Salut !
Cette fanfiction est une traduction de la fic anglaise éponyme, écrite par flutterby cupcake (n'hésitez pas à aller voir si vous vous débrouillez en anglais, c'est vraiment bien écrit !). Il y a d'autres chapitres, que je traduirai aussi ; par contre, ça risque d'être assez irrégulier, donc je m'excuse d'avance...
Il y a plusieurs dessins qui vont avec cette fanfiction ; le compte tumblr de l'artiste qui les a réalisés est silverink _ 58, sans les espaces. N'hésitez pas à aller jeter un œil !
Sur ceux, bonne lecture, et n'hésitez pas à reviewer pour donner votre avis !
Dean attrapa son sandwich, et mordit dedans en grognant. Sam s'était bien débrouillé en allant chercher le repas, aujourd'hui. C'était un jour exceptionnel, où les boulettes de viande étaient encore chaudes au moment où Dean se rappelait qu'il devait manger.
Encore mieux, aujourd'hui, Sam lui avait pris un putain de bout de tarte. Il y avait un énorme morceau de citron meringué, après le subway aux boulettes de viande.
Il était en train de travailler sur sa dernière sculpture. Perdu dans les détails, il essayait de la transformer en quelque chose de magnifique, lorsque Charlie lui avait rappelé qu'il devait manger. Dieu merci, il avait entendu le rappel de sa petite sœur, cette fois.
Dean était assez heureux en ce moment. Il avait récemment gagné un important prix d'art, il était assez populaire pour vendre ses œuvres assez cher – de quoi transformer son garage en studio, et être capable de payer Charlie pour prétendre être son assistante personnelle-, mais toujours assez nouveau dans le milieu de l'art pour ne pas être inondé de demandes. C'était agréable de se lever le matin, descendre et sculpter le métal jusqu'à ce que son frère ou sa sœur le ramène dans le monde réel.
Pour le moment, il était seul dans son studio. Juste lui et son sandwich. C'était leur moment. Charlie était dans le bureau, triant des papiers et jouant à des jeux en ligne, et Sam était sûrement reparti à son cabinet quelques immeubles plus loin. Il adorait le studio, même si Sam le surnommait régulièrement « le piège mortel », à cause de tout le matériel et les outils éparpillés au milieu de ses créations. Il travaillait principalement avec des plaques de métal et des barres d'acier. Son intérêt pour la création avec ces matériaux lui était venu d'un stage à dans un garage, où il avait découvert qu'il avait un don pour enlever les bosses des carrosseries. Maintenant, il était entouré par un homme fabriqué entièrement avec des engrenages de différentes tailles, en pleine course d'un emboîtement de poutres d'acier, qu'il avait mis des millions d'années à plier pour leur donner une forme de cube, les poutres se chevauchant les unes et les autres sans aucune cohérence. Il y avait aussi un enchevêtrement de cintres suspendu au plafond, qui avait la forme d'une montgolfière, et une collection de morceaux de moteur de voiture, à moitié terminée, qu'il essayait de transformer en une sorte de véhicule. Et son dernier projet, un hommage à sa mère. Le projet sur lequel il avait arrêté de travailler, le temps de manger.
Il était à peu près à la moitié de son sandwich – double cheese, d'ailleurs. Dean était sûr qu'il y avait un problème avec Sam. Normalement, son frère ne se rappelait jamais de ce que Dean aimait – quand Charlie arriva dans l'atelier du studio, parlant avec son habituelle voix rapide et enjouée à la personne qui était avec elle. Dean n'arrivait pas à voir de qui il s'agissait, à travers tout le métal tordu.
« Et c'est ici que la magie opère ! Dean est là, quelque part. Il est en train de travailler sur la prochaine exposition à la galerie Emin, donc si vous voulez certaines pièces, vous aurez peut être à attendre. Je ne veux pas crier, il travaille avec des outils plutôt pointus, donc un accident est vite arrivé. Je suis sûre que quand on le trouvera, il vous fera visiter. »
Dean laissa avec regret son déjeuner sur le banc, et se déplaça à travers sa foule de travail pour trouver sa sœur dans ses vêtements colorés qui soulignaient ses cheveux rouges et brillants -et s'accordaient avec sa personnalité lumineuse- à côté d'une pièce constituée entièrement de vieux engrenages. Il y avait un homme avec elle, qui tournait le dos à Dean.
