bien que maintenant, il y avait au moins dix bons centimètres de neige partout… C'était rare à Central, mais cela avait tendance à se reproduire une fois tout les dix ans…
Envy était à la plus grand fenêtre du nouveau manoir de Dante. En effet, elle s'était installée provisoirement dans les environs de la capitale pour suivre de plus le déroulement des évènements qu'elle avait elle-même planifiés, surveillant les faits et geste de l'armée, sous la coupelle de Pride.
Mais l'homonculus de l'envie se moquait bien de tout ça… la neige avait un drôle d'effet sur lui. Elle le rendait mélancolique, lui rappelait ces rares années de bonheur en temps qu'humain.
Souvenirs flou qui dansent dans sa mémoire tel des petits fragments de passé lointain et brumeux, dont on ne se souvient pas vraiment des images, mais des sensations, des odeurs, des impressions générales. Des lumières, du blanc, et l'impatience qui rongent chacun à l'approche de la fête.
Il se renfrogna, la tristesse aurait presque pointé le bout de son nez.
Il savait que de le voir comme ça, recroquevillé prêt de la fenêtre, soupirant bruyamment, énerverait sa patronne et accessoirement mère, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il était rarement aussi près d'autre humain… Il les voyait heureux, souriant à la vue des maisons les plus décorées.
Les enfants avaient les yeux pleins d'étoiles devant les boutiques de jouets, autant ceux qui croyait encore au Père Noël que ceux que cette magie avait quitté.
Les travailleurs se réunissent, un bon verre de vin chaud à la main. Les femmes s'échange des recettes pour le grand soir, ou parle de leur tenue pour le réveillon…
Ils sont heureux là dehors et lui ne connaitra jamais ça… pourtant parfois il voudrait tellement…
En temps normal il se serait collé des claques mentale, aurait pris n'importe quel arme qui lui serait tombé sous la main sous allez trucider de la manière la plus horrible qu'il soit ces gosses trop heureux à son goût… Mais là non, il n'y arrive pas… il voudrait presque allait les regarder de plus prêt… En espérant que quelqu'un le remarque… quelle bête idée… Mais peut-être… Peut-être que si près de Noël alors…
-Envy ! Dès qu'il tombe trois flocons avant le réveillon c'est la même chose ! Lâche donc cette fenêtre…
-Je n'ai rien d'autre à faire pour le moment…
-Je m'en fiche, rends-toi utile ou vas massacrer quelques innocents, mais arrête de souffler comme un moteur et de prendre ton air de chien battu !
-Je n'ai pas un air de chien battu !
-Regarde-toi dans la fenêtre tu verras bien que si !
Envy tourna son regard vers les carreaux gelés… Bon il n'avait pas l'air en forme, mais de là à dire qu'il avait un air de chien battu… Son regard s'arrêta un instant sur des enfants entrain de faire un bonhomme de neige, ils avaient l'air de bien s'amusé… A leur âge aussi, une fois, avec son père… Argh, son géniteur, même pas ! Son créateur, rien de plus, rien de plus !
Il regarda à nouveau son reflet et cette fois, dut avouer qu'il avait un air plus ou moins abattu…
-Mais qu'est-ce que tu crois hein ? Que l'un d'entre eux va te tendre la main ? A toi, un inconnu, un assassin, un monstre ? Mais tu délires complètement mon pauvre Envy…
Envy se renfrogna. Leur maître à tous était encore plus chiante à l'approche des fêtes de fin d'année, sûrement parce qu'elle aussi voudrait se joindre à l'allégresse générale tout en sachant que c'est impossible. L'air contrarié de cette dernière et ses paroles blessantes énervèrent pour de bon l'homonculus qui décida à son tour d'élever la voix.
-Raaah mais quoi ? On a même plus le droit de regarder à travers la fenêtre maintenant ?
-Ne me parles pas sur ce ton ! Mal appris !
-Alors lâche-moi un peu et trouve-toi un autre souffre-douleur pour changer ! J'en ai vraiment marre à la fin !
