Bon. . . Je voulais vraiment me mettre à une fic sur ronin warriors mais
devant le manque total niveau inspiration-scénare, je me permets un petit
break avec une autre fic GW !
Encore une fic yaoi (je précise mais des non-yaoi y en a pas tant que ça^^) avec des couples pas forcément parmi les plus habituels mais bon. . . (Et non, aucun spoiler quant aux couples ici^^)
Ha ! Oui ! C'est totalement UA et souvent OOC. . . Hum. . . Mais tout le monde est là, c'est le principal ! PG-13 pour plus tard sans doute. . .
On remarquera les énormes prises de liberté avec les véritables faits historiques. . .^^
On y va !
** ** ** ** ** ** ** **
8 janvier 1943 [1]
Dans les rues de Paris, dite 'ville lumière', pas un son ne semblait vouloir s'élever. . . La réverbération des quelques lampadaires encore en fonctionnement n'éclairaient pas non plus les allées désertes et une couche épaisse de neige commençait à recouvrir le pavé.
Mais sans doute l'esprit de contradiction d'un jeune garçon s'accorde t-il à se dire qu'il se doit de me donner tore car voici que, surgit de nul par, un adolescent de 15 ou 16 ans tout au plus s'élance dans une des allées ! Emmitouflé dans son manteau de vieux feutre noir, l'adolescent cour comme un dératé, semblant ne viser aucune rue en particulier, courant juste le plus vite possible, sans se retourner et diffusant dans la petite ruelle de petits sons secs en martelant le sol de son pas rapide.
Au bout de quelques minutes de course ainsi acharné il s'arrête doucement et s'approche d'un mur. Il s'y adosse et lève les yeux vers la voûte étoilée, un sourire satisfait jouant sur ses lèvres fines. D'une main adroite, il dégage son cou de l'écharpe trop encombrante qui lui couvre le visage et laisse les doux flocons blancs venir lécher sa peau tendre et le vent caresser ses joues déjà rougies.
Sa respiration se calme rapidement et il hôte sa calotte noire pour donner un semblant d'ordre aux quelques mèches qui se sont échappées de sa longue -trop longue, aux yeux de certaines de ses connaissances- tresse aux reflets couleur miel.
Un rire enfantin passe ses lèvres alors qu'un second garçon fait son entrée dans la ruelle.
« Et je suis sûr que tu as trouvé ça hilarant en plus ! »
Vu le regard amusé et le fou rire qu'il tente en vain de cacher, il y a fort à parier que oui, il trouve cela hilarant !
En face de lui, le garçon fulmine. Il rajuste sa chemise qui se faisait la malle de son pantalon, remonte son manteau de façon correcte sur ses épaules, refait deux tours avec son écharpe, ré-enfile ses gants et fusille du regard son compagnon.
« Ha ! Ha ! Tu verrais ta tête ! Allez quoi, ça fait du bien de courir ! »
« Peut être mais pas au beau milieu de la nuit Maxwell ! Il. . . T'imagine si on s'était fait choper par des soldats ! Tu t'en fous toi, tu passe pour un français comme tu veux ! C'est pas mon cas ! »
Le sourire de Duo s'efface doucement, sans toute fois disparaître. Il est vrai que son compagnon -et meilleur ami jusqu'à ce jour- est plus repérable que lui. . . Son teint délicatement bruni, ses yeux noir aux courbes fines d'amande et ses autres traits indéniablement chinois font de lui une cible de choix pour les SS. . .
Mais c'est un peu pour ça qu'ils sont là ce soir, ces deux gamins, frère de misère. . . Le jour, c'est pour ainsi dire suicidaire pour lui de sortir de leur petite baraque branlante près de la seine pour faire un tour. Donc ils sortent la nuit. . .
« Les alliés parlent d'un débarquement tu sais. . . »
Le jeune chinois laisse tomber sa colère devant l'air soudain si sérieux de son camarade aux origines américaines. Le silence est un peu pesant, pourtant aucun des deux garçons ne semble enclin à le briser. C'est donc l'Asiatique qui se décide.
« Allez crétin, on rentre. . . On s'les caille ici. . . »
« Wu. . . »
« Quoi encore ? »
« Je ne les laisserais jamais t'emmener ! Tu le sais ça ! ? »
Wufei a un sourire.
« Evidement que je le sais Maxwell ! Et de toute façon, j'ai pas l'intention de me laisser embarquer ! »
C'est donc avec plaisir que Duo laisse tomber ce qui restait de tension à ce moment là pour répondre au sourire timide de son ami.
