Mon cœur

Genre: Slash

Paraing: Un Drarry ou un HPDM, comme vous voulez, c'est pareil

Rating: M (fic noire!! mais pas de Deathfic )

Disclaming: Aucun des personnages ne m'appartiennent ils sont tous à la talentueuse J.K.Rowling hélas!

Avertissements: Homophobes et âmes sensibles, passez votre chemin.

Résumé: Mon coeur... Mon coeur... Je ne veux plus entendre ces paroles. Je ne veux plus te voir. Je ne veux plus que tu me touches. Laisse-moi mourir...

Note de l'auteur: Ce chapitre (ou cette fic, je sais pas encore, ça dépendra de vous!) est d'un genre nouveau pour moi. L'histoire est beaucoup plus noire que toutes celles que j'ai écrit auparavant. Vous voilà prévenu!


Amour meurtrit, Amour volé, Amour violé

POV ?

J'ai peur. J'ai terriblement peur. Je ne pensais pas que tu serais capable de me faire ça. Je... J'ai crut en toi. Je t'aurais confié ma vie. Alors pourquoi ?

Je crois que je pleure mais je n'en suis pas sûr. Je ne ressens plus rien, si ce n'est ce sentiment incontrôlable de peur. J'essaye de me résonner, de me dire que tout va bien, que je n'ai aucune raison d'avoir peur mais ce sentiment ne part pas.

Il fait nuit. Enfin je crois. J'ai perdu toute notion du temps depuis que je suis ici. Je regarde autour de moi pour la cinquantième fois au moins. Rien n'a changé. Le lit où je suis assis est toujours à baldaquin, la grande armoire a toujours une porte qui ferme mal, les volets empêchent toujours la lumière de passer dans la chambre, la porte de la salle de bain attenante à notre chambre est toujours ouverte, le sol a toujours une latte qui n'est pas droite, le lavabo est toujours fissuré et le miroir me renvoie toujours le même reflet, celui d'un homme usé, fatigué, terne et qui n'a pas vu le soleil depuis plusieurs jours.

J'ai mal aux poignets. Les menottes sont légèrement trop serrées et meurtrissent la chair auparavant tendre de mes bras. Je me lève. Les menottes sont reliées à une chaîne – elle-même attachée au lit – et me permettent d'aller jusqu'à la salle de bain pour pouvoir faire mes besoins et me laver. Ces dernières ne servent pas qu'à m'empêcher de m'enfuir, elles brident aussi ma magie. Et qu'est-ce qu'un sorcier sans magie ? Et bien, ce n'est rien. Strictement rien.

Je fait quelques pas et me rassied. J'ai mal partout, mais ces douleurs ne sont rien face à celle que je ressens au fond de mon cœur. La trahison. La honte. La peur. L'envie de mourir. Voilà ce que je ressens.

On s'aimait. Enfin je crois. Tu me l'as répété tellement de fois que j'y ai crut. Je ne sais pas quand tout ça à commencer. Quel a été l'événement déclencheur ? Est-ce parce que j'ai reparlé à mon ex ? Est-ce dû au fait que je ne voulais pas coucher avec toi la nuit avant que tu ne m'enferme ? Est-ce parce que je t'ai avoué que j'avais aimé quelqu'un d'autre avant toi ?

Je ne sais pas, je ne sais plus. J'essaye de savoir pourquoi tu as fait ça, mais je ne trouve aucunes raisons. Et ça me fait mal. Ça me fait mal parce que je ne sais même pas ce que j'ai fait pour te déplaire. Mais est-ce seulement de ma faute ? Je commence à le croire, sincèrement. En tous cas, c'est ce que tu me répètes à chaque fois que tu viens, à chaque fois que tu m'embrasses, à chaque fois que tu pénètres en moi, à chaque fois que tu me violes.

Aujourd'hui n'échappera pas à la règle. Alors j'ai peur. Une angoisse sourde contracte mon ventre, me donne la nausée, mes larmes coulent toutes seules et mon cœur s'accélère. Mes mains se serrent et se desserrent sans que je ne puisse y faire quelque chose, comme si elles étaient mues par une volonté propre.

