Bonjour-Nuggets !

Et voilà une nouvelle fic ! Bon, après un certain temps, okay ! J'espère qu'elle vaut le coup ^^

Cette fic a été (beaucoup) inspirée par un livre que m'a prêté ma prof de Français ; et en fait la fin m'a traumatisé ! *^* J'l'ai donc partialement ré-écrite et... ma fois, je trouve ça pas trop mal ! *la fille qui est fière de ce qu'elle a pondu*. Elle a aussi la particularité d'être écrite 'en lettre' ; j'ai souvent vu ça dans les livres-papiers mais pas dans les fics ; ou très peu.. Le seul exemple qui me vient à la tête est 'Correspondances' de Kiitch0une mais sinon...Pourtant je trouve ce style adorable ! Voilà ! J'espère que vous aimerez !

Pour ceux qui veulent savoir, ce livre en question est '84, Charing Cross Road' d'Helene Hanff ! Merci à Kahishiki Sama pour la relecture !

Ce sera surement un two-shot ou un three-shot, mais croyez moi : ce chapitre n'est le plus intéressant ! C'est un peu chiant au départ mais après ça s'échauffe !

P.S : Les lettres sont censées être écrites en anglais mais... la flemme ?


15, Rue George Balanchine

Paris, Ile-de-France

FRANCE

2 mai 1989

Bonjour,

J'aimerais certifier certaines rumeurs concernant votre magasin. Ne vous inquiétez pas, elles ne sont en rien compromettantes, bien au contraire. J'ai récemment entendu parler de votre établissement comme étant le meilleur vendeur de livres anciens, en comprenant la Littérature Anglaise et Américaine. Des livres en bons états pour être manipulés par un public (un public très peu fourni, certes, mais quelques personnes tout de même) et peu chers, (car voyez-vous, ma condition ne me permet pas des ouvrages de luxe) ; me sont indispensables.

Pour les frais de transport, ceux-ci seront pris en compte pas mon employeur (si bien sur cela est possible). Vous aurez ci-contre une liste des livres que je recherche.

Aussi, je vous prie d'excuser mon pitoyable anglais. C'est que, même si j'adore cette langue (mensonge), je ne sais pas très bien l'utiliser. Si vous trouvez les albums que je demande, ils seront assurément en anglais. À ce moment-là, je les ferais traduire par mon compagnon. Mais comme il est extrêmement possessif, je n'ose pas lui demander de traduire une lettre que j'imagine reçue par d'autres hommes.

Je vous prie d'accepter, Messieurs, ma sincère considération.

Camus de Fontairoy.


5, Mansefield Road
Port Ellen, Isle of Isplay
UNITED KINGDOM

GARDNER&Co

Librairie spécialisée

18 mai 1989

Bonjour,

Votre commande a bien été reçue. Notre magasin accède bien évidemment à vos différentes requêtes, mais j'aimerais me rassurer personnellement : à quel genre de public seront livrés ces livres ? En tant qu'expéditeur, et surtout en tant que passionné de la culture qu'apportent ces ouvrages ; j'aimerais savoir l'avenir que vous dédiez aux livres que nous vous envoyons.

Nous avons trouvé les deux-tiers des albums que vous nous demandez. Certains sont, en plus, ou moins bon état. Il est donc essentiel que vous répondiez à notre question précédente ; pour savoir quels albums pourront être proposés au public.

Nous vous informons aussi que notre établissement n'accepte que les livres-sterling. Vous nous semblez être une charmante personne, mais ici, dans un petit bout d'Angleterre, l'euro ne vaut rien et il n'y a aucune banque à plusieurs centaines de kilomètres où il serait possible d'échanger de la monnaie. Nous vous demandons donc, si bien sur cela ne vous dérange pas, de bien vouloir envoyer votre paiement avec la tête royale d'Angleterre sur le verso du billet. Nous vous serons reconnaissants.

Pour ce qui est de la langue, effectivement, nous ne pouvons pas trouver de textes en Français. Et en ce qui concerne vos problèmes de traduction, ce n'est pas grave : nous avons facilement compris votre précédente lettre. Vous n'avez pas à vous inquiéter sur ce point. Nous vous remercions une fois de plus pour ce geste, car cela doit être épuisant de traduire. De plus, aucun de nous ne sait parler le Français.

Veuillez agréer, Monsieur, notre considération.

Rhadamanthys Gardner, chargé de clientèle.


15, Rue George Balanchine
Paris, Ile-de-France
FRANCE

1er juin 1989

Bonjour M. Gardner,

Je m'attendais à recevoir quelques ouvrages avec votre lettre ; mais effectivement quelques préparatifs doivent se faire avant. Vous me voyez heureux de savoir que vous possédez les ouvrages que je vous demande et que vous vous souciez de leur futur. Peu de magasins ont cette réaction. Ces œuvres d'art serviront à enrichir la galerie de la Bibliothèque Nationale de France, à Paris, où je suis employé en tant que chercheur. Le public qui vient nous demander de tels livres est un public que je pense soigneux et capable de garder en état ces trésors. De plus, si cela peut vous rassurer, les albums de ne sortiront pas de l'enceinte de la Bibliothèque.