« Hey » appela doucement Dean. L'homme se retourna le premier, semblant légèrement surpris. Il était beau, dans le genre classe et bien habillé, avec des yeux bleus brillants et des cheveux noirs en bataille. Le souffle de Dean se coinça dans sa gorge. Il était magnifique, définitivement le type de Dean. Il devait se forcer à se concentrer, pour se rappeler que cet homme était un client. Probablement un manager cherchant une pièce d'art pour décorer son bureau, sous les ordres de ses supérieurs. Charlie se retourna un moment plus tard et se dirigea vers lui.
« Hey ! Acheteur potentiel », Charlie désigna d'un signe de tête l'homme, qui sourit mais ne dit rien. Dean s'appuya sur l'une des pièces les plus solides, les poutres d'acier emboîtées, et croisa les bras, attendant. Il essayait de la jouer cool, et de ne pas montrer qu'il était déjà attiré par ce gars. Charlie roula des yeux, toujours en souriant. « Dean, sois gentil ». Elle se retourna vers l'homme mystérieux. « Ignore sa mauvaise humeur. C'est un artiste sérieux. »
Elle partit, laissant Dean avec ce gars, qui n'avait même pas essayé de se présenter. Au lieu de ça, il continuait de regarder la sculpture avec les engrenages. Il tendit la main pour toucher la courbe du coude de la statue, et Dean se racla la gorge. Charlie et Sam adoraient toucher celle-ci aussi, au même endroit. Il ne savais pas pourquoi, mais ça le rendait fou, surtout que c'était le seul endroit qu'il ne pouvait pas renforcer.
« C'est sept mille dollars. Tu casses, tu paies. »
Le gars recula sa main, et se tourna vers Dean.
« Donc, pourquoi vous m'interrompez ? » Il grimaça mentalement. Peut être que Charlie avait raison, pet être qu'il avait l'air trop grincheux. C'était une conséquence non intentionnelle de ses efforts pour ne pas flirter.
« Cela me plairait d'acquérir une œuvre d'art venant d'un artisan qualifié. Vous êtes très recommandé. Votre assistante m'a dit qu'il serait possible de regarder certaines pièces qui pourraient être appropriées. »
« Sûr que vous avez les moyens ? » L'autre gars lui fit un petit sourire.
« Je suis sûr que je trouverais quelque chose dans ma gamme de prix. »
« Bah, je suppose, si vous déconner avec une sculpture à sept mille dollars », fit Dean en haussant les épaules.
« C'est intrigant. »
« Uh-huh. » Dean n'avait pas de temps à perdre avec quelqu'un qui lançait des mots à la mode en l'air pour tenter de paraître cultivé. Même si c'était l'un des plus beaux gars qu'il avait vu depuis un moment. « Intrigant » était de ceux là, avec « contestataire » et « révolutionnaire ».
« J'aime l'influence steampunk. Embrassant le moderne tout en regardant vers le passé, le tout en utilisant des matériaux que vous avez à portée de main. J'aime le fait que vous utilisez des matériaux pertinents. Surtout avec l'homme qui court... Je me demandais juste comment vous vous êtes débrouillé pour déjouer la gravité si facilement. »
« Donc, vous voulez celle là ? » Dean ignora les conneries. Même si c'étaient des conneries exactes. Son esprit était retournée avec son sandwich à moitié mangé. Et avec la tarte. Oh mon dieu, la tarte allait être tellement bonne.
« Peut-être. S'il n'y a rien d'autre qui attire mon attention. Il y a quelque chose que vous recommandez ? »
Dean haussa les épaules.
« Tout ce que j'ai fait dans cette pièce et qui porte une étiquette. Mais si je l'ai fait pour la galerie, vous allez devoir attendre. »
« Cela semble raisonnable. Puis-je faire le tour, où allez vous me montrer certaines pièces ? »
Dean était contrarié. Son subway aux boulettes de viandes allait encore être froid, mais il n'était pas assez stupide pour chasser un acheteur, ou être trop impoli avec cet Adonis. Il se leva et montra du pouce l'œuvre complète la plus proche.
« Il y a celle-ci. Et celui là, » il désigna l'homme engrenage d'un signe de tête, commença à avancer dans le studio, au milieu de sa dérouleuse, de ses bains d'acides, de ses sculptures et de sa collection de marteaux. Du coin de l'œil, il pouvait voir l'homme regarder chaque outil avec une légère anxiété, ainsi qu'admirer les œuvres.
