Je vis à Forks depuis toujours. Je connais tout le monde et tout le monde me connait. Être la fille du directeur du lycée, ça ne passe pas inaperçu. La plupart du temps, j'essayais de ne pas décevoir mon père mais il était rare que ce soit concluant. J'avais tendance à me faire remarquer. Pourtant, les lycéens me traitaient comme une princesse, même s'il m'arrivait de les terroriser. Bon, disons plutôt, qu'ils me léchaient les bottes, en fait. Mais ça ne me dérangeait pas, tant qu'ils n'essayaient pas de me faire croire que leur comportement à mon égard était sincère.
Récemment, une famille s'était installée hors de la ville. Il y avait 5 nouveaux adolescents inscrits au lycée. Leur père était médecin à l'hôpital de Forks et le mien voulait que je leur sois agréable. Je fus donc chargée de les accueillir.
J'attendais depuis un quart d'heure que les enfants du docteur Cullen arrivent au lycée. La secrétaire de mon père mastiquait son chewing-gum et le son qu'elle produisait était en train de me rendre dingue. J'augmentai le volume de mon lecteur MP3 pour ne plus l'entendre. Mais Carla, la dite secrétaire, se redressa sur sa chaise d'un seul coup, comme si on venait de lui pincer l'arrière-train. Elle fixait la porte toute émoustillée, un large sourire sur son visage trop maquillé. Je me retournai pour regarder ce qui la mettait dans cet état et vis les nouveaux arriver. En tête de file, le plus jeune, grand, une allure de mannequin, une peau très pale et des yeux noisette presque doré. Un Apollon en chair et en os. Ses frères et sœurs étaient tout aussi magnifiques, plus irréels que ces gens en couverture de magazine, dont les photos sont retouchées par ordinateur.
Après avoir donné leurs emplois du temps aux œuvres d'art vivantes, Carla fit un geste dans ma direction. Je retirai un de mes écouteurs et me présentai :
— Je suis Keira Foster, la fille du directeur. Mon père m'a demandé de vous accueillir. Bienvenu au lycée de Forks.
Ils me dévisageaient tous, sans dire un mot. Ils se contentèrent de se lancer des regards les uns aux autres. Puis l'Apollon m'adressa un sourire aimable, à faire fondre un iceberg.
— Je m'appelle Edward Cullen et voici mes sœurs, Rosalie et Alice et mes frères, Emmett et Jasper. Enchanté.
Je m'efforçai de ne pas les fixer trop longtemps et jetai un œil à leurs emplois du temps. Edward avait cours d'Anglais avec moi à cette heure. Alice et Jasper avait Maths avec M. Barney, je les confierais à Jessica Stanley, représentante des élèves. Emmett et Rosalie, eux, avaient Sociologie avec Mme Jensen. C'était sur mon chemin.
Je les emmenai à leurs casiers pour qu'ils puissent déposer leurs affaires. Les couloirs étaient noirs de monde à cette heure-ci et les Cullen attiraient les regards de tout le monde. Jessica fut muette quand je lui demandai d'accompagner Alice et Jasper. Et Jessica, en général, n'était jamais muette, croyez-moi, j'en ai fais les frais.
Sur le chemin de mon cours d'Anglais, je déposai Rosalie et Emmett, puis continuai mon chemin avec Edward. Par égard pour mon père, je m'efforçai d'être civilisée et d'avoir l'air sympathique lui.
— Vous êtes bien installés ? Mon père m'a dit que vous habitiez cette magnifique maison à l'orée du bois. Ma mère et moi nous arrêtions toujours pour l'admirer pendant nos promenades.
— Oui, très bien.
À sa réponse, j'eus l'impression de l'avoir offensé. Je décidai donc de rester muette jusqu'à ce qu'on soit en cours. En entrant, je prévins le professeur de l'arrivée de nouveaux élèves et allais m'asseoir au fond de la classe, seule. Edward fut envoyé à la table du fond de l'autre côté de la classe. Les filles de la classe vinrent s'agglutiner autour de ma table pour me questionner à son sujet. De toute évidence, il faisait forte impression sur toutes les femelles des alentours, même celles qui, d'habitude, levaient les yeux au ciel quand les autres parlaient de garçons. Mais les babillages de jeunes filles en chaleur, je détestais ça, alors je coupai court à la discussion.
