Troisième prologue publié en moins de 24 heures. Bon pour le coup, au mois pour les deux premiers y a des suites, mais pour celui-ci je vais pas mentir, y a rien après. Et puis faut s'accrocher aussi. Genre vraiment, j'ai pété un câble un jour où j'étais un peu trop alcoolisée, puis après j'ai traduit mon dialecte de meuf bourrée, puis là, bah c'est la version remasterisée et tout. Après je le publierais pas si je pensais pas qu'il avait du potentiel, mais accrochez-vous quand même.
Ce prologue fait partie d'un ensemble de textes écrits et jamais publiés que je publie maintenant sur un nouveau compte FF pour avoir des retours, et me donner la motivation, que dis-je, la force de continuer. Alors dites moi ce que vous en pensez !
HP appartient à JKR.
Enjoy !
Edit : J'ai changé de direction par rapport à mon idée de base qui était quand même très floue sinon inexistante. Donc cette fiction va être très crue dans le langage, dans l'histoire, dans les images. Beaucoup de VIOLENCE, un peu de SEXE, et énormément d'INJURES. Je passe d'un rating T que j'applique à toutes mes fictions pour lesquelles je ne suis pas sûre du rating à un rating M. Cette fiction ne convient pas aux âmes sensibles ou facilement choquées, donc passez votre chemin si c'est le cas.
Prologue
Ça a commencé en plein milieu du mois de septembre. Ouais, en y repensant bien, ça doit remonter au jour où Zabini est arrivé après avoir séché pendant trois jours, en faisant comme rien ne s'était passé. C'est ce qu'on fait tous, vous me direz. Hogwarts n'est pas exactement réputé pour l'assiduité de ses étudiants. Et puis c'est pas comme si qui que ce soit allait nous punir pour nos absences. Bien sûr quand elles sont trop nombreuses, les professeurs se disent qu'il faut marquer le coup, faire comprendre à l'étudiant que ce n'est pas bien. Comment ? Vous l'avez dans le mille. En nous suspendant pendant une semaine. Pour nous punir de ne pas venir en cours, on nous interdit d'aller en cours. Des génies.
Enfin, qu'est-ce que je disais ?
Ah oui, Zabini est revenu. J'avais pas remarqué son absence personnellement, mais on n'est pas exactement ce qu'on peut appeler des potes. Par contre, quand il est revenu, c'était difficile de le louper. D'un côté, de base, Zabini est visible. Il parle fort, il fait des grands gestes, c'est un sanguin. Hermione dit que c'est mon alter ego du côté des reptiles, mais vraiment, moi je pense que c'est juste un con.
Enfin bref, il est revenu, et je ne pense pas que ça aurait dû entraîner tout le bordel que ça a entraîné, parce que c'est comme si l'univers lui accordait plus d'importance qu'il n'en a vraiment. Parce que... Enfin vous savez... C'est juste un con.
–Monsieur Weasley ?
Quoi ?
–Vous êtes accusé d'avoir fait exploser Hogwarts. Vous êtes accusé de terrorisme. Est-ce que vous comprenez bien la situation dans laquelle vous vous trouvez ?
Oui, bah laissez-moi terminer, j'y viens, j'y viens...
–Je n'ai pas le temps pour ça. Tout ce que je veux, ce sont des aveux en bonne et due forme, ainsi que l'endroit où vous avez trouvé ces bombes, le nom de votre fournisseur, le motif de cet attentat, et le lieu où vous avez stocké ces armes.
Oulah on se calme ! J'ai rien fait du tout moi !
L'inspecteur, debout en face du rouquin, se frappa le front du plat de la main. Il allait lui tirer les vers du nez, et s'il n'y arrivait pas, il demanderait un bilan psychologique complet du gamin. Et s'il se révélait normal, un bilan intellectuel, pour voir s'il ne lui manquait pas une sérieuse case.
On se calme deux minutes le narrateur, tu pourrais montrer un peu plus de respect pour le grand Ronald Weasley !
L'inspecteur fronça les sourcils. Sans doute était-il à la fois fou et stupide.
Mais respecte-moi bordel de merde !
Bon t'es chiant là. J'emploie le discours indirect libre. Je ne fais que rapporter ce que l'inspecteur pense en l'incorporant dans la narration. Tu comprends ou t'es trop débile pour ça ? C'est pas moi qui te manque de respect, c'est lui. Implicitement en tout cas. Sale con, va !
