Big easy

Big easy est l'un des surnoms donnés à la Nouvelle Orléans

Disclaimer : Harry, Severus, la Nouvelle Orléans, le Magicobus et Sodomy and Lust ne m'appartiennent pas... Harold, ma prof de français sévère, Martigny, le bus de Fully et Tu pues le chat... non plus mais eux je n'en parle pas dans ma fic.

Notes : Voilà une toute petite fic. Probablement deux chapitres. Je vous souhaite bonne lecture.

Prologue

« Carré d'as »

« Et toi, Terry, tu penses quoi du scorbut »

« Sur le pont de Pré-au-Lard, on enchante, on enchante. Dans les couloirs de Poudlard, on déchante, on déchante »

« Moi, et Gav on a rompu. Vous savez, ce voyage, c'est l'occasion de se marrer un peu ? Je ne voulais pas avoir à me préoccuper de ne pas le blesser, tu vois ? »

« Oh moi, les filles, le scorbut je suis contre »

°Merlin, achevez moi !°

Severus Snape, estimé membre de l'ordre du phénix, professeur de potion, célibataire, ancien membre des scouts...

°C'est bon, tu la ferme ou je t'avada kedavrise !!! Je ne t'ai pas demandé d'énumérer mes statuts »

Professeur Snape, un petit cours de sociologie ? Définissez nous le mot « statut ».

- Avada...

C'est bon ! C'est bon ! J'arrète !

Le vieux °grrrrrr......° jeune professeur de potion, au regard mêlé d'onyx et d'asphalte, toisa méchamment les élèves présents dans le magicobus. La futilité de ses élèves ne cessait jamais de le surpendre.

Cet homme mystérieux devait être d'une grande bonté. En effet, il s'était porté volontaire pour libérer l'école de la présence envahissante d'un petit groupe d'adolescents durant les vacances d'hiver. Ensemble, ils avaient embarqués à bord du magicobus. Cependant, le directeur de Serpentard semblait regretter son dévouement.

En aparté : Bon, entre nous, il a en fait été contraint et forcé par Dumb and Dumber d'éloigner les jeunes, de l'école afin que les membres de l'OP y tiennent une réunion ultra secrète et méga essentielle.

- Pourquoi chuchotes-tu ? Si tu ne fais pas un effort pour raconter cette histoire avec objectivité. Je fais jouer mes relations pour te faire foutre dehors du CASSER (club des amis slasheur sadique et roublard), m'expliqua- il avec un rictus cruel.

Je te laisse raconter si tu veux

- Très bien prend un paquet de chips de la mayo, du ketchup et profite de l'instant.

Ça va être la fête à mon corps ?

- Avada...

Scrunch... Chips.... Miam... Scrunch... Bon !

Chapitre 1 : Bienvenue à la Nouvelle Orléans

Potter venait de me dépasser. Il était actuellement en pleine discussion avec la tête réduite pendue au rétro. Il n'y a bien que le fils de James Potter pour avoir envie de tenir le clapet d'un charme.

Tandis qu'il anticipait les mouvements du bus, son jeans glissa un peu sur ses hanches. J'aurais aimé être son porte-monnaie reposer contre ses fesses musclées toute la journée. Il fit demi-tour pour rejoindre sa place. Lorsque nos regards se croisèrent, il sembla quelque peu intrigué pour je ne sais quelle raison absurde connue de sa majesté le héros uniquement.

Après une démonstration de mon regard à la Clint Eastwood dans « Impitoyable », je détournai la tête et observai l'Atlantique qui s'étendait à perte de vue. Nous le survolions depuis plus d'une heure. D'ailleurs nous n'allions pas tarder à atterrir pour le plus grand plaisir de Neville Londubat qui se balançait frénétiquement sur son siège en attendant de pouvoir se soulager.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le magicobus nous déposa au centre du quartier français de la Nouvelle Orléans. Je suis toujours fasciné par la facilité avec laquelle on berne les moldus. Un bus géant atterrit dans une rue bondée et personne ne le remarque. En effet, St-Peter Street fourmillait de touristes qui se ruaient dans les bars ou les boites de strip. Quelques échoppes ça et là éclairaient les bords de la rue avec leurs vitrines rutilantes. A quelques mètres du groupe, un musicien black balançait les riffles d'une ballade tendre et amère.

