Résumé : L'amour, ça peut être une marge d'erreur, le sacrifice, de la dévotion, l'action, un soleil, un suicide, l'instinct, le besoin, la douleur, tant d'autres choses… Drabbles à différents moments du manga, Yaoi hinté.
Disclaimer : ils ne sont pas à moi, mais j'espère qu'ils s'aiment beaucoup quand même…
Partie 1 : Hôtô.
oOo
« Love is disturbance. »
(Nî)
C'est le x dans vos calculs.
Vous n'en voulez pas ni n'en avez besoin, mais vous devez admettre que son existence a rendu votre existence bien plus intéressante, depuis que vous avez découvert les improbabilités qu'il peut créer.
Vous ne vous attendiez pas à ce que Koumyou sanzo meure si facilement, c'est certain. Il était votre rival. Mais ce moine stupide a reçu un coup mortel à la place de son disciple.
Vous ne vous attendiez pas à ce que votre cavalier blanc retrouve un jour ses esprits, c'est certain. Il était votre marionnette. Mais cette coquille supposément vide a reçu le coup destiné à son homme d'armes.
Penché sur votre échiquier bouleversé, vous riez !
« Love is sacrifice. »
(Kougaiji)
Ton cœur n'est pas de pierre comme celui de ta mère, mais depuis quelques temps, ton esprit était aussi vide que le sien.
La noirceur, le néant, t'avalaient doucement, te noyaient.
Abandonne, disaient-elles.
Tu aurais pu les accueillir, te reposer.
Pourtant, dans la chair, quelque chose était gravé.
Le fantôme de leurs mains sur toi.
Celles de ta mère, de ta sœur, d'autres encore.
Leurs noms.
Au moment où la mort murmurait celui de Dokugakuji, tu ne pouvais plus te cacher derrière l'obscurité.
Alors tu es revenu.
Tes adversaires eurent l'air surpris.
Yaone et Doku te dévisagèrent.
Comment peuvent-ils ne pas comprendre ?
Verser ton sang pour eux est un honneur.
Tu souris.
« Love is devotion. »
(Dokugakuji)
Il est sacré.
Tu le touches rarement, comme si des jufus pendaient autour de ton prince pour le protéger. Tu le veilles un peu de la même façon qu'il veille sa mère de pierre morte.
Et tu as peur de l'admettre.
Mais quand ça t'arrive... Tu ressens soudain le besoin de poser la main sur lui, n'importe où : chevelure de feu, peau brûlante…
Les courtisans respectables te trouvent bien trop familier. Les fous. Toi, tu as peur de ne pas l'être assez pour le garder parmi les vivants !
Remets ses choix en question, juste pour être sûr.
Mais obéis.
Ferme les yeux et souhaite pouvoir souffrir à sa place.