« Une autre, » il pointa du doigt la pièce faite de cintres qui était suspendue au plafond. « Collection , » il désigna une sculpture faite de morceaux de moteur, qui possédait des versions plus petites éparpillées à côté. « Si quelque chose vous parle, dites le franchement. »
« Votre assistante s'occupe des ventes, normalement, non ? » dit l'homme avec sarcasme.
« Apparemment, j'ai une énergie négative. Bien sûr, ça vient d'une personne qui aime jouer déguisée le week-end dans le parc d'à côté. » Dean haussa les épaules, et contourna une œuvre en verre, sentant son déjeuner 3 mètres plus loin. Mon dieu, ça sentait encore bon.
« Et ça, » l'autre homme semblait incertain. Dean se retourna et le vit admirant l'œuvre en verre. Ça lui avait pris des lustres pour apprendre à manipuler et colorer le verre fondu. Finalement il avait créé cette pièce, avec un cœur rouge abstrait suspendu par des spirales plus claires, le tout dans une cage de verre transparent. C'était l'une de ses pièces les plus personnelles, et Dean n'avait pas encore fixé de prix dessus. Il voulait rarement garder ses créations, mais celle-ci était un peu différente.
« Qu'est ce qu'il y a ? » Il essaya de sembler détaché. Peut être que si le gars commençait à parler de l'image fragmentée du cœur à 'intérieur de la cage et de la fragilité du verre , ou toute autre connerie à laquelle Dean avait bien sûr réfléchi quand il avait créé l'œuvre, il pourrait s'échapper, attraper son sandwich et l'avaler pendant que le gars parlerait de la nature éphémère des émotions et de la condition humaine. Ou n'importe quelle autre merde que Sam avait utilisé pour décrire la sculpture pendant que Dean était en train de fixer le cœur à l'intérieur.
« C'est différent. Pas du métal. J'aime ce qui est différent. »
« Uh-huh . »
« Est ce que ce serait en dehors de ma gamme de prix ? » le gars demanda innocemment.
« Je n'ai pas encore fixé de prix. Combien pensez vous que ça vaut ? »
« Je ne sais pas, Dean. Je ne voudrais pas que vous me jetiez du studio parce que j'ai proposé un prix trop bas, ou trop haut. »
Ugh, ce gars ne pouvait pas juste le laisser manger ? Perdant complètement sa patience, Dean désigna la table. Que, heureusement, il avait fait.
« Si vous êtes vraiment fauché, il y a cette pièce. Je l'appelle 'déjeuner de l'artiste affamé'. Quatre cent dollars ».
L'autre gars lui fit un petit sourire.
« J'ai interrompu votre repas, je suis désolé. Pour ce que ça vaut ? Je ne pense pas que Subway vous laisserait vous en tirer en détournant leur marque. »
« Probablement pas. »
« Je vais vous laisser à votre repas, et continuer de regarder, si ça vous va ? Si vous me faites confiance. »
« Pouvez vous faire la différence entre les outils et l'art ? »
Le client sourit largement, grattant un endroit derrière son oreille, ce qui ébouriffa ses cheveux plus qu'ils ne l'étaient déjà. Ça le rendait assez attachant.
« Je vais me débrouiller. Mais vous pourriez être chanceux et me vendre un fer à souder pour cinq fois son prix. »
Dean roula des yeux, mais se rassit à table et continua de manger son sandwich, désormais froid. Le gars, peut importe qui il était, était en fait plutôt drôle. Et mignon. Mais Dean ne pouvait pas profiter de son repas autant qu'auparavant, et pas seulement parce qu'il était froid. Il était hyper attentif à ce gars, qui se promenait dans l'atelier, prenant le risque de casser des choses de valeur. Et, même si le costume avait l'air cher et que le gars portait de l'eau de cologne, et que ses cheveux étaient tout brillants, Dean ne voulait même pas penser aux dommages que pourrait causer une petite chute, ou à combien cela leur coûterait, à tous les deux. Il ramena son sandwich au milieu de ses créations et se mit à chercher le gars, qu'il trouva en face de son dernier projet, une femme à moitié terminée faite de fioritures en fer.