- Notre hôtel est là bas, dis-je en désignant un haut bâtiment entouré d'une grille en fer forgé, un style très rococo (je déteste le rococo). Vous organisez vos journées comme vous les souhaitez. Je décline toute responsabilité en cas de mort, de grossesse, de vol, d'accident, de gueule de bois, de sortilège raté ou de nouvelle inquisition.

« Cool »

« Wawoo, je rêve, c'est génial »

« Vous plaisantez ? »

« A nous les boîtes de strip »

« Je ne pensais pas dire ça un jour mais vous êtes le prof le plus sympa que je connaisse. »

- C'est ça !!!

Bon débarra !!! Ce n'était pas si compliqué en fin de compte !!!

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je m'étais engouffré pour manger dans une auberge tenue par un vieux cajun râblé. Ses cheveux épais et coupés courts encadraient un visage tellement ridé que les plis de sa peau semblaient manger ses traits.

Sur scène, un orchestre et une magnifique chanteuse blonde et pulpeuse égrenaient les notes de standards du Jazz de la région.

- Comment est le jambalaya ?

- Potter ?!

- Salut !

- Pardon ?

- Je peux m'asseoir ? Demanda-il

- Pouvez vous cessez vous familiarités ?

-. . .

- Asseyez-vous ! Cédai-je de guerre lasse. Vos camarades vous ont abandonné ?

- Neville est malade

- Mais il y avait 30 personnes dans le bus. Ajoutai-je.

- Et je suis certain que Malfoy serait ravi de faire copain copain avec moi. Enfin, je suis bien assis à votre table alors peut être que tout n'est pas perdu pour Malfoy.

- Je vois.

- Vous ne m'avez pas répondu, me reprocha-il.

- Vous m'avez posé une question ?

- Je vous ai demandé si le jambalya était bon. Dit-il

- Un des meilleurs que j'ai jamais mangé. Répondis-je. Le survivant fit donc un signe au cajun pour lui en commander un second.

-. . .

-. . .

- Professeur, puis-je me permettre de vous demander comment vous compter profiter de ce séjour, interrogea-il dans un sourire.

- Permettez vous Potter °Merde, j'avais dit ça sur un ton beaucoup plus enjôleur que je ne le souhaitait° ! J'aimerais trouver une série d'ingrédient pour ma réserve personnelle.

- Que cherchez vous ?

- De la paille vaudou

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi je prenais la peine de lui répondre !

- Oui, dit-il pour m'encourager à continuer.

- Des griffes de dragon

- Mmh. . .

La façon dont il avait dit ça faisait office de réponse. Voilà pourquoi je continuais à lui répondre. Voilà pourquoi il était assis à ma table. Tout chez lui me fascinait. Le moindre de ses sons devenait un discours.

- Et du sang de vampire terminai-je !!!

Ses yeux s'agrandirent comme deux soucoupes sous le coup de l'étonnement.

- Vous ne trouverez certainement pas ça chez un apothicaire classique.

- Pendant la guerre froide, on en trouvait mais je n'en ai plus eu besoin depuis plus de vingt ans.

- . . .

- Je présume que vous savez où je peux en trouver, vous, Potter ?

- Il se pourrait que je sache oui ! dit-il en me regardant par-dessus la bordure de ses lunettes en inclinant la tête. Pourquoi en avez-vous besoin ?

Je me trompe ou il essaye de jouer au plus fin avec moi ?

- Je vous l'ai dit mon stock est vide.

- Sauf que ça n'est pas du tout le genre de chose que l'on conserve dans un stock ! - Potter, vous avez beau avoir vaincu vous-savez-qui, vous n'êtes pas encore auror et quant bien même vous le seriez je ne répondrait que sur ordre du procureur du ministère.

- Tant pis pour vous.

- Ok, je suis prévoyant. J'aime avoir ce dont j'ai besoin sous la main quand j'en ai besoin

- Oh, alors j'ai hâte de découvrir à quel point vous êtes prévoyant !!!

- Pardon ?

