-1Au-delà du voile
Prologue:
Je suis désolé, mais il faut lire les dernières pages du livre 5 parce que c'est là que tout commence…
Chapitre 1: Une chance et une malédiction
Sirius vit noir. Il heurta un sol de pierre. Il entendit une voix douce, grave et inconnue.
- Monsieur Black, vous venez d'avoir une chance et une malédiction. Pour les gens que vous venez de quitter, vous êtes mort.
- Harry, murmura Sirius.
- Il faudra bien qu'il se débrouille sans vous. Je suis Godric Gryffondor. Votre unique point commun avec Harry Potter, votre passé heureux et une trahison.
- Queudver.
- C'est bien, vous êtes vif. Je vais pouvoir vous poser des questions et peut-être faire quelque chose pour vous.
- Que voulez-vous ?
- Nous sommes derrière le voile de l'arcade de la mort. Je n'attends rien de vous.
- Qu'Est-ce que c'est alors ? Qu'Est-ce que je fais là ?
Sirius se redressa sur un coude. Il pensait à Harry, à Remus et à James. Il s'assit, les jambes, les jambes pliées une à l'horizontale et l'autre à la verticale, un bras sur son genou vertical. Il passa sa deuxième main sur son visage. Il voulait juste être libre, vivre avec Harry et Remus, pouvoir se promener avec eux dans les rues, comme tout le monde. Il voulait, bien que ce soit fait et qu'il l'ignore, finir ce que James avait commencé.
- Je vous offre la possibilité de retourner de votre côté du voile.
- Qu'Est-ce que je dois faire pour ça ?
- Vous allez avoir un an. Jour pour jour. Si vous échouez, vous serez prisonnier du côté où vous êtes, dans cette salle pour l'éternité.
- Vous avez parlé d'un traître, je suppose que ce n'est pas par hasard, dit Sirius las.
- Regardez le descendant de Gryffondor.
Sirius vit Harry hurler, l'appeler, le supplier de revenir et Remus qui disait qu'il était mort. Il sentit des larmes couler sur ses joues. Remus, son Moony le croyait mort. Il ne lui en voulait pas. Il aurait eu la même réaction à sa place. Pourtant, il fut anéantit quand il vit Harry se précipiter à la suite de sa cousine enduisant qu'il allait la tuer. Harry, tout comme James, en était tout à fait capable. Sirius soupira.
- D'accord, j'ai un an. On peut faire plein de chose en un an.
Un homme brun, les cheveux en bataille et long, les yeux bleu apparu. Il était plus grand que Sirius. Une tête de plus au moins. Il le fixa. Il était habillé d'un pantalon de cuir t ses chausses étaient dans la même matière bien que beaucoup plus épaisse. Il avait un cotte de mailles par-dessus une veste en coton légère et une ceinture ornée d'or et une épée se trouvait sur sa droite. Ses épaules étaient couverte d'une cape rouge et il était brodé au fil d'or, en divers endroit, des lions ailés. Le symbole de cet homme. Le blason des Gryffondor.
- Je sais maintenant pourquoi toutes les générations de Potter ont les cheveux en bataille et brun quand ce sont des garçons, dit Sirius.
Godric eut un rire léger.
- Vous avez maintenant compris pourquoi vous deviez réussi cette mission.
- Pour Harry et Remus.
- Oui, ils tiennent beaucoup à vous, mais faites le aussi pour vous.
- Je sais,mais je crois qu'eux ne mesure pas tout ce que je peux les aimer.
- Si, je vous assure qu'ils réalisent.
- Pourquoi avoir dit qu'il s'agissait d'une chance et d'une malédiction ?
- C'est une chance parce que ce que vous allez faire, si vous réussissez, fusionnera avec votre passé. La malédiction serait que vous échoueriez.
- Remus doit être fou de chagrin d'être le dernier des Maraudeurs.
-Vous avez gardé une certaine insouciance qui est mal placée.
-Je sais, mais je crois que cette fois, c'est moi qui ai raison. Queudver n'est plus un Maraudeurs. Il ne mérite plus, depuis longtemps ce titre.
- Je vais vous expliquer ce qui va se passer.
- Allez-y, dit Sirius en se relevant et en sortant sa baguette magique pour la faire tourner entre ses doigts.
- Quelque chose vous gênerait-il Monsieur Black ?
- S'il vous plaît, supplia Padfoot. Monsieur Black, c'était mon père;
- C'est ce qui vous a rendu fort. Être élevé parmi des idéaux que vous avez pas. Ça vous a, en quelques sortes, forgé le caractère
- Entre mes parents et Regulus,je n'avais pas vraiment le choix.
- Revenons à cette chose que vous devez accomplir.
- Pourquoi est ce que je le ferais ? J'ai aucune raison de le faire. Je suis bien ici. Je ne suis ni un assassin, ni un détraqué. Rien de tout ce dont je suis accusé.
- Peut-être la vie de mon descendant vous importe-t-elle ?
- Harry ? Harry est un grand garçon et comme James, il peut vivre sans moi.
- N'en soyez pas si sûr. Il tient à vous plus qu'à la vie.
- Bon, finissons-en je vais réussir. Donnez moi cette malédiction.
Sirius lui jeta un regard résigné.
- Bien, acquiesça Godric. Racontez moi ce qui s'est passé le trente et un octobre mille neuf cents soixante-dix neuf.
- Euh…Nous avons fait Halloween à Poudlard. Dumbledore avait réunit les quatre Maraudeurs dans son école. Peter était arrivé le dernier et Remus, James et moi avions commencé à nous amuser. Seulement, deux heures après, James et moi étions complètement saoul Je me suis évanouit. Quand j'ai reprit connaissance, j'étais à l'infirmerie et James et Lily étaient là, Remus avait Harry dans les bras.
- Vous allez être renvoyé ce soir-là. Quand vous vous éveillerez, vous serez à l'infirmerie.
Sirius hocha la tête.
- J'y resterais donc jusqu'à la mort de James et Lily.
- Oui,c'est tout à fait ça.
- Ça ne me dit pas ce que je dois y faire.
- Vous devez les sauver.
- D'accord, mais ça changera quoi ?
- Ce que vous ferez si vous réussissez…
- J'adore votre optimisme,c'est génial !
- Donc, si vous réussissez, James et Lily Potter ,ne seront pas tués.
- Si je dois les sauver, c'est assez logique.
- C'est la fait que vous les ayez sauvé qui aura un impact d votre côté du voile. Ils seront vivant quand vous y retournerez.
- Si j'échoue, ça ne recommencera pas indéfiniment ?
- Non,vous avez un an, une chance, c'est tout.
- Et ce que je sais ?
- Comment ça ?
- Je sais que je vais aller à Azkaban, que Rogue est un Mangemort et que James et Lily vont mourir si Peter est le Gardien du secret. Tous ces trucs là, qu'est ce qu'ils deviennent ?
- Vous gardez votre âme, vos souvenirs, votre douleur. Vous gardez tout. De la couleur de vos chaussettes en troisième année à la marque du balai que vous avez offert à Harry.
- Bon, très bien, je suis près, envoyez-moi là-bas.
Sirius ferma les yeux et leva les bras en croix.