Bien le bonjour/ bonsoir tout le monde ! Je poste ici ma première fiction sur Merlin. J'espère que ce premier chapitre n'est pas une catastrophe et que vous apprécierez ce début. N'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir et ça motive beaucoup :)

Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes que vous pourrez trouver, j'ai essayé d'en faire le moins possible. Si vous pensez que quelque chose ne va pas, faîtes m'en part, j'essaierai de corriger les problèmes.

J'essaierai aussi de poster chaque semaine ( ou toutes les deux semaines en cas d'absence ou autres problèmes qui me retarderaient ).

Malheureusement, Merlin ne m'appartient pas, c'est une oeuvre de la BBC. Si Merlin était né de mon imagination, la fin aurait été bien différente... d'où cette histoire justement ! ^^

Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture mes très chers ! :)

Chapitre 1: La vie sans Arthur.

Il galopait avec de braves chevaliers arborant un dragon doré sur leurs capes rouges. Les chevaliers de Camelot.

Il galopait en tête des troupes, à côté du roi.

Il galopait près d'Arthur.

Depuis son entrée au service du roi de Camelot, qui n'était encore que le prince à cette époque, cette place lui appartenait. Il l'utilisait à bon escient afin de seconder, épauler et protéger Arthur. Au péril de sa vie. Tel était son destin.

Il rajusta maladroitement son foulard bleu autour de son cou et jeta un coup d'œil perplexe à Arthur.

- Sire, tenez-vous vraiment à passer par la vallée des Rois déchus ?

- On a peur des bandits, Merlin ? Se moqua le roi.

- Plutôt peur pour votre armure, en fait. Répondit le serviteur. J'ai passé la matinée à la polir, ça m'ennuierait qu'elle soit abîmée.

- Je ne savais pas que tu te souciais autant de ton travail. Quand on passe ses journées à la taverne ou à faire l'idiot, c'est dur d'accorder du temps à autre chose, comme ses corvées par exemple, tu n'es pas d'accord ?

Merlin esquissa un sourire amusé et répliqua:

- Je m'en sors très bien.

- Ce n'est pas ce que j'ai pu constater. N'oublie pas que tu m'as laissé mourir.

- Qu... Quoi ?

Arthur stoppa son cheval, aussitôt imité par son valet qui dardait sur lui un regard à la fois dubitatif et paniqué. Quand son maître se retourna, Merlin en fit de même et constata que les chevaliers qui les suivaient quelques instants auparavant avaient disparus. En reportant son attention sur Arthur, celui-ci ne semblait nullement inquiet ou étonné de la situation.

« Mais qu'est ce qui se passe ? » se demanda le sorcier, sentant une peur viscérale lui tordre l'estomac.

- Tu aurais pu arriver plus tôt à Camlann. Poursuivit le roi, indifférent au trouble de son serviteur. Tu aurais pu faire beaucoup plus qu'arrêter les Saxons. Tu aurais pu me retrouver et tuer Mordred avant qu'il n'enfonce son épée dans ma poitrine. C'est ta faute si je suis mort, Merlin. Et tu le sais.

Un goût amer emplit la bouche de Merlin et ses yeux bleus-gris se voilèrent de larmes coupables. Il savait qu'Arthur avait raison. Il en était conscient et ça lui faisait mal... si mal. Il ferma les paupières quelques instants, tentant de faire le vide dans sa tête pour ne pas sombrer dans la tristesse. Quand il les rouvrit, il se trouvait devant le lac d'Avalon. Une barque enflammée flottait sur l'eau calme et limpide, contraste bouleversant des éléments. Il aperçut Guenièvre marcher sur la surface, la tête haute, ainsi que Gaïus suivi des chevaliers de Camelot, tous éparpillés aux quatre coins du lac, tel des fantômes insouciants de ce curieux phénomène. Merlin ramena son regard à l'emplacement de l'île nichée au milieu du lac mais ne vit d'île nulle part. A la place, le château de Camelot entra dans son champ de vision, imposant et majestueux. Tout ceux qu'il aimait ainsi que sa maison étaient réunis à Avalon et semblaient tendre vers lui des appels silencieux, l'incitant à venir les rejoindre. Pourtant, lorsque Merlin posa son pied sur l'eau, celle-ci se désagrégea en de minuscules petites étincelles miroitantes qui disparurent dans le sol et emmenèrent avec elles Guenièvre, Gaïus, le peuple de Camelot, et même le château, laissant le jeune magicien complètement seul au milieu d'une nature obscure et brumeuse.

