Bonsoir à tou(te)s ! Ceci est la première fanfiction que je poste sur le site, et c'est également la première à propos de 'The Vampire Diaries'. Je ne suis incollable ni sur les livres (je n'en ai lu que deux) ni sur la série (….deux épisodes aussi, haha.), mais je me suis renseignée un peu, et en même temps que je commence cette série, j'ai décidé d'écrire un peu pour mettre ma créativité à niveau ! Donc, si vous voyez des erreurs, des personnages complètement OOC, ou des évènements qui ne collent pas, surtout n'hésitez pas à m'en faire part ! Autre chose, cette fiction a sans doute été grandement inspirée par le film 'Constantine' et d' autres mythes religieux et fantaisistes ! Néanmoins ce n'est pas un crossover, les personnages OC ne sont donc pas assimilables aux personnages du film !
Disclaimer : La série et les personnages de The Vampire Diaries ne m'appartiennent pas, les personnages OC m'appartiennent néanmoins, je mets le hola dessus ! Ha ha...
Chapitre 1
Quand elle quitta sa jolie maison de New York et pénétra dans la voiture berline de son père, Maria pensa « quel sale jour, il ne fait même pas beau. » .
Quand elle arriva dans la petite ville de Mystic Falls, elle vit que ni le temps, ni la journée ne s'arrangeraient .
Certes la maison était convenable . Certes elle avait un jardin aussi grand que le maison Elle aurait d'ailleurs appelé cela un pré si elle y avait vu quelques arbres fruitiers, et si l'herbe n'avait pas l'air si... décrépie . La maison avait un toit bleu délavé, et des murs blancs qui viraient au gris . Une petite véranda sur le côté de la maison où elle s'imaginait déjà lire, un thé à la main, et un grand porche où un banc ne serait pas de trop, selon elle . Certes... Mais ce n'était pas SA maison, ni SA véranda, ni SON porche. Elle n'avait jamais déménagé auparavant, et avait l'impression d'être une vulgaire profiteuse qui venait occuper la demeure de quelqu'un d'autre. D'après ce qu'elle avait entendu, il n'y a pas si longtemps, une famille habitait encore les lieux, et la seule peur qui lui rongeait les côtes était d'y entrer et de trouver la chaleur familiale qu'elle n'avait pas vécu depuis longtemps, la plongeant dans la pire déprime de sa vie.
Son père la surprit, figée devant la maison, l'air perdue dans ses pensées, et sourit.
« Maria, attrape ta valise et allons à l'intérieur, le temps ne se prête pas à la rêverie aujourd'hui, demanda-t-il tout en saisissant sa propre malle du siège arrière de la voiture.
- La rêverie n'éprouve aucun climat, papa..., répondit-elle simplement tout en se dirigeant à nouveau vers la voiture, … Peu importe. On a rien à manger sur nous, on devrait aller manger en ville, non ?
-Oui, nous ferons ça, une fois que tu auras fini de ranger tes affaires dans ta chambre.
-Alors j'espère que tu as prévu une très grande armoire, ou une chambre de plus, pour toutes mes "affaires", papa. » sourit-elle malicieusement.
Elle traina derrière elle une autre malle, en vieux cuir marron poussiéreux, et porta ses effets personnels jusqu'au Hall. Encore une fois, une maison typique coloniale, avec grand hall, escalier visible et mezzanine. Elle voyait d'ici les portes des chambres du premier étage, bien en vue face à la porte d'entrée. Le salon faisait les deux tiers du rez de chaussée, et était déjà meublé avec les quelques effets qu'ils avaient ramené de leur ancienne maison, combinés à ceux qui devaient déjà être dans la maison à l'origine. Grimpant l'escalier de bois sombre, elle entreprit de choisir quelle porte elle allait ouvrir en premier.
