Rebonjour tout le monde j'ai réécris Shinsengumi Gakuen, et donc je vous remet à jour mes chapitres u.u J'espère que vous allez préférer cette nouvelle version.
Chapitre 1 : Tous à votre place !
L'année scolaire avait repris depuis un bon bout de temps déjà, et les vacances d'été étaient déjà malheureusement passée. Hé oui, après avoir passé du bon temps à se prélasser au soleil, faire du shopping, s'amuser jour comme nuit, se reposer quand on voulait, pantoufler sur le canapé, à regarder la télé, n'ayant pas le souci d'un emploi du temps surchargé, respiré, être libre. Tout ceci était définitivement terminé, car le réveil de 6h retentit dans une grande partie des maisons de la ville de Kyoto, et même dans celle du grand, de l'admirable, Toshizo Hijikata. Lui non plus n'échappait pas à la règle : le réveil de 6h après un bon mois de vacances étaient vraiment difficile à arrêter. Mais malgré lui, il du prendre son courage à deux mains, éteindre le réveil et se lever. Mais tout ceci lui prit déjà un bon quart d'heure. Il regarda alors sa montre, et s'affola lorsqu'il vit 7h30 ! Car oui, le réveil de six heures avait bien sonné, mais ce n'était qu'une heure plus tard qu'il l'entendit. Il se leva d'un coup, il se prépara un bon café chaud, tout en s'habillant en même temps, se brula avec le café, prépara sa tartine de confiture, mis quelques boutons de sa chemise en vrac, prit ses affaires et sa tartine, et sortit en trombe de son appartement. Sa montre indiquait 7h55, il lui restait cinq minutes pour arriver au lycée.
Au même moment, un petit couple d'élève speedaient eux aussi, en retard comme l'enseignant. La jeune fille suivait avec rythme difficile son ami d'enfance. Ce dernier remarquant que son amie peinait, il voulut lui prendre la main pour l'aider. Mais quel ne fut pas son étonnement lorsqu'il sentit une main plus ferme et plus large que les doigts fins de la jeune fille. Surprit, il se retourna et quel ne fut pas son étonnement, lorsqu'au lieu de voir son amie, Chizuru, il vit un garçon, avec un air sournois et espiègle sur le visage.
« SO... SOJI !, cria d'un coup, le jeune homme châtain aux yeux turquoise
-Oui Heisuke-kun ? Pas la peine de me crier dans les oreilles, je suis juste à côté, répondit avec un ton taquin, le dénommé Soji.
-Mais ce n'était pas ta main que je voulais ! »
Heisuke n'eu plus le temps de protester, qu'il fonça sur une personne, à deux pas du portail du lycée, il était 7h59.
Cette même personne était le terrible démoniaque professeur de littérature, le même, qui quelques instants plus tôt, failli louper la première heure de cours, et oui, c'est lui, Hijikata Toshizo, tout décoiffé, tout débraillé, sa cravate extrêmement mal mise, il était méconnaissable à celui dont on avait l'image. Il se retourna sur l'incongru qui avait osé le percuter, et le sermonna. Heisuke en était sûr maintenant, ce n'était pas sa journée. Maintenant, la montre indiquait 8h00. Un déclique fit relever la tête aux trois individus devant le portail, et par leur plus mécontentement, le portail du lycée était fermé devant leur nez. Derrière se trouvait un jeune homme, aux cheveux violets, dont une mèche cachait son œil droit. Il tenait dans sa main gauche, une sorte de carnet et annonça clairement :
« Les retardataires n'ont pas leur place dans le lycée. »
Cette phrase glaça le sang de tous, enfin, presque tous. Soji s'enfichait un peu, contrairement au professeur Hijikata, qui essayait de calmer par tous les moyens sa colère, expliqua à l'élève qu'il était enseignant. Cela ne fit rien, d'après ce dernier, qui venait de vérifier tout de même sur son carnet, que le règlement ne stipulait pas que la sanction était uniquement pour les élèves. Si ça ne tenait qu'à lui, Hijikata aurait foncé et défoncé se portail de malheur, mais il ne pouvait se montrer comme ça devant ses élèves, et devait montrer l'exemple. Le pire, c'était que ce fut lui qui avait érigé ce règlement, aussi difficile et sévère soit-il. D'un côté, il devait se trouver aux anges d'avoir enfin un élève qui les respecter et qui les utiliser à la lettre. Mais il n'aurait jamais pensé que ça lui serait retourné contre lui. Bref, ceci n'arrangeais vraiment pas la situation et se dû alors de jouer son grade hiérarchique.