- Merlin ! Merlin, réveille toi !

Le jeune homme ouvrit les yeux, haletant et en sueur. Il se redressa en position assise, hoquetant et les joues dévorées par les larmes. Habitué à cet état de détresse que son pupille avait développé, Gaïus l'entoura de ses bras sans ajouter un mot. Après un long moment de silence et après être sûr que la crise de Merlin s'était calmée, le médecin prit la parole:

- J'ai comme l'impression que tes cauchemars prennent le dessus sur les somnifères.

Merlin hocha la tête, désemparé. Il avait conscience des efforts de Gaïus pour rendre son sommeil agréable. Mais entre les somnifères, les potions et même la magie, le vieil homme commençait à être à court d'idées. Depuis deux ans maintenant, après la mort d'Arthur et le retour de Merlin à Camelot, celui-ci ci avait commencé à être harcelé par les insomnies avant d'être confronté aux cauchemars. Chaque nuit, sans exception, il s'éveillait en hurlant et en pleurant quelques fois. Ni lui ni son tuteur n'avaient encore trouvé la solution à ce problème.

Merlin s'essuya les yeux et prit une profonde inspiration, essayant de faire le vide dans sa tête. Il lança un coup d'œil gêné à Gaïus et murmura:

- Je suis désolé, Gaïus...

Ce dernier tapota l'épaule de son fils de cœur avec compréhension et annonça:

- Ton petit-déjeuner est sur la table. Essaie de ne pas traîner, Guenièvre a besoin de toi, ce matin.

Le jeune sorcier s'habilla, prit son premier repas à la hâte et quitta les appartements du médecin. Sur le chemin menant aux quartiers de la reine, Merlin laissa son regard vagabonder dans la cour du château, s'attardant inutilement sur les activités diverses des paysans et des serviteurs. Quand il arriva en vue des appartements de Guenièvre, son cœur se serra douloureusement, mais il n'y prêta aucune attention.

Il avait l'habitude.

Il frappa quelques coups et entendit la voix de son amie le prier d'entrer. Guenièvre était debout devant la table, entourée par Léon et Perceval, ses deux chevaliers les plus proches. Tous les trois étudiaient attentivement une carte disposée en longueur sur la table. Merlin s'approcha et jeta un coup d'œil à la carte. Il s'agissait d'une représentation précise de la forêt que Merlin avait lui-même établie quelques mois auparavant.

- Comment vas-tu, Merlin ? Demanda Guenièvre, son sourire bienveillant au coin des lèvres.

- Ça va. Répondit-il, sans pour autant lui rendre son sourire.

La reine ne s'offusqua pas de cette réponse passive, ni de son humeur maussade et déprimée.

Elle avait l'habitude.

- Si je t'ai demandé de venir ce matin, poursuivit-elle, c'est pour savoir si tu es disponible afin d'accueillir ma nouvelle servante. Elle ne va pas tarder à arriver mais, à part lui exposer ses tâches, je n'aurais pas le temps de lui présenter les lieux. J'aimerais que tu lui fasses visiter le château si ça ne t'ennuie pas.

- Pas de problème, j'ai la matinée.

- Merci beaucoup !

- Mais... Pourquoi avez-vous une nouvelle servante ? Laïa est partie ?

