Cette histoire est complètement différente, J'ai repris plusieurs des personnages de Rizzoli & Isles.
Bien sûr Jane et Maura sont mes personnages principaux, Elles restent fondamentalement les mêmes.
J'ai tout remanié dans un monde fantastique et magique, avec dragon, sirène, centaure, . . .
Je suis certaines que vous seriez très surpris par certains de mes personnages et que vous ne vous attendrez pas a voir d'autres !
Bonne lecture !
J'attend un avis honnête de mon histoire !
Rizzoli & Isles
Chapitre 1 - Rencontre
Le monde était divisé en plusieurs territoires. La terre des Hommes appelés « Thanarem », était vaste. Elle était bordée par les montagnes, l'océan et la forêt. Ils vivaient sans connaitre l'existence de ceux qui les entouraient. Leurs histoires étaient pleines de monstres et de magie, mais tous avaient toujours pensé que ces histoires étaient fausses, que la magie n'existait pas, que les créatures du passé n'étaient que mythe et légende. Invention par les adultes pour terrifier et émerveiller les enfants. Il avait fallu le début de la guerre, pour que les Hommes révisent leurs jugements. Les orcs envahissaient leur monde. Ils pillaient, tuaient et prenaient en esclavage les rescapés des batailles. Ils envahissaient rapidement les territoires des hommes. Détruisant dans leurs sillages tout ce qu'ils rencontraient. Chaque bataille était sanglante et les survivants étaient peu nombreux. Le nombre de soldats chutait rapidement après chaque combat contre leurs ennemis.
Parmi les Hommes, un guerrier faisait partie des légendes et des récits. Un guerrier solitaire qui parcourait le monde et offrait son aide à ceux qui le demandaient. Il avait survécu à de nombreuses guerres et avait gagné chacune d'elles. Mais ce qui rendait sa légende si forte était que ce soldat s'appelait « Jane Clémentine Rizzoli ». Cette femme valait tout un bataillon à elle seule. Ses ennemis la craignaient et ces aînés la respectaient.
Alors qu'elle avait seulement 8 ans, son village avait été attaqué par l'armée d'un seigneur voisin. Avide de pouvoir et de puissance, celui-ci commençait à attaquer les villages du royaume de son rival. C'était un massacre ce jour-là, le village était composé essentiellement de fermier, de femme, d'enfant et de vieillard. Ils avaient été tués sans pitié. Les soldats avaient pillé tout le village, ne laissant rien pour les survivants. Jane Rizzoli était la seule survivante de sa famille, sa mère après avoir entendu les cris avait caché sa fille sous l'escalier. La pauvre enfant avait vu sa mère se faire tuer sous ces yeux, et elle avait entendu les cris d'agonies qui venaient de l'extérieur. Replier sur elle-même et tremblante de peur. Maintenant orpheline, elle c'était jurer de protéger tous les plus faibles de ce monde et ne permettrait plus jamais que cela se reproduise.
Lorsque les orcs commençaient leur invasion, Le soldat Rizzoli parcourait tout le royaume afin de se joindre aux autres et de protéger les villages. Les combats étaient féroces, personne ne connaissait cette espèce. Ils étaient plus grands et beaucoup plus puissants que les humains. C'était les bêtes les plus immondes et sans pitié qu'elle n'avait jamais vue. Ils étaient plus terribles que le pire des Hommes. Elle avançait avec les troupes de soldats des différents rois. Elle apportait son aide aux survivants. Mais la bataille semblait veine, pour un orc tuer, deux le remplaçaient. Les soldats tombaient les uns après les autres, la marche de la mort des orcs continuait sans relâche. Ils entraient toujours plus loin dans le territoire des Hommes, ne laissant derrière eux que désolation et mort !
Voilà des jours que le soldat Rizzoli se battait sans relâche contre les terribles envahisseurs. La nuit tombait enfin et elle décidait de patrouiller le long de la frontière. De l'autre côté se trouvait la forêt des ombres. Aucun humain n'osait s'aventurer à l'intérieur. Ceux qui vivaient aux abords de cette forêt racontaient qu'ils leur arrivaient de voir des ombres se déplacer rapidement dans les arbres. Certains racontaient même que des hommes y étaient entrés pour ne jamais en ressortir. Bien sûr ce n'était que des rumeurs, mais avec la guerre actuelle et la découverte de l'existence des orcs, les contes dans temps étaient devenus les informations d'aujourd'hui. Le soldat, bien qu'elle ne pût contester la véracité de l'existence des orcs, n'était pas convaincu que toutes les histoires disaient vrai. Avec le temps beaucoup d'histoires avaient changé, comment savoir ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas ?