Lorsqu'elle entra dans la pièce, le lit à baldaquins et la fenêtre aux verres croisés lui plurent de suite, et elle déclara cette chambre comme sa propriété. Ses yeux se posèrent sur une grande armoire sombre et massive, qu'elle entreprit de remplir de ses vêtements et livres. Elle se hâta ensuite de fixer au dessus de son lit une croix de bois, et de mettre une fiole ronde d'eau bénite dans le tiroir de sa commode, avant de glisser la malle marron sous son lit. Elle attrapa un jean, un shirt à manches longues noires basique et une paire de bottes de motardes et fila en quête de la salle de bain, pour se préparer au dîner.
Damon Salvatore s'ennuyait. Pauvre âme qu'il était, il s'ennuyait, encore et toujours, et se désolait de se trouver en compagnie de personnes dont il avait déjà abusé, et donc avec lesquelles il ne pouvait plus se divertir. Caroline dût voir cette réflexion dans ses yeux, et se contenta d'afficher un sourire victorieux et fier : Il se jura de lui arracher ce sourire par tous les moyens, quand il en aurait le temps.
Mais qui trompait-il ? Il AVAIT tout le temps qu'il lui fallait, il était pratiquement immortel, bon Dieu ! Il n'éprouvait seulement pas l'envie de faire cela maintenant : cela ne ferait passer en rien son ennui... Mortel, s'il pouvait encore se permettre d'ironiser à propos de cela. "Mais ne t'en fais pas, je t'aurai un jour !" se promit-il tout en lui souriant assez sadiquement, ce qui causa un frisson à la jeune fille. Il attrapa une frite dans son assiette et la mâchouilla, tandis qu'autour de lui les amis immatures de son adorable petit frère se plaignaient de leurs cours, de leurs profs, des soldes chez Makeycool qui s'étaient achevées trop vite... Stefan le regarda de ce même regard qui voulait dire "Mais au fait, qu'est ce que tu fais là ?".
A vrai dire il ne savait même pas non plus pourquoi il était là. Miss Doppleganger de Katherine l'avait invité à leur sauterie au Grill en insistant sur le fait qu'il "devait faire des efforts pour avoir des amis, car après tout, pour récupérer un peu d'humanité, il faudrait qu'il retrouve le plaisir de l'amitié et de la sincérité" et bla, bla, bla... Il avait eut envie de lui dire très gentiment que d'une, ses amis étaient des crétins immatures, et de deux, qu'il aurait préféré les manger, mais l'attraction qu'il éprouvait pour elle le força à lui faire un sourire charmeur et un "je passerai, mais seulement parce que c'est toi". Il se donnait envie de vomir parfois, si c'était vampirique-ment possible... Quoiqu'il n'avait jamais essayé.
Son regard se promena sur l'ensemble du petit bar pour y trouver de la viande fraîche, quand il s'attarda sur deux personnes, assises au fond, discutant avec la serveuse. Elena, et bientôt tous les autres, suivirent son regard et observèrent les nouveaux venus.
« Des gens de passage, d'après vous ? demanda Bonnie en plantant sa fourchette dans sa salade.
- Sauf si c'est le nouveau directeur de la poste et sa fille, fit Caroline d'une voix plus aigue qu'à l'ordinaire, signifiant qu'elle allait commencer à cancaner.
- Comment tu sais ça, toi ? s'étonna Matt, sans quitter les nouveaux venus des yeux.
-Oh, je connais quelqu'un, qui connait quelqu'un... De toute manière dans notre petite ville qu'est Mystic Falls, on aurait été au courant d'ici demain... J'ai entendu dire qu'ils étaient de New york, ils habitent juste tous les deux dans l'ancienne maison des Fitzgerald, le père a la cinquantaine _ mais bien conservé d'après ce que je vois _ , et elle en a 18... Ce qui veut certainement dire qu'elle sera au lycée demain, on la croisera peut-être ! Peut-être même qu'elle sera dans notre classe, ça ne m'étonnerait pas...
-Et encore une fois, hurricane Caroline a frappé ! » acheva Elena, déclenchant les rires à table.
