Disclamer : Les personnages appartiennent malheureusement à Kishimoto Masahi.

Résumé : Après dix ans d'absence suite à la mort de ses parents, Itachi réapparaît dans la vie de Sasuke. Leur rencontre inattendue bouleversera leur vie à jamais.

Genre : Yaoi, UA, Lemon, POV d'Itachi et Sasuke.

Couple : Ita/Deidara, Naru/Neji, Sasu/Kiba

Note de l'auteur : Cette fanfiction est destiné à mes deux personnages préférés, soit Sasuke et Itachi. Les couples ne sont pas tous indiqués. Je veux vous laisser espérer. Ils changeront au courant des chapitres !

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Chapitre 1 : Dix ans, c'est long !

POV Itachi

« Les gars, nous devons nous faire une piaule ce soir ! Allons dans les quartiers aisés, nous aurons plus de chance de trouver des objets de valeur. »

Ce soir, je me prépare encore à cambrioler une demeure pour survivre. Je suis membre d'un gang de rue appelé l'Akatsuki. Cela fait maintenant dix ans que je suis avec eux. Je n'ai plus de famille, mes parents sont décédés, il reste seulement mon frère que je n'ai pas revu depuis. Je ne sais même pas ce qu'il est devenu ou seulement s'il est en vie.

Vous vous demandez sûrement comment j'ai fait pour cambrioler pendant dix ans sans jamais me faire prendre. Je ne peux pas vous répondre, j'ai seulement eu de la chance, comme le soir du meurtre de mes parents.

« Où sont mes gants, je ne les trouve plus ! Les aurais-tu vus ? » demande Deidara alarmé par le peu de temps qu'il reste avant que nous partions faire notre boulot.

« Il faut toujours que tu perdes tes choses. Trouves-les toi-même, nous ne sommes pas à ton service. » Je déteste les gens qui demandent de l'aide pour quoique ce soit. Je n'ai jamais eu besoin de l'aide de personne. C'est pour cette raison que j'ai quitté ma famille. Elle devenait lourde à toujours vouloir m'aider.

Deidara est le dernier à avoir rejoint notre bande. Il n'est avec nous que depuis six mois, mais il est vraiment lunatique. Bon, nous pouvons enfin partir.

Je vais vous présenter les membres de ma bande. Nous sommes très spéciaux, selon moi. Il y a tout d'abord Deidara, qui se trouve à être mon petit ami. Il est blond avec des yeux bleus. Ses cheveux lui arrivent au milieu du dos. Il les tient presque toujours en queue de cheval. Il est très habile pour faire de l'origami. Il est de deux ans mon cadet.

Ensuite, il y a Pein, un grand gaillard aux cheveux roux et des yeux d'un gris foncé. Il est très coriace et très bagarreur. Il se fait beaucoup remarquer avec ses piercings aux oreilles et sur le nez. Il en a ailleurs, mais cela ne paraît pas en public. Il se prend pour le chef du groupe, mais il ne l'est pas. Le chef, c'est moi et moi seul. Il est le plus vieux, mais pas le plus intelligent. La plupart de ses plans nous mèneraient directement en prison. Par chance, nous ne les suivons pas.

Konan est arrivé dans le groupe très peu de temps après moi. Elle a des cheveux d'un bleu geai, naturellement elle les a teints. Les gars la trouvent très canon avec ses yeux bleus. Je dirais qu'ils n'ont pas tort. Si je n'étais pas homosexuel, je tenterais bien ma chance. C'est le petit génie du groupe. Elle monte tous les plans à suivre et c'est grâce à elle si nous sommes encore en liberté. Elle connaît beaucoup de maisons et les systèmes d'alarme n'ont aucun secret pour elle. C'est normal puisque son père en fabrique. C'est la seule parmi le groupe qui vit encore chez ses vieux. C'est la seule fille du groupe, donc je peux vous dire qu'elle ne l'a pas eu facile. Elle a du faire ses preuves lorsqu'elle est arrivée. Pour ceux qui ne la connaissent pas, nous pourrions penser que c'est un gars, mais elle sait utiliser son charme féminin quand c'est le temps, croyez-moi.

Finalement, Hidan est comme un frère pour moi. Avec ses cheveux argentés et ses yeux mauves, nos pensées divergent toutes vers des idées pas très saintes. Ne vous inquiétez pas, je n'ai qu'un seul petit ami et je viens de dire que je le considérais comme un frère. Il m'a beaucoup soutenu à mon arrivée dans le groupe. Je n'avais pas le moral très haut à ce moment. Il a toujours été présent pour moi, autant dans mes mauvais que mes bons jours. Il est très croyant, mais je ne vous cacherai pas qu'il nous énerve parfois avec ses rituels et sa religion.