J'entends le bruit de la serrure. Tu reviens. J'ai peur. Je ne veux plus que tu me touches. Je veux que tu disparaisses. Je veux que tu me laisses tranquille. Je ne veux plus que tes mains me touchent, que ton sexe pénètre en moi.

« Je t'apporte ton repas. » fais-tu, en entrant, amenant de cette manière une forte lumière dans la chambre. Ça ne dure que l'espace de quelques secondes, la porte se refermant rapidement. Pourtant, ça suffit à me déchirer la rétine. Je n'ai plus l'habitude de la lumière, mon royaume n'est fait que d'obscurité.

« Tu n'as pas mangé. » fais-tu à nouveau en enlevant l'autre plateau de la petite table de nuit et en le remplaçant par le nouveau.

Je te sens qui s'approche de moi et je recule instinctivement.

« Mon cœur... » fais-tu en touchant ma joue du bout des doigts, « Je n'aime pas te voir si maigre. »

Je frémis de dégoût et de peur. Ta voix, qui auparavant me rassurait, m'effraye à présent.

« Fais-moi plaisir. Mange un peu d'accord ? »

Je ne réponds rien, comme toujours.

« Je ne veux pas être violent mon cœur. » dis-tu, tout en t'approchant suffisamment de moi pour que je puisse sentir ton haleine et en crispant une de tes mains sur mon avant-bras, violemment, « Ça me ferait vraiment plaisir que tu manges, d'accord ? »

J'acquiesce en silence. J'ai mal. Ta poigne se desserre, tu recules et je me rends compte que je n'avais plus respiré pendant tout ce temps. Mes poumons prennent une longue goulée d'air, mais ça n'arrange en rien mon angoisse.

« Tu es tellement beau. Même maigre tu es superbe. Je ne supporterait pas que quelqu'un d'autre te touche. » dis-tu, tout en descendant ta main sur mon torse.

Je le sais. C'est ta jalousie qui fait que je me retrouve là aujourd'hui, enfermé et menotté.

« Ça ne me fais pas plaisir de te violer, tu sais ? Je préférais nettement lorsque tu jouissais avec moi. » murmures-tu à mon oreille, puis en la mordillant doucement.

« Tu... n'avais qu'à... ne pas... m'enfermer. » je réussis à dire, la voix rauque.

Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas parler, mais ce temps me semble une éternité. J'ai la gorge sèche et ne dire ne serais-ce que cette phrase me fait extrêmement mal.

« Tiens ? Tu reparles ? » demandes-tu, visiblement étonné. « Tant mieux, je préfère quand tu as de la conversation. »

Au début, je criais. J'appelais à l'aide. Mais naturellement personne ne m'entendait. Nous avions acheté cette maison en plein milieu de la campagne. C'était une sorte de résidence secondaire pour toi. Tu avait un appartement à Londres, ton travail étant là-bas, et moi, comme je ne travaillais pas, je restais dans cette maison paumée. Seul. Et personne ne savait que j'étais là. Ma famille ? Je n'en avais plus. Des amis ? Je n'en avais pas. Enfin... Je les ais abandonnés. Pour toi. Encore et toujours pour toi.

« Tu te rappelles de nos discussions après qu'on ai fait l'amour ? » me demandes-tu, ce qu'il me semble être un sourire nostalgique aux lèvres.

Oh que oui je m'en souviens ! Je me souviens de nos corps nus enlacés sous les draps, de nos souffles encore irréguliers, de l'odeur de sexe et de sueur qui nous enveloppait. Je me souviens que, dans ces moments là, tu me serrais fort contre toi et tu me parlais de ta journée, de ce qui t'avais fait rire ou mis en colère. Et puis, surtout, tu parlais de nous. Tu disais qu'on allait se marier, adopter des enfants et que nous vieillirons ensembles, dans le bonheur le plus complet. Le genre de ''Ils se marièrent et vivèrent heureux pour toujours.''

Hélas, tout ne s'est pas passé comme prévu. Nous ne nous sommes pas mariés, nous n'avons pas adoptés et nous n'avons pas finis heureux.

