Bonjour! Ou plutôt bonsoir, puisqu'à l'heure où je vous écris, la nuit est déjà bien avancée... Alors... étant donné que deux de mes fics (L'Ange et le Démon ainsi que l'Amour en latin) tirent à leur fin, j'ai décidé de lancer une toute nouvelle histoire. Je sais, je sais... j'en ai deux autres à finir, mais ça ne devrait pas poser trop de problems... enfin je crois.

Et puis, je tiens particulièrement à cette histoire, qui n'est pas à proprement parler une fic dans les règles de l'art. En fait, ce serait plutôt un mélange de genre, entre deux univers que j'affectionne particulièrement: le monde de Harry Potter (créé par JK Rowling, mais qui ne le sait pas!) et la dimension sanglante des vampires...

Le vampirisme... un sujet qui, justement, me tient à coeur. Toute petite, je connaissais les vampires: contes pour enfants, dessins animés, films... les exemples ne manquent pas. Mais cela fait environ 3 ans que je m'y interresse pour de bon. Depuis que j'ai découvert l'oeuvre fantastique de Anne Rice. Ses somptueuses Chroniques des Vampires m'ont tout simplement ensorcellées: j'ai été séduite par la naïveté de Louis, j'ai dansé dans les bras de Lestat, j'ai peint aux côtés de Marius et j'ai marché dans les rues de Venise avec Armand. Et puis, il y a tout les autres: Akasha et Enkil, les deux premiers, la petite Claudia (que je n'ai jamais pu supporter! ), Daniel, David Talbot ou encore Mekare et Maharet... tant de noms... Ayant d'abord dévoré les livres, j'ai ensuite passé mes nuits à visionner encore et encore Entretien avec un vampire. Ce film est une merveille! Et puis, poussée par la fascination, j'ai décidé d'écrire une histoire, une histoire de vampire...

Je vous préviens tout de suite: il existe nombre de simlitudes entre Entretien avec un vampire et mon histoire, puisqu'elle s'en inspire directement. Cependant, les personnages sortent de mon imagination, ainsi que la plupart des lieux... Seuls les persos empruntés à Harry Potter sortent du lot; mais ils n'ont pas forcément un très grand rôle. Cependant, j'ai quand même décidé de mettre cette fice dans cette rubrique...

Ceci est dont un crossover entre Harry Potter et un univers tout droit sorti de mon esprit. Je précise que ce n'est pas un texte à mettre entre toute les mains: par la suite, certaines scènes pourront se révéler... heu... un peu choquantes (on va dire ça comment ça! )

Le premier chapitre est plutôt une introduction à l'histoire qui va suivre. Il est nécessaire de planter le décor pour comprendre la suite...

J'espère que cela vous plaira... Bonne lecture!


L'Alliance de Sang

Par Syriel

Acte 1 : Louisa d'Aliencourt

- Bonsoir. Vraiment ravie que vous ayez pu venir. Sincèrement, je ne pensais pas qu'un mortel serait assez courageux pour répondre à mon appel. Courageux, ou inconscient, tout dépend bien sûr du point de vue où l'on se place.

Un léger rire, glacial :

- Quel est votre nom ?

La vampire se tu un instant. Dehors, le vent hurlait et des bourrasques de neige se heurtaient contre les murs de pierre. Jamais personne n'aurait imaginé bâtir une prison ici, au cœur de la Sibérie, et pourtant... Au fin fond de la toundra, se dressait une tour inflexible. Sur ses murs, d'anciens sortilèges : la prisonnière ne pouvait en sortir...

Cela faisait plusieurs siècle qu'elle croupissait là, oubliée de tous. Le temps avait glissé sur elle sans l'atteindre : l'ancienne force coulait toujours dans ses veines, porteuse d'un pouvoir sans nom. Patiemment, elle attendait le jour de sa délivrance, se nourrissant de rats quand la famine la guettait. Par chance, la température glaciale qui sévissait ne l'atteignait pas. Après tout, elle n'était pas humaine. Elle n'était plus humaine depuis longtemps déjà.

Au début de son long séjour solitaire, elle avait gardé espoir, persuadée que ses amis, ses frères ou serviteurs viendraient la délivrer. Mais elle avait attendu en vain : personne n'était venu. Pas même ceux qui lui avaient juré fidélité. Qu'elle avait été naïve de croire leurs serments ! Ils s'étaient enfuis dès qu'elle avait montré signe de faiblesse. Seule et sans ressources, elle avait renoncé à se battre ; seule comptait la survie. Abandonnés, ses grands projets de domination du monde ! Elle s'était laissé gagner par une sorte de torpeur mélancolique.