Et il y a moi. Je ne suis pas très bavard, seulement dans mes pensées. Les autres me qualifient comme étant le membre le plus réservé du groupe. Je n'aime pas m'extérioriser et de plus, mes problèmes m'appartiennent, je ne veux pas les partager avec les autres. Je suis là pour diriger le groupe et voir à ce que tout aille bien dans notre «famille».

Ces quatre membres et moi, nous représentons l'un des gangs de rue les plus redoutés et recherchés par les autorités. Jusqu'à maintenant, nous avons réussi à accomplir des vols et des agressions sans nous faire prendre.

Nous nous dirigeons vers une grande demeure. Elle est très belle et nous jetons notre dévolu sur elle. Il n'y a personne, pas d'auto, pas de lumière et tout semble trop tranquille. Je regarde les gars et je leur dis que nous allons nous faire cette maison.

« Tu es sûr qu'il n'y a personne. Leur voiture est peut-être dans le garage ? », me demande Deidara.

« Je suis certain ! Êtes-vous prêt ? Je vais passer par derrière avec Deidara. Pein et Konan, essayer d'entrer par l'avant, sinon essayer une fenêtre du sous-sol. Hidan surveille et sonne l'alarme s'il revienne. » , répondis-je.

Je me dirige vers l'arrière avec Deidara. Nous sommes vraiment bénis par les Dieux. La baie vitrée n'est pas fermée à clé, donc nous pouvons entrer sans effraction. Au moment où j'avance dans la cuisine pour aller ouvrir aux autres, le système d'alarme se met à sonner. Par chance, Konan entre à ce moment et réussit à l'arrêter. En sortant de la cuisine et en prenant le corridor pour aller rejoindre les autres à l'entrée, j'aperçois l'escalier pour aller à l'étage. Je décide de me diriger vers les chambres et je commence par celle des maîtres qui se trouve juste à gauche après l'escalier.

Une grande chambre avec un très grand lit, une commode, un beau miroir antique (malheureusement il est trop lourd pour partir avec ) et je vois la garde-robe. Non, mais je rêve, ce n'est pas une simple petite garde-robe, mais un walk in. D'un côté, il y a les vêtements de madame et de l'autre, ceux de monsieur. Mais, que vois-je ? Un petit meuble sur lequel est déposé le coffre à bijoux. Je l'ouvre et vois tout l'argent que nous aurons en les vendant. Ensuite, je me dirige vers la chambre qui est à l'avant de la maison. Wow ! Celui qui couche dans cette chambre ne sait pas ce que le mot ménage veut dire. Je me demande même si c'est du tapis ou du bois franc. Du linge éparpillé partout, sale ou propre, je ne suis pas en mesure de le savoir, des bols de ramens, des berlingots de lait. Yeurk ! Quel bordel ! Je ressors et me dirige vers la dernière chambre. Elle n'est pas comme la précédente. J'entre et je ne peux pas croire que cette chambre appartient à un adolescent. La seule trahison, c'est tous les posters sur les murs. Mon regard fait le tour de la chambre et mes yeux se posent sur un objet en particulier. Je fixe quelque chose sur la table de nuit, une photo. Ce n'est pas possible, ce ne peut pas être lui.

Mon petit frère ne peut pas vivre dans une belle maison comme celle-ci. Je dois halluciner, ce n'est pas mon frère sur la photo, mais il faudrait que ce ne soit pas mes parents et ni moi aussi. Je me reconnais, il y a dix ans de cela. Cette photo avait été prise très peu de temps avant que mes parents décèdent. C'était le bon temps, mais j'en avais marre des représailles de mes parents. Eh oui ! Je n'étais pas le fils tranquille que tous parents rêvent d'avoir. J'étais un adolescent rebelle et je le suis resté. En voyant cette photo, des souvenirs douloureux sont remontés à la surface. J'ai abandonné mon frère et maintenant il vit dans une famille qui n'est pas la sienne.

« Itachi, nous devons partir ! Itachi ! » Je sens une main qui me tire de la chambre et m'amène dehors.

« Qu'est-ce que tu faisais ? Tu es resté pendant près de dix minutes sans bouger. » me demande Deidara. Je vois les autres me regarder avec des points d'interrogation à la place des yeux. Je ne peux pas leur dire que nous venons de cambrioler la maison de mon petit frère que je n'ai pas vu depuis dix ans. Je commence à marcher en direction de notre ruelle sous les regards ahuris de mes copains.