Ta main commence à défaire les boutons de ma chemise. J'ai peur, mon corps tremble sans que je ne puisse le contrôler. Je sens la chemise glisser le long de mes bras et ta bouche vient se poser sur un de mes tétons. Avant, rien que ce contact me donnait envie de jouir. Maintenant il me donne envie de vomir. Tu sors une clef de sa poche et m'enlève les menottes. Instinctivement, mes bras viennent se placer autour de moi, comme dans une étreinte rassurante, mais à moi-même. Tu ris, puis prend mes mains une à une, les embrassent et les posent sur ton jean, où une bosse s'est formée.

« Enlève-moi mon jeans. » dis-tu d'une voix rauque, mais, contrairement à moi, la tienne est pleine de désir.

Je fais ce que tu me demandes, détachant la ceinture, défaisant les boutons un à un. Tu te lève et l'enlève, ton boxer suivant la même trajectoire que ton pantalon.

« Suce-moi. » m'ordonnes-tu en me saisissant par les cheveux et en m'obligeant à ouvrir la bouche pour y enfoncer ton sexe dur.

Je n'ai jamais particulièrement aimé faire des fellations, c'était toi qui m'avais donné envie de t'en faire. Je voulais te faire plaisir et, visiblement, tu adorais ça. Alors je t'en faisais, encore et encore, sans jamais me plaindre, même lorsque tu te répandais en moi. Au début, je recrachai. Puis, pour te faire plaisir, j'ai apprit à avaler. Je n'aimais pas ça, mais j'avalais. Pour toi. Encore et toujours pour toi.

J'ai mal. Ton sexe est gros et me fait mal à la gorge, j'ai envie de vomir. C'est toi qui mènes la cadence, je ne fais que suivre. Tu vas de plus en plus vite, j'ai de plus en plus de mal à respirer. Tu gémis de plaisir, je sens ton sexe gonfler, tu vas bientôt jouir. C'est ce que tu fais quelques secondes plus tard, un long gémissement témoignant que tu as prit son pied. J'avale sans rechigner, j'ai l'habitude.

« C'est bien... Tu as toujours eu un don pour les fellations. » me félicite-t-il en tombant à genoux sur le lit.

Je ne dis rien, je ne prends pas ça pour un compliment. ''C'est bien...''. C'est ce qu'on dit à un animal de compagnie, à son chien lorsqu'il a ramené le bâton qu'on lui a lancé. ''C'est bien...'' C'est ce qu'on dit à une pute qui vient de coucher avec vous. ''C'est bien...'' C'est ce qu'on ne dit pas à l'homme qu'on aime.

« Et si nous passions aux choses sérieuses maintenant ? »

Je déglutis difficilement. ''Les choses sérieuses...'' J'ai peur. Encore et toujours peur. Mes poils se hérissent et je tremble. Tu me forces à m'allonger et tu me retires mon pantalon et mon boxer. Je pourrais utiliser la magie, je n'ai plus mes menottes et, même sans baguette, je sais faire quelques sorts. Mais j'ai peur des répercussions. Tu me ferais encore plus de mal si j'utilisais un sort pour te repousser.

Je te sens pénétrer en moi, violemment. Je ne crie même pas, j'ai l'habitude. Je ferme les yeux et je m'évade dans un autre monde, un monde où je ne suis pas enfermé, où tu ne me violes pas, où je suis aimé pour autre chose que mon corps. Je t'entends gémir plus fort. Tu vas bientôt jouir. Soudain, un long gémissement rauque s'échappe d'entre tes lèvres et je te sens exploser à l'intérieur de moi.

C'est finit. Du moins pour aujourd'hui. J'ouvre les yeux, tu es en train de te rhabiller. Je me tourne dos à toi, en position fœtal.

« Tu sais, je n'ai jamais touché personne d'autre que toi depuis qu'on est ensemble. » me dis-tu, avant de disparaître et de fermer la porte à clef derrière toi.

Tu ne m'as pas menotté cette fois, je pense que tu as compris que je ne peux pas m'échapper. Je n'en ai plus la force. Je me mets doucement à pleurer. Moi non plus je n'ai jamais touché quelqu'un d'autre lorsqu'on était ensemble. Et je ne l'aurais jamais fait, sache-le. Je pourrais transplaner mais je ne peux pas, je ne peux plus. Je n'ai plus la force. Je ferme les yeux et je me sens sombrer.