« Si les monstres existaient alors pourquoi les créatures du bien ne devraient pas exister non plus ?! » Se demandait-elle. Elle décidait de garder l'esprit ouvert et de ne pas juger trop vite ! « Les frontières étaient ouvertes maintenant et qui pouvaient savoir ce qui apparaîtrait ?! »
Alors qu'elle s'offrait un peu de repos près du feu. Un cri déchirait le silence de la nuit. Le soldat se relevait rapidement et courait dans la direction des hurlements. Une femme au milieu de plusieurs villageois pleurait et hurlait en demandant de l'aide. Jane s'approchait d'elle et la femme qui l'avait reconnu immédiatement, se jetait dans ses bras.
Mon seigneur sauver mon bébé ! suppliait-elle en pleurant. Je vous en prie, un orc l'a enlevé dans son berceau !
Plusieurs villageois qui avaient vu la bête s'enfuir et indiquaient au soldat la direction qu'il avait prise. Jane faisait un signe de tête et dégainait son épée. Elle entrait dans la forêt. Par leur taille, les orcs laissaient d'importantes traces derrière eux. Le soldat Rizzoli n'avait aucune difficulté à le suivre. Elle accélérait le pas, espérant le rattraper avant qu'il n'ait le temps de manger l'enfant ou de rejoindre son campement.
« Beaucoup de bébés avaient disparu dans les villages où les orcs étaient passés. Jane après avoir entendu plusieurs fois la même histoire à propos de l'enlèvement des enfants, elle décidait de mener son enquête. Elle avait trouvé un campement d'orcs et avec l'aide de l'armer du roi, elle l'avait attaqué pendant la nuit. Au petit matin il ne restait plus un seul ennemi en vie. En fouillant le campement, le soldat avait trouvé les ossements de plusieurs bébés, ainsi que les restes de leurs repas. Dans une marmite se trouvait un bouillon dans lequel des morceaux d'enfant cuisaient encore. Les orcs mangeaient les humains, mais leurs préférences étaient les jeunes enfants. »
Elle se retrouvait au milieu d'une bataille. Ne prêtant pas attention au combat autour d'elle, elle apercevait enfin l'enfant dans les mains de l'orc. Elle se faufilait discrètement et plantait son épée dans le dos de la bête jusqu'à la garde. Elle récupérait l'enfant et commençait à fuir. Seulement son acte ne passait pas inaperçu. Deux orcs se jetaient sur elle. Elle combattait avec férocité. En voulant protéger l'enfant elle avait reçu un coup d'épée dans son côté. Elle ne pouvait pas se laisser distraire par la douleur, alors d'un mouvement rapide elle coupait la tête d'un et d'un tournoiement elle tranchait la gorge du second. Elle perdait beaucoup de sang, le soldat posait une main sur l'entaille et pressait la plaie fermement dans un gémissement, de l'autre elle tenait le bébé contre sa poitrine à l'abri des coups. Elle avançait en direction du village, sa tête tournait de plus en plus. Elle se forçait à continuer alors que l'obscurité semblait l'encercler rapidement. Mais elle s'écroulait au sol, inconsciente, avant de sortir du bois. Le bébé était toujours caché dans ses bras.
La douleur dans son ventre était terrible, elle rouvrait les yeux dans un gémissement. Elle regardait autour d'elle rapidement, le soldat ne se trouvait plus au milieu des bois, mais elle ne se trouvait pas non plus dans le village et l'enfant avait disparu. La panique et la peur l'envahissaient rapidement. Elle tentait de se lever, mais une douleur lancinante l'arrêtait immédiatement. Elle portait la main à son flanc et compressait la plaie afin de ralentir le saignement. Elle regardait autour d'elle en espérant trouver des réponses aux questions qui s'entassaient dans son esprit.
Elle se trouvait devant une magnifique cascade. Baigner par les rayons de la lune, l'endroit semblait empli de magie et de mystère. Tout était calme, pas un bruit, pas un mouvement. Le silence l'entourait, sauf pour le bruit de la cascade, l'eau était transparente, la lune se reflétait à sa surface. Il n'y avait pas un bruit d'animaux ou d'insecte. Pourtant une étrange sensation parcourait le corps du soldat. Jane se sentait surveiller ! Elle regardait partout, mais ne voyait rien. Elle ne comprenait pas d'où lui venait cette sensation, mais elle n'avait aucun doute, quelque chose se passait près d'elle. Le soldat ignorait si c'était dangereux ou non. Sur ces gardes elle continuait de regarder autour d'elle, prête à agir s'il le fallait.