« Sasuke. » Ce nom m'est difficile à dire. Comment vais-je pouvoir vivre maintenant que je sais qu'il reste ici ? Les larmes me montent aux yeux, non, je ne peux pas pleurer, c'est seulement les faibles qui pleurent. Je ne suis pas faible, je l'ai prouvé à mon gang il y a dix ans. Est-ce qu'il est heureux avec sa nouvelle famille ? Est-ce qu'il pense à moi ou m'a-t-il oublié après toutes ces années ?

« Itachi, est-ce que ça va ? Tu as l'air pâle », me demande Deidara.

« Je vais bien. Je suis seulement un peu fatigué. Je vais aller me reposer. »

« Toi, fatigué ! Tu crois me faire avaler ça ! Itachi, je te connais mieux que personne et je sais qu'il y a quelque chose qui t'a perturbé dans la chambre d'où je t'ai sorti ! »

Je regarde mon petit ami dans les yeux. Je ne veux pas qu'il me pose des questions sur ce qui s'est passé dans cette chambre. Je dois oublier ce que j'ai vu. Mon frère ne voudra jamais me parler. Je m'approche de Deidara et je m'approche de ses lèvres dans l'intention de l'embrasser.

« Itachi, tu ne t'en sortiras pas comme ça ! Je veux savoir ce qui te tracasse. »

Non, mais il va me laisser avec mes sentiments à la fin ! J'ai le droit de garder mes secrets.

« Deidara, laisse-moi ! Si tu ne veux pas que je t'embrasse ça va, mais ne me pose plus de questions. »

Deidara s'approche de moi et m'embrasse. Merci, il a compris. Je déteste que l'on insiste. Mes sentiments m'appartiennent, je n'ai pas à les exposer. Je ne suis pas démonstratif et cela me va très bien comme ça. Je réponds à son baiser. Nos langues se rencontrent et commencent à danser. Je glisse mes mains le long de son dos jusqu'à ses fesses. Je le soulève et le plaque contre le mur près de nous. Ouais ! Disons que la brique ne doit pas être confortable, mais nous n'avons que cela. Je quitte sa bouche pour m'aventurer dans son cou. Pendant ce temps, je sens ses mains se balader dans mon dos. Je lui donne des baiser papillons avant de le mordre. J'entends un petit cri et ses ongles s'incrustent dans ma peau. Super ! C'est ce que je voulais. Je passe ma langue sur la morsure et je descends vers son torse. Je détache très tranquillement les boutons de sa chemise.

« Tachi, active un peu ! » me supplie Deidara.

« Deidara, je veux prendre tout mon temps. Je vais au rythme qui me plait. » Je le regarde avec un léger sourire … sadique.

Je continue à déboutonner son chemisier. Ensuite, je commence à lécher son torse et je me dirige vers ses tétons tous roses qui m'appellent. Je les mords doucement et je les titille avec ma langue. Deidara gémit et me demande plus. Je souris, oui, je sais c'est rare, mais dans des moments comme celui-là, je ne peux m'en empêcher. Ses mains jouent avec mes cheveux. Je descends très lentement … pourquoi se presser dans un moment aussi délicieux ? Donc, je descends lentement vers son bas ventre, mais avant, je fais un arrêt au niveau de son nombril. Je passe ma langue pour bien goûter cette peau douce. Je sens mon homme se cambrer et sa respiration commence à s'accélérer. D'une main, je caresse ses fesses et de l'autre, je caresse son entrejambe déjà au garde à vous. Ma langue lèche sa peau autour de son nombril et je remonte tranquillement vers ses tétons. Un gémissement impatient se fait entendre.

« Itachi … Arrête … Ahhhhh! De me faire …. Hummmm…. Languir ! »

Pour le punir de m'avoir interrompu, je l'embrasse et je vais le faire attendre encore plus. Je suis sadique, je le sais ! Nos langues se rencontrent à nouveau. Il essaie de prendre le contrôle du baiser, mais aujourd'hui mon beau, c'est moi qui aie le contrôle total. Je m'éloigne de ses lèvres et il me regarde avant de s'avancer vers moi pour reprendre le baiser. Je descends subitement dans son cou et je commence à donner des baisers papillons partout. Je vais sur son torse et descends jusqu'à son bas ventre sans jamais atteindre son intimité. Je l'entends gémir et en demander plus. Je vais très lentement, malgré ses protestations, descendre son pantalon et ensuite je retourne explorer son nombril. À travers ses gémissements, je sens son impatience, donc je caresse son entrejambe avant de descendre son boxer. Sans crier gare, je prends son membre en bouche. De son côté, il agrippe mes cheveux et les tient fermement.

« Au secours ! À l'aide ! Non ! Je ne veux pas ! »

« Qu'est-ce que c'est encore ? » Je n'y fais pas attention, c'est sûrement le reste du gang qui agresse un jeune. Donc, je reprends mon jouet en bouche.