- Ça voulait dire que je vais vous emmener. Nous irons demain soir. Habillez vous... Comme d'habitude de toute manière j'imagine que vous n'avez rien emporté d'autre.

Commant aurais je pus « emporté » autre chose alors que je n'ai rien d'autre dans mon armoire. Voilà bien des préoccupations de moldus.

- Si, si j'ai un string rouge en similicuir. Potter me dévisagea pendant quelques instants, stupéfait.

- Vous venez de faire de l'humour c'est ça ?

- En effet

- Wawwwwoooo, si je répétais ça on ne me croirait pas !

- C'est précisément pour cette raison que je peux me le permettre, Potter !

Le groupe s'était lancé dans une version langoureuse de Fly With the Wind de Tyner McCoy. La voie rauque et suave de la chanteuse détourna l'attention du survivant.

C'est marrant je ne le voyais pas aimer ce genre de musique on se crée toujours des a priori sur les gens. Je l'imaginais probablement plus superficiel et puéril qu'il ne devait l'être en réalité.

Le haut de son corps ondulait lentement au rythme de la musique. Merlin comment peut-on être si insupportable et fascinant à la fois. Je ne sais jamais si j'ai envie de le frapper ou de l'embrasser. °Severus tourne la tête ! Si tu continues à le regarder comme ça, tu vas lui trouer la peau. Ce qui ne serait pas un drame mais il pourrait aussi remarquer ton petit manège et là ce serait catastrophique.

Le cajun apporta le plat d'Harry et le déposa sur la table, avant de m'adresser un clin d'œil entendu.

Imbécile de moldu...

- Merci, dit Harry en souriant.

Malgré toutes les épreuves qu'il avait traversé, son sourire n'avait rien perdu de sa candeur. Je ne l'avais jamais vu tricher, sourire parc qu'il le devait comme une miss sur son podium. Chez lui, tout n'était que franchise, chaleur. Pas de rictus méprisant, juste une rose éphémère pendue à ses lèvres et offertes aux passants, comme à un frère, comme à moi...

Il avala goulûment son repas. J'aimerais vous dire que le spectacle brillait par sa sensualité mais je doute qu'un adolescent avec de la sauce sur le nez °pas d'interprétations hâtives° soit une ode à la luxure.

- Personne n'est parfait.

- Vous pensiez que je l'étais ? Demanda-il en riant tandis qu'il avalait une bouchée.

- Potter, cessez de mastiquer dans ma direction !

Finalement, nous nous fixâmes rendez vous pour le lendemain dans un bar proche de notre hôtel.

- On ira trouver votre vampire, annonça-il.

J'espère qu'il plaisantait !

- Et je mettrais mon string rouge

J'espère que je plaisantais !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

« Appelle moi à l'intérieur de ta maison sacrée pour y demeurer

Laisse moi élaborer pour moi-même un sortilège »

Les murs de l'école de magie résonnent de la voix grave parfois carrément gutturale du survivant. Je me concentre pour déterminer d'où vient cette étrange musique. Nord-est, probablement de la grande salle mes pas me portent sans que je ne le leur commande. Attiré, malgré moi, j'avance comme envoûté. Je prépare un discours, les mots m'échappent ! 50 points de moins pour Griffondor ! Je peux le faire. Je peux le dire mais mon esprit semble disparaître.

« Laisse ton jus à la senteur douce s'échapper

Perds toi sous les coups de mon fouet »

« Bain dans le péché

Ames sadiques

Cassent leurs croûtes

Sodomie Et Luxure »

Il est là dans tout sa glorieuse beauté, armé d'un guitare, ses camarades autour de lui, tous reprenant plus furieusement le dernier couplet de cette chanson brutale.

« Je crache sur votre croyance crapuleuse jetez leur un sort !

Suçant ton contentement donné et ta gloire éclatante

Efforce toi toujours d'être plus joyeux pour la mort » (Nda : Sodomy and Lust de Cradle of Filth enfin j'espère sinon j'ai l'air stupide)

Soudain, la lumière froide du matin s'engouffra dans la chambre et me subtilisa au bras tendre de Morphée. Tout cela n'était qu'un rêve. Cependant, la journée qui s'annonçait ne serait que trop réelle.