« Saito-kun, je te sommes en tant que vice-principal de ce lycée, de m'ouvrir ce portail, ainsi qu'à tes trois camarades. »
Saito n'eut d'autre choix que d'approuver cet ordre et ouvrit malgré lui le portail. Mais il jeta un regard noir sur les trois élèves retardataires, et alors qu'Heisuke et Chizuru se firent plus petit, Soji continua de provoquer le président du conseil de discipline en le narguant.
« Hajime-kun ! Tu n'en as pas marre de faire le chien de garde ? »
Cette question n'eut que pour seule réponse un regard glacial. Soji qu'aimait taquiner les autres, savaient très bien qu'Hajime était un élève sérieux, qui prenait au sérieux ses devoirs. Mais s'il aimait vraiment embêter Saito, c'était parce qu'il était arrivé deux mois après le début de l'année scolaire, en juin. Il voulait le connaître, savoir plus sur lui, découvrir ses faiblesses, et ce, dès la première fois qu'il l'avait rencontré. Soji s'interrompit dans ses pensées quand il remarqua que Saito était en train de partir, et donc, de s'échapper de lui.
« Hajime-kun, comment peux-tu arriver autant en avance en cours ? Tu dors au lycée, c'est ça ? »
Saito était désespéré par la puérilité de Soji, mais même si leur caractère était littéralement opposé, ce fut lui, le premier élève à être venu le voir, lui présenter très brièvement le lycée, lui montra les différents clubs, notamment celui de Kendo, auquel quelques temps après son arrivé dans le lycée, il s'y était inscrit. Le gaucher devait bien se l'avouer, Soji était l'un des seuls à se soucier de lui, et pour dire vrai, il devait être l'un de ses rares amis, étant d'un naturel introverti et enfermé, il avait du mal à se socialiser avec les autres. Mais malgré ça, il ne pouvait s'empêcher à chaque fois de réprimander Soji avec toutes ses bêtises ou ses taquineries. Saito regarda alors sa montre, il était 8h04, les cours allaient bientôt commencer.
Le lycée Shinsengumi Gakuen était réputé pour être le plus stricte et le plus sévère de tous les lycées. Mais c'était aussi l'un des plus prestigieux lycées, punissant sévèrement une quelconque petite entorse au règlement. Les cours étaient un niveau assez élevé et la discipline était le maître mot ici. Mais le taux de réussite suivait, en effet, les statistiques disaient que la réussite scolaire et professionnelle des élèves sortant de ce lycée était presque élevée à 100%.
Soji suivit Saito, réfléchissant toujours sur comment enlever cette carapace dans laquelle se cachait le jeune gaucher. Il avait l'avantage de se trouvait dans la même classe que ce dernier, mais par contre, il ne put s'échapper d'un professeur principal tyrannique : Hijikata. Il prit tout de même le risque de réfléchir sur un plan pendant ce cours là, mais tellement dans ses recherches, il ne remarqua même plus qu'il parlait à haute voix. Ce fut ce gentil professeur qui le réveilla. Quelle malchance, ce même professeur était de bien mauvaise humeur, étant arrivé légèrement en retard, il avait du vite se remettre en ordre dans la salle des professeurs. Mais encore, si ce n'était que ça. Bien sur, il fallait que ce soit le professeur de musique qui rentre dans la salle des profs et le surprenne dans sa tentative de se remettre en ordre. Lui, Hijikata Toshizo, ne pouvait pas se le piffer (ça à le mérite d'être clair), et ne supportait pas de voir sa face de rat. Bref, ça mauvaise humeur fut, en tout cas pour lui, bien expliquée. Par contre, pour Soji, ce ne fut pas le cas.
« Soji ! Mon cours est-il si peu intéressant pour que tu te mettes à parler à voix haute ? Notamment pour nous montrer à quel point tu es capable de réfléchir quand il s'agit de connerie à faire ?, tonitrua l'enseignant de littérature.
-Je pensais vraiment à voix haute ?, demanda Soji, veuillez me pardonnez. »
Il jeta un coup d'œil à Saito, vérifié s'il avait bien tout entendu, et voyant qu'il était bien mal à l'aise, même s'il essayait de le cacher, il avait bien tout entendu. Soji soupira, se demandant comment il pourrait bien se rattraper. La classe, elle, était en train de bien rire, mais fut stoppée lorsque le professeur de littérature annonça un control surprise pour l'ensemble des élèves, ce qui eu pour effet de nombreuses protestations de la part des élèves, mais se calmèrent aussitôt lorsque Saito leur jeta un regard noir. Ils continuèrent malgré tout à ronchonner, et en voulurent à Soji et à leur professeur. Une heure plus tard, le cours, ou plutôt le control, fut enfin terminé et tous quittèrent la salle. Saito, lui, alla voir le professeur qu'était toujours assis, terminant deux trois trucs avant de partir à la petite pause de cinq minutes.