L'Américain jette un regard à l'Asiatique, qui comprenant immédiatement ce que son ami prépare, commence à rebrousser chemin au pas de course !
Mais trop tard, un Duo surexcité lui tombe dessus, lui écrasant au passage une énorme boule de neige sur la figure !
** ** ** ** ** ** ** **
Le petit matin se lève doucement et le ciel aux nuances bleu sombres se teinte de touches orangées.
C'est donc sous ses couleurs crépusculaires chaudes et rassurantes que la ville s'éveille.
L'animation bas son plein habituellement dans ce quartier plutôt huppé de Paris mais aujourd'hui comme tous les jours depuis presque un an, c'est le silence. . . Quelques bavardages de-ci de-là, mais sans plus. . .
Quatre ouvrit la fenêtre de sa chambre et passa sa tête au dehors. Sous la morsure du froid, il la rentra bien vite avant de refermer la fenêtre. . .
Mais qu'est ce qu'il faisait encore en France. . . ? Habituellement, il était déjà de retour en Arabie auprès de son père mais. . . L'invasion des troupes allemandes en France avait remit en cause pas mal de chose. Il ne devait d'être toujours libre et influent qu'aux origines bourgeoises q'une mère allemande qu'il n'avait jamais vu lui avait légué.[2]
S'asseyant sur le petit rebord de la fenêtre il laissa son regard clair glisser sur le dehors, tirant un peu sur les manches trop longues de son pyjama pour s'en recouvrir les mains et frottant l'un contre l'autre ses pieds, à quelques centimètres de la moquette bleue pâle de sa chambre.
De sa main, il dessina quelques traits et courbes toutes plus abstraites les unes et les autres, sur la vitre où une buée épaisse s'était déposée. . .
Il poussa un long soupir avant de laisser son front reposer sur les carreaux glacés. Sa famille disait toujours de lui qu'il avait un grand c?ur. . . Il aurait tellement aimé qu'ils se trompent. . . Ainsi, il n'aurait pas cet étau autour du c?ur, qui se resserre à chaque fois qu'un SS montre qu'il est chez lui sur les terres françaises. Leur manière de montrer leur supériorité était éc?urante. Toute cette violence gratuite, cette pensée de destruction de l'être humain. . .
Et dire qu'il y avait même des volontaires français. On les reconnaissait au petit drapeau tricolore bleu/blanc/rouge sur l'épaule. S'il en venait à penser à eux c'est que justement, un petit groupe de ces soldats qu'il méprisait tellement passait de l'autre côté de la rue et qu'il avait aperçu le dit drapeau sur le bras de l'un d'entre eux.
Il était assez jeune d'ailleurs ce volontaire français. . . Trop jeune sans doute. . .
** ** ** ** ** ** ** **
« Allons Barton, dit quelque chose ! »
Le jeune homme foudroya celui qui venait de lui taper dans le dos. Ravalant les coups bien placés qu'il aurait bien aimé lui balancer à la figure, Trowa s'afficha de nouveau impassible.
Son uniforme était impeccable, son col parfaitement ajusté et son symbole de volontaire français tout à fait visible.
Quand l'autre garçon rejoignit le reste de leur petit groupe, Trowa en profita pour souffler. Ces missions d'infiltration n'avaient rien de très agréable. . . Mais le groupe de résistants dont il faisait parti avait besoin de renseignements et de membres prêts à agir implanté dans le camp ennemi.
Il se força à garder son air froid et irréprochable tout en jetant un ?il dans la rue. Les habitants sortaient très peu de chez eux maintenant. Ils se méfiaient des allemands comme de la peste, mais pire encore, ils se méfiaient de leurs voisins. . . Il faut avouer qu'à la moindre dénonciation, ils étaient bons pour un voyage sans retour dans un camp situé près Lille [3]. Les Allemands se fichaient bien de savoir si la dénonciation énonçait de véritables faits ou bien de simples inventions faites par un voisin jaloux. . .
« Alors quoi le Français ? Tu traîne ! »
Trowa releva la tête sur son capitaine.
« Excusez-moi capitaine Merquise. . . Ca ne se reproduira plus. . . »
Il fallait faire quelque chose. . . Paris ne pouvait pas attendre le débarquement. . .
** ** ** ** ** ** ** **
La porte du cachot s'ouvrit en grand et une lumière blafarde pénétra violemment dans la pièce jusque là plongée dans le noir le plus total.
A force de ces réveils réguliers et de ces alternances nuit/lumière, le garçon assit à l'intérieur du cachot avait perdu toutes notions de temps.