« J'aime celle-ci. »
« Elle n'est pas terminée. »
« J'aime son potentiel. »
Dean se força à ne pas rouler des yeux.
« Elle est va à l'exposition. »
« Je peux attendre. Pourrais-je avoir celle-ci ? »
« Ça va vous coûter. »
Ils se tenaient chacun d'un côté de la femme de fer. Dean prit une autre bouchée de son sandwich tandis que l'autre homme souriait.
« Ce n'est pas ça, le principe ? Que vos sculptures coûtent de l'argent ? »
« Je pense que celle-là sera dans les trente-cinq mille. Donc si vous avez le blé, vous pouvez l'avoir. »
« Après l'exposition. »
« Mmmm. »
L'étranger regardait les tourbillons de fer, qui leur arrivaient à la taille, le reste de la forme semblant étrangement vide sans les ornements.
« J'ai une proposition pour vous, si vous acceptiez de la considérer ? »
Dean avala difficilement sa bouchée et attendit, sans rien trahir de ce qu'il pensait.
« J'ai une série d'obligations prochainement, auxquelles je ne pourrai échapper. Si je le pouvais, je le ferais. Je suis habituellement assez doué pour échapper à la prétention. Mais cette fois, c'est inévitable, et on attend que je m'y rende avec un invité. Pourriez vous envisager de venir avec moi ? »
Dean se figea, sa bouche à quelques centimètres de son sandwich. Ce gars lui faisait des avances ? Ou avait-il mal compris ? Ce ne serait pas la première fois qu'il pensait avoir une chance avec un gars, pour se rendre compte plus tard qu'il s'était trompé. Comme avec Benny. Cela faisait toujours mal, le rejet de Benny. Le fait que Dean ait mal compris le lien qui se tissait entre eux. Le gars était clairement désespéré, et avait besoin d'aide, mais c'était tout.
« Je promets de ne vous faire aucune avance, je promets qu'il y aura des gens très influents qui voudront payer pour votre art. Même si ils utiliseront des expressions dérisoires comme 'cela en dit long sur notre société'. J'ai juste.. j'ai juste le sentiment que tu m'empêchera de stresser, une fois là bas. J'aime ton sens de l'humour. »
Dean se demanda quand, exactement, il avait montré son sens de l'humour.
« Tu veux sortir avec moi ? » dit-il. Il était sceptique. Bien sûr, ce gars était canon et Dean était plus qu'intéressé -malgré son estomac bruyant- mais cela semblait trop beau pour être vrai que ce gars soit attirant, ait de bons goûts en art, puisse se payer ses œuvres, et veuille aussi sortir avec lui. Peut être qu'il rêvait.
« Essentiellement. Je te paierai, si cela peut te convaincre ? »
« Et tu peux te permettre de faire ça et d'acheter mon art ? »
L'autre homme hésita et se rapprocha de Dean, appuyant presque sur la sculpture.
« Je peux me permettre beaucoup de choses, Dean. Je n'aurais pas besoin de toi pour toutes les soirées, mon amie Meg s'est portée volontaire pour venir à certaines, mais son emploi du temps ne lui permet pas d'être là à chaque fois, et je suis dans une impasse. »
Dean renifla.
« Je te donnerai dix mille dollars pour chaque jour où j'ai besoin de toi. »
« Dix mille dollars ? » Dean trouvait cela douteux. Qui pouvait gaspiller autant d'argent pour une faveur ?
« Vingt mille dollars, alors. »
« Je ne marchande pas. »
« Comme je l'ai dit, je suis dans une impasse. Serais-tu d'accord pour cinquante mille dollar par soirée ? »
« Tu rigoles, pas vrai ? Ce doit être une blague . »
« Cent mille. »
« Arrête de me dire des nombres ! »
« Un million de dollars. Pour chaque rendez-vous. »
Dean renifla, incrédule.
« Tu as autant ? »
Le gars sembla gêné, et murmura quelque chose trop doucement pour que Dean puisse entendre.
« Quoi ? J'ai pas compris. »
« J'ai considérablement plus qu'un million de dollars. C'est pour cela que je peux te l'offrir. Je te fournirai un tailleur dans les prochains jours, pour que tu aies quelques costumes. Tu devra juste rester avec moi, me parler, éviter les questions directes à propos de notre relation et me dissuader de tuer mes frères qui me forcent à faire ces choses. »
Dean renifla à nouveau, retournant à son sandwich.