Lorsque soudain son regard était attiré par deux orbes lumineux. Deux yeux verts brillaient avec beaucoup d'intensité et la regardaient. Le soldat ignorait s'ils appartenaient à un animal ou une autre créature. Elle resserrait l'étreinte sur la garde de son épée, prête à agir. Elle attendait que cette chose sorte de l'ombre et l'attaque.
Mais rien, cette créature ne bougeait pas, elle semblait juste la regarder. Jane avait l'impression que ces yeux pouvaient voir et lire son âme. Contre toute attente elle ne se sentait pas effrayer ou en danger, elle sentait une chaleur intense la submerger. La curiosité dévorait son esprit également. Soudain il n'y avait plus rien, ils avaient disparu, sans un bruit, sans un mouvement.
Le noir enveloppait de plus en plus le soldat, jusqu'à ce qu'elle perdît finalement conscience de nouveau.
Le bruit de l'eau réveillait Jane. Lentement elle ouvrait les yeux. Elle était confortablement installée sur un tas de mousse et de feuilles. En se relevant, elle se rendait compte que sa blessure ne lui faisait plus mal. En baissant les yeux pour regarder son corps, elle réalisait qu'une partie de son armure était posé au sol près d'elle. Elle relevait sa chemise de lin blanche et découvrait un étrange pansement fait à partir de feuille. Lentement elle le retirait et était surprise de découvrir sous l'onguent de plante que ça plais était refermée. La cicatrice était encore fraîche et fragile, mais elle ne souffrait plus. Elle regardait autour d'elle afin de voir qui était son sauveur, mais rien, elle était seule dans ce qui ressemblait être une petite grotte.
Dans deux feuilles à côté d'elle, se trouvait de l'eau fraîche et cristalline et dans l'autre se trouvait des bais et des noisettes. Elle profitait de cette collation avant de remettre son armure et de sortir de là. Elle réalisait qu'elle se trouvait derrière le rideau d'eau de la cascade. La lune était maintenant au-dessus d'elle. Elle était au milieu de la nuit et elle avait disparu depuis des heures déjà. Le soldat avait été transporté ici par quelqu'un et ignorait ou elle se trouvait. La forêt était un territoire inconnu ! Comment savoir à quelle distance se trouvait-elle du village ? Et quelle direction devait-elle prendre afin de rentrer parmi les siens.
Observant autour d'elle, son regard se posait immédiatement sur la paire d'yeux brillants. Jane n'était pas effrayée, elle était surtout curieuse et désireuse d'en savoir un peu plus. Elle avançait dans sa direction, mais ils disparaissaient rapidement. Alors qu'elle s'apprêtait à courir dans la direction de la créature, un cri attirait son attention. Sans même y réfléchir elle courait rapidement parmi les arbres dans la direction des hurlements. Plus elle s'approchait et plus le son ressemblait à celui d'une bataille. Le soldat en avait déjà tellement entendu.
Elle se retrouvait de nouveau au milieu d'une bataille. Il y avait des orcs partout. Ils frappaient et tuaient des femmes et des enfants. Jane se demandait comment des humains étaient arrivés ici, ils avaient peur de cette forêt. Mais ce n'était pas des humains !
Leurs yeux avaient un petit halo lumineux et leurs oreilles se terminaient en pointes. Ils parlaient une étrange langue que Jane ne pouvait reconnaître. Sans même réfléchir, elle s'interposait entre un orc et une mère tenant ses enfants contre elle. Jane arrêtait son épée au-dessus d'eux. Avec toute sa force et sa rage, elle soulevait la sienne et d'un mouvement rapide elle enfonçait son épée jusqu'à la garde dans sa poitrine. Il tombait au sol dans un hurlement. Elle retirait son épée et se mettait à combattre un autre sur sa droite. Un tombait et deux le remplaçaient. Jane était submergée, mais elle ne renonçait pas. Même si elle ne défendait pas des humains, elle luttait pour des innocents. Chacun de ces gestes étaient précis et avaient pour seul but la mort de son ennemi. Elle était une terrible machine de guerre, ses ennemis tombaient l'un après l'autre à chaque coup mortel de son épée.