Un homme s'approcha et donna un coup de pied à l'adolescent qui grimaça en reculant contre le mur sous la force du coup.
« Alors le voilà. . . C'est lui le terrible traître des forces japonaises qui a tenté de saboter nos installations ? Ridicule. . . »
L'homme se pencha sur le garçon qui soutint son regard sans ciller.
« Intéressant. . . Je m'appel Treize. . . Treize Kushrenada. Et tu es ? »
Mais l'adolescent ne dit rien, se contentant de fixer l'homme à la stature imposant et au charisme indéniable qui lui faisait face. Il enregistra bien le nom de l'homme dans une partie de son cerveau, certain qu'il n'allait pas moisir dans ce trou et qu'à la moindre occasion, il pourrait se venger de ce coup de pied.
Treize se releva donc et tourna les talons, son air résolut et fier collé sur le visage.
« Et bien tant pis, de toute façon je le sais « Heero Yui » ! Mais je n'ai pas le temps de m'occuper de toi pour l'instant mais. . . Je ne t'oublie pas. . . »
La porte se referma dans un claquement sec et assourdissant qui se répercuta une seconde sur tous les murs du bâtiment.
« Treize Kushrenada donc. . . Moi non plus, je n'oublie pas. . . »
** ** ** ** ** ** ** **
Cinq destins lancés dans la roue du temps, cinq garçons au rythme de vie différent, mais cinq adolescents réunis dans un même combat. . . Seul ils ne peuvent rien mais. . . Dame coïncidence pourrait bien créer des occasions de devenir acteur de la même histoire. . .
** ** ** ** A suivre. . . ** ** ** **
Voilà la fin de ce premier chapitre^^, le décore est planté ! J'espère vraiment que vous avez aimé ! Dites le moi, comme ça je saurais que ça vaut le coup de continuer d'écrire !
** ** ** ** ** ** ** **
[1] Oui dons ça c'est une des grandes libertés que je prends avec la vérité historique oki ? Cette date là ou une autre, franchement, c'est kif kif. . . Cela dit, il fallait que ça reste entre 39 et 45^^
[2] Heu. . . Je n'ai aucune idée de qui était la mère de Quatre. . . Alors pour les besoins de ma fic, celle-ci était allemande ! Pis il est blond aux yeux bleus alors l'un dans l'autre l'invention tien la route^^
[3] Dois-je signaler qu'il n'y a évidemment jamais eu de camps d'extermination à Lille ?? Ou alors j'ai sauté un chapitre dans mon manuel d'histoire. . .
Encore une fic yaoi (je précise mais des non-yaoi y en a pas tant que ça^^) avec des couples pas forcément parmi les plus habituels mais bon. . . (Et non, aucun spoiler quant aux couples ici^^)
Ha ! Oui ! C'est totalement UA et souvent OOC. . . Hum. . . Mais tout le monde est là, c'est le principal ! PG-13 pour plus tard sans doute. . .
On remarquera les énormes prises de liberté avec les véritables faits historiques. . .^^
On y va !
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8 janvier 1943 [1]
Dans les rues de Paris, dite 'ville lumière', pas un son ne semblait vouloir s'élever. . . La réverbération des quelques lampadaires encore en fonctionnement n'éclairaient pas non plus les allées désertes et une couche épaisse de neige commençait à recouvrir le pavé.
Mais sans doute l'esprit de contradiction d'un jeune garçon s'accorde t-il à se dire qu'il se doit de me donner tore car voici que, surgit de nul par, un adolescent de 15 ou 16 ans tout au plus s'élance dans une des allées ! Emmitouflé dans son manteau de vieux feutre noir, l'adolescent cour comme un dératé, semblant ne viser aucune rue en particulier, courant juste le plus vite possible, sans se retourner et diffusant dans la petite ruelle de petits sons secs en martelant le sol de son pas rapide.
Au bout de quelques minutes de course ainsi acharné il s'arrête doucement et s'approche d'un mur. Il s'y adosse et lève les yeux vers la voûte étoilée, un sourire satisfait jouant sur ses lèvres fines. D'une main adroite, il dégage son cou de l'écharpe trop encombrante qui lui couvre le visage et laisse les doux flocons blancs venir lécher sa peau tendre et le vent caresser ses joues déjà rougies.
Sa respiration se calme rapidement et il hôte sa calotte noire pour donner un semblant d'ordre aux quelques mèches qui se sont échappées de sa longue -trop longue, aux yeux de certaines de ses connaissances- tresse aux reflets couleur miel.
Un rire enfantin passe ses lèvres alors qu'un second garçon fait son entrée dans la ruelle.
