Ses Derniers mots


Disclaimer :

Ceci est une fanfiction Castlevania Symphony Of The Night. Elle se déroule lorsque Alucard/Adrian était encore enfant, peu de temps avant la mort de sa mère Lisa.

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Chapitre 1 : Une fée parmi les hommes

Une journée magnifique s'annonçait, un soleil radieux venait réchauffer l'hivers et la neige qui avait tout recouvert durant des jours commençait peu à peu à fondre, laissant de nouveau apparaître le pavé des rues et les toits d'ardoises. Adrian sourit, assit devant la petite fenêtre de sa chambre, admirant le paysage qui s'étendait en dessous de lui. Maman lui avait promis de l'emmener au village aujourd'hui, elle avait une course à faire. Il aimait bien aller au village, la-bas il regardait les artisans travailler dans leur ateliers, modeler dans leur mains expertes le bois, l'or ou le cuir. Il aimait l'agitation qui régnait sur la Grand-Place, le brouhaha incessant des discutions et des ragots, les cris des enfants, ça lui changeait tellement du silence pesant du grand château de son père.
Et puis ce qu'il aimait par dessus tout, c'est que lorsqu'il allait au village il avait sa mère pour lui tout seul. Elle lui souriait, tenait sa petite main dans la sienne, lui achetait parfois une pâtisserie, se baladait avec lui dans les rues étroites, lui racontait des histoires et riait avec luiC'est vrai qu'il était souvent avec sa mère au château, mais c'était tellement différent, quand il était au village il se sentait pluslibre ?
Le jeune garçon entendit la porte s'ouvrir derrière lui, il se retourna et vit sa mère entrer dans la chambre, un sourire radieux sur ses lèvres, sa longue robe flottant derrière elle. A ce moment là Adrian trouva sa mère vraiment belle. Il se leva et couru se blottir contre Lisa, la serrant de toute ses forces. La jeune femme caressa tendrement les cheveux blonds de son fils et de dégagea doucement de son étreinte :
" - C'est l'heure de partir mon ange. Tu veux toujours venir avec moi ?
- Oh oui maman ! s'exclama avec enthousiasme l'enfant.
- Bien alors allons y. "

Lisa sourit et fit passer son fils devant elle et ferma la porte derrière elle. Adrian descendit les marches du grand escalier quatre à quatre et couru jusqu'au hall d'entrée. Sa mère le rejoignit enfin et lui demanda de l'attendre ici. Lorsqu'elle revient elle portait sous son bras un panier recouvert d'un tissu pour en dissimuler son contenu. Adrian comprit alors ce qu'ils allaient faire au village. Maman allait encore soigner quelqu'un qui à mal, maman avait plein de produits dans des bouteilles que les gens buvaient, et ensuite ils allaient mieux ! Adrian était fier de sa mère. Plus tard, lui aussi voudrait bien soigner des gens et manipuler plein de bouteilles avec de drôles de couleurs !
Ils sortirent du château et passèrent à travers l'immense cour. Le petit Adrian serait posséssivement la main de sa mère et commença à raconter ce qu'il avait fait et vu dans la journée. Il se sentait revivre, l'air frais de l'hivers caressait son visage et ses souliers faisaient craquer la neige qui restait encore sur le sol. Un brise légère se glissait malicieusement dans les longues boucles de sa mère, la rendant plus belle que jamais.
Ils arrivèrent bientôt au petit village qui juxtaposait le château. Adrian sentit alors les odeurs âpres de la bourgade, un rude et pourtant à la fois subtile mélange de cuir, de nourriture et de sciure. Et à tout cela se mêlais l'odeur caractéristique des humains, humains crasseux, humaines parfumées, odeurs à la fois si différentes et en même temps communes. La mère d'Adrian aussi était humaine, mais elle n'avait rien de comparable avec tout les villageois. Elle, elle sentait bon, une odeur fraîche, comparable à celle du chèvrefeuille.
Adrian sourit à cette pensée et s'amusa à observer tout ce qui l'entourait. Il regarda avec émerveillement le forgeron battre le fer sur son enclume. Chaque coup donnait naissance à des milliers d'étincelles et provoquait un bruit formidable. L'enfant aimait ce spectacle de l'homme apprivoisant et dominant les choses de la nature pour les modeler à sa manière. Maman aussi apprivoisait la nature. Elle prenait des plantes et les transformait en potions. Elle arrivait à guérir les gens avec ses plantes. C'était comme le boulanger qui arrivait à donner à manger aux gens avec du blé qu'il transformait en pain. L'enfant trouvait tout cela passionnant, plein de magie et de mystères.
Lisa tira légèrement son fils pour le détacher de ce spectacle et continua à se frayer un chemin à travers la foule réunie dans les petites ruelles. Enfin elle arriva devant une maisonnette en piteuse état et sans tarder elle frappa à la porte. Celle-ci s'ouvrit sur une femme à l'age indéterminable, pale et maigre, emmitouflée dans une vieille robe noir.
" Vous voilà enfin ! Je commençais à croire que vous ne viendriez pas !
- Comment se porte t-elle ? " demanda Lisa en choisissant d'ignorer la remarque de la femme.
" C'est de mal en piselle se meurt ! Pitié sauvez ma fille !
- Conduisez-moi à elle. Je vais voir ce que je peux faire.
- Suivez-moi. "
Lisa se tourna vers Adrian avant de quitter la pièce :
" Tu peux m'attendre ici bien sagement mon ange ?
- Oui maman, " répondit l'enfant en allant s'asseoir sur l'une des chaises de la pièce.
Sa mère lui adressa un léger sourire et suivit la femme.