Cet accès de joie fit lever les yeux de la nouvelle du fond vers eux, et son regard croisa involontairement celui de Damon, qui ne l'avait pas quitté des yeux. Il lui lança un regard ravageur, celui qui voulait dire "Toi, moi, dans deux heures au Septième Ciel", et rêva déjà au goût que son sang pouvait avoir. Celle-ci ne baissa pas les yeux, ne changea pas d'expression _ à vrai dire, elle n'en avait aucune. Elle pencha la tête très légèrement sur la gauche, comme lorsqu'on regarde une émission et qu'on en cherche encore la raison. Elle brisa le contact lorsque son père posa une main sur la sienne, les ramenant Damon et elle à la réalité. Elle sourit à la serveuse qui s'en allait et se tourna ensuite vers son père pour lui parler. Il ne put s'empêcher de tendre "l'oreille" pour les écouter.
Lorsque son père posa une main sur la sienne, Maria revint brutalement à elle-même. Gabriel lui sourit tandis que la serveuse s'en allait avec la commande.
« Chérie, je sais que tu as subi beaucoup de changements d'un seul coup, mais essaye de ne pas avoir d'absences comme ça, ça me fiche vraiment la trouille !
- Désolée papa, ria-t-elle subitement, je dois avoir l'air d'une tordue, je sais... Espérons que je ne fasse pas ça demain... Sinon ces gens là-bas qui me jaugent du regard vont sans doute me cataloguer très vite !
- Oui, et il ne vaudrait mieux pas attirer trop l'attention sur nous, s'il s'avère que l'évêque a besoin de nous à nouveau, nous devrons repartir à New York aussi sec...
- Est ce que ça veut dire que je ne peux pas avoir d'amis ici ? demanda-t-elle calmement, bien qu'une partie à l'intérieur d'elle ait rugi à l'idée de retourner à la métropole.
- Bien sûr que si ma chérie ! Mais fais bien attention de ne pas fréquenter n'importe qui... Du genre de ceux qui veulent sortir toute la nuit, tu vois où je veux en venir ? »
Elle hocha la tête avec lenteur, tout en tripotant la salière. Elle savait pertinemment ce que son père entendait par là : Elle avait bien d'autres choses à faire le soir que de sortir s'amuser avec des amis. Elle avait un tout autre 'plaisir' dont elle ne pouvait se défaire. Elle eut un drôle de pressentiment dans le bas de la nuque, et releva les yeux vers la table des jeunes, où ce garçon l'observait encore. Une douleur lancinante la parcourut, et elle expira brutalement. Gabriel se pencha aussi sec vers elle et attrapa son bras.
« Tu l'as senti, toi aussi, ça y est ? dit-il avec emphase, et sa fille put sentir que son souffle à lui aussi était moins lent que tout à l'heure.
- Oui... Il y a quelque chose de non-humain dans les parages... »
Tout deux baissèrent les yeux pour cacher l'éclat blanc dans leurs pupilles.
Damon cessa de suite toute activité inhumaine qui pourrait le trahir, et son visage entreprit d'afficher une expression insondable, tandis qu'il passait en revue tout ce qu'il avait entendu. Nuit, non-humain, évêque... Qu'étaient exactement ces gens ? Ce qui était sûr, et cela faillit lui arracher un sourire, c'est qu'il y avait deux énergumènes de plus à Mystic Falls... Et qu'il avait trouvé un passe-temps.
Woouh ! Vous avez réussi ! Vous êtes à la fin et vous êtes en vie ! x)
Petite précision, je ne pense malheureusement pas être le genre de personne à publier très fréquemment, mais je ferais de mon mieux, et à vrai dire je suis le plus clair de mon temps sur (merci téléphone portable avec internet ! mdr) donc je m'activerai si j'en vois la nécéssité ! En tout cas merci d'avoir lu, et tous commentaires, bons comme mauvais sont grandement appréciés !