« S'il vous plaît ! Arrêtez ! » cri le jeune en pleurant.

Je lâche mon petit ami qui me regarde déçu. Je vais voir ce qui se passe. J'en ai marre de me faire déranger. Ils ne sont pas capables de faire cela plus loin. Je vois mes potes qui sont en cercle et à l'intérieur une personne crie. Je m'approche et je les écarte d'un coup.

« Vous n'auriez pas pu aller plus loin ? Vous venez de me déranger sérieusement. » Je regarde le jeune qui essaie de reprendre son souffle. Je me fige. NON ! Ce n'est pas vrai. Mais qu'est-ce qu'il fait là lui ?

« ARRÊTEZ ! » J'ai crié, non, je n'ai pas crié ! Je m'accroupis à côté de l'adolescent que mes amis s'amusaient à torturer. En temps normal, j'aurais ri et participé, mais là, je ne pouvais pas. Je prends mon portable et j'appelle une ambulance. Ensuite, je regarde mes potes.

« Foutez-moi le camp si vous ne voulez pas qu'il vous arrive quelque chose ! » Je sais, je n'ai pas été très poli. Mais, je leur en veux. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pourtant le jeune homme qui est à mes pieds, je ne l'ai pas vu depuis dix ans. Je les vois quitter les lieux en entendant les sirènes se rapprocher. Ils me regardent sans rien comprendre. Ils vont sûrement vouloir des explications quand je reviendrai. D'accord, j'ai arrêté leur jeu, mais moi aussi j'ai été brimé dans mon plaisir. « Sasuke, petit frère. » Ah non ! Pas les larmes.

J'embarque avec les ambulanciers. Je ne peux pas laisser mon frère comme ça ! Je sais, je l'ai déjà abandonné une fois, mais une fois n'est pas coutume. Rendu à l'hôpital, je vais attendre dans la salle d'attente comme le médecin me l'a demandé. Je ne peux pas croire que je suis là à attendre de savoir comment va mon petit frère que je n'ai pas vu depuis la mort de nos parents.

Un médecin arrive et me demande ce qui s'est passé et m'informe qu'il a contacté les membres de sa famille. Je lui réponds que je ne sais pas ce qui s'est passé. Je n'irai pas trahir mes potes quand même. Il me dit que Sasuke est hors de danger, mais ébranlé émotionnellement. Je lui demande si je peux aller le voir, il me fait signe que « oui. » Il est tard donc, sa famille ne devrait pas arriver si tôt.

J'entre dans la chambre et je te vois couché dans ton lit. Tu sembles dormir ! Je m'approche sans faire de bruit et je m'assois sur la chaise au côté du lit et je te regarde. Tu n'as pas changé, ton visage est toujours celui d'un gamin. Je n'arrive pas à croire que je t'ai devant moi et que je peux enfin te parler, mais je devrai attendre que tu te réveilles. Cela fait dix ans que je veux te parler. Dix longues années ! J'ai tellement de questions à te poser, je veux savoir ce que tu as fait durant toutes ces années, si tu as essayé de me retrouver. Je ne sais même pas si tu te rappelles de moi, ton frère de sang. Je ferme les yeux quelques instants qui finissent par être quelques heures. Mon portable sonne. Merde ! Ce n'est pas le moment !

«Allo ! »

« Itachi ? Où es-tu ? Nous te cherchons », me demande Deidara.

« Je suis à l'hôpital », répondis-je.

«Qu'est-ce que tu fais là ? On s'inquiète puisque tu n'es pas rentré dormir. »

« Ne vous inquiétez pas, j'arrive bientôt. Je suis occupé. » Je ne veux pas leur dire que j'ai retrouvé mon frère. C'est trop tôt. Si Sasuke me rejette ou qu'il ne veuille pas me parler, je n'aurai pas à expliquer tout à mes potes.

« Mais, Itachi, que se passe-t-il ? » me demande mon blond.

« Rien. » Je raccroche avant qu'il ne rajoute quelque chose.

« Hum … Hum »

Je me retourne vers toi. Tu bouges un peu, signe que tu te réveilles tranquillement. Tu ouvres les yeux et mon cœur manque des battements. Comment réagiras-tu en me voyant ? Tu me regardes et je vois dans ton regard de la peur et de la haine en même temps. Petit frère, si tu savais les raisons qui m'ont poussé à faire ce que j'ai fait et pourquoi je me suis enfui. Tu n'es pas au courant que je suis responsable de la mort de nos parents et que depuis ce temps je suis en cavale parce que je suis recherché dans tout le pays.

« Sasuke. » Murmurai-je.