— Tout ce que je sais c'est qu'il s'appelle Edward Cullen, que sa famille vient d'emménager et que son père est médecin. Je n'ai rien d'autre à vous dire alors sortez tout de suite de mon espace vital, vous polluez mon air avec vos hormones de brebis en rut. Vous voulez savoir autre chose ? Allez le lui demander, je ne suis pas le service des renseignements.
J'avais vraiment en horreur ce genre de discussions. J'avais en horreur les filles de ce genre d'ailleurs, trop lâches pour aller vers un mec qui les intéresse et qui préfèrent envoyer leurs amies donner leur stupide lettre d'amour à un gars qu'elle ne connaisse même pas. Vous me trouvez antipathique ? Vous n'êtes pas les seuls, rassurez-vous.
Je jetai un coup d'œil vers Edward, toujours seul à sa table alors qu'une dizaine de filles venaient de me casser les oreilles à son sujet. Il souriait, comme s'il avait entendu ce que je venais de leur dire. Les filles allèrent se rasseoir, vexées que je ne coopère pas dans leur pathétique quête aux infos croustillantes sur le nouvel Adonis du lycée.
Pendant les deux heures de cours, je ne pus m'empêcher d'observer le nouveau. Il restait figé sur sa chaise à écouter la prof. Il ne prenait pas de notes, ne gribouillait pas sur sa feuille, il restait immobile comme une statue de Michel-Ange, éternellement beau.
À la sonnerie, je me forçai à aller lui demander s'il voulait que je l'accompagne à son prochain cours, il déclina mon offre et disparut dans la marée d'élèves, autant qu'un être aussi unique que lui puisse le faire en tout cas.
À la cafétéria, les Cullen/Hale s'installèrent tous à une table, loin des autres lycéens. Je m'installai à ma table habituelle, seule, comme chaque midi, avec mon plateau et je commençai mon jeu préféré : observer les gens. J'adorais regarder les élèves et analyser leurs moindres faits et gestes. Avec le temps, j'avais appris à lire sur leurs lèvres et la plupart parlait des Cullen. Les filles craquaient devant la beauté parfaite des garçons et les mecs bavaient sur les filles du docteur.
Le son de mon téléphone me sortit de mon observation. C'était mon père qui voulait me voir dans son bureau. Je me levai rapidement, vidai mon plateau que j'avais à peine touché et me rendis dans son bureau. Il dérangeait mon heure de divertissement juste pour savoir si l'arrivée des nouveaux s'était bien passée. Je répondis que oui, il parut satisfait, je l'étais donc également. Et pour remplacer ma partie interrompue d'espionnage à la cafétéria, je passai le reste de mon heure de déjeuner dehors à dessiner.
La fin de la journée arriva enfin. Sur le parking, derrière le lycée, les élèves flânaient autour de leurs voitures. Je repérai les Cullen près de leur voiture rutilante, une Volvo gris métallisé. C'était probablement la plus belle voiture des environs, j'en déduisis qu'ils ne devaient pas connaitre les difficultés pécuniaires. C'était sûrement la raison pour laquelle mon père voulait que j'apporte un soin particulier à les accueillir. S'ils avaient de l'argent, ils seraient respectés et il valait mieux les compter parmi vos alliés. Ma famille avait le même profil, c'est pour cette raison que tout le monde essayait d'être gentil avec moi, malgré le fait que la plupart des adultes de la ville me prenait pour une gamine à problèmes, qui faisait tout pour rendre son père dingue. Ce n'était pas totalement faux, depuis la disparition de ma mère, je passai mon temps à faire tourner mon père en bourrique.
Je rejoignis ma moto, cadeau de mon meilleur ami, Jacob Black. Je ne vous ai pas encore parlé de lui, hein ? C'est un des Indiens de la réserve Quileute. J'aime fréquenter les Indiens, ce sont les seules personnes complètement sincères avec moi. Peu importait que je sois la fille d'un des hommes les plus riches de la ville, ils m'acceptaient, ou me rejetaient, pour ce que j'étais, pas pour ce que je possédais. Jacob est le fils d'un des anciens de la tribu, son père Billy était le chef de la tribu, en quelque sorte. J'avais rencontré Jake au lycée, il était venu voir un élève pour une pièce, pour réparer une voiture. Intriguée qu'il soit là, j'étais allée me présenter à lui, on avait vite sympathisé. La semaine suivante, il m'invitait à venir faire un tour sur la plage avec ses amis. Depuis, j'allais régulièrement chez lui, même si ce n'était que pour rester dans son garage à le regarder bricoler. J'aimais sa présence, je me sentais à ma place près de lui.