-Ah tu le prends de cette façon !
Dante claqua des mains et les abattit sur le sol, laissant à peine le temps à Envy d'éviter un pic alchimique. A une fraction de seconde près, il était empalé ! Une mèche de ses cheveux fut même coupée net par la lame qui venait juste d'apparaître.
L'homonculus ouvrit des yeux ronds, ok ils étaient tous de mauvais poil, mais à ce point il n'aurait pas imaginé. Un coup d'œil lui suffit à deviner qu'elle était loin d'en avoir fini avec lui… Il n'aimait pas DU TOUT ce regard et se souvenait bien de ce qu'il avait pris la dernière fois qu'il en avait vu un semblable… Et encore… Cet air démoniaque lui paru pire encore.
-Euh… Ecoutes Dante.
-Non je n'écoute rien du tout ! Tu ne te plais pas ici ? Tu veux aller voir si l'herbe et plus verte ailleurs ? Libre à toi ! Mais avant…
Dante renversa un gros flacon d'encre qui était sur le bureau. Envy ne compris pas et vit le flacon se briser sur le parquet, sans dire un mot… Un peu effrayé par ce qui allait se passer ensuite.
Il ne comprit ce qu'elle avait vraiment l'intention de faire que lorsqu'à nouveau elle claqua des mains et le posa sur le sol, aplanissant de nouveau le plancher, tout en y dessinant avec l'encre un cercle familier. L'instinct de l'homonculus lui dit de courir, mais il sut en son fort intérieur qu'il n'aurait pas le temps et que Dante n'en serait que plus cruelle.
-Tu vas me tuer alors ? Demanda-t-il les pupilles dilatées comme celle d'un félin en danger.
-Juste reprendre ce qui m'appartient !
Envy vit la scène au ralentit. Son bourreau joignant ses mains et les posant sur le cercle qui s'illuminait, il sentit la douleur monter, et les pierres rouges vouloir s'échapper de son corps. Il tomba à genoux et les laissa son flux vital s'échappé de lui. Au bout d'un instant, il sentit qu'il n'en avait plus qu'une très infime quantité, presque rien en fait… Ses yeux, qui s'étaient fermés durant la torture, se rouvrirent alors qu'il toussait et suffoquait, étalé sur le sol froid.
Il entendit les pas de Dante se rapprocher et serra les dents en l'affrontant. Tout dans son regard hautain était insupportable, et lui, à terre n'arrivait pas à lutter contre cet air emprunt de profond mépris. Il aurait voulu se relever, lui montrer qu'il pouvait lui tenir tête, lui faire face. Mais la souffrance qui irradiait encore son corps l'en empêchait, comme une preuve de la supériorité de cette alchimiste impitoyable.
-Sors d'ici Envy. Tu n'es plus le bienvenu dans cette maison tant que tu n'auras pas compris qu'elle sera la seule à jamais tolérer ta présence, et à quel point tu m'es redevable ! Quand se sera fait, je t'accorderais peut-être le droit d'y remettre les pieds.
L'homonculus tenta de se relever. Il se sentait faible comme jamais, d'une fragilité sans nom. Chaque mouvement lui était pénible et Dante s'impatienta devant ses réactions, trop lente à son goût.
-Débarrasse-moi le plancher Envy ! A moins que tu ne veuilles goûter à la douleur d'une vraie blessure qui ne disparaît pas !
L'instinct de survie pris alors les commandes du corps de l'androgyne qui commença à déguerpir aussi vite que son organisme affaibli le lui permettait.
Lust, qui arrivait dans la pièce à ce moment vit son acolyte se démener pour s'enfuir, et aperçut le cercle tant redoutés par les homonculus.
-Qu'est-ce que vous…
-Son attitude puérile à l'approche des fêtes m'insupporte, il est temps qu'il apprenne que ces futilités ne sont bonne que pour les humains et qu'il respecte davantage le seul foyer qui daigne supporter sa présence. Il avait besoin qu'on lui remette les idées en place !