« Et je suis sûr que tu as trouvé ça hilarant en plus ! »
Vu le regard amusé et le fou rire qu'il tente en vain de cacher, il y a fort à parier que oui, il trouve cela hilarant !
En face de lui, le garçon fulmine. Il rajuste sa chemise qui se faisait la malle de son pantalon, remonte son manteau de façon correcte sur ses épaules, refait deux tours avec son écharpe, ré-enfile ses gants et fusille du regard son compagnon.
« Ha ! Ha ! Tu verrais ta tête ! Allez quoi, ça fait du bien de courir ! »
« Peut être mais pas au beau milieu de la nuit Maxwell ! Il. . . T'imagine si on s'était fait choper par des soldats ! Tu t'en fous toi, tu passe pour un français comme tu veux ! C'est pas mon cas ! »
Le sourire de Duo s'efface doucement, sans toute fois disparaître. Il est vrai que son compagnon -et meilleur ami jusqu'à ce jour- est plus repérable que lui. . . Son teint délicatement bruni, ses yeux noir aux courbes fines d'amande et ses autres traits indéniablement chinois font de lui une cible de choix pour les SS. . .
Mais c'est un peu pour ça qu'ils sont là ce soir, ces deux gamins, frère de misère. . . Le jour, c'est pour ainsi dire suicidaire pour lui de sortir de leur petite baraque branlante près de la seine pour faire un tour. Donc ils sortent la nuit. . .
« Les alliés parlent d'un débarquement tu sais. . . »
Le jeune chinois laisse tomber sa colère devant l'air soudain si sérieux de son camarade aux origines américaines. Le silence est un peu pesant, pourtant aucun des deux garçons ne semble enclin à le briser. C'est donc l'Asiatique qui se décide.
« Allez crétin, on rentre. . . On s'les caille ici. . . »
« Wu. . . »
« Quoi encore ? »
« Je ne les laisserais jamais t'emmener ! Tu le sais ça ! ? »
Wufei a un sourire.
« Evidement que je le sais Maxwell ! Et de toute façon, j'ai pas l'intention de me laisser embarquer ! »
C'est donc avec plaisir que Duo laisse tomber ce qui restait de tension à ce moment là pour répondre au sourire timide de son ami.
L'Américain jette un regard à l'Asiatique, qui comprenant immédiatement ce que son ami prépare, commence à rebrousser chemin au pas de course !
Mais trop tard, un Duo surexcité lui tombe dessus, lui écrasant au passage une énorme boule de neige sur la figure !
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Le petit matin se lève doucement et le ciel aux nuances bleu sombres se teinte de touches orangées.
C'est donc sous ses couleurs crépusculaires chaudes et rassurantes que la ville s'éveille.
L'animation bas son plein habituellement dans ce quartier plutôt huppé de Paris mais aujourd'hui comme tous les jours depuis presque un an, c'est le silence. . . Quelques bavardages de-ci de-là, mais sans plus. . .
Quatre ouvrit la fenêtre de sa chambre et passa sa tête au dehors. Sous la morsure du froid, il la rentra bien vite avant de refermer la fenêtre. . .
Mais qu'est ce qu'il faisait encore en France. . . ? Habituellement, il était déjà de retour en Arabie auprès de son père mais. . . L'invasion des troupes allemandes en France avait remit en cause pas mal de chose. Il ne devait d'être toujours libre et influent qu'aux origines bourgeoises q'une mère allemande qu'il n'avait jamais vu lui avait légué.[2]
S'asseyant sur le petit rebord de la fenêtre il laissa son regard clair glisser sur le dehors, tirant un peu sur les manches trop longues de son pyjama pour s'en recouvrir les mains et frottant l'un contre l'autre ses pieds, à quelques centimètres de la moquette bleue pâle de sa chambre.
De sa main, il dessina quelques traits et courbes toutes plus abstraites les unes et les autres, sur la vitre où une buée épaisse s'était déposée. . .
Il poussa un long soupir avant de laisser son front reposer sur les carreaux glacés. Sa famille disait toujours de lui qu'il avait un grand c?ur. . . Il aurait tellement aimé qu'ils se trompent. . . Ainsi, il n'aurait pas cet étau autour du c?ur, qui se resserre à chaque fois qu'un SS montre qu'il est chez lui sur les terres françaises. Leur manière de montrer leur supériorité était éc?urante. Toute cette violence gratuite, cette pensée de destruction de l'être humain. . .
