Me voici avec un petit texte en attendant que je finisse ma fanfic potterienne. En regardant l'épisode 5 de la saison 2 de Black Sails, j'ai été bouleversé. La fin est un véritable moment d'émotion et j'ai été inspiré. En espérant que ça vous plaise ;)
Disclaimer : l'univers de Black Sails ne m'appartient pas et encore moins la musique du générique que j'adore à la folie !
Jamais il n'aurait cru rencontrer une telle personne et encore moins savoir l'impact qu'elle a pu avoir dans sa vie. Il était le réaliste, celui qui avait réussi à se hisser dans les offices de la marine britannique malgré le fait qu'il soit le fils d'un charpentier. À force de travail et de persévérance, il avait acquis un statut social plus élevé, chose que peu de personnes avaient réussi à faire. Et l'autre était l'idéaliste, qui n'avait jamais manqué de rien. Il avait eu l'éducation des personnes aisées, une femme aimante, des amis aussi aisés que lui et des pensées surréalistes.
L'amiral lui avait donné la mission d'évaluer le projet du fils du très impressionnant Lord Hamilton. Juste évaluer et rester prudent. Il avait évaluer, avait adhéré à ses idées complètement folles pour cette époque et n'avait pas été prudent.
Et pourtant, c'est sa femme, Miranda, qui l'avait d'abord intriguée. Cette femme qui faisait l'objet de tant de rumeurs d'adultères. Cette femme qui, malgré ça, n'avait jamais été rejetée par son mari. Ils s'aimaient, se comprenaient et se protégeaient. Et c'est sans doute ce dernier point qui l'avait rapproché de cette femme, qui les avait protégés.
Lentement, Thomas avait pris son esprit en otage. Il avait résisté. Avait tenté de montrer que la réalité des choses rendait son projet irréalisable. Lentement mais sûrement, cet homme l'avait convaincu de son projet. James ne s'était pas rendu compte que le projet n'était qu'un prétexte jusqu'à ce jour...
Thomas lui avait dit de faire en sorte qu'il n'expose pas ses idées à son père, Lord Hamilton. Il ne l'avait pas fait. Pourquoi ? Un fol espoir de le voir réussir à convaincre son père. Un fol espoir qui l'avait poussé à s'interposer dans cette dispute père/fils et à renvoyer de façon impropre Lord Hamilton de chez lui. Il ne s'en était pas rendu compte. C'était Thomas qui le lui avait fait remarqué.
Une remarque puis une tentative. James avait été surpris puis s'était laissé faire avant de finalement succomber. Son esprit, son sourire, ses lectures... Il l'avait aimé dans cette maison, leur monde à eux où tout était possible, à commencer par leur amour interdit dans cette époque. Thomas avait toujours été en avance sur son temps. Il n'aurait pas du naître si tôt. Ce monde n'était pas fait pour lui, en dehors de cette maison. Et pourtant, c'est dans cette maison que tout s'était fini.
Il était parti avec Miranda mais James avait laissé une partie de lui. Un vide s'était créé en lui et une petite voix en avait profité pour s'y insinuer. Il n'avait pas honte de l'avoir aimé. Il avait honte de l'avoir abandonné.
Aujourd'hui, il me restait plus qu'une dédicace sur la première page blanche du livre de Marc-Aurèle, Pensées : « James, mon véritable amour. Ne connaît pas la honte. T. H. »