Une heure passa et Lisa réapparu, pale et l'air préoccupée. Adrian se leva de la chaise de laquelle il n'avait pas bougé et avança vers sa mère. Celle-ci se tourna une dernière fois vers la femme et lui murmura quelque chose puis ramassa son panier et se rendit jusqu'à la porte d'entrée, suivit de près par son fils et la mère de la malade. Elle ouvrit la porte sans un mot et Lisa et Adrian sortirent, la laissant seule à son triste sort.
Une fois arrivé sur la place, le garçon brisa enfin le silence et questionna sa mère :
" - Dis maman, tu crois qu'elle va guérir ? "
Un voile sombre passa sur les traits délicats de la jeune femme.
" Je ne sais pas mon chéri, j'espèrej'ai fais tout ce que j'ai pu tu sais. "
Adrian la regarda fixement puis un sourire éclaira son visage enfantin.
" Bien sur qu'elle va guérir ! Tu es la plus forte des mamans ! Et tes potions sont les meilleurs qui existent. "
Lisa eut un sourire triste.
" Puisse-tu dire vrai "

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Adrian ouvrit un il puis l'autre. Sa chambre aurait du normalement être plongée dans les ténèbres mais elle était au contraire illuminé par des lueur venant de dehors. Instinctivement il jeta un coup d'il à son horloge et la vit qui affichait 3h30. Cela signifiait que son père était déjà parti et qu'il ne reviendrai pas avant les premières lueurs de l'aube. L'enfant avait un mauvais pressentiment. Que diable se passait-il ? Il se leva et couru à la fenêtre. Il se figea d'effroi au spectacle qu'il découvrit. Une trentaine de villageois tenant des torches traversaient à grands pas la cour. Il avait réussi à pénétrer dans le château car Lisa avait ordonné de ne jamais baisser le pont-levis, pour que les villageois puisse au moins se réfugier dans la cour en cas de danger. Adrian compris que cette décision de sa mère avait été une grave erreur lorsqu'il entendit qu'on essayer de forcer la porte. D'ici quelque minutes le château serait envahi.
La porte de sa chambre s'ouvrit à toute volé et Lisa rentra précipitamment :
" Vite Adrian ! Il faut partir ! "
Elle attrapa la petite main et entraîna l'enfant hors de la pièce. C'est alors qu'ils entendirent un horrible craquement la porte venait de céder ! La jeune femme se précipita avec son fils à l'étage supérieur et écarta fébrilement une tenture de l'un des murs, derrière était dissimulée une petite porte.
" Mon ange, tu vas rester dans cette pièce d'accord !
- Non maman ! " paniqua l'enfant. " Non ! Je ne veux pas rester sans toi ! " Il commença à sangloter silencieusement.
" Pourtant il le faut. Il ne doivent pas te prendre ! " Lisa sera son fils contre elle et déposa un doux baiser sur son front. " Je t'en pris Adrian, fais ce que je te dis, je t'aime tu sais "

Les bruits de pas des villageois commençaient à se rapprocher d'eux. La jeune mère ne réfléchit pas plus et poussa son fils dans la pièce non sans l'avoir l'embrassé une dernière fois et remis la teinture en place. Adrian colla son oreille contre la porte et entendit les hommes arriver enfin à l'étage où ils se trouvaient. Il retient son souffle.
" - Te voilà enfin sorcière !
- Meurtrière ! Fille de Satan ! Tu vas payer pour ton crime !
- Il faut être un monstre ou un suppôt du Diable pour tuer une enfant !
Lisa ne répondit rien et se contenta de fixer la troupe d'hommes, impassible et résignée.
- Et l'enfant ! Ce petit bâtard, où est-il ? "
La jeune femme se tourna vers celui qui venait de parler et s'adressa à lui d'un ton neutre :
" Avec son père. Vous ne le trouverez pas ici. "
Le paysans la dévisagea, comme s'il ne la croyait pas et finit par répondre :
" Peu importe, leur heure viendra bientôt ! Ces deux créatures maléfiques périront aussi ! Pour le bien de tous !
-
- Au bûcher la sorcière !
- Tu expira tes crimes dans les flammes de l'Enfer catin !
- A mort !
- Tu sera brûler vive à l'aube, Lisa Tepes la sorcière ! "



A Suivre...

Notes :

Ma première fics Castlevania ! ^^ Pour ceux qui auraient joué au jeu et qui ne sont pas d'accord avec ma manière de raconter les faits, et bien il s'agit de ma libre interpretation et comme c'est ma fic, je fais ce que je veux, na ! lol. Bon la suite très bientôt normalement ! (si je joue pas les feignasses et que je me dissipe pas en faisant autre chose…) ^^