αмσυя мєυятяιт, αмσυя νσℓé, αмσυя νισℓé

Comme tu me l'as demandé, j'ai mangé aujourd'hui. Pas beaucoup certes – tu m'as depuis longtemps coupé l'appétit – mais un peu tout de même. A présent, je suis sous la douche. L'eau chaude me détend et me fait énormément de bien. J'aimerais rester ici pour toujours, j'aimerai oublier. Mais chaque cicatrice, chaque douleur sur mon corps me rappel mon calvaire, mon enfer.

Mes larmes se mélangent à l'eau de la douche. Je mets la tête en arrière, offrant mon visage à l'eau. J'ai si mal.

Je le sais à présent. Je sais que personne ne viendra me sauver. Je mourrais ici et personne ne retrouvera mon corps. Si j'en avais le courage, je me suiciderai. Comment ? Je ne sais pas encore. En ne mangeant plus, en me pendant avec les draps, ou que sais-je. Mais je n'ai pas le courage, et je continu donc de vivre jours après jours, nuits après nuits, viols après viols. Enfin, si on peut appeler ça vivre...

Je prend une serviette blanche, je l'attache autour de ma taille et je revais dans ma chambre. Dans notre chambre. Il y a toujours mes habits dans l'armoire, les tiens y sont également, mais pour rien au monde je ne les mettrais. Avant, nous nous amusions à nous les échanger. Maintenant, je ne veux plus avoir à faire avec quoi que ce soit qui ai pus t'appartenir.

Un boxer, un pull et un jeans feront l'affaire. Je ne sais pas pourquoi je continu à m'habiller alors que je sais pertinemment que je me retrouverai bientôt nu. Peut-être est-ce le dernier vestige de mon ancienne vie ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis complètement perdu.

Mon regard erre dans la pièce. Je la connais par cœur à force. Je fouille dans l'armoire et je tombe sur une lettre d'un de mes ex que je ne me suis jamais résolut à jeter. Je ne sais pas si tu l'as découvert et si c'est ça qui a fait devenir jaloux à ce point. Je ne pense pas. Si tu l'avais découvert, tu m'en aurais parlé et tu l'aurais déchiré. Je l'ai bien cachée il faut dire, elle est dans la doublure d'un de mes jeans que je ne met plus depuis longtemps. A vrai dire, ce n'est pas mon jeans. C'est celui de mon ex, de mon premier amour.

Pourquoi s'était-on séparé ? Je ne sais plus vraiment. Il devait travailler loin et il me semble qu'il avait refais sa vie là-bas, il ne me l'a pas dit mais je le présume. Après tout, un homme aussi beau et gentil que lui ne peut qu'avoir refait sa vie.

Je l'ai revu il y a... je ne sais pas, je dirais un mois. Ma mesure du temps n'est pas exact, ici le jour et la nuit se ressemble, tout comme le printemps et l'automne ou l'hiver et l'été.

Je relis sa lettre. Il me disait qu'il m'aimait. De tout son cœur. Mais que, en raison de son déménagement à l'autre bout du monde, on devait se séparer. Il me disait de refaire ma vie, de trouver quelqu'un qui m'aimerait, mais que cette personne ne m'aimera jamais comme lui il m'a aimé. Il me disait qu'il a beaucoup pleuré en écrivant cette lettre et que ça a été la chose la plus difficile à faire pour lui. Il me disait qu'il m'aimerait toujours et qu'il espérait rentrer à Londres pour pouvoir me revoir, ne serais-ce qu'une fois. Il me disait que, si j'avais refais ma vie, il ne m'en voudrait absolument pas et qu'il ne se mettrait jamais en travers de mon couple. Il me disait qu'il espérait que je comprendrais et que je ne lui en voudrais pas trop.

Il me manque. J'aimerais qu'il soit là pour me protéger de toi. Je me lève et je vais regarder les photos que nous avions prises, il n'y a pas si longtemps que ça. Pourquoi t'ais-je choisit ? Je crois que c'est parce que tu lui ressembles beaucoup. Mais alors... Aurais-tu comprit ce que moi je viens à peine de réaliser, après plus de cinq ans ? Aurais-tu compris que je t'ai choisit uniquement parce que tu lui ressemblait ?