Tu détournes ton regard et je comprends par ce geste que tu n'approuves pas ma présence auprès de toi. Je te regarde un dernier instant et je m'approche de toi. J'embrasse ton front et pose deux doigts sur celui-ci et je te demande pardon. C'est le cœur en peine que je me lève et sort de ta chambre d'hôpital. Dans le couloir menant à l'entrée, j'aperçois un homme et une femme qui semblent prendre de tes nouvelles et se dirigent ensuite vers ta chambre. Pour ma part, j'ai eu mon lot d'émotions, alors je me dirige vers le lieu qui nous sert d'appartement à mes potes et moi.

Il est dans un immeuble abandonné. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une adresse civique. Premièrement, nous n'avons pas assez d'argent pour payer un loyer et deuxièmement, il serait trop facile de nous trouver, surtout moi, puisque je suis le chef du gang et de plus j'ai assassiné mes parents. Les meubles que nous possédons, nous les avons récupérés des vidanges dans les beaux quartiers. Il est pratique que Konan habite encore avec ses vieux parce qu'il est plus facile de transporter les meubles avec le camion de son père. L'argent pour nous nourrir, nous l'avons en vendant ce que nous volons et en revendant de la drogue. Il va de soi que nous n'avons ni électricité ni eau potable.

Donc, je me dirige vers cet endroit. Arrivé, je ne vérifie même pas si les autres sont de retour et je me rends dans ma chambre et me couche. Je m'endors immédiatement. Mon sommeil sera parsemé de cauchemars concernant mon frère et mes parents. Je me réveille dans les alentours de midi. Je descends dans le salon et je m'assois sur le canapé. Je commence à me préparer une ligne de coke. Je sens une personne arrivée derrière moi. Cette personne se penche vers moi et vient m'embrasser dans le cou.

« Salut mon amour ! » me dit Deidara en venant s'asseoir à mes côtés. Je me colle un peu sur lui. Sa présence me réconforte. Il ne dit rien, il sait qu'il n'aura pas de réponse. Je laisse mes pensées s'envolées et naturellement elle me ramène à mon frère.

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POV Sasuke

« Naruto, attends-moi ! »

« Si tu te dépêchais un peu aussi. »

Naruto est très actif. Toujours en train de bouger. Cela lui pose beaucoup de problème à l'école. Mais bon, je ne vous parlerai pas des problèmes de Naruto, mais je vais vous parler de moi. Je rejoins Naruto au bas de l'escalier et nous partons ensemble à l'école. Détrompez-vous, il n'est pas mon frère. J'ai été élevé dans cette famille depuis que mes parents sont décédés et que mon frère a déserté. Je ne sais même pas s'il est en vie. Mais une chose est certaine c'est que je me vengerai un jour.

Nous sommes arrivés à l'école. Je retrouve tout de suite mon amour, Kiba. Naruto va embrasser Neji. Nous sommes le groupe des dévergondés comme aime si bien le dire notre directeur, notre psy et nos professeurs. Disons que nous ne sommes pas non plus les plus sages. Nous n'aimons pas vraiment l'école et nous aimons plutôt sécher les cours et aller se balader dans les rues de la ville. Quand nous sommes à l'école, on s'amuse avec les plus jeunes et les nouveaux. Dans notre groupe, il y a aussi Gaara, Sakura et Shikamaru. Seul ce dernier n'est pas en couple, mais cela ne le dérange pas, il n'est pas intéressé pour l'instant. Je pourrais dire que c'est le seul à vraiment s'intéresser à l'école. Depuis que je le connais, je ne l'ai jamais vu manquer un cours jusqu'à maintenant.

« Que faisons-nous ? Restons-nous à l'école aujourd'hui ou on se paie du bon temps ? » nous demande Gaara.

« Je dois rester et aller en cours, sinon mon père fera une crise cardiaque s'il reçoit encore un appel pour lui mentionner que je ne suis pas à l'école. Toi aussi, Sasuke, tu devrais rester. » mentionne Naruto.

Je lâche un énorme soupir qui veut tout dire. « Ouais, je sais. Désolé Gaara. » Je m'accote sur Kiba et celui-ci me donne un baiser sur le front. Il joue présentement avec mes cheveux, il adore jouer avec ceux-ci et moi, cela me détend. Je me retourne et lui rends son baiser.

«Hey, les tourtereaux, vous ne pouvez pas aller ailleurs, nous ne voulons pas être témoins de vos ébats. » lance alors Sakura. Elle accepte les homosexuels en autant qu'il n'exprime pas leur amour en public.

« Ça va Sakura, c'est seulement un baiser. Tu ne vas pas faire un drame pour ça ! » dit Kiba en regardant Sakura avec un peu de colère dans les yeux.

