Oh bonjour à tous et à toutes ! Bienvenue, je suis Sombra Blanca, jeune auteur timide et hésitante ! Alors, si ce que vous vous apprêtez à lire vous plaît, une petite review, histoire que je sache si je dois continuer ou non !
Voici donc le premier chapitre d'une fiction que j'espère la plus longue possible (oui désolée, l'intro est un peu courte, mais je préfère voir si la base de l'histoire plaît ou non ... Quoique je ne suis pas sûre qu'elle soit assez explicite pour vous permettre de juger ou non ... enfin ...)
- Laisse-toi aller, arrête de lutter, ça ne t'apportera rien de plus.
Le jeune homme continuait de courir, dérapant sur les pavés humides des sombres rues de Londres. La voix semblait se rapprocher toujours plus, comme si la course effrénée de celui-ci était inopérante.
Il tourna à un angle de restaurant, et manqua de s'écraser dans les ordures entreposées-là. Parvenant à rétablir son équilibre in extremis, il reprit sa course comme si de rien n'était. Il pouvait la sentir derrière sa nuque, près de ses oreilles.
- Allons, abandonne ... Ce que tu fais est si futile.
Elle continuait, morne et infatigable. Mais jamais il n'abandonnerait, trop de personne comptaient sur lui. Impossible. Jamais.
Sa course n'était pas désordonnée et irréfléchie. Il essayait d'atteindre quelque chose, un lieu salvateur.
La lune était immense, sa lumière semblait suivre le jeune homme, l'empêchant de se camoufler dans les ombres des lampadaires et des auvents des magasins.
Pourtant, alors qu'il paraissait sur le point de s'écrouler d'épuisement, ses yeux soudainement écarquillés, il déboucha enfin sur une place.
Elle était pavée, et avait en son centre une fontaine faite de sculptures, imbroglio de créatures aquatiques et glacées. L'eau s'échappait de leurs gueules ouvertes en jets calmes et apaisants, retombant presque silencieusement en son sein, dans le bassin.
L'homme tourna vivement la tête, essayant d'apercevoir une chose qui était là. Qui DEVAIT être là !
- Oh … Tu pensais qu'il serait là ? Voyons garçon, je t'ai pourtant dit que ce que tu faisais était inutile ! Bien … Peut-être pouvons-nous arrêter de jouer au chat et à la souris maintenant ?
L'homme se retourna brusquement pour faire face à la ruelle par laquelle il était arrivé. La lune s'était enfin cachée derrière de gros nuages lourds et gris, et les ombres des deux immeubles délimitant le passage se rejoignaient pour la plonger dans une obscurité menaçante.
En plissant les yeux, l'homme tenta d'apercevoir la … chose ... l'entité qui le suivait depuis des lieux, et qu'il ne parvenait pas à discerner distinctement.
Une brume légèrement lumineuse et grisâtre perça subitement la noirceur, et la voix s'éleva de nouveau.
- Il te rejoindra, ne t'en fait pas. Vous pourrez sans doute vous retrouver ! … Si vous savez où vous chercher bien sûr !
La fumée s'élança d'un seul coup vers lui, et l'enveloppa complètement, le paralysant. Impossible de bouger, ses jambes ne répondant plus, sa voix était comme éteinte. Sa conscience paraissait lui échapper peu à peu, et le peu de lumière qu'il pouvait percevoir disparaissait graduellement.
Avant que les ténèbres ne l'avalent tout à fait, il pût entendre un murmure se répercuter tout autour de lui.
- Il a des projets pour toi … Mais pas ici. Prends garde à toi, je te protégerai autant que possible. N'oublie pas ! Retrouve l'Umanesimo, ou tout ce que tu connais disparaîtra.
Le monde s'effondra sur lui.
- Alors ?
- La mission est accomplie. Puissiez-vous avoir raison, notre survie à tous dépend de lui.
- Ne t'en fais pas Aadil, il m'a lui-même imposer ce garçon, je pense que tu peux lui faire confiance.
- Je l'espère.
Les deux ombres tranchaient vivement contre la lumière sélénite. Elles restèrent immobile un instant, puis s'évanouir dans un même mouvement gracieux et silencieux.
L'avenir était en route.
