Me revoila avec une nouvelle histoire, encore une SR/HG, mon couple de prédilection.
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est a JKR.
N/A: Je sais que cette histoire peu paraître un peu bizarre, mais elle m'est venue comme ça, et vu que je ne contrôle en rien mon cerveau tordu, je vous prie de m'excuser de vous faire subir ce genre de chose.
N/A*: Contrairement à la dernière fic que j'ai écrit, celle là n'est pas terminée, j'ai bien sûr un plan de travail, mais toute la rédaction reste à faire, donc je vous prie de m'excuser pour les délais de publication.
N/A**: Je ne peux malheureusement pas vous expliquer pourquoi certaines parties de mon histoire son en italique, mais tout vous sera dévoilé dans le chapitre 4. Je sais c'est encore loin, mais je pense que certains d'entre vous comprendront ce qui se passe dans la tête de notre cher Severus.
Bon j'arrête mon blabla et vous laisse lire en paix.
Bon lecture.
Réminiscences
Chapitre 1 : Convalescence
Noir, tout était noir. Il ne savait pas où il se trouvait. Le paradis? L'enfer ?
Petit à petit, sa vision se précisa. La lumière aidant, il vit qu'il se trouvait au milieu d'une rue, face à une grande et belle maison.
Il était un peu désorienté, il ne savait pas qui il était, ni où il se trouvait. Soudain, la mémoire lui revint, il s'appelait François, jeune homme pauvre habitant dans une vieille cabane complètement délabrée du sud de la France.
La maison devant laquelle il se trouvait était la demeure de la jeune femme qui hantait toutes ses pensées, Sarah.
Il ne se faisait pas d'illusions, il savait parfaitement que rien ne se passerait jamais entre eux, elle faisait parti de la haute bourgeoisie. Il savait pertinemment qu'a cette époque, les classes ne se mélangeaient pas alors comment un pauvre jeune homme comme lui pouvait il prétendre aimer cette jeune femme ?
Malgré tout, il garda ses yeux rivés à la fenêtre du premier étage d'où s'échappait une douce mélodie. Il voulait juste la voir, ne serait ce que quelques secondes, il n'espérait rien de plus.
Quelques secondes plus tard, son vœu fut exaucé, la musique prit fin et il vit une silhouette passer devant la fenêtre, Sarah.
Un sourire vint étirer ses lèvres, elle était vraiment magnifique, mais il ne devait pas rester là trop longtemps sinon, il risquait d'attirer l'attention sur lui.
Soudain, tout redevint noir autour de lui, il entendait, au loin, une voix impérieuse qui l'appelait par un nom qu'il ne connaissait pas…
- Rogue… Severus Rogue… Réveillez vous…
Il ouvrit difficilement les yeux, tout était blanc, trop blanc, trop lumineux, il referma les yeux sentant la brûlure de la lumière sur ses paupières closes.
- Lumière, parvint il à articuler faiblement.
Il avait soif, il avait mal, mais les gens autour de lui avaient entendu et comprit sa requête. La lumière disparut et il sentit qu'on lui faisait couler de l'eau dans la bouche.
Il parvint une nouvelle fois à ouvrir les yeux, plusieurs personnes étaient regroupées autour de lui.
Ste Mangouste, il avait reconnu les uniformes des médicomages.
Il ne se rappelait pas pourquoi il était là, il était trop fatigué pour y réfléchir. Il sombra dans le sommeil.
Deux semaines plus tard, après des reprises de consciences plus ou moins longues, il sentit ses forces lui revenir.
Quand il ouvrit les yeux, il croisa le regard pétillant de Dumbledore installé près de lui.
- Ah ! Severus, content de te revoir parmi nous. Comment te sent tu ?
Severus tendit le bras pour attraper le verre d'eau posé sur sa table de chevet, mais une douleur dans la poitrine interrompit son geste. Gentiment, Dumbledore lui mit le verre dans les mains, il le vida d'un trait avant de répondre.
- Bien, Albus. Ca va mieux. Mais que s'est il passé ?
- Voldemort est mort, Harry l'a définitivement détruit il y a trois semaines.
- Trois semaines ?
- Oui, nous t'avons retrouvé, sur le champs de bataille, inconscient, personne ne sait ce qui t'es arrivé. Tu es resté une semaine dans le coma.
Severus ne savait que répondre au vieux directeur. Le Lord Noir était mort. Bien sûr il était heureux que cette menace ait disparut, mais qu'allait il devenir maintenant que son rôle d'espion n'avait plus lieu d'être ?
Comme si Dumbledore avait lu dans ses pensées, il se leva et déposa une de ses mains sur son épaule.
- Ne t'inquiètes pas Severus, ton poste t'attends à Poudlard, tu reste indispensable à cette école.