J'entends Shikamaru gloussé à côté de moi. Je me demande ce qu'il trouve drôle.

«Allez Kiba on se tire, je n'ai pas le goût de rester ici, allons nous promener. »

« Bonne idée, mon amour ! Laissons les mordus des cours ! Hé ! Hé ! »

Je vois Naruto me regarder en voulant dire, je ne te couvrirai pas devant notre père, mais je m'en moque.

Le reste de la journée se passe comme tel. Kiba et moi, nous sommes allés nous promener dans le centre-ville. Nous avons fait les magasins. Nous avons mangé une crème glacée et nous avons trouvé un endroit tranquille où nous nous sommes reposés. Kiba est assis à mes côtés. Nous savourons cet instant de tranquillité. J'ai les yeux fermés et les images de l'événement qui a changé ma vie me viennent à l'esprit. Après un certain temps dans ce calme absolu, je sens une main baladeuse sur mes cuisses.

Je regarde Kiba dans les yeux et m'approche pour l'embrasser. J'ai besoin de réconfort et c'est seulement lui qui peut me le procurer. Il me regarde avec des yeux pleins d'envie. Il ferme ceux-ci et nos lèvres se rencontrent et nous échangeons un baiser sans pareil. Ma langue se promène sur ses lèvres et essaye de forcer l'entrée de son antre buccale. Je sens une résistance à ce niveau. Je déteste sentir une résistance de la part de mon copain. Ma langue insiste en faisant une pression plus fort sur ses lèvres et réussis à passer la barrière de sa bouche et va rejoindre sa langue. Elles dansent au rythme de notre respiration. Mes mains se posent sur sa taille et je le soulève pour le plaquer sur le mur. Je l'entends gémir, je passe mes mains sous son chandail et je commence à promener mes doigts sur son torse. Ils rencontrent ses doux mamelons et s'amusent à les pincer légèrement. N'entendant rien de mon amour, je dirige ma langue vers ses jolies pointes roses et je fais danser celle-ci sur ses mamelons. Les gémissements de Kiba ne se font pas attendre. Pendant ce temps, ses mains se positionnent dans mon dos et je sens ses ongles me grafigner un peu. Comme je veux plus de réactions de sa part, je descends ma bouche pour arriver à son nombril et commence à jouer avec … attendez un peu …

« Kiba, où est ton piercing ? » demandai-je.

« Je l'ai enlevé, j'en avais marre d'être infecté. »

« Quoi ? » Je fais une mine boudeuse. Moi, j'aimais bien jouer avec son piercing. « T'aurais pu m'en parler au moins. »

Il ne me répond pas. Il me regarde et me prend mon visage. Il penche la tête pour avoir un baiser, mais je retourne à son nombril et pris de surprise, il lâche un gémissement. À ce moment, je commence à me sentir à l'étroit dans mon pantalon. Je vérifie l'entrejambe de mon copain et je remarque que lui aussi semble être à l'étroit. Je sens ses doigts dans mes cheveux. Il presse ma tête contre son torse et gémit.

« Sasuke … hum… continue …. J'en veux plus. »

Bien, je vais t'en donner plus mon cœur. Je me penche pour être à la hauteur de son membre. Avec mes dents, j'entreprends de baisser son fermoir éclair. Ensuite, je défais son bouton, et très lentement je descends son pantalon. Après je m'attaque à son caleçon. Sa verge se dresse vers moi, mais je ne m'en occupe pas maintenant. Je remonte avec ma langue vers son nombril et vers ses tétons. Je prends le temps de le déguster. Ses mains vagabondent toujours dans mon dos et font une pression sur celui-ci pour m'inciter à continuer. Je sens ses jambes essayées de s'accrocher à mon bassin.

«Sasu… ke… arrête… de me faire… hummm… languir… ahhhhhh. »

Je dirige ma bouche vers son cou et me rends à son oreille.

« Vraiment ? Moi, j'ai le goût de prendre mon temps. » lui dis-je avant de lui lécher le lobe d'oreille. Un baiser s'impose avant de commencer le travail sérieux. Ma bouche se pose sur ses lèvres et je force l'entrée pour aller rencontrer sa langue. Après quelques minutes et à bout de souffle, je délaisse sa bouche et je me positionne à genoux. Je prends sa verge en pleine bouche et je commence des va et viens. Après quelques coups, j'arrête et j'entreprends de lécher son entrejambe.

