Erreur
Chapitre 1 : Deborah
Voila que je me retrouve comme un con devant cette lettre
Je l'envoie ? Je l'envoie pas ?
Qu'est-ce que ça va lui foutre à lui ? Rien, je parie ...
Là, je suis vraiment au fond du goufre.
Ce jour-là, une drôle d'ambiance flottait dans tout le QG de Central City, tous parlaient en riant, et tous semblaient joyeux, comme à l'approche d'un grand événement. Et quel événement ! Le beau et sexy Colonel Roy Mustang, le plus grand coureur de jupons de tout Central, jalousé par tous les hommes et admiré par toutes les femmes, allait se marier. Bien sûr il était fier, mais pas autant que la future Madame Mustang, Deborah Grumman.
Deborah était une jeune femme de 26 ans, de haute bourgeoisie, petite-fille par mariage du Général Grumman. Courtisée par énormément d'hommes, elle était d'une beauté qu'on peut qualifier de parfaite. Grande et mince, de longues mêches brunes brillantes souvent détachées, de magnifiques yeux bleus azur, une peau blanche parsemée de taches de rousseur sur les joues. Un nez fin et de hautes pommettes complétaient son visage angélique. Autre sa beauté enviable, elle avait reçu une éducation exemplaire, et était donc très intelligente.
Elle avait aussi un don inouïe pour le piano et le violon, mais surtout jouait de la harpe comme personne. Elle savait danser les danses les plus distinguées dont la valse et le tango, et connaissait la médecine des plantes sur le bout des doigts.
Autrement dit, Deborah était l'incarnation même de la femme parfaite.
- Alors Winry, tu te décides ?, demanda l'aîné des Elric d'un ton agacé
- Celle-là est bien, mais l'autre était pas mal non plus. Tu en penses quoi mon chou ?, dit-elle à l'intention d'Alphonse, ignorant complètement les remarques d'Edward.
- Quoi que tu portes, tu seras toujours très jolie., répondis Alphonse
Ils étaient tous les trois dans une boutique de vêtements, à acheter la tenue qu'ils porteraient pour le mariage du Colonel, et Winry en était à sa cinquième robe au moins, mais n'arrivait pas à se décider, ce qui impatientait Edward, mais enchantait Alphonse qui aimait voir sa petite amie dans de si belles robes et si heureuse (elle aimait le shopping, et voulait à tout prix porter une belle robe).
- Plus jolie que la mariée ?, questionna-t-elle farouchement
- Bien sûr, ma chérie.
Elle émit un éclat de rire, et repartit dans la cabine essayer une autre robe.
- Tu ne trouve pas que Winry est de plus en plus joyeuse en ce moment, Ed ?, demanda Alphonse à son frère qui attendait appuyé à une cabine, attendant que la blonde se décide
- Si. Et je sais pourquoi., répondit Edward en souriant
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle t'aime et que tu l'aimes. L'amour ça rend heureux non ?, ajouta-t-il en souriant plus largement quand il vit son frère rougir et détourner la tête
- Et toi ? C'est quand que tu te trouve une petite amie ?, interrogea soudain le cadet
Heureusement pour Edward, une jeune femme arriva vers eux et les salua, un grand sourire illuminant son visage
- Edward ! Alphonse !, s'exclama la jeune femme
- Oh, bonjour Scieska. répondirent à l'unisson les deux blonds.
- Vous aussi vous faites vos emplettes pour le mariage du Colonel Mustang ?
Les deux blonds acquiescèrent.
Edward regarda le ciel. Si bleu, avec quelques petits nuages de coton blanc, par-ci par-là. Un temps merveilleux pour un mois de Mai.
Il soupira, regarda le fleuve où se reflétait le soleil, ainsi que toute la rue piétonne en face et les barrières.
En face de lui, sur le bord, deux pêcheurs s'amusaient et riaient de bon coeur, oubliant leur cannes à pêche, dont une tomba à l'eau, les faisant rire de plus belle.
- Tu rêvasses grand frère ?, demanda une voix derrière lui
- Ouais., répondit-il alors qu'Alphonse s'asseyait près de lui
- Dis, Ed ?
- Quoi ?
- Quelque chose ne vas pas, hein ?
- Mais non. Je vais bien, ne t'inquiète pas., murmura Edward, pas vraiment convaiquant
- Tu peut tout me dire, tu sais.
- Mais tout va bien, je te dis.
- Tu mens mal, Ed. C'est à cause du mariage du Colonel ?, questionna Alphonse, persuadé d'être sur la bonne voix
Edward ne répondit pas, détournant la tête pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux.
- Ed ..., s'inquiéta son frère, voyant l'aîné cacher sa tête dans ses bras croisés.
- Ne t'en fais pas ; ça va aller.
- Mais tu l'aimes ! Je le sais !!
- Il se marie, c'est tant mieux pour lui.