Un hurlement déchirait la nuit, tous arrêtaient de bouger. Jane remarquait que les orcs semblaient effrayer par ce cri, alors que les autres retrouvaient le courage et le sourire. Jane se figeait immédiatement.
Un magnifique loup blanc apparaissait sur le haut d'une crête. Il était deux fois plus gros qu'un loup normal. Il avait un pelage blanc comme la neige, de magnifiques yeux bleu clair, entouré par un noir profond et intense. Le loup hurlait de nouveau avant de se jeter dans la bataille et de tuer les orcs un part un. La bataille reprenait de plus belle.
Soudain une ombre passait et un orc s'écrasait deux mètres plus loin dans un arbre. Puis un autre s'écroulait rapidement au sol. Les étranges créatures redoublaient de courage et de force maintenant. Les orcs reculaient lentement.
Le plus grand et le plus vindicatif des orcs se mettait à hurler. Sort de l'ombre ! Affronte-moi si tu l'oses !
Les combats cessaient et tous regardaient ce qui se passait. L'orc relevait son épée au-dessus de sa tête. Je sais que tu es là « Reine des mots » ! Sort de ta cachette et affronte-moi !
Le loup grognait et s'avançait vers l'orc. Un sifflement retentissait et l'animal s'immobilisait immédiatement. Une silhouette s'élançait du haut d'un arbre et retombait avec grâce au sol. C'était une magnifique blonde. Ses cheveux tombaient plus bas que ses fesses, ils étaient blonds brillants, bien plus que l'or, enroulé dans de magnifiques boucles. Sa peau était presque aussi pâle que le lait.
Jane avait le souffle coupé lorsqu'elle découvrait les yeux de la femme.
De magnifiques orbes noisette entourés d'un halo vert étincelant. Les yeux de cette femme étaient beaucoup plus brillants que ceux de ses congénères. C'étaient ces yeux qui la regardaient plus tôt à la cascade. La femme avait des lèvres charnues et roses, qui ressortaient avec la pâleur de son teint. Elle portait une magnifique paire d'oreilles pointues aussi. Son corps élancé et fin, portant des courbes magnifiques qui accentuaient sa grâce. Le tout enveloppé dans un tissu qui semblait aussi léger qu'une plume, et qui dansait dans la brise.
Alors qu'elle avançait vers l'orc, Jane remarquait que ses congénères posaient un poing sur leurs cœurs et inclinaient la tête lors de son passage.
Elle avançait dans toute sa gloire, la tête haute et sans peur. Jane avait le souffle coupé par tant de beauté et de force. La femme s'immobilisait devant l'orc. Il était deux têtes de plus qu'elle, sa peau était sombre et sale. De grandes dents pointues sortaient de sa bouche. Ces yeux étaient noirs et il puait la charogne. Il esquissait un sourire.
Alors c'est ça « la Reine des Morts », une petite blonde ! Il rigolait. Il lançait son bras en avant afin de la frapper, elle se déplaçait rapidement sur sa gauche et évitait le coup. Toujours dans la même position elle le regardait. Surpris, il grognait et tentait de la frapper à nouveau. Mais elle esquivait rapidement son geste et le frappait. Il tombait dans un grand bruit sourd au sol.
Ces mouvements étaient vraiment très rapides et Jane n'arrivait pas complètement à les voir. L'orc tombait lourdement au sol, et avant qu'il ne puisse se relever, elle posait un pied sur sa poitrine et le maintenait sur le dos.
Elle parlait dans une langue que Jane ne connaissait et ne comprenait pas. Ces mots semblaient être une douce mélodie aux oreilles de Jane. La voix de la femme était douce et cristalline. Mais voyant que celui-ci ne la comprenait pas non plus, elle changeait de langue. À la grande surprise du soldat, elle parlait sa langue. J'ai dit, tu as le choix ! Soit tu pars maintenant et je vous laisse la vie sauve, ou aucun de vous ne repartira en vie !
L'orc tentait de se dégager de son emprise en vain. Il grommelait un « d'accord » et la blonde s'écartait de lui. Il se relevait et faisait signe à ses hommes de le suivre. Alors que celle-ci se retournait afin de faire face aux siens, l'orc se retournait brusquement et levait son épée.
