Disclaimer : L'univers d'Harry Potter appartient bien évidemment à JK Rowling

Notes : si vous voulez apprécier pleinement ce texte mettez vous en fond sonore "Soon we'll be found" de Sia. C'est à partir de ce texte que j'ai eu l'inspiration de ce texte. (http : // www . deezer . com / track / 919489)

Innocence perdue

Les mains plaquées contre mes oreilles pour ne pas entendre tes cris, je sens les larmes rouler sur mes joues. Un coup pars et je suis violemment projétée sur le sol. Heureusement les enfants ne sont pas là. Malheureusement les enfants ne sont pas là. Les coups continuent mais au fil des années je suis anesthésiée physiquement. Mais pas mentalement. Et je te laisse faire parce que tous est de ma faute. Tout est de ma faute. Les sanglots franchissent malgré moi la barrière de mes lèvres et ta colère redouble.

Tu me hais. Tu me deteste. Parce que je te fais souffrir. Parce que tu m'aimes encore. Parce que par ma faute tu te considère comme un monstre. Parce que l'on mens.

Tu brises une autre vitre de ton poing. Et je te suis reconnaissante d'arrêter de me prendre pour cible. Je me relève précipitemment pour soigner ton poing bléssé. Tu me repousses encore plus fort.

"Va-t-en. Maintenant."

La voix est froide. La voix est metallique. Je veux protester mais ton regard prend le ton de ta voix.

Et j'ai encore plus mal que lorsque tu t'en prend physiquement à moi.

"DEGAGE!"

Tes hurlements me percent les tympas et je gémis. L'âtre de la cheminée s'illumine de flamme verte et tu me pousse dedans. Je m'attends presque à heurter le mur de briques mais c'est un sol que je rencontre durement.

Je reste immobile à regarder le plafond. Tu m'as envoyé chez lui. Lui que je t'ai fais détester. Il fais sombre. Il fait nuit. Et la douleur physique perce. Elle attends à chaque fois que tu ne sois plus là.

Il est bientôt jour que la porte d'entrée s'ouvre.

"Hermione!"

C'est lui. La figure mal rasée, les cernes violettes violentes. Lui aussi se déteste. Il se précipite vers moi, soulève mon corps endoloris. Ses gestes sont doux et me font pleurer.

"Je ne peux plus te laisser comme ça. On ne peux plus mentir. On ne peut plus se mentir."

Il caresse mes cheveux. Il disait m'aimer comme une soeur, je pensais à lui comme un frère. Le temps nous à changé. Pourtant je t'aime aussi, et il aime ta soeur. Mais plus du même amour adolescent innocent. Toutes nos illusions envolées et toute cette souffrance accumulée. Ce que la guerre ne nous a pas enlevé nous nous le sommes arraché nous même. L'innocence des sentiments et la pureté de notre amitié.

Tous cela entaché par le temps.

Il m'embrasse avec ferveur, cette passion que nous avions oubliés avec le quotidien. La passion qu'il lui manque de nos aventures. La passion des héros de mes livres. Nous allons tous détruire pour la passion et nous reconstruirons avec de fades mensonges pour préserver nos enfants qui savent déjà. Nous essaierons de nous faire croire que rien ne changera. Et dans ces bras j'arrive à oublier. Même s'il me faut souffrir le reste du temps je préfére ces moments d'amour et de passion égoïste.

Etions-nous fais pour rester des enfants-héros? Penserons nous toujours avec nostalgie a ces temps heureux?