- Elle est retournée dans son village prendre soin de sa mère souffrante.

Elle reporta son attention sur la carte. Inquiet, Merlin demanda:

- Il y a un problème ?

- La dernière patrouille a décelé la présence de bandits dans la forêt. Malheureusement un grand nombre est parvenu à s'échapper...

- Voulez-vous que j'utilise la magie pour les localiser ?

- C'est gentil, mais nous savons déjà où ils se cachent, nous cherchons simplement à délimiter le périmètre pour leur tendre un piège.

- Majesté, peut-être que Merlin pourrait nous accompagner ? Demanda Léon. Sa magie pourrait nous être utile. Il peut s'occuper de votre servante à notre retour.

Guenièvre sembla hésiter un instant mais elle finit par secouer négativement la tête, les lèvres plissées.

- Je préfère éviter. Merlin, tu sais que ce n'est pas contre toi, mais je tiens à tout prix à éviter de prendre le risque que ta magie devienne publique. Nous nous sommes toujours passés d'y avoir recours et nous devons continuer. Même si j'ai autorisé la magie à être pratiquée...

- Sur demande auprès de vous, seulement, et pour des cas particuliers. Coupa Merlin. Ce n'est pas ce que j'appelle « autorisé la magie à être pratiquée. »

- Merlin... soupira tristement Guenièvre. Je comprends ton point de vue, je t'assure, mais j'ai beaucoup de mal à accepter la magie, tu le sais. Depuis Morgane, depuis la mort d'Arthur, depuis ce complot où un sorcier a cherché à me tuer, je me méfie... Bon, pour en revenir aux bandits, nous ferons sans magie.

- D'accord. Obtempéra le jeune sorcier en hochant la tête. A quelle heure doit arriver votre nouvelle servante ?

- Je ne sais pas exactement. Je te ferai appeler lorsqu'elle sera là.

- Avez-vous des corvées pour moi ?

Guenièvre fixa Merlin un long moment, mal à l'aise.

- Pourrais-tu remettre de l'ordre ici s'il te plaît ? Je voulais m'en occuper mais j'ai un conseil que je repousse depuis trop longtemps.

- Bien-sûr.

- Et, Merlin ? Je te le répète pour la millième fois... tu n'es pas obligé de faire ce que tu fais, honnêtement.

Le concerné, qui avait commencé à remettre de l'ordre sur le bureau, expliqua d'un ton qui se voulait convaincant:

- ça ne me dérange pas. Vraiment ! Je veux être occupé, j'y tiens.

- Très bien...

Sur ces mots, Merlin se remit au travail. Après le nettoyage de l'appartement, il se trouva d'autres occupations dans l'armurerie, s'appliquant à polir tout ce qui lui tombait sous la main.

S'empêcher de penser. S'empêcher de penser. S'empêcher de penser.


Finalement, un peu plus tard dans la matinée, un serviteur vint le prévenir que la reine l'attendait dans ses appartements. Merlin s'y rendit sans perdre une seconde. Guenièvre était en pleine conversation avec une jeune fille, environ du même âge que Merlin. Elle portait de longs cheveux blonds ondulés qu'elle avait attachés en une longue tresse, des joues légèrement roses, et elle découvrit des yeux d'un bleu cristallin lorsqu'elle se tourna vers le sorcier. Son attitude intimidée amusait particulièrement Guenièvre qui faisait son possible pour la mettre à l'aise.

- Rosy, je te présente Merlin dont je t'ai parlé tout à l'heure. C'est lui qui va te faire visiter le château.

- Bonjour, Merlin.

Sa voix allait de pair avec son attitude. Elle était douce, attendrissante, semblable à celle d'une jeune fille toute fragile qu'on aurait peur de briser en élevant le ton.

- Enchanté, Rosy. Alors... tu es prête à découvrir le château ?

- Oui, je vous suis.

- Oh, tu peux me tutoyer, je suis aussi un serviteur.