ATTENTION ! hurlait Jane. Mais avant qu'elle ne puisse terminer son mot, la blonde était déjà contre l'orc. Ils tombaient au sol. Jane accourait rapidement près d'elle. Celle-ci se relevait et le soldat voyait le poignard planter dans le cœur de l'orc. Elle le récupérait, l'essuyait sur le vêtement du mort avant de le replacer sur sa ceinture. Elle se retournait vers les autres. Tous les orcs jetaient leurs armes au sol et se rendaient. Ils étaient pris en charge par ce qui semblait être des soldats et mener à l'écart.
La blonde se retournait vivement et avançait vers les blessés. Elle attrapait un petit sac accroché à sa ceinture et sortait un baume fait à partir de plante, elle en déposait sur chaque blessure, elle nettoyait les plaies une à une. Les blessés les plus graves étaient menés dans les tantes et installés dans des lits. La blonde suivait les blessés et disparaissait rapidement de la vue de Jane.
Jane s'était assise sur un tronc d'arbre mort afin de se reposer, sa blessure était encore sensible. Elle était surprise lorsque plusieurs femmes lui avaient apporté de l'eau et de la nourriture, ainsi que remercier pour son aide. Ils restaient à l' écart d'elle, ils semblaient avoir un peu peur du soldat. Mais Jane pouvait voir la curiosité dans leurs yeux. Ils semblaient être un peuple paisible. Le regard de Jane était attiré par les cris. Elle voyait la blonde sortir d'une tente et tous les enfants se jetaient autour d'elle. Ils criaient et riaient fort.
Une magnifique petite brune aux yeux bleus riait aux éclats, alors qu'elle avait les bras ouverts et virevoltait au-dessus du sol. Les feuilles dansaient autour d'elle. Alors que ses cheveux volaient dans tous les sens. Tous regardaient la scène avec joie et certains pleuraient également, la guerre n'épargnait personne. Beaucoup avaient perdu des proches, les rires semblaient faire partie du passé, alors voir ses enfants retrouvés l'insouciance de leur jeunesse réchauffait les cœurs.
Jane voyait la blonde au-dessous de l'enfant, ses bras bougeaient au rythme du vent. Pour la première fois, le soldat voyait un beau sourire sur ses lèvres, ses yeux étincelaient encore plus, elle semblait rayonner !
Soudain le vent cessait et l'enfant tombait rapidement vers le sol, Jane paniquait, mais les rires de la fillette ne cessaient pas. Et elle retombait dans les bras de la blonde. La petite fille s'enroulait autour de son cou et la serrait fort. Elle s'écartait et déposait un énorme baiser sur sa joue et la blonde brillait fortement, un halo blanc l'entourait. Les yeux de Jane s'écarquillaient.
La blonde reposait la petite fille au sol et la lumière émanant de son corps se dissipait lentement, seule celle de ses yeux restait. Elle saluait chaque personne sur son chemin. Jane réalisait qu'elle venait dans sa direction. Une boule se formait dans sa gorge. Son cœur s'emballait et sa respiration se bloquait.
La blonde la regardait enfin et s'arrêtait en face d'elle. Elle admirait cette belle femme devant elle. Dans une armure d'argent étincelante, elle semblait cachée un corps fort et élancer. Elle avait de magnifiques yeux bruns foncé et intenses. Ses cheveux noirs comme l'ébène étaient longs et ondulés, ils semblaient aussi indisciplinés que la femme. Elle se tenait droite et fière !
Jane réalisait qu'elle avait une tête de plus que cette femme. Ses yeux étaient intenses. Une force et une incroyable bonté émanaient d'elle. Elles se regardaient un moment, avant que celle-ci ne parle enfin.
Mon nom est Maura ! Elle inclinait la tête pour la saluer respectueusement.
Jane se raclait la gorge et parlait enfin. Mon nom est Jane Rizzoli. Elle lui rendait son salut, mais s'inclinait plus encore.
Maura était surprise, elle dévisageait Jane un moment. Jane n'arrivait pas lire cette femme, elle avait peur que celle-ci la rejette, ou pire la tue. Elle n'avait aucun doute qu'elle pouvait la tuer avant même que le soldat ne se rende compte qu'elle avait bougé.
C'est donc vous ce fameux soldat qui parcourt vos terres afin d'aider ceux qui le demande ? Demandait Maura d'une voix douce, accompagnée d'un beau sourire.
C'était au tour de Jane d'être surprise, « comment pouvait-elle la connaître ? » Comment le savez-vous ? demandait-elle stupéfaite et curieuse.