« Des millions de dollars et de multiples frères. Tu es quoi, un Novak ? » Il s'arrêta, alors que le sandwich touchait à peine ses lèvres, et regarda à nouveau le gars. Il remarqua la couleur des cheveux de Michael Novak. Les yeux de Luke Novak. Le sourire désabusé de Gabriel Novak. Et... okay, heureusement il n'y avait rien de Balthazar Novak chez ce type. Mais tout cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose. « Tu l'es, n'est ce pas ? Le mystérieux Novak dont personne ne sait rien. Callie ? »
« Castiel, » corrigea-t-il avec une petite voix. « Cela change quelque chose ? »
« Ouais, je veux dire, non. Je veux dire... wow. Tu ne l'as pas dit à Charlie, elle n'aurait pas pu s'empêcher d'en parler. »
« Non. J'avais prédit ce résultat. »
« Pourquoi moi ? »
« Parce que pendant tout le temps où nous avons parlé, tu as été plus intéressé par ton sandwich que par le fait de montrer tes réalisations ou ta clientèle. Je réalise que ça pourrait être étrange, que tu pourrais ne pas... je veux dire... »
Castiel s'interrompit, se frottant la nuque, et Dean haussa les épaules.
« Que je pourrais ne pas être un artiste comme les autres ? » supposa Dean, avant de prendre une bouchée de son sandwich.
« Tu as du tempérament. »
Dean mâcha sa bouchée et considéra l'offre de Castiel. Il ne croyait pas en son offre, concernant l'argent. Si c'était vraiment Castiel Novak. Bien sûr, il pourrait toujours faire avec l'argent, si il existait. Cela réglerait son prêt étudiant, ainsi que celui de Sam. Ça permettrait à Charlie de faire des cosplay et des conventions toute sa vie. Et, étonnamment, Castiel Novak n'était pas un connard. Dean ne suivait pas énormément la famille, mais Michael et Luke étaient toujours en train de conclure des affaires et de se pavaner dans la presse comme si ils possédaient le monde entier, pendant que Gabriel et Balthazar étaient les frères fêtards, jetant leur fortune dans différents boîtes de nuit et vacances avec une foule de belles femmes. Et, des fois, quelques gars. Peu importe quels journaux on lisait, que ce soit le Forbes de Sam ou le Voici de Charlie (Dean avait lu les deux aux chiottes), il y avait toujours un Novak. Mais ce frère était rarement mentionné, bien qu'il y ait une certaine excitation lorsque quelqu'un l'apercevait, flou, à l'arrière plan d'une photo. Il y avait quelque chose excitant dans le fait d'être autorisé à entrer dans le monde de ce gars. Et Dean 'allait pas se mentir, si c'était Castiel Novak, Dean le trouvait putain de sexy. Même si l'argent était un mensonge, avoir la chance de sortir avec ce beau mec, c'était vraiment tentant. Il valait bien un repas gâché.
« Donc, en gros, tu me paies pour être ton ami. »
« Je t'offre une prime, » corrigea Castiel. Dean hocha la tête.
« T'aura pas de remise sur la sculpture. Toujours dix mille. »
Castiel sourit à cela, même si maintenant, Dean commençait à s'y attendre.
« Tu n'as pas à dire aux gens si nous sortons vraiment ensemble. Même à ton assistante curieuse. »
« Pour ce que tu offres, tu peux l'avoir kidnappée. »
Castiel lui tendit la main, au dessus de la sculpture.
« Avons-nous un accord ? »
Dean attrapa sa main et la secoua, se sentant sourire.
« Entendu. Maintenant, j'ai besoin d'un peu de temps avec le subway, donc... on se voit plus tard ? »
« Bien sûr. Je demanderai tes coordonnées à ton assistante. Voici ma carte, » Castiel lui tendit une carte de visite, et lui sourit faiblement. « J'espère te revoir bientôt. »
Il se fraya un chemin jusqu'au bureau, et Dean le regarda partir, croquant encore une fois dans son sandwich. Il n'avait jamais imaginé qu'un membre d'une des plus influentes familles d'Amérique lui offre un rendez-vous, faux ou pas. Mais étrangement, il se sentait excité, et pas seulement à cause du chèque à la fin. Il avait l'opportunité exceptionnelle de connaître Castiel Novak, et il allait en profiter au maximum.