- Et tant pis pour toi c'est ça ? J'ai vu la lettre que t'as écrit. Vas lui donner !
Edward se leva d'un coup.
- Non mais ça va pas !!
Alphonse se leva à son tour.
- Fais-le, sinon tu le regretteras !!
- Il ne m'aime pas. Il l'aime, elle. Laisse-le être heureux.
- J'ai très bien vu à quel point tu l'aimes, ça va te faire mal, Ed, ce mariage.
- Laisse, ça va aller., rétorqua Edward, plus pour se rassurer lui-même que son frère.
Mais Alphonse n'était pas convaincu, mais savait que son frère allait le regretter.
De son côté, Deborah était aux anges. Elle avait fait venir un tailleur de grande renommée pour lui confectionner sa robe, et aujourd'hui, il venait la lui apporter pour faire quelques finitions sur elle et qu'elle puisse la voir.
- Oh, Vincent (1), elle est somptueuse !!, s'exclama-t-elle
- N'est-ce pas ? Et elle te va à ravir., répondit Vincent
- Merci, Vincent, vraiment merci.
Vincent était le fils du tailleur qui travaillait pour les Grumman depuis bien longtemps. A sa mort, c'est Vincent qui avait continué à faire perpétrer cette connaissance et ce nom dans le domaine de la couture. Deborah et lui étaient des amis d'enfance et avaient fréquenter la même école primaire privée, et le même collège, privé lui aussi. Ils étaient tous les deux de familles riches et de haut rang.
- Qu'en penses-tu Maria ?, questionna Deborah à sa femme de chambre et confidente, Maria.
- Elle est vraiment magnifique, et je partage tout à fait l'avis de Monsieur Vincent. Elle est encore plus belle sur vous.
- Tu croies que Roy aimera ?, ajouta la jeune femme, soudain soucieuse
- Bien sûr, mademoiselle, bien sûr.
- J'espère qu'il sera à l'heure., plaisanta Vincent
Tous les trois éclatèrent de rire, ce qui intrigua quelques domestiques qui passaient dans le couloirs, ou bien dans les jardins, et entendirent par les fenêtres et portes ouvertes ses manifestations de joie délirante.
- Ne t'en fais pas, Roy est toujours à l'heure, jamais en retard., répondit Deborah., Il a toujours même été en avance, toujours poli, toujours charmant. Un vrai coureur dragueur prétentieux quoi !, ajouta-t-elle en fronçant les sourcils., Mais un jour je lui ai dit qu'il n'avait pas besoin d'être comme ça, de jouer les parfaits ; et c'est là qu'il a commencé à être naturels, et nous avons alors parlé que nous, qui avons une réputation à tenir, devons toujours se montrer parfait, pour ne pas briser notre image. C'est depuis ce jour que j'ai découvert que sous ses apparences Roy est un homme sensible, doux, merveilleux et doté d'un sens de l'humour parfois assez sadique si je puis dire, mais tellement attirant. Au fond de lui, ce n'est encore qu'un jeune garçon extrêmement renfermé, très sensible, qui a besoin d'amour...
A ces mots, elle se rendit compte que Maria, Vincent, et plusieur domestiques qui s'étaient arrêtés devant la porte ouverte la fixaient avec attention.
- Oh et puis zut !, lança-t-elle avec un grand sourire aux domestiques pour leur montrer que ce moment d'égarement de leur par n'était pas grave vu qu'elle le partageait.
___________________________________________________________________________________________________________________________
Ya quelqu'un ? Ohé ?? Vous m'entendez ? *se retourne*
Ah, vous êtes là, ouf ! J'ai eu peur que personne ne vienne lire cette fic :)
Voila le blablatage de chaque début de fic :
Disclamer : Une fois de plus je ne fais qu'emprunter les persos de Arakawa (pour les torturer une fois de plus ? xD)
Pairing : Comme le résumé le laisse penser c'est du Roy/Ed, mais comme le montre aussi ce premier chapitre, c'est pas pour tout de suite ;)
Rated : K
Parution du chap' suivant : Aucune idée
(1) Je viens d'écrire ma feuille d'exposé de musique, sur Noir Désir dont l'un des membres s'appelle Vincent, c'est pour ça qu'il s'appelle comme ça lui
Comment m'est venue cette idée ? Bah je ne sais pas, au pif ? Non, j'étais à la caompagne quand ce chap' à été écrit (il a prit le grand air et mon cerveau aussi), d'abord à la main.
Je tient aussi à dire que je sais, je fais pas mal de fautes mais pourtant je corrige avec Word, alors si quelqu'un (Matsuyama ?) pourrait m'indiquer quel genre de fautes je fais ça serait sympa :3
Sinon, Amour sans retour (fic précédente de moi, si vous n'avez pas lu, allez-y) continue toujours, c'est pas fini.
Review ? ça m'encouragerais à faire le chap' 2 (même pas encore commencé, seulement dans ma tête)