Et dire qu'il y avait même des volontaires français. On les reconnaissait au petit drapeau tricolore bleu/blanc/rouge sur l'épaule. S'il en venait à penser à eux c'est que justement, un petit groupe de ces soldats qu'il méprisait tellement passait de l'autre côté de la rue et qu'il avait aperçu le dit drapeau sur le bras de l'un d'entre eux.
Il était assez jeune d'ailleurs ce volontaire français. . . Trop jeune sans doute. . .
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« Allons Barton, dit quelque chose ! »
Le jeune homme foudroya celui qui venait de lui taper dans le dos. Ravalant les coups bien placés qu'il aurait bien aimé lui balancer à la figure, Trowa s'afficha de nouveau impassible.
Son uniforme était impeccable, son col parfaitement ajusté et son symbole de volontaire français tout à fait visible.
Quand l'autre garçon rejoignit le reste de leur petit groupe, Trowa en profita pour souffler. Ces missions d'infiltration n'avaient rien de très agréable. . . Mais le groupe de résistants dont il faisait parti avait besoin de renseignements et de membres prêts à agir implanté dans le camp ennemi.
Il se força à garder son air froid et irréprochable tout en jetant un ?il dans la rue. Les habitants sortaient très peu de chez eux maintenant. Ils se méfiaient des allemands comme de la peste, mais pire encore, ils se méfiaient de leurs voisins. . . Il faut avouer qu'à la moindre dénonciation, ils étaient bons pour un voyage sans retour dans un camp situé près Lille [3]. Les Allemands se fichaient bien de savoir si la dénonciation énonçait de véritables faits ou bien de simples inventions faites par un voisin jaloux. . .
« Alors quoi le Français ? Tu traîne ! »
Trowa releva la tête sur son capitaine.
« Excusez-moi capitaine Merquise. . . Ca ne se reproduira plus. . . »
Il fallait faire quelque chose. . . Paris ne pouvait pas attendre le débarquement. . .
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La porte du cachot s'ouvrit en grand et une lumière blafarde pénétra violemment dans la pièce jusque là plongée dans le noir le plus total.
A force de ces réveils réguliers et de ces alternances nuit/lumière, le garçon assit à l'intérieur du cachot avait perdu toutes notions de temps.
Un homme s'approcha et donna un coup de pied à l'adolescent qui grimaça en reculant contre le mur sous la force du coup.
« Alors le voilà. . . C'est lui le terrible traître des forces japonaises qui a tenté de saboter nos installations ? Ridicule. . . »
L'homme se pencha sur le garçon qui soutint son regard sans ciller.
« Intéressant. . . Je m'appel Treize. . . Treize Kushrenada. Et tu es ? »
Mais l'adolescent ne dit rien, se contentant de fixer l'homme à la stature imposant et au charisme indéniable qui lui faisait face. Il enregistra bien le nom de l'homme dans une partie de son cerveau, certain qu'il n'allait pas moisir dans ce trou et qu'à la moindre occasion, il pourrait se venger de ce coup de pied.
Treize se releva donc et tourna les talons, son air résolut et fier collé sur le visage.
« Et bien tant pis, de toute façon je le sais « Heero Yui » ! Mais je n'ai pas le temps de m'occuper de toi pour l'instant mais. . . Je ne t'oublie pas. . . »
La porte se referma dans un claquement sec et assourdissant qui se répercuta une seconde sur tous les murs du bâtiment.
« Treize Kushrenada donc. . . Moi non plus, je n'oublie pas. . . »
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Cinq destins lancés dans la roue du temps, cinq garçons au rythme de vie différent, mais cinq adolescents réunis dans un même combat. . . Seul ils ne peuvent rien mais. . . Dame coïncidence pourrait bien créer des occasions de devenir acteur de la même histoire. . .
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Voilà la fin de ce premier chapitre^^, le décore est planté ! J'espère vraiment que vous avez aimé ! Dites le moi, comme ça je saurais que ça vaut le coup de continuer d'écrire !
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[1] Oui dons ça c'est une des grandes libertés que je prends avec la vérité historique oki ? Cette date là ou une autre, franchement, c'est kif kif. . . Cela dit, il fallait que ça reste entre 39 et 45^^
[2] Heu. . . Je n'ai aucune idée de qui était la mère de Quatre. . . Alors pour les besoins de ma fic, celle-ci était allemande ! Pis il est blond aux yeux bleus alors l'un dans l'autre l'invention tien la route^^
[3] Dois-je signaler qu'il n'y a évidemment jamais eu de camps d'extermination à Lille ?? Ou alors j'ai sauté un chapitre dans mon manuel d'histoire. . .