Lust tiqua, tout le monde était sur les nerfs aux alentours de la fin de l'année, elle savait que ça risquait de péter à tout moment, mais là sa cheftaine avait été trop dure et prenait en plus ces grands airs… Insupportable ! En plus la belle homonculus s'inquiétait pour Envy.
-Mais s'il n'a plus de pierre rouge il va…
-Tss, il reviendra… sans doute mal en point, mais il reviendra implorer mon pardon.
-Et s'il est trop fier pour cela !
-Lust mêle-toi de ce qui te regarde !
-Mais vous savez à quel point il peut être borné, non ?
-Certes… Bon suis-le… mais de loin ! Je ne veux pas que tu l'aides c'est clair ! Je le saurais si c'est le cas ! Et si tu dois me le ramener, c'est à l'article de la mort et pas avant ! Sinon je le renvois dehors aussi sec… J'ai horreur qu'on me manque de respect et cela doit rentrer dans la tête de cet insubordonné.
-Soit…
Lust attendit d'être dehors pour grincer des dents. Mais qu'est-ce qui était passé par la tête de Dante ! D'accord Envy avait peut-être était agressif, mais Envy est toujours agressif.
Bon sang, tout ça à cause de trois guirlandes, de sapins vaguement décoré, d'un bon repas et d'une ambiance festive… à laquelle ils ne pouvaient pas se prêter certes, mais…
Bon ok, il y avait de quoi tirer la tronche…
La superbe jeune femme arpenté les rues non sans attiré les regards… pas de traces d'Envy… Après s'être fait aborder une fois de trop par un malotru qui avait abusé du vin chaud, Lust lui en colla une, se qui la défoula un peu, et décida d'aller cherché de quoi se planquer un peu.
Le temps d'entrer dans le manoir et ça y est Dante posait déjà la question :
-Tu l'as retrouvé ?
-Non, pas encore…
-Ah… C'est ennuyeux quelque part…
-Fallait pas le jeter dehors comme un malpropre si c'est pour culpabiliser trois seconde après…
-S'il meurt là-dehors il faudra que je lui trouve un remplaçant… Ce ne sera pas chose facile… Il a toujours était doué pour s'enfuir celui-là ! Et pour m'attirer des ennuis…
-Mais c'est elle qui l'a foutu dehors ! Et ça va être de la faute d'Envy s'il meurt en plus ! Bon sang… Et moi qui croyais qu'il était son fils biologique avant de devenir un homonculus. Quelle mère aimante…
Sur ce, Lust pris son habituelle cape foncée, pratique pour ne pas trop attiré l'attention.
Puis, elle sorti de nouveau, en se dépêchant pour éviter d'autres remarques de Dante.
A force d'arpenter les rues, elle fini par le trouver, recroquevillé sur lui-même, sur un des bancs de la rue la plus décoré de Central. Elle se cacha à l'angle de la rue. Il ne fallait pas que l'autre homonculus la voit, sinon il se fâcherait sûrement…
Pour la première fois de sa longue vie, Envy se maudit de porter des vêtements aussi peu couvrant. Il était gelé, ne sentait plus ses doigts, ni ces pieds, avait l'impression que ces épaules était en feu, ce qui est curieux, le froid peut-il brûler ? Envy commençait à se le demander.
Il savait, il savait qu'aucun des passants n'oserait croiser son regard, qu'il ferait comme si il n'existait pas.
Pourtant une femme derrière la vitrine de son commerce, juste en face, l'observa un moment… Elle avait l'air gentille mais l'homonculus n'osait soutenir son regard. On aurait dit celui d'une mère qui regardait un enfant entrain de pleurer. Et il n'osait imaginer que quelqu'un pouvait avoir réellement l'intention de lui venir en aide.