« Hummmm…. Ahhhhhh…. Continue…. Reviens…. Sasssssuuuuuuu… ke ! »

Je reviens à son membre dressé et gonflé de plaisir, mais avant j'humidifie mes doigts abondamment. Donc, je prends mon objet sexuel en bouche et en même temps j'introduis un doigt dans son intimité. Je sens ses doigts joués avec mes cheveux. Aïe ! C'est qu'il les martyrise en plus. Attendez un peu, il va le regretter. J'introduis un deuxième doigt dans son intimité. Après deux ou trois coups, je le juge près à me recevoir. Je lui prends les fesses en mains pour l'obliger à entourer ses jambes autour de mes hanches, ensuite, je dirige ma verge vers son intimité et je le pénètre. Il cri de douleur, mais également de satisfaction, je le sais et je le sens. Je commence à faire des va et viens tout en embrassant. Ses ongles me griffent le dos, signe de son plaisir. Tout en continuant mon déhanchement, je parcours son torse de ma langue, je titille ses délicieux mamelons. À ce moment, j'oublie tout ce qui nous entoure et je me fous que les autorités arrivent et nous trouve. De mon autre main, je prends sa virilité en main et je vais au même rythme que mon bassin. Je sens la chaleur de nos deux corps montée en flèche, notre respiration devient saccadée. Dans un dernier coup, je me libère en lui et il fait de même dans ma main. Je le relâche avant de tomber épuisé à terre. Il vient me rejoindre sur le sol et il capture mes lèvres dans un baiser amoureux.

« Nous devrions peut-être rentrer chez nous. Mes vieux font s'inquiéter. » m'indique Kiba.

« Oui, tu as raison. On se voit demain à l'école ! » répondis-je. Je me lève et je marche en direction de la maison des Uzumaki. Mais il me rattrape pour avoir un dernier baiser qui durera beaucoup plus longtemps que prévu. J'espère seulement que l'école n'a pas appelé pour mentionner à mon « père » que je n'étais pas présent. Oh! Et puis, je m'en fou !

Depuis que tu es parti ma vie est un enfer ! Pourquoi a-t-il fallu que tu tues nos parents ? Que t'avaient-ils fait ? Je ne comprends pas, ils ont toujours été sympathiques avec toi, t'ont toujours encouragé dans tes projets. Beaucoup plus que moi. J'avais même l'impression qu'ils avaient beaucoup plus d'estime pour toi. De plus, tu as réussi à fuir sans payer ton crime envers nos parents et moi. Oui, moi. Tu n'as peut-être pas pensé à ce qu'il pourrait m'arriver ou peut-être que tu ne t'en souciais pas. Tu as abandonné un petit frère fragile et sans défense dans le monde. Une chance que je suis tombé dans une bonne famille qui connaissait la nôtre. Il ne se passe pas une seule journée sans que je ne revoie les images de cette fameuse journée mortelle. J'ai vu toute la scène, tu ne le sais peut-être pas puisque j'étais caché dans la garde-robe ! J'aimerais bien savoir ce que tu es devenu, où habites-tu ? Si tu savais … J'ai marché tout ce temps sans savoir où j'allais. Je ne connais pas beaucoup ce coin, on nous a toujours interdit d'y venir à cause de voyous, mais je n'ai jamais eu peur de personne. Mais ce soir, tout changera …

« Ah ! Non ! Lâchez-moi ! Non ! »

« Hé ! Hé ! Tu vas être notre victime aujourd'hui ! »

« Au secours ! Quelqu' … » Une personne me met une main sur la bouche pour que je ne puisse plus crier, mais je continue à me débattre. S'ils pensent que je vais me laisser faire. J'essaie de mordre celui qui a sa main sur ma bouche mais sans succès puisque je me prends un bon coup de pied dans le ventre. Je commence à voir des points noirs. Je me laisse tomber sur le sol et les salauds continuent à me tabasser. Des coups de pieds, de poings, ils continuent et continuent. Je hurle encore et ils continuent. Je commence à me demander si quelqu'un va venir à mon secours. J'ai très mal et peur. Les points noirs grossissent constamment, mais avant de perdre connaissance, j'ai le temps d'entendre une personne qui leur crie d'arrêter. Cette voix …

*-*-*-*-*-*-*-*

Je me réveille dans une chambre. Tout est blanc. Je ne me rappelle de rien. Où suis-je ? J'entends une personne parler à une autre, mais je n'entends pas l'autre. Elle est peut-être au téléphone. Je bouge un peu pour signifier que je suis réveillé. Bouger me fait très mal. Je me souviens, je me suis fais tabasser après avoir quitté Kiba. Quelle heure est-il ? Est-ce Naruto qui serait venu me voir avec ses parents ? Kiba ?