« Hijikata-sensei, excusez-moi de mon affront ce matin. Je ne devrais pas fermer au nez le portail à un enseignant, surtout tel que vous. »
Soji n'étais pas encore sortit. Il prenait son temps, attendant surtout Saito. Mais alors qu'il voyait Saito et Hijikata ensemble, il ne comprit pourquoi, mais son cœur battit soudain la chamade.
« Ce n'est pas grave, Saito-kun, je suis plutôt fier qu'un élève tel que toi existe et applique à la lettre mes règles. »
Saito s'inclina, signe de respect, puis se retourna pour voir s'il y avait encore Soji, l'ayant entendu ranger lentement ses affaires, mais fut surpris de ne voire plus personne, alors qu'il avait compris que c'était pour l'attendre, et finit tout de même par sortir à son tour, profiter de cinq minutes de pauses.
Soji marchait à pas rapide dans les couloirs, la tête ailleurs, il ne remarqua même pas le professeur de sport qu'il se prit royalement.
« Soji-kun ? Regarde où tu marches quand même.
-Désolé, Nagakura-sensei, je ne vous avez pas vu.
-Comment ça ? Pourtant on ne peut pas me louper avec ma si magnifique musculature que voici !, fit le professeur de sport, tout en montrant ses muscles.
-Encore désolé. »
Alors que Soji allait pour se lever, Nagakura Shinpachi le prit par le bras et lui chuchota :
« Ne serais-tu pas amoureux ? »
A cette question, le jeune élève rougit, et se dégagea de l'emprise du professeur. Il lui jeta un regard mauvais, pour ensuite lui répondre qu'il réfléchissait juste a une technique pour faire encore plus tourner en bourrique Hijikata, et repartit. Bien sur, malgré ce que l'on peut croire, Shinpachi n'était pas si dupe que ça, et se douta que ce jeune Soji Okita cachait quelque chose. Mais il ne put en savoir plus, que le principal du lycée, Isami Kondo, en même temps le père adoptif du petit Okita, qui le reprit comme quoi les affaires personnelles des élèves ne devaient nullement intéresser les enseignants.
Heisuke et Chizuru se baladaient tranquillement dans les couloirs. Le jeune garçon avait retrouvé la jeune fille devant sa classe, étant le premier à être sortit de son précédent cours pour la revoir. En réalité, à force de rêvasser tout les deux, ils s'étaient un peu perdu, et cela faisait la énième fois qu'ils passaient dans le même couloir. Mais ce qu'ils avaient un peu moins prévu, c'était de croiser Chikage Kazama, le président du conseil des élèves, celui là même qui chercher par tous les moyens de posséder Chizuru, étant tous les deux d'une famille avec un statut social élevé, et ne supportant pas de la voir trainé avec ce petit Heisuke.
« Yukimura, pourquoi restes-tu avec ce gueux ?
-Kazama-san ? »
Heisuke qui vit le danger venir, se plaça devant la jeune fille, de façon à la protéger de quoique ce soit.
« Ne t'approches pas d'elle ! »
Heisuke ne supportait pas ce blond aux yeux rouges. Il faisait tout pour s'approprier Chizuru comme si c'était un vulgaire objet, mais le pire, c'était qu'il était intouchable, et ce, à cause de sa famille. De toute manière, les professeurs ne faisaient plus trop attention à lui, mis à part Hijikata, car il en était à sa troisième et dernière année dans ce lycée. Mais Heisuke ne pouvait accepter une telle arrogance, et se fichait des sentiments des autres.
« Dégage gamin, tu ne fais que la souiller avec tes sales pattes. »
La patience d'Heisuke atteignit ses limites. Toutes ces insultes l'enragèrent et il sauta alors sur le blond pour le frapper. Mais un géant, bien plus grand que le professeur de sport, roux aux yeux bleus stoppa le coup et éjecta le jeune élève quelques mètres plus loin, tout en contrôlant sa force pour éviter de trop le blesser. Chizuru alla voir Heisuke, alors que ce dernier se relevait, sans toute fois quelques douleurs. Mais ils furent tous interrompus par une voix qui surgit de nulle part. Elle appartenait à un jeune homme ressemblant trait pour trait à Chizuru.
« Il est interdit de se battre dans l'enceinte de l'établissement, surtout devant ma sœur Chizuru !
-Tiens, tiens, voila le petit chien du conseil de discipline, fit alors orgueilleusement le blond.