PARCE QUE C'EST PAS DU MANQUE DE RESPECT, CA, PEUT-ETRE ?
Ronald Weasley, comme l'inspecteur ne tarderait pas à le comprendre, était schizophrène.
Toi, on t'a pas sonné.
Il fallait bien admettre que personne n'avait sonné le narrateur de seconde division qui venait de faire son apparition, puisque le premier savait très bien faire son travail tout seul. Il était d'ailleurs l'un des meilleurs dans son domaine.
N'était-il tout de même pas étrange pour « l'un des meilleurs » narrateurs d'avoir besoin d'un remplaçant ? Peut-être n'était-il pas aussi bon qu'il pouvait bien le penser ? Peut-être faisait-il preuve de beaucoup d'arrogance, arrogance qui voilait son incompétence latente ?
Ou peut-être que le narrateur remplaçant pouvait aller se faire foutre ?
Alors... Je suis pas un spécialiste de la langue anglaise mais... Vu que vous êtes sortis de la narration, vous pouvez arrêter d'employer le passé, non ?
Une règle implicite de la littérature disait qu'un personnage ne se mettait à parler qu'une fois que le narrateur PRINCIPAL avait introduit sa parole. La question était donc de savoir si Ronald Weasley ne ferait pas mieux de la fermer, laissant ainsi le narrateur principal et le narrateur de seconde zone discuter en paix.
Est-ce que vous pouvez leur dire de se taire ?
–Quoi ? demanda l'inspecteur, abasourdi face à la question que venait de lui poser le délinquant, question confirmant le pressentiment qu'il avait eu quant à la santé mentale du jeune homme, qui ne pouvait, à présent, que lui paraître fou.
Tu veux pas la faire plus longue ta phrase aussi ? Et puis qu'est-ce qui lui paraît fou ? Le jeune homme, ou le pressentiment ? Tu vois, c'est exactement pour ça que t'es qu'un remplaçant. T'as narré une phrase, et je me suis fait chier, et j'ai rien compris !
Le regard de l'inspecteur se voulait incertain : comment agir face à un adolescent instable qui venait de faire exploser son lycée ?
Mais j'ai pas fait exploser le lycée putain !
Il eut un silen
L'inspecteur resta silencieux, et
Me couper comme ça, c'est pas très fair-pl
se massa la nuque, jaugeant le situation dans laquelle il se trouvait. Toutes les preuves indiquaient que Ronald Weasley était coupable, et sa fo
En fait, t'as juste peur de moi, c'est ça ? T'as peur que je prenne ta pla
lie ne faisait qu'alourdir le bilan. Le gamin avait l'air d'avoir besoin d'aide, mais à cet instant il av
Espèce de petit encul
ait surtout besoin d'être écouté.
–Tu n'as pas fait explosé Hogwarts ?
Non, bien sûr que non ! C'est ma maison, je vis là-bas je vous ferais dire. Je sais que j'avais le détonateur dans le main quand vous êtes arrivés, et que j'étais le seul sur place, je sais bien tout ça... Mais je vous jure que c'est pas moi...
L'inspecteur sembla réfléchir quelques sec
ondes et prit pl
ace sur la chaise en face du sus
pect.
–D'accord, je t'écoute. Mais tâche de faire court.
Bien sûr, l'inspecteur n'avait aucune idée que Ronald Weasley était incapable de faire court.
Donc comme je le disais, Zabini est arrivé en cours alors qu'il était pas venu depuis genre trois jours.
Au fait Ron, pourquoi tu demandes pas un avocat ?
Je peux avoir un avocat ?
–Tu veux un avocat ? Maintenant ?
Je parlais au narrateur remplaçant, désolé.
Bien sûr que tu peux avoir un avocat.
Hé, le narrateur merdique, je te rappelle qu'on est fauché.
Il a raison.
–Le narrateur... quoi ? Qui a raison ?
Je suis fauché.
Bah tu demandes un avocat commis d'office.
Un avocat commis d'office ?
Un type payé pour défendre les pauvres.
Bonne idée ça. Bonne idée pour paraître coupable.
Je crois...
–Mr Weasley ?
Je suis pas coupable, j'ai rien fait.
–Justement... C'est ce dont nous discutions.
Mais tout indique que c'est moi. J'avais le détonateur dans la main, j'étais le seul sur les lieux. Tout indique que c'est moi. Est-ce que je suis coupable ?
–C'est ce que nous cherchons à éclaircir.