Guenièvre lui lança un regard contrarié, lui rappelant qu'elle ne le forçait pas à tenir encore ce rôle. Elle les regarda quitter ses appartements et plongea dans ses pensées. Elle espérait secrètement que Merlin sympathiserait avec Rosy et qu'il retrouverait son caractère jovial et enjoué d'antan... Les choses avaient tellement changé depuis la mort d'Arthur. Merlin avait tellement changé. Il restait toujours aussi bon, attentionné, serviable et généreux, mais... il n'avait plus la même manière de se comporter, la même manière de montrer ses qualités. Il ne souriait plus, il avait effacé sa gaieté contagieuse et il se forçait à être toujours occupé pour ne pas avoir à penser. Arthur avait emporté quelque chose de Merlin avec lui. Quelque chose que Guenièvre, Gaïus, Léon et Perceval espéraient un jour retrouver.


- Voici l'armurerie. Déclara Merlin en entrant, Rosy sur les talons. Mais je pense que tu n'auras pas à y venir.

- C'est toujours bien de savoir où ça se situe. Répondit la servante de sa petite voix.

Merlin l'emmena ensuite dans la grande cour en lui expliquant où menait chaque porte et à quelle pièce correspondait chaque fenêtre.

- Là haut, c'est le quartier des serviteurs, c'est là que tu logeras.

- D'accord... chuchota Rosy, les yeux rivés sur les fenêtres en question.

- Bien, maintenant... je peux te montrer les extérieurs si tu veux, et la ville basse. D'ailleurs, de quel village viens-tu ?

- De Aldaran. C'est à quelques lieues du village d'Ealdor.

- Ealdor ? Je suis originaire d'Ealdor.

- C'est amusant ! S'exclama alors Rosy, un léger sourire aux lèvres. Quand es-tu arrivé à Camelot, Merlin ? Peut-être qu'on s'est déjà croisés dans le passé.

- Je suis arrivé il y a... treize ans...

Il baissa la tête en repensant au jour de son arrivée au château. Il avait évité à Gaïus de terminer sa chute sur le sol, il avait immédiatement sympathisé avec Guenièvre qui n'était alors qu'une servante et... il avait rencontré Arthur. Kilgarrah. Sa destinée. Sentant les larmes brouiller sa vision, il respira profondément et chassa ses souvenirs.

- Wow... souffla Rosy, bouche-bée. Mais alors... Tu as connu le roi Uther et le roi Arthur ?

La gorge soudainement nouée, Merlin hocha vivement la tête au lieu de répondre. La jeune fille parut remarquer son trouble et sa soudaine envie d'écourter la conversation. Elle posa une main timide sur son bras et murmura:

- Excuse-moi, je ne voulais pas...

- Il n'y a rien de grave, ne t'inquiètes pas. Alors, veux-tu visiter la ville basse ? Proposa t-il, tentant d'être plus amical.

- J'aimerais beaucoup, oui.

Le reste de la journée passa très vite. Merlin avait fait découvrir à Rosy la ville basse, les principaux commerces, ainsi que les environs du château. L'après-midi, il l'avait aidée dans ses corvées afin qu'elle prenne plus facilement ses marques et qu'elle se sente moins perdue. En la quittant dans la cour, au coucher du soleil, il lui annonça:

- Surtout, si tu as un problème, n'hésites pas à venir me voir, d'accord ? Tu peux aussi t'adresser à Guenièvre, elle est très gentille et elle connaît ça, le travail d'une servante. Ne sois pas gênée à poser des questions.

- Je m'en souviendrai... Merci infiniment pour aujourd'hui, je me sens déjà plus familière avec le château.

- Il n'y a pas de quoi, c'est normal. Bonne nuit.

- Bonne nuit.


