Bonjour ! Cette fic n'est pas de moi, c'est une fic crossover de FF7 et du Seigneur des Anneaux que je commence à traduire avec la permission de l'auteur, Sharigan-Youkai.

J'espère que vous aimerez, et que vous parviendrez à comprendre ma traduction, parfois il est dur de concilier des expressions anglaises avec la traduction française.

Bonne lecture ! Tout ce qui suit après la barre est de l'auteur original.


NdA : Ça devient ridicule. J'ai vu qu'il n'y avait pas beaucoup de crossovers FFVII/LOTR et j'ai décidé qu'il en fallait plus, alors j'ai fait la mienne, XD ! Ça m'a pris beaucoup de temps et de patience pour écrire ça, alors reviewez, s'il vous plaît !

Final Fantasy VII et Le Seigneur des Anneaux ne m'appartiennent pas, ils appartiennent respectivement à Nomura et Tolkien, snif !

Résumé : Quand le combat cessa et que Gaïa retrouva la paix, Cloud n'avait plus de raison de rester. Alors une ou plusieurs personnes décident de lui donner quelque chose à faire… Il n'aurait jamais deviné qu'il serait projeté dans une quête pour détruire un vulgaire bijou…

Avertissement : Grossièreté, violence, bain de sang/gore, mort de personnages, OxOC (mais J'ESSAIERAI de RESPECTER les caractères de chacun, ok ?), léger humour et je ne sais quoi d'autre, XD !

Je crois que ça irait mieux si je suivais l'intrigue du SDA, ok ?

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Tout commença lorsque les Grands Anneaux furent forgés.

Trois furent donnés aux Elfes, immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres.

Sept aux seigneurs nains, grands mineurs et sculpteurs de la montagne.

Et neuf, neuf anneaux furent donnés à la race des hommes, qui par-dessus tout, désiraient le pouvoir.

Car à travers ces anneaux fut transmises la force et la volonté de gouverner chaque race. Mais ils furent tous dupés… car un autre anneau fut forgé.

Sur les terres du Mordor, dans les flammes de la Montagne du Destin, Sauron, le Seigneur Ténébreux, forgea en secret un Maître Anneau pour contrôler tous les autres. Dans cet Anneau, il déversa sa cruauté, sa malveillance et sa volonté de dominer toute vie. Un Anneau pour les gouverner tous…

L'une après l'autre, les contrées libres de la Terre du Milieu tombèrent sous l'emprise de l'Anneau. Mais il en fut certaines qui résistèrent…

L'ultime alliance des Hommes et des Elves entra en guerre contre les armées du Mordor, et sur les versants de la Montagne du Destin, ils se battirent pour libérer la Terre du Milieu.

La victoire était proche.

Mais le pouvoir de l'Anneau…

Ne pouvait être vaincu…

C'est à ce moment… Alors que tout espoir avait disparu, qu'Isildur, le fils du Roi, s'empara de l'épée de son père…

Sauron, l'ennemi des Peuples Libres de la Terre du Milieu, fut vaincu…

Assis à califourchon sur sa bien-aimée Fenrir, Cloud soupira, ses lunettes autour de son cou et une main levée pour protéger ses yeux des rayons brillants du soleil. Il regarda les plateaux entourant Edge, baissa ensuite sa main et s'assit par terre. Rien d'ordinaire, comme toujours depuis quelques temps. Cela faisait deux ans depuis le retour de Sephiroth et sa défaite, deux ans pour se remettre du Géostigma et deux ans de paix.

Chacun était heureux maintenant, le combat s'était enfin arrêté, et les gens pourraient vivre le reste de leur vie en paix. Même ses amis, les membres d'Avalanche, avaient quitté le combat et la lutte pour reprendre leur vie. Cid était retourné à Fusée City pour épouser Shera, Youffie était retournée à Wutaï pour finir ses leçons afin de prendre un jour la place de son père sur le trône. Vincent avait disparu, très probablement pour visiter l'endroit où reposait Lucrécia avant de balayer ses péchés avec l'aide de Tifa, qui avait choqué tout le monde en avouant ses sentiments l'ex-Turk. En parlant de Turks, Rufus et son groupe s'étaient retirés du tableau, pensant d'une certaine façon que l'expression « loin des yeux, loin du cœur » leur donnait le droit de fouiller la Cité Perdue. Marlène et Denzel étaient à l'école grâce aux fonds obtenus après toutes ces années de combat, et Nanaki était parti pour reprendre son rôle de gardien à Cosmo Canyon. Barret était retourné à Mideel pour tenir les Mines et rendait souvent visite à Marlène. En somme, la paix donnait à tous la chance de changer et d'être heureux avec sa vie.