Je quittai le lycée dans un vrombissement assourdissant, attirant l'attention de tous les jeunes présents. Je ne rentrai pas chez moi, je voulais voir Jake. Je ne l'avais pas vu depuis une semaine parce que mon père m'avait privé de sortie pour avoir écrasé de la nourriture sur le visage de Rudy Johnson, un footballer idiot qui s'était cru autorisé à me mettre la main aux fesses. Bien sûr, mon père n'avait pas voulu entendre les raisons pour lesquelles j'avais fait ça, je l'avais fait, un point c'est tout.
Jacob était dehors, bricolant la vieille voiture de son père. Il m'avait dit que Charlie Swan, le chef de la police et meilleur ami de Billy, l'avait racheté pour sa fille qui devait venir habiter à Forks le mois prochain. Lorsqu'il entendit ma moto arriver, il lâcha les outils qu'il avait dans la main et courut me prendre dans ses énormes bras musclés.
— Wow… Tu m'as trop manqué…, me chuchota-t-il à l'oreille.
— Toi aussi, tu m'as manqué, Jake, tellement que j'ai failli faire le mur juste pour venir te regarder bricoler, répondis-je.
Il me relâcha le sourire aux lèvres. Ce sourire… Simplement magnifique. Je lui racontai ma journée et notamment l'arrivée des Cullen. Aux noms de ceux-ci, il fronça les sourcils. J'avais essayé de l'interroger à ce sujet mais ça faisait partie des secrets de la tribu, que je n'étais pas autorisée à connaître. Et comme chaque fois qu'il était sujet de ces secrets, je laissai tomber pour ne pas ennuyer mon ami. Un silence pesant s'installa donc. Mais Quil et Ambry arrivèrent pour nous sauver de cet embarras. Quil se mit à sourire jusqu'aux oreilles en me voyant, il avait un faible pour moi depuis que je venais à la réserve, d'après Jake. Je les pris dans mes bras, contente de les voir. Ils étaient les meilleurs amis de Jacob et donc les miens, à un niveau inférieur à Jacob, évidemment.
— Content que tu sois enfin de retour, Jake nous assommait à parler de toi.
Jake le fusilla du regard, Ambry souriait, fier de son effet. Je ne pus qu'en rire. Vous devez vous en douter, entre Jake et moi, ce n'est pas que de l'amitié, mais ni lui, ni moi ne voulions risquer de changer ce qu'on avait, du moins pour l'instant. Sans oublier que Jacob avait un an de moins que moi, les gens n'avaient pas besoin d'une raison de plus de mettre en doute mon éducation.
Je passai le reste de l'après-midi avec eux, faisant mes devoirs pendant que Jake bricolait et qu'Ambry et Quil nous divertissaient avec leurs histoires. Puis il fallut que je rentre pour diner. Jake promit de venir me chercher, nous avions décidé d'aller au cinéma, Quil et Ambry devaient nous accompagner avec Sam Uley et Paul Lahote, deux Indiens un peu plus âgés que nous sensés jouer les chaperons pour les gars.
En sortant de la réserve, je croisai Charlie Swan dans sa voiture de patrouille. Il s'arrêta, je fis de même.
— Bonsoir Keira, comment vas-tu ?
Charlie Swan n'était pas quelqu'un de très expansif mais il s'était toujours montré extrêmement gentil à mon égard. Sûrement parce qu'on avait passé beaucoup de temps à discuter depuis ma mère avait disparu. J'avais 12 ans quand s'est arrivé. Ma mère était partie prendre des photos de la forêt un soir, pour sa galerie. Elle était photographe et mon goût pour le dessin me venait d'elle. Mais ce soir-là, elle n'était jamais rentrée. Toute la forêt avait été passée au peigne fin mais on n'avait retrouvé aucune trace d'elle. L'affaire était toujours en cours mais les pistes étaient trop maigres pour réellement mener une enquête.
— Je vais bien, M. Swan. Jacob m'a dit que votre fille venait vivre ici, ça fait longtemps qu'elle n'est pas revenue, n'est-ce pas ? Vous devez être content.
