Bonjour à tous, je souhaite un très joyeux anniversaire à Joly !

J'espère vraiment que ce petit OS te plaira, même si il est plutôt misérable, soit gentil avec lui x). Voilà, je te souhaite plein de bonheur pour cette nouvelle année et t'embrasse très fort ! * câlin *


Elle ne réalisait pas.

Elle ne voulait pas réaliser l'impossible.

Elle ne voulait pas sentir tout au creux de son être son coeur se tordre dans tous les sens alors qu'elle suffoquerait. Elle ne voulait pas percevoir ce sentiment de vide l'animer comme seule émotion. Elle ne voulait pas de leur compassion. Elle ne voulait pas de sa mort, tout simplement. Il n'avait pas le droit de mourir, de l'abandonner, de la laisser retomber dans le puit où elle avait bien faillis enfant se perdre, de la faire injustement pleurer alors qu'il lui avait promis que de lui, elle ne tirerait que des rires.

Non, pas le droit...

Un très léger courent d'air lui caressa doucement le visage, comme seule tendresse émanant de la pièce froide dans laquelle elle se trouvait, assise sur des marches en bois. Son visage maintenu par ses fines mains blanches comme la mort, elle soupira, les paupières s'abaissant sur son regard terriblement chamboulé. Déboussolé.

C'était fou la façon dont elle niait sa mort en bloc, comme si l'accepter la briserait définitivement, briserait l'ancienne Ziva pour de bon. Son grand frère... Un sourire amer étira lentement ses traits à cette pensée, la rendant encore un peu plus mélancolique.

Celui, qui, en Israel, la protégeait au détriment de sa propre vie, celui qui la faisait rire lorsqu'elle aurait voulu pleurer, celui qui l'épaulait, qui la maternait, qui l'aimait réellement...

Les larmes de tristesse dévalèrent ses joues en torent sans même qu'elle s'en rende compte, bien trop préocupée par son coeur qui s'affaisait une nouvelle fois sous les coups alors qu'elle réalisait avec horreur brutalement qu'il était bien mort, malgré tout ce qu'elle avait fait pour se convaincre du contraire durant la journée. Un coeur qui pleurait certainement bien plus que ses yeux. Un noeud de mélancolie se forma très vite tout autour de sa gorge, l'empêchant de respirer convenablement alors qu'elle remettait en place ses cheveux de gestes tremblants.

Une main pressa soudain doucement son épaule, la sortant de sa léthargie.

« Ca va aller. » murmura une voix qu'elle connaisait bien derrière elle tandis qu'elle essuyait les traînées salées en se relevant.

« ...Je sais... Mais...Et si, cette fois, je ne m'en remettais pas... » souffla-t-elle dans un sanglot en se retournant vers lui.

Ses prunelles chocolats désespérées se perdirent dans l'azur paternel rassurant avant de se poser sur les deux bras qui venaient de s'ouvrir, l'invitant à se nicher contre lui. Elle hésita à peine une seconde.

Et enfouit son visage dans son cou, inspirant profondément son parfum rassurant, tandis qu'elle entourait étroitement ses bras tout autour de son torse. Il enserra alors sa taille délicatement et caressa très doucement ses cheveux, tel un père l'aurait fait à sa fille. Avant de chuchoter :

« Malachi ne voudrait pas de tes larmes, Ziva... »


J'avais prévenu, c'est nul mais bon, joyeux anniversaire quand même ma belle ! 3

Bisous !