-Kazama, le président du conseil des élèves... »
Les deux garçons se fixèrent avec des éclairs dans les yeux. Le nouvel arrivant était bien plus petit que le blond, étant en réalité le jumeau de Chizuru.
« N'as-tu donc pas de honte pour ta sœur, qui traine avec un type de cette espèce ?, fit alors Kazama, toujours avec ce même air hautain.
-Bien sur que ce gueux* me répugne, mais tu me répugnes autant, Kazama.
-Kaoru nii-san... »
Kazama se résigna, ne désirant pas s'attirer plus d'ennui. Il jeta un dernier regard à Chizuru, se promit qu'un jour elle sera sienne, puis repartit comme si de rien n'était. Kaoru le suivit du regard, puis après qu'il ai quitté son champs de vision, alla voir sa sœur lui demander si tout allait bien. Cette dernière hocha de la tête, Kaoru rassuré, repartit, laissant en plan ce pauvre Heisuke.
« Heisuke-kun, ça va, tu n'es pas blessée ? demanda alors Chizuru.
-Non, t'inquiète, je suis en pleine forme, comme toujours », répondit-il, tout en se relevant d'un coup.
Mais cette action soudaine eu pour effet de réveiller ses douleurs, et rappela à Heisuke qu'elles n'étaient pas encore partie. Chizuru, inquiète s'approcha de lui, essayant de l'aider à tenir debout.
« Pardonne-moi Chizuru-chan. On se connait depuis l'enfance, et je ne suis même pas capable de te défendre...
-Heisuke-kun, ce n'est pas grave, je n'ai rien. Mais t'as de vilaines blessures toi. Il faudrait que t'ailles ç l'infirmerie.
-Non, ça ira, ne t'inquiète pas.
-Non, je t'ais dit que t'y irais, et tu vas y aller ! »
Heisuke ne put rien faire devant la détermination de Chizuru, et dû malgré lui se dirigeais à l'infirmerie.
Une fois arrivée, voyant l'homme qui s'en occupait, Heisuke se rappela soudain que Sannan, l'infirmier, était une personne tout autant démoniaque qu'Hijikata, et qu'essayait à toute personne qui rentrait à l'infirmerie, de faire goutter un produit assez étrange et que personne, bizarrement, n'avait envie de le prendre. Chizuru, qui vit le sourire dément de Sannan laissa Heisuke au bon soin de ce dernier, et partit aussi vite qu'elle put, en prétextant qu'elle avait cours. Heisuke déglutit, il préférait encore se battre contre Kazama, que de rester seul avec ce fou.
Chizuru courut pour arriver juste à temps dans sa classe, mais lorsqu'elle passa devant une horloge, elle vit que les cours avaient déjà débutés depuis cinq minutes, mais par chance, le professeur Harada attendait encore un petit moment. Ce dernier vit la jeune fille arrivait en courant et lui fit la remarque qu'elle était en retard, puis la laissa entrer. Il ne restait plus que deux places, une, tout au fond de la classe, dans un coin, que personne ne prenait, car on y voyait rien, et une autre, à côté d'une jeune fille aux yeux améthyste, qu'elle connaissait.
« Chizuru-chan ! Comment ça se fait que t'arrives en retard ?
-Heisuke et moi avions eu quelques ennuis, mais rien de grave » répondit la retardataire avec un petit sourire gêné.
Les deux jeunes filles se concentrèrent sur le cours de math, ou du moins essayées. Car même si elles avaient un très bon professeur, son problème était son charme et sa beauté, et déjà la plupart des jeunes filles de la classe en fut déconcentrée. Mais ce qu'il disait, pour une grande partie, était quasi-incompréhensible. Quelques minutes et leçons de maths plus tard, Chizuru sortie de sa léthargie pour poser une question cruciale à sa voisine.
« Heu... Osen-chan, est-ce que t'as compris quelque chose ? »
La dénommée Osen se tourna vers la jeune fille, et fit une tête déconcertée. Certes, elle souriait, mais, des gouttes de sueurs perlaient de part et d'autre de sa tête.
« A vrai dire, je n'ai pas tout saisi non plus. Désolé Chizuru-chan. »
Chizuru laissa tomber sa tête sur ses cours, déprimant de ne pas comprendre un traitre mot de ce que raconter le professeur Harada.