En réalité, aux yeux de cette femme, c'était exactement ça. Envy ressemblait à un adolescent au regard perdu dans le vague. Elle ne réfléchit pas plus longtemps, on était à trois jours de Noël et ce pauvre enfant était en guenilles, dans le froid mordant de l'hiver… Elle ne sait pas s'il vivait dans la rue, ou quoi que ce soit, mais elle se sentait le devoir de l'aider. Elle regarda autour d'elle et trouva un vieux châle bien chaud mais qu'elle ne mettait plus parce qu'il boulochait. Ni une, ni deux elle s'empara de l'objet et délaissa un instant sa boutique.
Envy la vit s'approcher le regard plein d'espoir… Il avait un peu peur aussi, peur de se faire de fausse idée.
-Tout va bien mon garçon ? Tu as l'air gelé.
L'homonculus resta un instant muet, cette femme venait de l'appeler « mon garçon ». Il tiqua sur cette phrase, il n'était pas son garçon… Il devinait que ce n'était qu'une expression rien de plus, mais cela le gênait… Finalement il leva les yeux vers elle, et se décida à répondre.
-Je suis gelé.
La femme, était assez vieille, elle hocha la tête est sourit à l'homonculus, laissant apparaître de petite rides aux coins de la bouche et des yeux.
-Tiens… Il n'est pas très beau mais il te tiendra chaud.
Elle lui tendit le vêtement assez bien fait, aux grosses mailles soigneusement tricotées. Il devait être chaud. L'homonculus leva la tête surpris et n'osa même pas prendre le vêtement. La jeune femme le lui déposa alors sur les genoux.
-C'est… pour moi ?
-Bien sûr pour qui d'autre ?
Elle lui offrit un autre sourire chaleureux. Envy ne se fit pas prier et s'enroula dans le châle de laine qui en effet, amenuisa la morsure du froid sur son corps dénudé.
-Tu ne veux pas entrer un moment pour te réchauffer ? Mon fils à quitté la maison il y a peu, je pourrais te donner quelques-unes de ses affaires, et tu pourrais boire quelque chose de chaud, qu'en penses-tu ?
Envy était surpris, voire plus… Dante se trompait, quelqu'un venait de lui tendre la main, même sans le connaître.
-Vous ne devriez pas faire ça… je ne suis pas quelqu'un de très fréquentable… Avoua-t-il, se demandant ce qui pouvait motiver cette femme, à part l'instinct maternel.
-On approche des fêtes, tout le monde doit s'entraider durant ces hivers difficiles ! Bon si tu ne veux pas rentrer, je comprendrais… On ne doit pas faire confiance aux inconnu comme ça tu as raison. Alors, je vais t'apporter ce que je trouve.
L'homonculus n'eu pas le temps d'ouvrir la bouche que la femme d'âge mur était repartie. Il frissonna en la regardant s'afférer derrière la vitrine. D'après ce qu'il voyait, elle devait-être épicière, elle avait donc plein de choses en réserve. Elle revint avec une pile de vêtements et un bol fumant.
-Tiens, je ne connais pas de personne qui n'aime pas le chocolat chaud…
-Je n'en ai jamais bu, à vrai dire… Lui répondit l'homonculus, qui commençait à bien aimer cette personne. C'était rare qu'on soit aussi aimable avec lui.
-Ah non ? Répondit-elle surprise. Alors goûte, mais crois-moi, ça se laisse boire.
Envy posa ses lèvres sur le bord du bol qui lui réchauffait doucement les mains, il n'avait pas l'habitude de manger ou de boire quoi que ce soit mais il se ferait violence.
Lust regardait la scène de loin avec un sourire bien veillant.
-Tu as encore tout faux Dante !
Lust avait toujours voulu devenir humaine, et si cela se réalise un jour, elle voudrait ressembler à cette femme. C'est vrai, les humain vieillissait, perdait leur beauté. Mais cette femme avait dans le sourire, le regard, une étincelle, une chaleur qu'on n'aurait jamais pu enlever. C'était une beauté que Lust aurait voulu posséder, même si elle devait perdre les formes avantageuse de son corps et la finesse des traits de son visage.
-C'est très chaud. Dit simplement Envy après avoir difficilement avalé sa première gorgée.
-Le goût te plait ?
-Oh… Oui c'est agréable en bouche.