Severus adressa un de ses rares sourires à Dumbledore en signe de remerciement. Au moins, il lui restait encore quelque chose.
Au bout d'un moment, il se rendit compte qu'il était seul dans la pièce, il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'avait pas vu partir son ami.
Il ne se souvenait de rien de ce qui s'était passé avant son réveil. Il n'avait aucune idée du déroulement de la bataille et de qui lui avait lancé ce sort qui l'avait tenu trois semaines inconscient.
Quelques heures plus tard, un bruit le fit sursauter. Il s'était endormi sans s'en rendre compte. Il tourna son regard vers un plateau de nourriture qui venait d'apparaître à côté de lui. A cette vue, il prit conscience de la faim qui vrillait son estomac. Il avala le contenu de son plateau en quelques minutes.
A peine eut il terminé qu'un médicomage entrait dans la pièce.
- Bonjour monsieur Rogue, comment allez vous aujourd'hui ?
- Bien, quand puis je sortir ?
- Pas avant un bon mois, vous n'êtes pas encore guérit.
En disant ces mots, le sorcier montra d'un geste la poitrine de Severus. Ce dernier baissa son regard et vit que ce qu'il avait prit au premier abord pour une des robes de l'hôpital, était en réalité des bandages.
Il tourna son regard vers l'homme qui lui faisait face et leva un sourcil interrogatif.
- Nous ne savons pas ce qui a provoqué vos blessures, mais la magie n'agit pas dessus. Nous avons employé une méthode moldue pour vous soigner : des points de sutures. C'est plus long et ça laissera une cicatrice, mais au moins ça marche. Mais faites attention, un mouvement trop brusque et les points risquent de sauter.
Severus regarda le guérisseur alarmé, de la médecine moldue ! Avait il complètement perdu la tête ?
Il essaya doucement de bouger, mais sentit une violente douleur lui traverser la poitrine alors qu'une tache de sang se répandait sur ses bandages.
- Je vous avais prévenu.
- Mais j'ai à peine bougé !
- Je sais, mais il faudra faire avec, vous allez rester là le temps qu'il faudra et bouger le moins possible jusqu'à ce que tout ait cicatrisé.
Alors que Severus s'enfermait dans un silence résigné, l'homme fit un geste de sa baguette et les bandages redevinrent d'un blanc immaculé.
Pendant un mois, Severus prit son mal en patience, les deux premières semaines, il pouvait à peine bouger et ne pouvait pas s'asseoir.
Il n'avait pas beaucoup de visites, Dumbledore venait le voir une fois tous les deux jours et lui parlait de la reconstruction du monde des sorciers, des évolutions qu'avait connue leur communauté depuis la disparition de Voldemort.
Ca lui faisait du bien d'entendre parler de l'extérieur mais, au bout d'un moment, il ne souhaitait qu'une chose, que le vieux directeur s'en aille. C'était bien d'avoir des nouvelles, mais Dumbledore était bien trop sentimental pour que l'austère maître des potions ne le supporte bien longtemps.
La troisième semaine fut plus agréable pour lui. Il pouvait enfin s'asseoir et même, pour de courtes périodes, sortir de son lit et se dégourdir les jambes.
A la fin de cette troisième semaine, son guérisseur vint lui annoncer qu'il allait enfin pouvoir lui enlever les points. Quand il s'approcha de lui et défit ses bandages, Severus ne put empêcher une grimace de défigurer ses traits.
Une cicatrice boursouflée traversait son torse et allait se perdre dans son dos jusque sur sa fesse.
Le guérisseur commença son long travail tout en le rassurant sur le fait que sa cicatrice, bien qu'impressionnante, ne resterait pas dans cet état, une fois les points retirés, elle allait se lisser.
Quand le dernier point fut enlevé, Severus se sentait bien mieux, il était enfin libre de ses mouvements bien que la plaie fraîchement cicatrisée tirait encore un peu.
Il était prêt à sortir le jour même, mais le guérisseur tenait à le garder une semaine de plus pour voir comment évoluerait la cicatrice pendant ce laps de temps.
Sa dernière semaine de convalescence traîna en longueur, mais finalement, elle prit fin et il put enfin sortir.
Il transplana directement devant les grilles de Poudlard. Il ne lui restait qu'une semaine avant la rentrée et il voulait à tout prix profiter du château avant qu'il ne soit envahit par les élèves.
Il n'avait pas repensé à cet étrange rêve qu'il avait fait juste avant de sortir du coma.
Voila, fin du premier chapitre.
J'espère que ça vous a plut. Je ne sais pas encore à quel moment je pourrais poster le suivant, mais je vais faire un effort et me motiver pour écrire la suite. Promi.
Merci de m'avoir consacré un peu de votre temps.
Bisous.
D.