Soji avait continué à réfléchir sur son plan d'attaque de la carapace de ce cher Saito, mais n'avait toujours aucune idée. Il s'était donné se défi là, et il se promit d'y résoudre quoiqu'il arrive. En attendant, il devait sacrifier son temps d'embêter les autres élèves comme ce Kaoru ou Heisuke et Chizuru, ou même encore Hijikata. Mais le jeune Okita aimait les défis, et surtout lorsqu'ils étaient à un niveau relativement élevé, ça valait le coup. Il décida de prendre l'air, peut être que cela lui rafraichirait les neurones. Il erra un peu, et finit par se retrouver dans un coin généralement vide, où personne n'osait s'aventurer. Il vit alors deux voyous rackettais un gamin de première année. Soji n'appréciant pas que des gens s'en prennent à plus petit que soi, s'interposa. L'un des deux voyous tenta alors de le dégager, mais Soji, malgré le fait qu'il soit tout fin, se défendit très bien grâce à une prise de judo. Le second sortit alors un couteau, ce qui eu pour effet de refroidir Soji qui pâlit à vue d'œil. Mais reprit ses esprits, ne se laissant pas le moins du monde impressionné par ces deux là. Bien sur, ils restaient deux, et le premier voyou l'immobilisa, donnant la possibilité à son compère d'en finir. Soji pensa alors qu'il se trouvait dans de bien mauvais draps, et alors qu'il sentit la défaite à plein nez, une voix grave et autoritaire surgit.
« Pour qui vous prenez-vous de vous comportez ainsi dans ce lycée et d'agresser deux élèves ! »
Cette voix appartenait à Hijikata, le plus craint des professeurs. Alors que le voyou qui immobilisait Soji commençait à paniquer, l'autre ne fit rien, ne prenant pas au sérieux cet air démoniaque. Le plus sage des deux remarqua alors que son camarade allait continuer, il voulut l'interrompre.
« Arrête, c'est de la folie, tu sais ce qu'il risque de nous arriver ! Vaux mieux filer !
-Tu fais ta mauviette ? Maintenant que nous en sommes là, autant en terminer ! »
Le voyou débuta son action, mais n'eu jamais le temps de la terminer, qu'il s'était fait assommer par le vice-principal. L'autre voyou prit alors la suite, mais par malchance, il croisa la route du professeur de sport et se prit une bonne droite dans la figure, pour, à son tour, rejoindre le pays des songes. Hijikata s'approcha de Soji et lui demanda s'il n'était pas blessé. Ce dernier fit la moue, vexé dans son estime d'avoir été sauvé, mais au fond de lui les remercia, sinon, il n'aurait pas donné cher de sa peau. Il repartit, laissant le soin à ses deux enseignants de remettre un peu tout ça en ordre, et voulu profiter des deux dernières minutes qui restaient avant la fin de la pause. Soji s'approcha instinctivement d'un cerisier pas en fleur, n'était pas la saison, et ne le remarqua que plus tard. Mais il fut surtout surpris de voir Saito là, en train de rêvasser devant ce cerisier. Soji décida alors de s'approcher de lui furtivement et put constater que le gaucher ne l'avait même pas remarqué, deuxième détail fort étrange de la part d'Hajime, pensa alors Soji. Il n'était plus qu'à deux pas de ce dernier, qu'il ne le remarquait toujours pas, Soji en profita alors pour le détailler de la tête au pied et mis à l'évidence que son cher camarade était fort beau et attirant. Okita se donna une claque intérieure, il était un homme quand même. Mais malgré que sa raison essayée de prendre le dessus, il ne pouvait s'empêcher de penser que Saito était vraiment très beau. Mais à force de percer tous les recoins du corps de Saito, il fut distrait par une petite chose qui brillait dans les mains de Saito. De là où il était, il ne pouvait voire ce que c'était, caché par le bras du gaucher. Soji tenta encore une approche, se trouvant presque à deux centimètres de l'un de l'autre, et eu une occasion rêvée lorsque Saito retira son bras qui gênée la vue de Soji. Ce dernier aperçu alors une sorte de médaillon ouvert en deux et qui devait surement abriter une photo, mais il ne put voir ce qui était dessus. Il s'avança encore un peu, mais par malchance, il cassa en deux une brindille, ce qui fit remarquer sa présence à Saito, qui se retourna d'un coup. Il n'avait pas songé deux secondes que Soji se trouvait très proche de lui, et leur visage se frôlaient. Saito paniqua d'un coup, et recula en même temps de pousser son ami. Soji se retrouva par terre, et Saito commença à retrouver peu à peu ses esprits et constata que ce n'était autre que Soji.
« Soji, que fais-tu là ?
-Hé bien... Je..., fit un Soji un peu pris au dépourvu, et ne trouvant pas d'excuse valable à raconter.
-Tu voulais encore me faire une farce, tu perds ton temps, ça ne marchera pas sur moi.