-Ha ha ha. On dirait que tu n'as jamais rien mangé de ta vie.
-Presque… Songea l'homonculus en continuant de boire, le liquide brûlant le réchauffant de l'intérieur.
-Bon je t'ai aussi apporté des vêtements que j'aurais jetés de toute façon. Mon fils les mettait quand il avait à peu près ta taille. Tu veux les essayer ?
-Oui. Répondit l'androgyne en souriant vraiment pour la première fois depuis longtemps.
Peu de temps après, Envy avait hérité d'un blouson, de gants, de chaussettes et même de chaussure. S'il aimait la douceur et la chaleur des chaussettes, il se demanda comment les humains pouvaient supporter de mettre des chaussures aux pieds. Certes, il avait déjà mis des chaussures en changeant de forme. Il pouvait donc dire que celle-là lui allait, même si la sensation lui était désagréable, comme toujours. Bon au moins il avait les bras, le bout des doigts et les pieds au chaud.
Pour le pantalon, la femme n'en avait pas. Envy avait beau insisté comme quoi ce n'était pas grave et qu'elle l'avait bien aidé, on aurait dit ce cette dernière ce faisait un devoir de trouver une solution. C'est le regard pétillant qu'elle eu une idée en lui ramenant les jambières grises que mettait une de ses filles. Envy aimait la sensation : Il était libre de ses mouvements et était protéger du froid. Le blouson, un peu trop grand pour lui, descendait suffisamment bas pour le couvrir jusque là ou commencer les jambières. Bref, le voilà équipé pour l'hiver. Sans le vouloir un sourire illumina son visage. Il se demandait s'il ne pourrait aps survive dans le monde des humain finalement…
-Vous avez combien d'enfants ? Demanda soudain l'androgyne se rendant compte qu'elle lui avait parlait d'un fils et d'une fille.
-Trois, répondit-elle fièrement. Deux filles et un garçon. Tous grands maintenant… Tu es sûr que tu ne veux pas rentrer une minute ?
-Ben je… Bon si vous insistez…
Envy se leva pour entrer dans la boutique. Il regarda son reflet dans la vitrine, il se serait imaginé plus ridicule, mais avec se manteau un peu trop grand et ses jambière, il se trouvait assez mignon. Cela faisait ressortir élégamment son côté féminin.
Il faisait bien chaud dans la boutique, tellement qu'Envy ouvrit même son manteau un instant et posa le châle sur ses genoux. Des clients entraient dans la boutique parfois. Vu leur dire, ce n'était pas la première fois que la gérante aidait des personnes démunies, et pas seulement à Noël.
Les « c'est tellement gentil de votre part » fusaient. Elle répondait toujours par quelque chose du genre « c'est normal » ou « je commence à me faire vieille, je n'empoterais rien dans ma tombe »…
-Tu as une maison ? Finit-elle par demander à Envy.
-Eh bien… on peut dire ça, mais je n'y suis plus le bienvenu pour l'instant...
-Comment ça ?
-Ma mère m'a jeté dehors.
-Habillé comme tu l'étais ? Mon Dieu mais qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Tu es son fils non ?
-C'est plus compliqué que ça… Et puis il parait que je l'énerve. Lança l'homonculus sarcastique.
-Quelle femme horrible. Jeter un enfant à la rue. Si je l'avais en face de moi, je lui dirais ma façon de penser à celle-là !
Envy failli rire, c'était trop drôle de voir cette femme un peu ronde une main sur la hanche, menaçant une personne invisible de l'autre main.
-Enfin, c'est Noël je ne dois pas m'énerver comme ça… Et puis mon mari arrive.
Un homme en costume militaire entra dans la pièce, les cheveux poivre-sel et des rides plus apparent sur son visage. Il était assez grand et bien charpenté, pourtant si Envy eu d'abord peur parce qu'il aurait pu être proche de Pride. L'air foncièrement gentil de cette personne le rassura.