Je me souviens pas que t'aies tout fait péter Ron, commence pas à péter un câble.
Ouais, mais...
Toi tu te tais.
Non, il a raison. Peut-être... peut-être que c'était lui.
–Qui, « lui » ?
Lui.
Mais non... Ça fait un petit moment qu'il ne s'est pas montré, pourquoi il l'aurait fait maintenant ?
Tu sais très bien qu'on s'en rappelle jamais quand
Tu la fermes j'ai dit. Moi je m'en rappelle. Je m'en rappelle tout le temps. Vous deux, vous constatez ce qu'il a fait qu'une fois qu'il est parti, mais moi je suis là tout le temps, tout du long. C'était pas lui Ron, il est pas revenu. Et c'était pas toi non plus. T'es pas coupable, d'accord ? Alors panique pas. T'es innocent, je te le promets.
–Mr Weasley... Je vous repose la question... Qui « lui » ?
Tom.
–Qui est Tom ?
Tom Riddle. Il est toujours en colère, il déteste tout le monde, et il me suit partout. Tout le temps. Même quand il n'est pas là, il... Je...
–Mr Weasley, est-ce que ça va ? Voulez-vous un verre d'eau ?
Ron, écoute moi, il n'est pas là, tu n'as rien fait, rien du tout.
L'inspecteur observa d'un œil inquiet l'agitation de suspect. Au moment où les mains du rouquin se mirent à trembler, des éclats de voix se firent entendre derrière la porte.
Et même s'il voulait le faire, tu sais que je suis là, pas vrai ? Je suis là pour te protéger, non ? C'est pour ça que je suis là. Tout va aller pour le mieux, tout le monde saura que tu es innocent, et on en rigolera.
La porte de la salle d'interrogatoire s'ouvrit à la volée sur deux têtes rouquines presque identiques. Fred et Georges Weasley portaient tous les deux des vestes en cuir sur lesquelles étaient brodés des phénix.
Regarde, tes frères sont là, ça va aller. Ça va aller.
Fred Weasley vint s'accroupir devant son frère avec un sourire rassurant, et s'adressa à lui comme s'il s'adressait à un enfant.
–Bah alors, je croyais que le grand Ron Weasley ne pleurait jamais ?
La main de George vint ébouriffer les cheveux de Ron avant qu'il ne prenne lui-même la parole.
–Vous êtes combien là-dedans ?
Trois.
–Oh ? Tout le monde n'est pas là ? demanda Fred.
Ron secoua la tête de droite à gauche, avant que l'inspecteur ne prenne la parole, malgré l'acharnement que mettait son chef, entré dans la pièce après les jumeaux, à le faire laisser couler.
–Qu'est-ce qui cloche avec ce gamin ?
–Il est schizophrène, répondit George. Il est plutôt pote avec les gens qui se baladent là-dedans, mais il y en a un qu'il n'apprécie pas beaucoup.
–Enfin, de toute façon, on le ramène à la maison, reprit Fred, comme s'il s'agissait là d'une évidence.
–L'enquête n'est pas terminé, et il est toujours le principal susp...
–En fait, le coupa son supérieur, le détonateur qu'il avait dans la main n'est pas celui qui a fait exploser les bombes, et de nombreux témoins oculaires disent l'avoir vu courir vers le bâtiment peu après l'explosion pour savoir s'il y avait des gens à l'intérieur. Quelqu'un de coupable ne ferait...
–Ça ne change rien ! Il avait un détonateur dans la m...
–Ronald Weasley est innocent. Au lieux de passer votre temps à polémiquer, peut-être devriez-vous chercher un nouveau suspect ?
L'inspecteur prit une mine dépitée, mais alors qu'il allait sortir entouré de ses frères, Ron se retourna :
Commencez votre enquête à partir du jour où Zabini est revenu avec un bébé dans les bras.
Voilà, j'ai la flemme d'en dire plus, mais je vous aime comme j'ai jamais aimé personne, pas même ma famille et mes amis. Et je dis pas du tout ça parce que je suis une forceuse et que je me dis qu'en vous flattant, j'aurais peut-être droit à une review ou deux.
Allez, bisous.
Et comme le dit si bien Tyler, the Creator : J'ESSAIE DE VOUS PREVENIR A PROPOS DES MEDUSES BANDE D'IDIOTS MAIS PERSONNE NE VEUT M'ECOUTER. QUAND ELLES VONT APPRENDRE A CONDUIRE ON VA TOUS MOURIR.
