Résumé : Ron se rappelle le bal de Noël (tome 4).
N/A : C'est ma première fic écrite il y a un petit moment maintenant, sur HP. C'est court, je sais! Laissez-moi des reviews s'il vous plait (please, please! mdr), ça m'aidera beaucoup.
TOI
Nous sommes assis à une table dans la salle des Gyffondors. Harry te raconte l'entrainement de Quiddich de la veille auquel tu n'as pas pu assister.
Et moi je te regarde.
Tu es tellement belle, ma douce Hermione.
Je te regarde, toi, qui passes une main dans tes épais cheveux et qui remet pour la centième fois une mèche à sa place, avec un petit air irrité. Je peux lire toutes tes expressions.
Je te connais par cœur.
Je te revois ce soir-là, quand tu es arrivée au bal, dans ta petite robe. On aurait dit une apparition. Tout le monde t'a vu et tout le monde t'a admiré. Tu étais magnifique. Tes cheveux n'étaient plus aussi emmêlés, ils étaient relevés en un chignon au dessus de ta nuque. Je pouvais voir la forme de ton dos légèrement cambré, ta jolie peau blanche, pour une fois dévoilée. Je ne t'avais pas reconnu au début. Tu étais tellement…différente de la Hermione que je connaissais.
C'est là que j'ai compris
Je n'ai pas pu m'empêcher de te regarder rire, danser. Mais tu étais avec ce Viktor…
Tu avais refusé de me dire que tu y allé avec lui, tu avais peur que je me moque. Je m'en suis voulu terriblement d'avoir autant hésité avant de te demander si tu allais au bal. Quand je t'avais demandé, je nous voyais déjà y aller ensemble. Je n'avais jamais imaginé que quelqu'un d'autre puisse t'inviter.
J'étais venu avec Padma Patil. Je l'ai négligé toute la soirée. Je me souviens avoir passé la soirée à te regarder. J'étais furieux. Furieux après Viktor, après toi et surtout après moi. On a même fini par se disputer…
- Si ça ne te plait pas, tu sais ce qu'il faudra faire, à l'avenir !
Tu criais, et moi, je n'étais pas plus calme.
- Ah ouais ? Et qu'est-ce qu'il faudra faire ?
- La prochaine fois qu'il y aura un bal, tu n'auras qu'à me demander d'y aller avec toi avant que quelqu'un d'autre le fasse à ta place et non pas au dernier moment parce que tu n'auras trouvé personne d'autre.
Tu es partie, furieuse, dans les dortoirs, me laissant honteux. Tu n'avais pas compris. J'avais peur, Hermione. Peur que tu me repousses, ou que tu te moques de moi.
Mais c'est ce soir là que j'ai compris…
Et sans m'en rendre compte, interrompant Harry, je te le dis :
« Hermione, je t'aime. »
Tu lèves tes adorables petits yeux vers mon visage. La surprise s'y reflète. Harry a un petit sourire, l'air de dire « Enfin ! », et a la délicatesse de se retirer. Le temps semble comme arrêté. Je fixe toujours ton visage. Tes bras entourent tes jambes repliées contre toi.
Je dois être rouge de timidité. Mais ton regard, je ne voudrais l'éviter pour rien au monde. Il n'y a qu'à travers toi que je me sens bien. Je n'ai pas honte.
De quoi aurais-je honte ? De t'aimer ? Tu es la personne la plus merveilleuse personne que j'aie jamais rencontrée. Je n'ai pas honte de t'aimer. Tu mérites tout mon amour et plus encore.
Je t'ai déstabilisée, toi Hermione... ma Mione…
Finalement, c'est toi qui a baissé les yeux. Tu rougis aussi.
« Mione... je t'aime tellement. »
Tu relèves la tête, enlevant une mèche de cheveux tombée devant ton visage. Un timide sourire apparaît sur tes lèves et éclaire ton visage et les larmes qui coulent doucement le long de tes joues n'ont plus rien d'inquiétant.
« Je t'aime aussi Ron ».
Je te souris.