Avant qu'il ne soit trop tard, Merlin décida de faire ce qu'il avait prévu. Il sortit du château sur le dos de son cheval, traversa la ville basse et s'engagea dans la forêt. Il galopa longtemps, très longtemps, mais ralentit le rythme lorsqu'il sentit sa monture s'épuiser. Enfin, la berge du lac d'Avalon apparut dans son champ de vision. Il attacha son cheval à une branche et le laissa paître tranquillement, puis marcha vers le lac. L'eau était toujours aussi limpide, aussi calme, aussi silencieuse. Cette eau qui avait vu passer tellement de morts, tellement d'amis. Merlin s'assit en tailleur sur la berge, continuant de scruter la surface avec insistance. Il avait l'impression de voir les fantômes de Freya et de Lancelot, il avait l'impression de pouvoir sentir leur présence. Et bien-sûr, il revoyait très nettement le corps d'Arthur allongé sur cette barque qu'il n'avait pas pu se résoudre à enflammer... Voir Arthur consumé par les flammes était trop dur. Beaucoup trop dur.

- ça fait deux ans, jour pour jour... Deux ans, Arthur.

Merlin ramena ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras.

- ça fait deux ans que je n'ai pas poli votre armure, je me demande dans quelle état elle doit être... ça fait deux ans que nous ne sommes plus allés à la chasse, ni en patrouille... ça fait deux ans que je ne peux plus vous appeler « crétin royal ». La vie est très différente, sans vous. J'avais toujours réussi à vous protéger avant... j'avais toujours trouvé un moyen de vous aider quand ça n'allait pas... mais à Camlann... j'ai échoué. Je n'ai pas pu vous protéger, alors que c'était mon destin. Je m'en veux, Arthur, si vous saviez comme je m'en veux... Vous m'aviez demandé de ne pas changer, de toujours rester moi-même... mais je n'y arrive pas. Sans vous, ma magie n'a plus de sens, ma vie n'a plus de sens. J'étais né pour vous servir, mais aujourd'hui que me reste t-il ?

Merlin se tut, les larmes ayant envahit ses joues. Il ne savait pas pourquoi il avait prononcé ces paroles à haute voix, il avait probablement répondu aux cris de son cœur meurtri. Pour la première fois en deux ans, il se laissa submerger par ses souvenirs... Le visage d'Arthur se forma dans son esprit, il se souvint des matins où il le tirait du sommeil, un sourire espiègle sur les lèvres, il se souvint de leurs taquineries respectives , ressemblant à s'y méprendre à des disputes de vieux couples, il se souvint de ce qu'ils avaient traversé côte à côte. Merlin ne pouvait pas le nier, Arthur avait été son meilleur ami, son frère de cœur... il l'était toujours, et il le serait toujours. Le jeune sorcier repensa alors aux propos mystérieux du Grand Dragon. « Quand Albion en aura le plus besoin, Arthur reviendra. ». « Il est le roi qui fut et qui sera. ». Merlin puisait l'espoir dans ces paroles et priait pour qu'elles soient vraies. L'idée que Kilgarrah lui ait menti pour soulager son chagrin et le raccrocher à l'avenir lui donnait envie de vomir. Non, il voulait croire en ce qu'avait dit son vieil ami. En se rappelant celui-ci, Merlin se demanda ce qu'il était devenu. Il ne l'avait pas revu après la mort d'Arthur et, comme Kilgarrah lui avait annoncé qu'il avait suffisamment vécu, il redoutait qu'il soit mort. C'était la même chose pour Aithusa. Merlin savait qu'il s'était attaché à Morgane et il s'interrogeait sur ce qu'il avait pu devenir suite à la mort de la prêtresse.

Un sourire amer se dessina sur les lèvres du sorcier... L'idée de mort revenait sans cesse dans son esprit: Arthur, le Grand Dragon, sans nul doute Aithusa. Il ne pensait qu'aux morts. Épuisé par un trop plein d'émotions, Merlin jeta un dernier coup d'œil au lac puis rejoignit son cheval pour rentrer au château.