-Eh bien quelle journée ! De la paperasse et encore de la paperasse… Bon j'ai eu mon compte d'action en allant chercher un chat sur un toit… je me fais trop vieux pour tout ça moi…
Il avait la voix chaleureuse et se frotter le haut de la tête d'un air fatigué.
-Tiens, on a de la visite ?
-C'est un jeune homme qu'on a jeté hors de chez lui.
-Ah là là… J'espère que ma femme ne t'as pas trop ennuyé avec son côté mère poule… Dit-il en plaisantant.
-Richard ! Protesta la femme en prenant un air faussement vexé.
L'homme tendit la main à Envy avant de se présenter.
-Enchanté je suis Richard Melvin. Et vous ?
Envy pris la main qu'on lui tendait et répondit.
-Envy. Je m'appelle Envy.
-C'est joli ça Envy.
L'homonculus songea que cet homme n'y connaissait sans doute rien à l'anglais.
-J'ai dut perdre mes manières dans le froid, j'ai oublié de me présenter. Le dénommé Richard ne put s'empêcher de rire à la remarque de sa femme, une main devant la bouche.
-Je suis Helena Melvin. Enchantée Envy… Envy comment.
Envy détourna un peu la tête… Envy comment tiens, bonne question… Envy rien-du-tout, Envy l'homonculus…
-Ah mais laisse-le voyons… Le pauvre tu l'intimide avec tes question…
-Elric… Envy Elric.
-Ah tu vois que je ne l'intimide pas ! Affirma la femme, ses mains sur les hanches.
-Elric… Elric… Comme le fullmetal alchemist ?
-Bravo Envy, tu fais très fort… Quoique… Oui nous somme parents, mais très éloigné, je ne le vois que très rarement, j'en entends parler, comme tout le monde.
-Ah ha, je vois je vois.
La conversation continuait bon train. On parlait du temps, de l'armée, de la fête approchant. Envy était bien là. Il ne connaissait pas ces personnes ni ce lieu, mais il était emprunt de chaleur. Un peu comme ce que l'on ressent près d'un chauffage… Mais cette chaleur vient de l'intérieur… Bref Envy ne comprenait aps tout, mais une chose était sûr, il n'aurait jamais pensé qu'une telle chose arriverait. Il se voyait plutôt mourir de froid sur ce banc sans que personne ne fasse rien, comme s'il était devenu invisible… En général c'est comme ça que les gens réagissaient…
Lust elle avait vu Envy rentrait… ça faisait un moment d'ailleurs… Puis un militaire était entré. Elle s'inquiétait un peu quand même… Ils ne retiendraient pas son camarade en otage ou quelque chose dans ce genre ?
Curieuse et se faisait du mauvais sang, elle s'approcha de la boutique, toujours cachée sous sa cape marron.
C'est le moment que choisi Envy pour regarder par la fenêtre, et il aperçut la cape. Lust eu le mauvais reflexe de vouloir se cacher, ce qui fit pensé à Envy que Dante l'espionnait… Elle serait folle de rage d'apprendre qu'elle se serait trompé et qu'Envy avait trouvait du secours… Et si elle envoyé Glutonni dévorer le brave couple.
-Tout va bien Envy on dirait que tu as vu un fantôme ? Lança l'homme en uniforme.
-Mince, elle a envoyé quelqu'un pour me suivre !
-Qui ça ? Ta mère ? Demanda Helena. Peut-être qu'elle s'inquiète pour toi.
-Holà non ! Vous ne savez pas de quoi elle est capable. Il faut que je parte !
-Attends mon garçon. Lui dit Richard en le retenant. Tu es sûr, si elle te fait du mal ou quelque chose tu devrais…
-C'est à vous qu'elle va faire du mal si je reste !