-C'est pas ça, mais... »
Soji appréciait faire des échanges avec Saito, c'était une chose assez rare, mais il aimait vraiment ça. Même si pour le moment, la conversation n'était pas en sa faveur. Malgré tout, il voulait que ce moment soit éternel, car, à cet instant même, il avait toute l'attention de Saito porter sur lui, il le regardait, il s'intéressait à lui. Bref, il était le centre d'attention du gaucher. Mais ce rêve fut de courte durée car les cinq minutes de pauses furent finies, pour le grand désespoir de Soji. Saito partit, oubliant complètement Soji, ce qui énerva bien ce dernier et tenta d'attraper le jeune homme aux yeux bleus par le bras. Mais celui-ci s'en dégagea, étant mal à l'aise avec les contacts physique. Soji eu alors le déclic et trouva enfin son plan d'attaque pour réussir à briser cette foutue carapace. Il n'avait plus qu'à attendre la fin des cours, c'est-à-dire 15h pour le mettre en action.
Hijikata marchait d'un pas rapide dans le couloir. Il venait de croiser Kondo en train de faire du Kendo en plein milieu du couloir du lycée, puis Shinpachi en train de faire de la gymnastique tout en profitant d'attirer l'attention de plusieurs adolescentes passant par là et voir un Sano bouder devant l'attitude de son collège. Mais quelle image pouvait bien avoir les autres en voyant tout ça, heureusement que lui était là pour tout rattraper et mettre les autres sur le droit chemin (Hijikata, ne te montes-tu pas un peu la tête là ?). Et pour terminer, il venait d'apprendre que Sannan tentait de vendre illégalement son Ochimizu, produit qu'il pensa fort dangereux, voyant la couleur de la substance, et l'état mental de son créateur. De plus, Kaoru avait prévenu sa famille d'un certain évènement, et le lycée se trouva avec un problème supplémentaire avec la famille Yukimura. Il avait aussi croisé Kazama qu'avait encore séché les cours, se permettant de faire n'importe quoi, pensant surement qu'il était le plus fort, étant un troisième année, et de surcroit, qu'on pouvait rien lui dire, étant l'héritier des Kazama. Mais qu'allait faire cette famille avec ce bon à rien, se dit intérieurement Hijikata. Et il trainait toujours avec ses deux acolytes, un mal élevé, du nom de Kyo Shiranui, un élève aux yeux améthyste et aux longs cheveux bleus, et un autre, ce géant Amagiri. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il avait besoin du président du conseil de discipline mais ne l'avait trouvé nulle part, en fait, ne le trouvant pas dans les lieux où il se trouvait souvent comme la bibliothèque par exemple, en ayant arpenté tout le lycée, mais ce n'est qu'en sortant prendre enfin une petite pause, qu'il le trouva avec ce chenapan de Soji, lui agrippant le bras. A ce moment là, il sentit les battements de son cœur s'accéléraient et il ne comprit pas de suite pourquoi. Il se colla alors contre le mur, à côté de la fenêtre, une main à la poitrine. Puis repérant l'heure, il repartit tout en se disant qu'il était enseignant et qu'il n'avait pas de tel sentiment à avoir avec un élève.
Les cours reprirent enfin, et ils passèrent très lentement pour Soji, normalement pour Saito. Mais il manquait une personne qu'était pourtant présente le matin même, et qu'aurait du revenir de l'infirmerie depuis le temps.
Heisuke était en train de dévaler tous les couloirs du lycée, dans le seul but d'échapper à Sannan qui le poursuivait avec l'Ochimizu, dans la seule intention de le faire boire à l'élève en question. Cette substance avait des effets secondaires comparable à l'alcool, mais en plus, c'était additif, une fois une goutte prise, on ne pouvait plus s'en passer, des élèves disaient même que si on en avait plus pris assez, on devenait des vampires, et cette boisson provoquait aussi des comportements insolites sans parler d'un changement physique assez curieux. Tous ceci étaient des rumeurs auxquelles Heisuke y croyait dur comme fer, et c'était pour cette raison que le jeune garçon essayait d'échapper à cet individu à l'âme machiavélique. Et c'était comme ça qu'il se retrouva dans une situation pour le moins anormal. Il était suspendu à un porte manteau, espérant se cacher de Sannan et donc d'échapper à ses griffes. Mais il n'avait pas choisi n'importe quel porte-manteau. C'était celui d'Hijikata, qui d'ailleurs, était en train de s'y approcher dangereusement, empoignant ce qu'il croyait être un manteau, mais qu'était en réalité les cheveux du jeune garçon. Heisuke percuta alors le dos de l'enseignant et ils se retrouvèrent tout les deux par terre.
