DISCLAIMER: Ne possède rien, n'en tire aucun bénéfice ! Ma seule rétribution sera de recevoir si vous êtes généreux avec le pauvre auteur que je suis, une review laissée de bon cœur.
Author Note : I'm back ! Cette fanfic est ma contribution à la saison 3 et mon point de vue de la chose. Les chapitres pourront être très courts ou très longs, se suivre ou pas, bref je ne sais pas ce que je souhaite en faire mais certaines idées ne voulaient pas sortir de mon cerveau donc afin de pouvoir me concentrer de nouveau sur autre chose, j'ai cédé et décidé de tout mettre à l'écrit ! J'espère m'essayer à quelque chose de différent d'où le M qui va bientôt faire son apparition si j'y arrive! Juste pour que vous soyez prévenu !
Chapitre 1 : Etat des lieux
" Le baiser est en amour ce qu'est le thermomètre en médecine.
Sans lui, on ne se rendrait jamais exactement compte de la gravité de son état."
Citation de Pierre Daninos
L'été de mes 16 ans fut magique. J'étais amoureux pour la toute première fois et je pensais que cela durerait toute la vie. Je dormais, rêvais, me réveillais et m'endormais chaque jour avec une idée, un souhait, une pensée pour lui. Il était comme une drogue pour moi et je ne le savais pas encore mais cela allait me couter plus cher que je ne l'aurais imaginé.
Nous étions ensemble depuis maintenant environ six mois et le bonheur nous avait submergé de ses bienfaits avec fracas, de manière imprévisible comme l'aurait fait une vague de tsunami à une plage inhabitée. En un clin d'œil tout fut balayé et transformé dans ma vie et comme l'homme qui un jour découvrirait cet endroit et n'en connaîtrait l'avant, il n'y verrait que sa beauté, cet éclat que seule la nature peut créer. Quant à moi j'étais littéralement transformé.
Avant de rencontrer Kurt, j'étais comme une coquille vide de substance. Une coquille vide certes mais une superbe coquille, si belle que certain aurait été prêt à payer des millions pour m'avoir à porter de main, pour me posséder d'une manière ou d'une autre. Me posséder est le mot mais aurais-je trouvé quelqu'un d'autre pour m'aimer ? Là était la question.
On dit toujours que l'on ne peut regretter ce que l'on n'a pas, parce que l'on ne peut souffrir le manque de quelque chose que l'on ne connait pas. A cette époque j'en étais pas si sur ! Je ne voulais pas rester ignorant de ce qu'était l'amour. Sans même connaitre ses effets et méfaits, je souffrais de son absence dans ma vie. J'étais jeune alors et je pensais qu'il n'y avait rien de pire que l'ignorance. Je voulais tout connaitre, tout tenter, tout essayer, tout expérimenter.
Avant de le rencontrer, j'avais connu des coups de cœur, de fortes attirances mais je n'avais jamais cru qu'un jour, je rencontrerai quelqu'un pour qui je serai prêt à tout abandonner, jusqu'à m'oublier moi-même. Je fus prit au piège par une chanson, une chanson triste, une chanson des Beatles. Blackbird. Etait-ce là un présage ? Aurais-je du lire dans cette simple situation, le nuage qui assombrirait tôt ou tard notre relation ?
Et puis il y eut ce baiser. Et quel baiser devrais-je dire! En y repensant aujourd'hui, je n'en saisis que plus cette phrase de Daninos. Il ne faut que de simples baisers, que dis-je, il suffit d'un baiser pour que votre perception de la vie, de la mort, de l'amour, des priorités que vous aviez jusque là change radicalement.
Un simple effleurement, juste deux paires de lèvres se rapprochant doucement l'une de l'autre, un souffle chaud qui s'échappe, deux nez qui se frôlent, deux cœurs battant furieusement à l'unisson et puis enfin en un instant magique, le contact se fait.
Il suffit d'un baiser, d'un seul pour que vous oubliez votre nom, l'endroit où vous êtes. Juste un seul pour que la vie prenne des couleurs pastelles, pour que votre corps fabrique des endorphines, pour que vous ayez l'impression d'avoir des ailes, de pouvoir décrocher les étoiles, la lune. Certains disent voir des étoiles, pour d'autres c'est un feu d'artifice intense et magnifique.
Pour moi, ce fut différent. L'instant d'une minute, le monde devint silencieux. Je n'avais plus conscience que de nous deux, ensemble, naviguant vers ce monde qui ne serait qu'à nous. J'avais le cœur au bord des lèvres et des frissons d'excitation parcouraient mon corps furieusement mais quand ses lèvres bougèrent finalement contre les miennes, je me suis senti mourir pour mieux renaitre. C'était une sensation bizarre. Un peu comme une mort, une mort lente mais une fin que j'appréciais, que j'accueillais à bras ouverts. Pourquoi? Parce que je renaissais en tant qu'objet de l'affection de Kurt, comme la pièce manquante de son puzzle.
Il n'avait fallu qu'un baiser pour que je comprenne à quel point j'étais fichu. J'étais dans un état critique, il n'y avait plus de retour en arrière, j'étais à lui, prêt à m'envoler et à me diriger consciemment vers le soleil qu'il représentait désormais pour moi, tel Icare. J'étais prêt à me bruler les ailes s'il l'exigeait. De manière totalement consciente.
Pour ceux qui se poserait la question, mon nom est Blaine Anderson et je suis désespérément amoureux de Kurt Hummel. Le problème avec l'amour c'est que l'on se demande à maintes occasions s'il s'agit d'une bénédiction ou d'une malédiction. C'est du moins la question récurrente qui aujourd'hui m'empêche de dormir, me pousse à tout remettre en question. Mes souvenirs, mes désirs, mes aspirations ! Tout n'est que questionnement et remise en cause! Qui suis-je? Ou vais-je? Qu'est ce que je désire?
Mon nom est Blaine Anderson. Bienvenue dans mon monde !
