Salut tout le monde ! Ce One shot correspond à une fic que j'aimerais mettre en ligne dans peu de temps. Enjoys !
POV Normal
Les cannons de fusils avaient cessé, les hommes avaient arrêté de se battre, pirates et marines se séparant peu à peu. L'Amiral en Chef Sengoku avait repris forme humaine, les trois Amiraux avaient stoppé leurs assauts.
Un homme se dressa contre tous. Alors que la fumée se dissipait lentement, le Jolly Roger du Red Force s'imposait en maître dans la baie gelée de Marine Ford.
_ La guerre est terminée! Laissez partir... les pirates.
Ce fut là les seuls mots prononcés par l'Amiral en Chef avant de se retirer du champ de bataille. L'équipage du Roux incita les pirates de feu Barbe Blanche à monter à bord, le second Ben Beckman en supervision. Le Roux, lui, s'assura que les corps de Ace aux Poings Ardents et de Barbe Blanche lui soit remit. Une fois rassuré, il entreprit de retourner à son navire. Toutefois, quelqu'un lui fit face.
Elle était là, debout devant lui, chancelante. Elle se tenait la côte droite, sa veste autrefois blanche maculée de sang. Ses cheveux écarlates se balançaient au gré du vent, son visage meurtri et ravagé par la guerre. Titubant, elle s'avança vers lui, son sabre à la main. Il l'a scruta méticuleusement, ses yeux sombres suivant les moindres mouvements de ce corps si fragile.
Ils se tenaient à quelques centimètres à présent, sa carrure imposante l'engouffrait dans les ténèbres de son ombre. Elle leva les les yeux vers lui, ses yeux or se plongeant dans ses orbes corbeaux. Des larmes coulaient le long de ses joues, et dans un ultime souffle, elle s'effondra, tombant la tête la première, son sabre retombant lourdement sur la glace. Il l'a rattrapa facilement, la soutenant à l'aide de son bras. C'est alors qu'il se sentit comme seul au monde, avec cette jeune poupée cassée dans les bras. Il pouvait sentir cette petite et douce chaleur se blottir contre son buste. Soudain, sa main se posa mollement sur sa joue balafrée, ses yeux mi-clos embués de larmes. Elle arborait un fin sourire; il était tétanisé.
Elle était rayonnante, telle un ange blottie contre lui. Son visage pourtant meurtri ne semblait pas contenir une seule cicatrice; il était envahit par un sentiment de bien être au simple fait de la voir si sereine à ses côtés. C'est alors qu'ils revinrent à la réalité, au champ de bataille jonché par le sang des hommes morts dans cette guerre. Et alors qu'elle fermait doucement les yeux, elle lâcha dans un dernier soupir:
_"... Emmènes-moi avec toi, je t'en supplie..."