« Aïe, aïe, aïe... Mais que fais-tu là, Heisuke-kun ? N'as-tu pas des cours ?
-Hijikata-sensei, et bien je... Heu... »
Heisuke n'eut le temps de s'expliquer que Sannan arriva brandissant son fier Ochimizu. Hijikata qui connaissait bien son camarade, pâlit rien qu'à la vue du liquide rouge, et étrangement, le jeune garçon eu exactement la même réaction, et se cacha alors derrière Hijikata, celui-ci, pas d'accord, replaça Heisuke devant lui, et ainsi de suite. Mais Sannan s'approcha tout de même dangereusement des deux clowns et ils décidèrent enfin de courir, toujours dans ce but d'échapper à Sannan et de ne pas mourir prématurément.
Hijikata qui se doutait que c'était la faute d'Heisuke, lui cria dessus comme quoi, il devait rester avec Sannan et ne pas le suivre, mais le jeune garçon n'était pas de cet avis là, et ne tenant pas plus que ça à mourir jeune, surtout avant d'avoir connu le grand amour n'écouta pas les ordres du vice-principal. Ils eurent la chance de leur vie qu'un élève se soit blessé pendant le cours de sport et dû donc aller avec Sannan à l'infirmerie (et avec son Ochimizu). Les deux fuyards prièrent pour ce pauvre élève qui s'était sacrifié pour sauver leur vie, et reprirent petit à petit leur souffle. Mais Hijikata qui fuyait moins longtemps qu'Heisuke reprit plus vite son souffle et engueula ce dernier pour avoir sécher les cours. Le jeune homme s'expliqua qu'il avait eu un problème avec Kazama et dû d'aller à l'infirmerie sous les ordres de Chizuru, et après tentait de fuir un empoisonnement à l'Ochimizu. Hijikata resta tout de même sceptique, mais abandonna malgré tout, voyant que sa montre lui disait clairement que les cours pour lui allaient bientôt reprendre. Il regarda Heisuke, et lui dit clairement que cette fois-ci, il n'avait plus d'excuse. L'élève de deuxième année déglutit et hocha de la tête.
Chizuru s'était endormie en plein cours, et un élève eut la bonne idée de la réveiller brutalement, ce qui eu pour effet qu'en relevant sa tête, et le se prit la fenêtre. Le bruit attira l'attention de la classe et du professeur, et elle eu le droit aux remontrances du professeur, et elle sortit tout une série d'excuse incompréhensible et rougit de honte. Et même si le cours suivant s'était passé sans soucis, elle venait de remarquer qu'elle avait oublié son bento et qu'elle n'avait pas un sou pour s'acheter un petit sandwich du snack du coin. Mais elle ne se plaignit pas à Heisuke, prétextant qu'elle ne voulait pas manger, sachant que par sa faute, il avait eu une pire journée qu'elle.
A leur de la pause repas, Saito était partit pour s'asseoir seul dans son coin et manger son bento, mais Heisuke avait décrété vouloir connaître d'avantage cet énigmatique camarade de classe. Bien sur, il fut suivi par Chizuru qui ne voulait pas le lâcher. Soji vit tout ce beau petit monde autour de son Saito et se mit à côté de ce dernier, se plaçant entre Heisuke et le gaucher. Ce dernier fut bien déçu de l'arriver de tout ce monde, lui qui avait l'intention de profiter du calme qu'il aimait tant. Il décida alors de partir, abandonnant l'idée de manger son repas. Soji le vit se lever et l'arrêta en voyant son bento encore plein.
« Où tu vas Hajime-kun ? Tu n'as presque rien mangé.
-Je n'ai pas faim.
-Il faut que tu manges, sinon, tu ne risques pas de grandir.
-Exactement, ton ami à raison. Comment veux-tu avoir un corps d'athlète tel que le mien si tu ne nourris pas tes muscles ?, fit alors le professeur de sport qui venait les voir, pour on ne sait quelle raison.
-Shinpachi, arrête de les étouffer avec tes muscles.
-Sano, ne soit pas méchant. Je sais très bien que t'es jaloux que j'ai plus de muscle que toi, mais quand même...
Sano fut vexé sous cette remarque, et à son tour, se mit torse nu pour faire le concours de muscle avec son collègue. Soji en profita pour s'en moquer, tandis que Chizuru fut complètement gênée et qu'Heisuke tentait de lui cacher la vue. Saito en profita pour partir, voyant que toutes leurs attentions étaient sur les deux comiques.
Les cours reprirent et Soji passa tout le temps à faire le décompte de la fin des cours.
« Plus que trois », pensa-t-il.
