Bonjour à vous tous (ou majoritairement toutes je suppose)! Je suis une nouvelle venue et je vous présente mon premier drarry. Voilà, alors n'hésitez pas à écrire un commentaire je vous en remercie! Bonne lecture!

La vie n'est qu'un rêve éveillé

Prologue : (ou comment écrire une amorce de 3 mètres de long…)

Harry ne cessait d'arpenter les couloirs de Poudlard en réfléchissant. Il était très préoccupé ces derniers temps. Ses amis l'avaient d'ailleurs remarqué : cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il ne réagissait plus lorsqu'ils lui parlaient. Ils essayaient pourtant par toutes les manières de le faire parler pour savoir ce qui le tracassait mais rien n'y faisait. Harry restait muré dans son silence. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à l'événement qui avait déclenché cela. Ca s'était passé deux semaines auparavant, quand il avait rêvé de quelqu'un. Ou plutôt de deux personnes. Il avait rêvé de ses parents. Mais seule sa mère lui avait parlé. Elle lui avait dit que lui seul savait ce qu'il voulait, qu'il ne pouvait se cacher plus longtemps de la réalité. Ce qu'il voulait c'était… NON ! Cela ne pouvait pas être vrai ! Il s'était tout de suite dit qu'il ne s'abaisserai jamais à ça, jamais. Comment pourrait-il accepter cela ? Comment pourrait-il accepter d'être attiré par Draco Malfoy ? Jamais. Jamais il ne l'avouerai avait-il décidé alors. Mais c'était sans compter sur Malfoy lui-même. Depuis leur première année il faisait tout pour s'immiscer dans sa vie et pour la lui rendre impossible. Et en voyant que le brun était perturbé, il ne rata pas l'occasion. Il s'attaqua à lui tout de suite mais Harry n'eu pas le courage ni la force de lui répondre.

Harry arpentait donc les couloirs (ce qui consistait en sa nouvelle occupation depuis son rêve), mais ce qu'il ne savait pas, c'était que Draco se trouvait au prochain croisement, plongé, avec Blaise et Pansy, dans une conversation fort intellectuelle (à savoir : qui de Michael Corner et de Malfoy avait le plus beau fessier ? l'auteur n'ayant pu observer –ou mater au choix- les fessiers en question, se trouve dans l'impossibilité de répondre à cette question cruciale et s'en excuse). Le brun, perdu dans ses pensées, ne le vit pas et le percuta de plein fouet, ce qui fit entrer Draco dans une colère noire :

« -Ben alors Potter ? T'es aveugle maintenant ? »

Une réplique très à propos car Harry, qui avait justement fait tomber ses lunettes en lui rentrant dedans, était à quatre pattes devant lui, les cherchant à tâtons. En voyant cela Draco ne pu réprimer un sourire.

« -Je savais bien que tu finirais par reconnaître ma supériorité mais je ne pensais pas que tu irais jusqu'à te prosterner devant moi !

-Ta gueule Malfoy ! répondit Harry en se relevant après avoir retrouvé ses lunettes, les seules choses chez toi qui te rendent supérieur aux autres c'est ta stupidité et ton arrogance !

-… Tu es bien agressif Potter ! Qu'est-ce qui se passe ? La belette t'a plaqué ?demanda-t-il avec un sourire ironique dissimulé derrière un semblant de pitié.

-En parlant de ça… Quand comptes-tu faire ta déclaration à Goyle ? Vous vous êtes éloignés l'un de l'autre mais on vous voit vous jeter des regards pleins de regrets et d'amour à longueur de journée…

-Tiens regardez ça ! On dirait que notre ami Potty s'est trouvé un esprit ! Ou alors tu m'avis déjà mais tu ne savais pas comment le faire fonctionner ? »

A cet instant, Harry, poussé à bout par la fatigue (car il ne dormait presque plus de peur de faire un nouveau rêve) et par le mépris et l'arrogance de Malfoy, se jeta sur le blond et commença à se battre contre lui. Aveuglé par sa rage et son angoisse contenues, il déversa tous ses sentiments dans les coups qu'il donnait à Draco, en en recevant en retour mais sans plus se retenir. Ils se bâtirent ainsi jusqu'à ce que le professeur Mac Gonagall intervienne :

« -MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ? Mr Potter, Mr Malfoy, pourrais-je savoir qu'elle est la raison de ce carnage ? » Elle fixait Harry et Draco d'un œil noir (Blaise et Pansy s'étaient éclipsés en l'entendant arriver ça c'est des potes !). Le brun ne pu répondre, écumant toujours de rage, alors Draco en profita :

« -Potter m'a provoqué Madame. Il m'a insulté ainsi que ma maison. Je me devais de laver son affront.

-Bien que je me doute que Mr Potter n'ai pas de valeurs aussi basses que celles-ci, vous viendrez tous les deux en retenue après les cours. Et allez tout de suite à l'infirmerie ! Vu votre état, Mme Pomfresh va avoir du travail !»

Et elle n'avait pas tort. Harry saignait à l'arcade sourcilière ainsi qu'à la lèvre, il s'était déboité l'épaule et se tenait la hanche gauche avec une grimace de douleur. Quant à Draco, il n'était pas en meilleur état : il se tenait la hanche droite de la même façon, son nez saignait beaucoup –il était sans doute cassé-, il boitait et était griffé sur la joue droite.

Ils rejoignirent donc l'infirmerie côtes à côtes, en se maudissant mutuellement et en ignorant les nombreux élèves qui se retournaient sur leur passage pour observer cet étonnant spectacle.