«Hum … Hum »

J'essais de bouger et j'ouvre mes yeux avec difficulté. La vue que j'ai m'effraie. Ce n'est pas possible. Ce ne peut pas être toi ! Tu tournes ton regard vers moi et je te reconnais à ce moment précis. Je voudrais te sauter dans les bras, mais la haine que j'ai envers toi m'empêche de le faire. Je ne suis pas en mesure de supporter plus longtemps ton regard, donc je détourne le mien. Je veux également cacher les larmes qui menacent de passer la barrière de mes yeux. Je suis content de savoir que tu es en vie seulement parce que je sais que nos parents pourront encore être venger. Les même images que je ne cesse de voir à répétition dans ma tête refont surface. Pourquoi es-tu là ? Comment as-tu su que j'étais ici ?

Je laisse les larmes couler au moment où je t'entends sortir de la chambre. Qu'est-ce que tu faisais là ? Est-ce toi qui m'as sauvé de ces crapules ? Est-ce que tu les connaissais ? Pourquoi ? Je n'en peux plus. Après dix ans, tu réapparais dans ma vie. Pourquoi ? Mes sentiments envers toi sont contradictoires. J'ai toujours souhaité te revoir et maintenant que je t'ai devant moi, c'est la haine qui prend le dessus. Pourquoi ?

Je suis resté une semaine dans cet hôpital. J'ai essayé pendant ce temps d'en savoir plus sur toi. Je voulais te retrouver pour te poser toutes les questions qui me passent par la tête et que je me pose depuis dix ans. Dix ans! Itachi, tu ne peux pas savoir comment cela peut être long, quand nous espérons à chaque jour de voir la personne la plus cher pour nous. Depuis une semaine, je me demande si je n'ai pas halluciné en te voyant.

J'entends des pas se rapprocher de ma chambre et je vois mes parents adoptifs entrés. Kushina s'approche de moi les larmes aux yeux.

« Sasuke, je suis contente que tu ailles mieux. J'ai eu tellement peur pour toi ! » me dit-elle en s'asseyant sur le lit. Je remarque que Minato est resté en retrait. Il me regarde avant de me lancer.

« Comme d'habitude il a fallu que tu fasses fit de mes recommandations ! Je vous demande de ne pas aller dans un endroit parce que c'est dangereux, mais toi, tu y cours à la première occasion. »

« Chéri, arrête ! Je crois qu'il a compris maintenant. » Se tournant vers moi. « Dès que tu sortiras de l'hôpital, nous allons te demander de rentrer directement à la maison quand tu finiras l'école. Nous voulons toujours savoir où tu te trouves. » me dit ma mère adoptive.

« Allô le régime militaire ! » Les regards de mes parents me fixent sévèrement. Je ne peux pas croire qu'ils vont me surveiller sans arrêt. Pourquoi ne me suis-je pas enfui au lieu d'essayer de faire le brave ?

Mes parents finissent par sortir de ma chambre. Je retrouve enfin le calme. Je vais en profiter pour me reposer. Dans deux jours, je vais sortir de l'hôpital et le régime militaire commencera.

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Itachi : Je suis content, je suis en vedette, mais pourquoi dis-tu que nous sommes tes personnages préférés et que je sens que tu vas nous faire souffrir ?

Sasuke : Je ne trouve pas que je souffre beaucoup. C'est plus ton gang qui me fait souffrir !

Deidara : Et nous dans tout ça ? Tu crois peut-être que je ne souffre pas de voir mon 'Tachi se mettre dans le pétrin juste pour toi ? Ah et puis, j'en ai plus qu'assez ! Je veux prendre le dessus sur mon 'Tachi au moins une fois, parce que si ça continue, je vais finir par péter un câble !

Hidan et Konan : ON EN A RIEN À FAIRE !

Rebhist : Attendez un peu, ce n'est que le début. Qui aime bien, châtie bien, non ? Deidara, je n'en ai pas terminé avec toi ! Puis pour ta demande, … je vais y réfléchir !

Itachi : En autant que je ne fasse pas de mal à mon petit frère, c'est correct.

Sasuke : J'espère ! Je trouve que tu m'en as assez fait comme ça !

Deidara : Je sens que je ne suis pas au bout de mes peines dans toute cette histoire ! Ils se valent bien les deux frères !

Itachi et Sasuke : Ça ne te regarde pas !

Sasuke : Non, mais je suis curieux…Quand vas-tu te laisser prendre grand frère ?

Itachi : (rouge comme une pivoine) Je…Ce ne sont pas tes affaires otouto !

Rebhist : Bon et bien c'est très intéressant tout ça mais moi je vais dormir là-dessus !

Sasuke, Itachi, Deidara, Hidan et Konan : QUOI ???!!!

J'attends vos reviews et je devrais poster les chapitres dans un intervalle de deux semaines.

Je veux également remercier Kaoru Sayuri Kamiya qui a accepté d'être ma correctrice en chef, elle m'a également donner quelques idées que j'ai repris.