Tous sauf lui...

Il avait essayé de tourner la page, essayé de trouver quelque chose pour s'occuper afin de vivre une vie calme et paisible. Ça n'avait pas marché, pas pour lui, il en était incapable et cela l'avait fait réaliser qu'il ne pourrait jamais vivre en paix, à cause de ce qu'il était devenu. Il était un combattant, une machine de guerre créée par Hojo il y a des années. Il ne pouvait pas rester assis sans bouger comme les autres, il ne pouvait pas vivre dans la paix et oublier tout ce qui lui était arrivé au cours des années. Pour sûr, il pourrait laisser filer tout ça et ça irait, mais la paix le tuerait. Ironique, cette vie paisible aurait plus de chances de le tuer que de vivre une guerre. Au moins, il pourrait se battre pendant une guerre, il pourrait protéger sa vie et celle des autres, se battre pour ses idéaux. Mais la paix, tout ce qu'il pourrait faire avec la paix était de rester assis et regarder l'horloge tourner, faire des livraisons, rendre visite à ses amis, observer l'horloge, faire des livraisons, se battre avec des monstres quand l'occasion se présenterait…

Il détestait le fait de ne pas apprécier ça…

Il n'avait plus trouvé de défi, il avait même surpassé Sephiroth. Sa carapace avait sauté le jour où il avait appris la froide vérité quant à tout ce que Hojo lui avait fait. Il était comme Vincent, il ne vieillirait jamais… Il était immortel et détestait cela. Quand il l'avait découvert, eh bien, il était bouleversé, il avait essayé de ne pas s'en souvenir car, franchement, cela avait été un des moments les plus pathétiques de sa vie. L'idée de vivre pour toujours le terrifiait et remplissait son cœur d'angoisse. Il ne reverrait jamais sa mère, ni Zack ni Aéris, il ne pourrait jamais passer de l'autre côté. Ok, il pourrait toujours si quelqu'un ou quelque chose viendrait pour le tuer, mais ce serait une chance sur un milliard. Il était trop fort pour être vaincu désormais et il n'y avait pas de scientifiques fous dans le coin pour fabriquer une arme anti-Cloud et même s'il y avait quelque chose qui pourrait constituer une menace dans sa vie, il ne se rendrait pas sans combattre, et il était prêt à parier qu'il ne voudrait pas se tuer lui-même…

Peut-être qu'après, quand chacun l'aurait quitté pour rejoindre la Rivière de la Vie, il prendrait exemple sur Vincent et dormirait des années loin de tout ça. Mais pourrait-il dormir longtemps ? Oui, en tenant compte du fait qu'il avait dormi une semaine entière et inquiété Tifa en faisant ça, il décida qu'il pourrait sûrement dormir plus longtemps que ça.

Il soupira et passa une main dans ses épis dorés, plissant les yeux vers l'horizon. Sa vie avait toujours été ennuyeuse, mais cette fois c'était le pompon ! Sa vie n'était pas juste gâchée, elle était en train de lui échapper. Il émit un reniflement méprisant puis se pencha en arrière pour sortir son PHS de sa poche. Un nouveau car il avait jeté l'ancien contre le mur de sa chambre dans un accès de rage à cause de quelque chose dont il ne pouvait se souvenir. Cela ne devait pas être important… Probablement quelque chose d'insignifiant, comme, allez savoir, découvrir que vous êtes immortel ?

Cloud leva les yeux au ciel puis vérifia son répondeur. Rien, ce qui était un choc en soin. Il secoua la tête avec un petit gloussement puis rangea le petit objet noir dans sa poche. Avec un mouvement rapide et expérimenté, il couvrit ses yeux de ses lunettes et Fenrir émit un rugissement empli de vie sous lui. Je suppose que je devrais passer voir Tifa et lui faire savoir que je suis de retour en ville, pensa-t-il en faisant ronfler le moteur de la moto noire, puis il tourna et lança le moteur de la moto noire en direction d'Edge et du Septième Ciel.

Il ne pouvait empêcher un petit sourire d'illuminer ses traits tandis que le vent fouettait ses oreilles, tirant sur ses cheveux et ses vêtements. Il avait si facilement eu le mal des transports lorsqu'il était enfant, et ne comprenait toujours pas pourquoi maintenant, eh bien, il passait plus de temps à se déplacer sur Fenrir qu'avec ses deux jambes. Rien que le sentiment de bouger à une telle vitesse le ragaillardissait sans fin, il se sentait « vivant » en un sens. Le combat lui faisait le même effet, mais il n'y avait plus vraiment de raison de se battre.