En ce qui concerne le paiement, je peux m'arranger pour recevoir des sommes rondes auprès de ma banque. Mais je ne peux pas avoir de la petite monnaie, j'espère que cela ne vous dérangera pas.

Je me suis aussi permis de regarder votre emplacement sur une carte de l'Angleterre. Et mon patron refuse de payer le transport. Vous pouvez par conséquent mettre la facture de transport à ma charge ; même si cela me dérange un peu.

Je suis soulagé de savoir que mon anglais n'est pas si mauvais que je l'imaginais, car si mon compagnon venait à apprendre ma correspondance ; même si je lui explique qu'elle est professionnelle ; il considérera que je le trompe allègrement.

Je vous prie d'accepter, M. Gardner, ma sincère considération.

Camus de Fontainroy


5, Mansefield Road
Port Ellen, Isle of Isplay
UNITED KINGDOM

GARDNER&Co

Librairie spécialisée

30 Juin 1989

Bonjour Mr Fontainroy,

Je suis content de savoir cela. Même plus : je suis honoré de pouvoir aider à la construction de la galerie de la Bibliothèque Nationale de France ! Mais une question me taraude l'esprit : que viennent faire Beowulf, Marlowe ou Byron sur les étagères de l'histoire de France ?

Nous vous avons envoyé tous nos livres qui sont en état de tenir cette fonction ; ce qui se résume à la moitié de votre commande originelle. J'en suis profondément désolé. Mais prochainement, je pars pour Edinburgh, où se tient une vente aux enchères de livres anciens. J'espère pouvoir y trouver le reste de votre demande. Je vous prie de bien vouloir comprendre ce retard.

Nous ne savons pas si vous avez des préférences en matière de couvertures et de reliure. Du moins, en attendant votre réponse, nous vous avons envoyé ce qui nous semblait être le plus approprié à la tâche à laquelle vous destinez ces ouvrages : ils sont recouverts, pour la plupart, de peaux ovines phi. Pour les éditions américaines, nous avons convenu que la peau bovine serait plus adaptée. Aussi, vous recevrez la facture du colis avec cette lettre.

Pour ce qui est de votre compagnon, je comprends. Du moins, je comprends ce que peut comprendre l'éternel célibataire que je suis. Si cela n'est pas trop impersonnel, je vous envoie tous mes encouragements concernant votre vie privée.

Veuillez accepter, Monsieur, l'expression de mes respects.

Rhadamanthys Gardner


15, Rue George Balanchine

Paris, Ile-de-France

FRANCE

25 juillet 1989

Bonjour M. Garder,

Je suis ravi des livres que vous m'avez envoyés ! Ils sont magnifiques et j'ose à peine les toucher. J'ai rarement eu à faire avec des ouvrages reliés en peau animale. Le papier est splendide lui aussi.

Je pourrai très bien continuer mes éloges concernant ces ouvrages, mais Milo, qui est le nom de mon fameux compagnon, peut à tout moment venir lire par-dessus mon épaule.

Je joins avec cette courte lettre trente livres sterling pour le paiement du manuscrit.

Recevez, Cher Rhadamanthys, l'assurance de mes plus distinguées salutations.

Camus de Fontainroy


J'sais pas où exactement,
Mais quelque part en Europe de l'Est
BELARUS

10 août 1989

Mon Camus !

Tu ne peux pas savoir comment il caille ici ! Toi qui aimes le froid, tu devrais adorer vivre dans c'pays ! 'Tain que j'ai froid ! Même quand c'est l'été, on n'attend pas les 20 degrés d'après les habitants du coin.
Comment ça va toi ? Parce qu'après ta lettre que j'ai reçue à mon arrivée ; je n'ai plus eu UNE SEULE nouvelle de ta part ! C'est que ton chéri, il aimerait bien savoir si son grand amour va bien quand il est tout seul à Paris !

Tu m'as d'ailleurs dis dans ta dernière lettre que tu avais reçu les livres que tu attendais. Donc quand je rentrerais de ce pays à la con, je devrai me taper une traduction complète de 30 volumes en anglais, c'est ça ?! Ce n'est pas que ça me fait chier, mais juste un p'tit peu quand même...De plus j'aimerai bien savoir d'où tu les as eus, ces bouquins !

Bref ! Ton Amour, il t'embrasse TRÈS fort ! Bye !

Milo


Voilà ! Réponse de Camus au prochaine épisode !

Je vous prie de m'excuser pour toutes les incohérences qu'il peut y avoir, genre 20 degrés en été en Biélorussie ; j'suis pas sûre ! Et puis si y'en a qui travaille vraiment à la BNF, ne me taper pas, please...De toutes façons, y'aura bien d'autres incohérences que je peux bien m'excuser, y'en aura toujours plus ! ^^'

Bref ! Bisous-Nuggets !