Envy ne savait pas pourquoi, mais quelque chose au fond de lui avait réagit, comme s'il voulait protéger ces personnes. Elles l'avaient aidé ! Il ne pouvait pas supporter l'idée que Dante ne les tue à cause de lui…
Il ne réfléchit pas plus longtemps, il referma son manteau et s'enfuis en courant, il n'arrivait plus repérer l'intrus encapuchonné, mais tant mieux…
-Envy attend ! S'écria la femme en sortant de la boutique. Il… il a oublié le châle que je lui avais donné…
-Il avait l'air terrifié, le pauvre petit… Il aurait subit des mauvais traitements que ça ne m'étonnerai pas…
-Tu ne pourrais pas faire des recherches pour le retrouver ?
-Je ne sais pas… Il s'est enfui pour nous protéger d'après ce que j'ai compris…
Envy courrait au hasard des rues, tentant de s'habituer aux chaussures et au froid…
Qui cela aurait-il pu être. Et si c'était Wrath ? Non… Trop petit… Ou alors Pride… Aie aie aie, et en plus le type est militaire… Bon, il ne se serait peut-être pas déplacé de lui-même…
Lust ? Oui, c'était le plus probable… Lust était de loin celle d'entre eux qu'il préférait. Si c'était le cas, alors c'est lui qu'elle cherchait sans doute. Mais il ne voulait pas qu'elle la retrouve ou raconte quoi que se soit à Dante.
Alors il courrait encore et encore, prenant garde à ne renverser personne. Il se calma finalement en se retrouvant au milieu d'un parc, désert, alors que la neige recommençait à tomber.
-Super… il manquait vraiment plus que ça ! Fait chier ! Râla l'androgyne en tentant de se réchauffer.
-Je suis bête… je n'ai nulle part où aller… J'ai froid… Mais je ne veux pas rentrer… Elle me tuerait… rien que parce que je lui aurais prouvé qu'elle avait tord…
****
Pendant ce temps, Lust ne savait pas quoi faire, comme elle s'était cachée elle n'avait pas vu par où Envy était parti… Après mûres réflexion elle entra dans la boutique.
-Le… le garçon de tout à l'heure…
-C'est vous qui le suivait ? Demanda l'homme. Qu'est-ce qui se passe avec ce petit, il a eu l'air terrorisé en vous voyant ?
L'homonculus était désemparée.
-Je sais, il a du me confondre avec quelqu'un… il devait penser que je le suivais pour tout raconter à…
-Sa mère ? Demanda la femme qui avait aidait son compagnon.
-Oui, notre mère est un peu… spéciale… Mais moi je m'inquiète surtout pour lui…
-Oh… Vous êtes sa sœur ? Maintenant que j'y pense vous avez les mêmes yeux.
Lust eu un sourire…
-Oui c'est vrai nous avons les mêmes… Vous pourriez me dire s'il vous à dit où il allait, ou par où Il est parti ?
-Je l'ai juste vu s'engouffrer dans la grand rue, mais il fait sombre et avec ce temps… Je ne sais pas où il a pu allez… Commença la gérante du magasin. Mais tenez, il a oublié son châle, vous pourriez le lui rendre quand vous l'aurais retrouvé… il fait froid et il était si peu vêtu…
-Je n'y manquerais pas… Et merci de l'avoir aidé.
Avant que le couple puisse répondre que c'était tout naturel Lust était repartie en courant.
****
Il resta un instant debout sur place, des frissons le parcourant tout son corps. Le froid le gagnait de nouveau malgré ses vêtements et le vent fouetta son visage et faisait danser les mèches de ses cheveux. Et soudain, il ne se sentit pas bien… il avait froid, mais plus encore que tout à l'heure… Il avait sommeil aussi, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu sommeil.
Il connaissait suffisamment les dangers du froid pour savoir qu'il ne devait pas s'endormir, mais il était dur de lutter. Il se frotta les bras de ses mains et se mis à marcher comme il le put. S'il bougeait il ne pourrait pas s'endormir…
-Pourquoi tout… Tourne ? Est-ce que je suis malade ? Je peux être malade ?
Il tomba à genoux dans la neige, le froid passa au travers des jambières qui s'étaient imbibées d'eau à cause de la neige qui tombait… On aurait même pu appeler ça du blizzard tant le vent était agressif. Envy aurait cru que son nez allait tomber. Il tenta de se relever et y parvint mais tomba de nouveau quelques mètres plus loin.