Tandis qu'il se déplaçant avec le vent hurlant à ses oreilles et le moteur grondant entre ses jambes, quelque chose changea dans le paysage. Il fronça légèrement des sourcils, mais n'y accorda guère d'attention, ses yeux étant concentrés sur la route, mais toujours alerte si jamais un monstre attaquait.

« Cloud. »

Cloud poussa un cri tandis que Fenrir dérapait violemment sur al droite et il tira d'un coup sec sur le volant pour se redresser. Un rire féminin résonna dans le vent, ressemblant fort à celui d'une jeune fille aux fleurs qu'il avait connue.

« Désolée, je ne voulais pas te faire peur. »

Cloud déglutit avec difficulté tandis qu'il essayait de calmer son cœur battant à tout rompre, ses yeux fixés sur la route devant lui tandis qu'il répondait :

« Bien sûr que tu ne voulais pas », dit-il sans méchanceté. « Tu as besoin de quelque chose, Aéris ? » demanda-t-il en bougeant légèrement sur Fenrir.

« Eh bien… Ce n'est pas moi qui ai besoin de quelque chose, Cloud… En fait, c'est toi qui as besoin de quelque chose. » Cloud fronça des sourcils devant cette étrange réponse.

« Que veux-tu dire par-là ? » demanda-t-il avec confusion. Un autre rire retentit dans le vent, couvrant le rugissement du moteur de Fenrir, puis il ne fut plus sur Fenrir, mais debout dans un endroit blanc familier, plein de belles fleurs. Il eut un léger mouvement convulsif. « Tu sais, c'est dangereux si on tient compte du fait que je me déplace à toute vitesse », dit-il, conscient d'une présence derrière lui. Un simple crash ne le tuerait sûrement pas, mais cela faisait toujours mal… très mal. Aéris soupira.

« Je suis désolée, mais je le devais, elle m'a demandé de… » dit-elle avec légèreté. Cloud fronça des sourcils et tourna légèrement la tête, jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, apercevant un grand ruban rose et des boucles brunes.

« Elle ? Aéris, qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il avec sérieux. La Cetra émit un nouveau soupir.

« Nous savons combien cette paix t'affecte, Cloud, nous savons que vous vous êtes battus durement pour elle, mais nous savons aussi qu'elle ne te fait aucun bien. » Cela sonnait comme quelque chose de mauvais, mais Cloud l'ignora.

« Même si ça ne me fait pas du bien, la Planète est à nouveau en sécurité et panse ses blessures, lentement mais sûrement, et tout le monde est heureux. »

« Mais pas toi », fut sa réponse. Cloud soupira.

« Peu importe », dit-il avec calme. Cela lui était vraiment égal. La Planète guérirait avec le temps, les gens avaient déjà pansé presque toutes leurs blessures, qui était-il pour critiquer cela ? Tout ça parce qu'il ne trouvait pas en lui la force de vivre en ces temps paisibles ?

« Ce n'est pas vrai et tu le sais. Tu comptes beaucoup pour Gaïa, Cloud, tu l'as sauvée de la mort et elle t'aime pour cela, tu as donné un avenir à ses enfants et elle t'aime pour cela. Tellement qu'elle a appelé à l'aide pour te sauver », dit Aéris. Cloud fronça plus fort ses sourcils, mais n'essayait désormais plus de se retourner.

« Me sauver ? » Maintenant, il était confus et légèrement inquiet. Que comptait faire Gaïa ? Il sentit Aéris approuver d'un signe de tête derrière lui et soutint son poids sans effort tandis qu'elle s'appuyait contre son dos. Son ruban chatouillait sa nuque.

« Mmm, elle veut t'aider, Cloud, et elle a trouvé comment t'aider. Il ne faut que ton consentement. » Cloud trouva légèrement amusant que la Planète demande son consentement pour quoi que ce soit. Il s'agissait d'une Planète, quelque chose lui disait que cela se serait produit avec ou sans son consentement. Les fleurs à ses pieds bougèrent sous l'effet d'une petite brise, comme pour soutenir ses pensées troublées.

« Consentement pour quoi, au juste ? » demanda-t-il, décidé à satisfaire la Planète et lui-même. Aéris bougea contre son dos.