Vous ne croyez pas en notre existence, mais cela ne veut pas dire que nous ignorons la vôtre. Maura lui faisait signe de la suivre. Elles marchaient dans les bois. Beaucoup dès votre se perde dans nos forêts. Nous les soignons, les nourrissons et les remettons sur leur chemin. Certains nous racontent les histoires de votre monde. Et la vôtre a souvent été racontée ! Elle donnait un magnifique sourire à Jane.
Celle-ci lui retournait le sien. Elle admirait la beauté de Maura. Elle songeait « comment une telle créature peut exister sur cette terre ? Et comment peut-elle s'intéresser à moi, un simple soldat ? Elle est si belle ! Chacun de ces gestes est empli de grâce ! » Revenant rapidement à la réalité, elle parlait enfin.Je suis flatté, mais comment se fait-il que nous n'avons pas entendu parler de vous ?
Maura soupirait, elle regardait droit devant-elle. Elle semblait se perdre dans ses pensées. L'étincelle de ses yeux faiblissait. Maintenant plus proche, Jane pouvait voir que les yeux de cette femme étaient plus beaux encore. Ils étaient de couleur noisette, avec ce fameux halo vert brillant et si elle regardait de plus près elle pouvait voir des taches d'or. Une odeur sucrée de vanille envahissait ses narines.
Maura ?! demandait Jane après un long silence.
Maura secouait la tête et réalisait qu'elle n'avait pas dit un mot. Excusez-moi ! J'étais perdu dans mes pensées. Elles venaient d'arriver à la cascade. Maura prenait place au bord de l'eau et caressait la surface lisse. Jane prenait place en face d'elle, afin d'avoir une meilleure vue sur cette mystérieuse femme. Elle voulait profiter de chaque parcelle de beauté de cette femme autant qu'elle le pouvait.
Nous n'avions pas de frontière! Elle soupirait. Il y a longtemps maintenant, nos peuples vivaient ensemble. Jane était surprise par cette révélation. Maura regardait toujours l'eau, comme-ci elle pouvait voir ses souvenirs se refléter à sa surface. À une époque les hommes et les elfes vivaient en harmonie, nous partagions nos savoirs. Mais votre peuple avait besoin de chef et de règles pour vivre ensemble. Son doux sourire avait maintenant disparu. Une tristesse semblait gagner ses beaux yeux. Le cœur de Jane se serrait, elle venait de rencontrer cette femme il y a quelques heures pourtant elle ne supportait pas de la voir malheureuse.
Ils ont exigé de nous l'obéissance et le contrôle. Nous avons refusé, et la guerre allait être déclarée. Vous devez comprendre ! Elle relevait la tête et regardait Jane dans les yeux. Nous ne vivons pas selon vos croyances, nous sommes des enfants de notre mère la terre. Nous vivons avec ce qu'elle nous donne. La guerre, le besoin de puissance, l'arrogance, ne font pas partie de nos traits de caractère. Nous nous sommes reclus dans nos forêts, nous avons disparu de vos yeux et nous sommes devenus des histoires pour vos enfants.
Jane passait une main dans ses cheveux. L'homme a encore beaucoup de choses à apprendre !
Maura lui adressait un doux sourire qui lui faisait fondre le cœur. Je le sais !
Vous semblez avoir vécu tout cela pourtant vous n'avez pas l'aire plus vieille que moi ? demandait Jane confuse.
Un rire cristallin brisait le silence. Jane regardait attentivement l'elfe, ce son réchauffait soudain son corps. Une étrange sensation envahissait son corps.
Je suis flatté ! Elle se calmait. Nous ne vieillissons pas à la même vitesse que vous, pour une de nos vies, il faut compter plusieurs descendances chez vous !
Oh ! Était le seul mot du soldat abasourdi. Elle réfléchissait un moment avant de reprendre. Alors vous ne pouvez aimer personne d'autre qu'un elfe ? demandait-elle nerveusement.
C'était au tour de Maura d'être surprise. Si un elfe tombe amoureux d'une créature d'une autre espèce et que celui-ci est réciproque, il peut renoncer à sa longévité et vieillir aux mêmes rythmes que son aimée ! Mais je n'ai jamais vu cela !
Jane regardait intensément l'elfe. Cette femme était vraiment différente, hors du fait qu'elle était un elfe, il y avait quelque chose chez elle que le soldat n'arrivait pas à décrire.
Ps ; Je reprend toute l'histoire afin de corriger au mieux l'orthographe et la grammaire alors soyeux patient et compréhensif :)