— Je le suis. Un peu de compagnie ne me fera pas de mal.
— N'hésitez pas à m'appeler si elle a besoin de quelque chose.
— C'est gentil, Keira, merci.
Il me recommanda d'être prudente sur la route et partit vers l'endroit que je venais de quitter. Beaucoup de gens en ville avait du mal à assimiler le fait qu'une jeune fille roule en moto dans la ville de l'état de Washington, et de tous les états du pays, où il pleut le plus, et ils ne comprenaient pas non plus que mon père, si respectable, me laisse faire. Ils en avaient déduits que je n'en faisais qu'à ma tête, comme toujours. Charlie Swan était le seul à comprendre pourquoi j'étais devenue un peu rebelle, il avait assisté aux changements dans ma famille depuis que ma mère était partie.
Avant de rentrer, je pris le chemin qui menait chez les Cullen pour admirer la maison dans laquelle ils avaient emménagé. Ma mère aimait beaucoup cette maison, elle avait même voulu l'acheter mais mon père avait toujours refusé, on aurait été trop loin de la ville et les bois ne le rassuraient pas, surtout la nuit. Mon père avait toujours vécu dans des grandes villes et autant de verdure le révulsait.
Le bruit de la moto dut alerter les résidents car Edward Cullen sortit sur son balcon. Je m'empressai de m'excuser de l'intrusion.
— Ce n'est rien, me répondit-il, froidement.
— Cette maison est restée inhabitée tellement longtemps, j'ai du mal à me faire à l'idée qu'il y est quelqu'un maintenant. Ma mère adorait cette maison, elle a toujours rêvé d'y vivre.
Il sembla se détendre, les traits de son visage s'adoucirent. Se méfiait-il de moi ? Peut-être lui avait-on conseillé de m'éviter en vue de mes efforts pour me faire remarquer.
— Elle est dans la famille depuis sa construction. Elle n'aurait probablement pas pu l'avoir.
Il osa même un sourire et sa beauté me coupa le souffle. Comment pouvait-on sembler si parfait ? Je m'excusai encore d'avoir déranger et remontai sur ma moto. Je le vis me regarder partir dans le rétroviseur, un air renfrogné sur le visage. De toute évidence, quelque chose le dérangeait chez moi, sans qu'il ne sache vraiment quoi ou pourquoi. Comment le sais-je ? Je vous ai dit que j'observais les gens, à force, on peut décrypter ce qu'ils pensent, ou ressentent, à l'expression de leur visage. Et Edward Cullen était contrarié en ma présence, je dirais même frustré.
À la tombée de la nuit, deux voitures se garaient devant chez moi, mon père me demanda qui s'était. Il me suivit dehors pour les rencontrer. Jacob fit sortir tout le monde.
— Bonsoir M. Foster, comment allez-vous ?
Mon père adorait Jacob, sûrement parce qu'il lui donnait toujours raison quand il était question de me critiquer. Bien sûr, Jake ne faisait ça que parce qu'il ne voulait pas que mon père m'interdise de le voir. Les autres se présentèrent mais j'écourtai les politesses. J'embrassai mon père, l'informai que j'allais voir un film et montai en voiture. Sam conduisait. Je regardai mon père qui attendait que nous soyons partis. À sa tête, je savais qu'il désapprouvait le fait que je sois seule avec cinq jeunes hommes. Ce qui me fit demander :
— Leah n'est pas venue ?
Leah Clearwater était la petite amie de Sam et d'habitude, ils ne sortaient jamais l'un sans l'autre. Sam me répondit qu'elle ne se sentait pas très bien, qu'elle avait préféré rester chez elle. Je vis à ses yeux qu'il me mentait, j'en déduisis qu'ils s'étaient disputer mais je fis mine de le croire, leurs affaires personnelles ne me regardaient pas.
Nous ne voulions pas aller au cinéma de Forks, pour ne pas croiser les regards lourds de sens des citadins. En plus, les Indiens n'aimaient pas beaucoup les gens de la ville, ils les trouvaient trop étroits d'esprit. J'étais d'accord avec eux sur ce point. Les habitants avaient tendance à s'accrocher à leurs préjugés et je n'aimais pas leur façon de regarder les Quileutes comme s'ils étaient des sauvages non civilisés.