« Pour t'envoyer quelque part. Quelque part où tu trouveras le bonheur, quelque part où on a aussi besoin de toute l'aide que l'on peut obtenir », répondit-elle. Cloud sut que si on lui avait donné un vrai choix, il l'aurait décliné. Il ne pouvait pas juste quitter ses amis sans un mot. Mais n'avait-il pas fait cela pendant tout ce temps ? Oui, il l'avait fait, alors où était la différence ?

« Reviendrai-je un jour ? » demanda-t-il. Aéris soupira.

« Je ne sais pas, Cloud… » La fine lame poussa un soupir et croisa les bras.

« Donc… Où voulez-vous m'envoyer, au juste ? » demanda-t-il avec curiosité, déjà résigné au fait qu'il irait, que ça lui plaise ou non, il pouvait presque entendre la Planète rire de lui.

« Un autre monde, complètement différent de celui-ci. Un monde appelé Arda », dit-elle. Cloud soupira et baissa les yeux vers les fleurs à ses pieds, se demandant vaguement pourquoi il ne s'était pas encore écrasé. Il réfléchit pendant un moment, pensant aux projets de la Planète pour lui. Qu'avait-il, ici ? Ses amis, mais ils étaient partis sans lui, retournés à leur propre vie. Ils n'avaient plus besoin de lui pour les sauver désormais… On n'avait plus besoin de lui pour battre n'importe quel Sephiroth ou des Armes, plus besoin de continuer à vivre des aventures pour sauver la Planète. C'était paisible en plus, et lui, une arme, il n'était pas à sa place en temps de paix, il ne pouvait pas exister là où il y avait nul conflit, ça le rongeait tant qu'il avait peur de devenir fou. Cet… Arda, Aéris avait dit qu'on avait besoin de toute l'aide possible. Peut-être y avait-il la guerre ? Il soupira. Il s'était déjà décidé, pourquoi y réfléchissait-il encore ? Peut-être parce qu'il ne voulait pas culpabiliser en laissant ses amis derrière. Mais il les laisserait derrière lui de toute façon, ou ils le quitteraient quand ils auraient vieilli et mourraient … « J'ai appris des choses sur ce nouveau monde et il y a des races qui partagent ton immortalité, donc tu ne seras pas si seul, tu sais ? » dit soudain Aéris. Le regard de Cloud se fit plus haut en direction du champ de fleurs.

« Je vois, je ne suis plus vraiment nécessaire ici, désormais… et je suppose que si cette Arda a besoin d'un peu d'aide, je pourrais lui donner un coup de main… ou d'épée, si on peut dire. » Il se redressa, souriant d'un air satisfait quand Aéris poussa un cri et chancela. « Bien, je m'y engage, si cela devient trop insupportable, je suppose que je pourrais passer de longues années à chercher un moyen de revenir », dit-il. Aéris se redressa et inclina la tête.

« Bien, si c'est ce que tu veux », dit-elle. « Ils ne risquent rien, tu sais ? » dit-elle brusquement. Cloud soupira et inclina la tête, sans se retourner pour la regarder.

« Je sais, tu prendras soin d'eux, comme d'habitude, n'est-ce pas ? » demanda-t-il.

« Bien sûr que je le ferai, inutile de me demander. » Il yh eut un long silence, puis Aéris soupira et il sentit ses mains se poser sur ses épaules. « La Planète veut t'y envoyer maintenant, ferme les yeux et respire profondément. » Cloud cligna des yeux devant un départ si soudain, mais s'y soumit, tout en se demandant vaguement si Fenrir viendrait aussi. Aéris rit légèrement derrière lui. « Rappelle-toi, Cloud, la Planète t'aime, tes amis t'aiment, je t'aime et les Valars semblent t'aimer aussi. » Cloud sentit une étrange somnolence s'emparer de lui, comme si on lui avait jeté un sort Sommeil sur lui. « Oh, et Cloud ? Sois prudents, ok ? Il y a de mauvaises choses, sur Arda… Fais attention. » Ces derniers mots résonnèrent dans son esprit, puis il sombra dans le sommeil…

Dans les Plateaux entourant Edge, il y eut un flash vert si brillant qu'il illumina le ciel tout autour de Gaïa et la chère Fenrir de Cloud s'arrêta sur la route, sans conducteur, les étuis de ses épées vides…


Et voilà ! Pfouh, les trads pompent plus que l'écriture, en un sens, je trouve ! J'ai essayé de respecter autant que possible la version originale de l'histoire, mais parfois certaines expressions ou blagues se doivent d'être modifiées, sinon c'est incompréhensible !

Alors, qu'en pensez-vous ?