Soji fixait tout le long des cours Saito, il observait à quel point il était sérieux, beau et mignon. Il aimait ses cheveux légèrement en désordre mais soigneux. Il était hypnotisé par le gaucher qui lui ne semblait pas remarquer qu'on l'observait autant.
La fin des cours retentit enfin, pour Soji, c'était le plus beau moment de sa vie. Il rangea le plus vite possible ses affaires et il remarqua qu'il n'avait rien écrit pendant tout le cours. Il laissa la faute sur Saito, comme quoi, il l'avait déconcentré. Mais il se promit de ne plus se laisser avoir comme ça, devant se préparer aux examens trimestriels et celui à la fin de l'année. Il suivit Saito tout le long du lycée, et enfin arrivé au portail, il lui sauta au cou. Surpris, le gaucher se retourna et c'est à ce moment là que Soji mis son plan en route. Il déposa un baiser sur les lèvres de Saito et il constata qu'elles étaient douces et chaudes. Heisuke et Chizuru qu'allaient pour sortir furent eux aussi abasourdis, et tournèrent la tête, gêné. Tandis que Sano et Shinpachi se regardèrent après avoir vu ce petit spectacle, ils décidèrent donc d'aller dans un endroit fort peu fréquenté : l'appartement de Shinpachi. Enfin, Hijikata qui venait juste de sortir, fut à son tour témoin de la scène, pour le moins inaccoutumée. Il était en train de voir Saito, l'élève le plus sérieux et le plus discipliné du lycée en train d'embrasser ce fourbe de Soji***. Du point de vue des deux acteurs de la pièce, Soji était en train de passer le plus beau moment de sa vie. Tandis que Saito, tout, mais vraiment tout c'était arrêté, même son propre cerveau s'était stoppé, son corps ne bougeait plus, complètement paralysé. Soji dû, malheureusement pour lui, mettre fin au baiser et se prépara à courir de vive allure pour échapper à la colère de Saito, qui n'arriva pas.
« Hajime-kun, t'es toujours là ? »
Soji agita sa main devant ce pauvre gaucher qu'était mort debout, quant à Hijikata, il commençait à se ressaisir du baiser qu'il avait été témoin. Mais il remarqua surtout que Saito, son Saito, avait l'air complètement dans les vapes. Il s'en inquiéta et s'en prit comme d'habitude à Soji.
« Non mais ça va pas Soji ! Qu'est ce qu'il t'a prit de l'embrasser comme ça ?
-Mais c'était pour rire.
-Mais t'as vu ce que ça lui fait maintenant ? Son âme a quitté son corps !
-Vous allez bien Hijikata-sensei ? Vous ne dramatisez pas un peu ?
-Mais il n'a plus aucune réaction ! Il oublie même de respirer ! Il faut l'emmener voir... Heu non pas lui, en fait.
-Hijikata-sensei, je me demande en fait si ce n'est pas vous qui devez allez voir quelqu'un.
-Soji, on l'emmène !
-Hein ? Mais où ça, en prison ?
-Tu le fais exprès ou quoi ? A l'hôpital ! », Ragea un Hijikata qui ne supportait pas de voir son Saito dans un tel état.
Soji se mit à réfléchir, trouvant le comportement de son professeur suspect, puis trouva la révélation du siècle.
« Je sais !
-Tu sais quoi ?
-Vous êtes le véritable père d'Hajime-kun ! »
Le silence régna. Hijikata regarda Soji d'un air hagard, il n'avait jamais entendu une absurdité pareille.
« Bah quoi, ce n'est pas ça ? Pourtant, il regardait une photo dans un médaillon, j'ai pensé que cela pouvait être vous... Et ce respect anormal des règles et envers vous, cela expliquerais tout.
-Soji, où vas-tu trouver des âneries pareilles ? Pourquoi Saito regarderait une photo de moi, alors que je suis dans ce lycée ? Et crois tu que j'ai l'âge d'avoir un lycée comme fils ?
-Bah peut être, qui sait, avec vous, on ne sait jamais. »
Hijikata laissa tomber, et essaya d'emmener Saito jusqu'à sa voiture. Soji était toujours en train de réfléchir aux possibles liens que pouvaient s'entretenir le vice-principal et Saito. Il se demanda alors pourquoi Hijikata tenait tant à cacher cette nouvelle découverte, et émit différentes hypothèses comme celle d'un abandon, d'une tragique histoire. Bref, Soji venait de remarquer qu'Hijikata l'avait laissé en plan et courut pour le rattraper.
« Mais attendez-moi, monsieur le papa de Saito ! »
*Quelle gentillesse Kaoru
**Non Hijikata, c'est pas Saito qu'embrasse Soji mais l'inverse
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