Nous avions une heure de route pour sortir de la ville. Je me détachai et posai ma tête sur les jambes de Jacob. Je n'écoutais pas la conversation de Quil, sur le siège avant, je préférai me plonger dans la musique et admirer mon meilleur ami qui regardait par la fenêtre, pensif. Puis, Jake me prit discrètement la main pour que Quil ne s'en aperçoive pas, sinon il l'aurait probablement charrié tout le long du trajet. Je lui tendis un de mes écouteurs. Nous restâmes silencieux jusqu'à notre arrivée.
En arrivant au cinéma, Ambry, Quil, Jacob et Sam allèrent nous garder des places pendant que j'allais chercher des popcorns avec Paul. J'avais déjà rencontré Paul à la réserve mais nous n'avions jamais eu l'occasion de faire connaissance. Tout ce que je savais, c'est qu'il avait beaucoup de succès avec les filles. Il fallait avouer qu'il était carrément canon, taillé comme un mannequin, abdos et pectoraux en acier et un visage très agréable. Dans la file d'attente, il se tourna vers moi.
— Qu'est-ce qu'il y a entre toi et Jacob ? J'ai demandé à Ambry si vous étiez ensemble, il n'a pas su quoi me répondre.
Il était assez direct dans son genre. Ça ne me gênait pas vraiment, ça me fit surtout sourire que les gens s'interrogent sur Jake et moi.
— On est amis seulement, répondis-je en souriant.
Sa réaction ne fut pas celle que j'attendais. Il parut presque content de ma réponse et à son sourire, je compris qu'il essayait de me draguer. Nous avançâmes un peu dans la queue, Paul revint à la charge.
— Alors, il n'y a rien d'autre entre vous ? Pourtant, on ne dirait pas.
— Je crois qu'on est bien comme on est, aucun de nous ne veut changer ça. En fait, je pense qu'on n'est pas prêts pour ça.
— Gare à toi, Jake plait beaucoup aux filles de la réserve.
Il me tendait la perche, je ne pus que l'attraper.
— Il m'a pourtant semblé qu'elles parlaient plus de toi que de lui.
Son rire me confirma ce que je pensais. Nous arrivions enfin au comptoir, il commanda, je réglai avec l'argent que mon père m'avait donné. Paul récupéra trois pots, je pris les trois autres.
— Les filles de la réserve sont un peu ennuyeuses en fait, elles se ressemblent toutes.
— Tu devrais venir faire un tour au lycée avec Jake, tu trouveras peut-être ton bonheur.
Je lui fis un clin d'œil en poussant la porte de notre salle.
— Je viendrais si tu me fais visiter.
Il me draguait vraiment. Je me pris au jeu et acceptai de lui faire visiter le lycée quand il viendrait. On distribua les popcorns. Je pris ma place à côté de Jake, Paul s'assit près de Sam à l'autre bout de la rangée.
À la sortie, nous nous accordions tous à dire que le film avait été nul. Je proposai donc aux gars d'aller se faire une ballade avant de rentrer. J'appelai mon père pour le prévenir et nous prîmes le chemin de la jetée. Je n'avais pas passé une aussi bonne soirée depuis longtemps. En rentrant, je fis promettre aux garçons de se refaire ça.
XXX
NB : L'univers de Twilight appartient à Stephenie Meyer. Seuls Keira et sa famille sortent directement des méandres du foutoir qui me sert d'imagination.
C'est la première fois que j'ai le courage de faire lire mes écrits à quelqu'un. C'est une fanfiction sur Twilight, encore une me direz-vous... Je prends l'inspiration comme elle vient et je suis en veine Twilight en ce moment ! ^_^
J'espère que vous aurez l'esprit critique, j'en ai besoin pour m'améliorer ! Ne soyez pas indulgent avec moi, ça ne m'aidera pas XD
Normalement, je ne fais pas trop de fautes d'orthographe mais n'hésitez pas à me le dire si vous en trouvez.
La suite est déjà écrite mais je préfère attendre de voir si ça intéresse quelqu'un de la lire, ça ne servirait à rien de continuer à me ridiculiser si personne ne veut lire ce que j'écris, si ?
Je suis pour un peu d'action entre les personnages, si vous voyez ce que je veux, même si ça ne se voit pas dans ce premier chapitre.
Peut-être au prochain chapitre alors ^_~
XOXO