Je serre plus fort la lettre que je tiens dans ma main droite et, de l'autre, je prends la dernière photo que nous avons prise. Mes larmes coulent toutes seules et je ne fais rien pour les retenir.

« Tu as compris ? »

Je sursaute en t'entendant. Oui, oui j'ai compris. Tu n'attendis pas que je te réponde pour reprendre :

« Au début, ça ne me dérangeais pas plus que ça. Tu m'aimais, même si ce n'était pas exactement moi que tu aimais, ça revenait au même pour moi. Pendant... Pendant cinq ans tous se passaient bien. Je... J'ai même cru que tu l'avais oublié. Mais... quand je t'ai vu parler avec lui le mois dernier, quand je t'ai vu lui sourire, j'ai comprit. J'ai compris que tu allais bientôt m'abandonner. Et je ne pouvais pas le supporter, tu comprends ? Moi je t'aime ! Je t'aime à en crever ! »

Tu pleures. Et ça me touche beaucoup plus que ça devrait après tout ce que tu m'as fait. J'ai compris. Pendant tout ce temps, je t'ai dit ''je t'aime'' en pensant à un autre. Je n'imagine même pas ce que tu devais ressentir.

« Je... suis... désolé. »

Ma voix est toujours aussi rauque et ça me fait toujours aussi mal.

« Ce... Ce n'est pas de ta faute. Je t'aime tu sais. » me dis-tu, en me regardant, les larmes coulant toujours sur tes joues.

Je m'approche, lentement, et je te prends dans mes bras. Tu t'accroches à moi comme à une bouée de sauvetage et tu te mets à pleurer comme un enfant. Je passe maladroitement mes bras autour de toi. Tu me fais de la peine. Vraiment.

« Promet-moi que tu penserais toujours à moi. » me demandes-tu en relevant la tête.

« Que... ? Pourquoi mes demandes-tu ça ? »

« Promet-le moi. »

« Je te le promet. »

« Je t'aime mon cœur. »

Je te souris tendrement. Pourquoi m'as-tu demandé ça ? Comme en réponse à ma question, la porte s'ouvre brusquement. La lumière m'aveugle et j'ai du mal à garder les yeux ouverts.

« Aurors ! Jetez votre baguette à terre et retournez-vous. »

« Je suis désolé. Je suis vraiment vraiment désolé mon cœur. » me dis-tu, les larmes coulant à nouveau sur tes joues.

« Mr Balsey ! Veuillez faire ce que je vous dis. » répète l'auror.

Tu poses tes lèvres sur les miennes, rapidement, puis tu te décolles de moi.

« Ne t'en fais pas, je te le laisse. A vrai dire, je vous laisse tous. »

« Nick ? »

Tu me fais peur. Que veux-tu faire ? Je te vois prendre quelque chose que les moldus appellent ''pistolet'' et tu mets le canon sur ta tempe.

« NICK ! » crié-je

« Je suis désolé. »

L'auror ne bouge pas, visiblement stupéfait. Soudain, j'entends un bruit de détonation. Tu es mort. Tu t'es fait sauté la cervelle.

« NON ! »

Je cours vers toi, te prenant dans mes bras pendant que tu te vides de ton sang.

« Je t'ai aimé Nick. Moins que lui mais je t'ai aimé. Je te le jure. » dis-je en posant mes lèvre sur ton front.

L'auror, remis du choc, ordonne à ses hommes, auparavant restés en arrière, de transporter le corps à la morgue.

« Non, non, ne me l'enlevez pas. »

Je pleure. Malgré tout ce que tu m'as fait, j'éprouve encore de l'amour pour toi. Mais les aurors sont plus forts que moi et t'enlèves de mes bras, pendant que d'autres me tiennent. Je me débats, mais ils sont plus forts que moi et, finalement, ma force m'abandonne.

Le chef des aurors prononce un sort et je sens mon corps s'engourdir et mes paupières se fermer. Et puis, le trou noir.

A suivre... (si vous le voulez)


Verdict?? Bien, pas bien?? Je continu, je continu pas??

Un ch'tite reviews??

music67love