-Qu'est-ce qui m'arrive ?
Il dut s'appuyer à un arbre pour se relever et n'osa plus bouger. Sa tête lui faisait mal et il n'arrivait pas à réfléchir correctement.
Il ne se doutait pas qu'il était observé, et pas par Lust…
Alphonse et Edward Elric passait par ce parc pour rentrer à leur hôtel après une dur journée de travail pour tout les deux. Ed s'épuisant à hurler à Mustang qu'il n'était pas petit et Al à le retenir pour éviter qu'il passe en cour martiale pour meurtre sur un plus haut gradé… C'est alors qu'ils avaient aperçu leur ennemi mortel entrain de marcher d'un bien curieuse façon, et de s'effondrer dans la neige le visage douloureux.
-Nii-san, qu'est-ce qu'il a… pourquoi il tombe comme ça ?
-Attends Al n'y va pas c'est peut-être un piège.
Dit-Ed en le retenant. Cela faisait deux fois qu'Envy tombait sous leur yeux… maintenant il se tenait à un tronc d'arbre…
-Mais il n'a pas l'air bien ! Et pourquoi est-ce qu'il serait habillé comme ça ? D'habitude le froid ça ne gêne pas les homonculus…
-Je sais mais…
Ils virent alors l'homonculus s'effondrait encore une fois dans la neige, cette fois complètement. Ils le virent se recroqueviller contre lui-même, Ed tiqua…
L'homonculus aurait presque pleurer de sa propre faiblesse, mais il était serein quelque part… il pouvait mourir en paix, en sachant au fond de lui qu'il n'était pas si monstrueux que ça et qu'il suffisait qu'une personne est un peu de cœur pour lui tendre la main… Il laissa le froid l'envahir et toussa même un peu. Il ne comprenait pas… Sa vision se brouillait même un peu… mourir de froid ou peut-être de maladie n'était pas agréable du tout…
-Bon t'as raison on peut pas le laisser comme ça. Sur ce, Edward parti en courant et s'agenouilla auprès de l'androgyne et le souleva un peu… Il se rendit compte que sa peau était presque aussi froide que la neige.
-Envy… Eh Envy tu m'entends…
L'ainsi prénommé reconnut plus la voix que le visage de celui qui le tenait…
-Ed ? Demanda-t-il en essayant de rester éveillé.
-Envy qu'est-ce qui 'arrive ? Demanda Al qui se tenait debout auprès de lui…
-Je… Je ne sais pas… j'ai froid… J'ai tellement froid…
Sur ceux, Envy sentit qu'il perdait pied, et le noir s'installa dans sa tête. Les frères Elric eux, purent voir les iris violettes de l'homonculus disparaître sous ses paupière pour laissait place au blanc de ses yeux avant que ses paupière ne se ferment.
-Il a tourné de l'œil ! S'écria Edward. Envy, oh Envy !!
-Il faut l'aider nii-san, c'est clair qu'il ne joue pas la comédie… Emmenons-le à l'hôpital !
-Non, c'est beaucoup trop loin et il est complètement gelé !
Ed souleva Envy dans ses bras, il eut presque de la peine en voyant. Les bras ballant et la tête se laissant tomber sur le côté, comme un pantin sans vie.
-Al, on file à l'hôtel, tu fais couler un bain chaud et moi j'appelle un médecin… Je viens de toucher son front et il est brûlant de fièvre !
-D'accord nii-san !
Finalement Lust arriva sur les lieux et fut surprise de la réaction des deux jeunes alchimistes… Agréablement surprise… Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait raconter à Dante… sûrement qu'elle n'avait aps réussi à retrouver la trace de l'androgyne.
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Voilà voilà… bref, moi je trouve ça un peu naze, mais je me rattraperais avec la suite, c'est juste que je dois poser les bases, j'aime quand on ne commence pas sur du vent et quand mes histoire sont bien ficelée. ^^
Mais bon, c'est à vous de juger.