Mais récemment, elle avait sentit un changement. Elle avait perçu dans le vent une présence maléfique. Puissante, si puissante ! Avec la même soif de pouvoir et d'ambition qu'elle. L'espoir avait repris racine dans son cœur. Forte d'une vie nouvelle, elle avait lancé un appel au secours à l'inconnu. Mais cela avait pris du temps, beaucoup de temps, même pour elle qui était si puissante. Puis elle avait attendu. Elle savait que cela mettrait sûrement plusieurs semaines avant d'avoir une réponse…

Et maintenant, alors qu'elle avait abandonné toutes illusions, il était là. Son sauveur. Bien sûr, il lui demanderait une contrepartie ; elle s'y attendait. Mais cela ne l'inquiétait pas : elle pouvait aisément exhausser le souhait de n'importe quel mortel. Pourtant, elle avait peur. C'était étrange, inhabituel, mais elle reconnaissait le picotement caractéristique au creux de son estomac. Ce mortel-là n'était pas comme les autres. Elle avait tendance à les considérer avec mépris : ce n'était que du gibier à chasser, de la nourriture sans aucune autre forme d'intérêt. Avec lui, c'était différent. Il était puissant, si puissant qu'elle aurait presque pu le considérer comme son égal, un de sa race. Peut-être était-ce lui, l'Elu dont on parlait aux temps de jadis, l'héritier Noir, celui qui redonnerait au Mal son prestige passé... ?

La vampire soupira longuement. La partie n'allait pas être facile, c'était certain. De toute façon, elle parviendrait à le tromper, comme les autres. Quand il ouvrirait la porte de sa cellule, elle le tuerait sans hésiter. Elle ne pouvait se risquer de voir un ennemi potentiel lui voler son pouvoir. Elle avait plus que jamais l'intention de reconquérir ce qu'elle avait perdu. Elle rallierait à nouveau les rebus maléfiques qui hantaient les ténèbres ; son armée serait invincible, plus grande que celle qu'elle possédait jadis...

Le temps jouait contre elle : il fallait le tuer au plus vite. Il en savait déjà trop ; il l'avait vue et connaissait sa véritable nature. Lorsqu'il ouvrirait la porte, elle bondirait sur lui et mordrait sa gorge chaude. Et son sang serait le sien... Adieu les rats et autre vermine ! Elle avait besoin d'une nourriture plus... adaptée. Le liquide brûlant coulerait bientôt dans ses veines ; le cœur de l'inconnu battrait au même rythme que le sien. Ils ne feraient plus qu'un seul être… avant qu'il ne meure. Et si c'était l'Elu… tant pis. Seule sa survie comptait ; et lui n'était qu'un mortel...

Lentement, elle releva la tête et fixa les barreaux de la cellule. Il était toujours là, immobile et attentif. Sa respiration cristalline sifflait doucement de l'autre côté de la porte. L'impatience la gagna : il fallait qu'il lui ouvre !

- Et bien, reprit-elle d'un ton enjôleur. Ouvrez-moi, puisque vous êtes ici. C'est bien pour cela que vous êtes venu... ? Me voir et me délivrer… c'était les termes de notre accord… Ouvrez cette porte... et vous aurez tout ce dont vous n'avez jamais osé rêver…

Un grand rire glacé lui répondit, aussi froid que la toundra et tout aussi dépourvu de joie. Il se moquait ! Une vague de fureur l'envahit : il allait payer cet affront.

- OUVREZ !!! rugit-elle d'une voix de tonnerre. Ouvrez cette porte ou alors… !

- Ou alors quoi, Miss ? demanda son interlocuteur.

Une voix grave et séduisante. Un homme. Aucun sentiment, si ce n'était l'ironie et une touche de mépris. Difficile de lui donner un âge... pas très vieux, une quarantaine d'année, au plus… Sans doute plus facile à convaincre qu'une femme. Mais l'impression de cruauté qui émanait de lui résonnait dans sa voix et la figeait sur place.

- Que comptez-vous me faire ?

Toujours cette même ironique qui lui faisait grincer des crocs. Absolument insupportable.

- Pensez-vous sérieusement pouvoir rivaliser avec moi... ? Vous êtes peut-être puissante, je vous l'accorde. Mais cela fait plusieurs siècles que vous croupissez dans ce trou… Vos forces s'effritent... vous n'avez plus eu de proies humaines… rien que des rats... plus de sang neuf...

Un grand éclat de rire. Il s'amusait de son propre discours :

- Somme toute, vous n'êtes plus aussi redoutable qu'avant. Pathétique est un mot qui vous conviendrait mieux.

Elle grogna. Pathétique ?! Mais il distillait le mépris comme un poison rare :

- Si vous pensez que je vais commettre l'imprudence de vous ouvrir cette porte… c'est que vous êtes encore plus sénile que je ne le croyais... Vous n'attendez que ça pour me sauter à la gorge, n'est-ce pas…?

Elle tressaillit. Il l'avait découverte ; elle allait devoir changer ses plans. Mais d'abord, le rassurer.

Elle hésita :

- Pourquoi tant de soupçons ? Vous avez accepté mon invitation et êtes venu ici de votre plein gré. Vous ne me faites pas confiance ? Je pensais que vous me délivreriez... Croyez-vous réellement que, après avoir fourni tant d'efforts pour vous faire venir ici, il soit dans mon intérêt de vous tuer et de boire votre sang ? Allons, ce serait ridicule...

L'homme éclata à nouveau de rire ; elle su à cet instant que tout était perdu. Il ne la croirait pas... Peut-être avait-il raison, en fin de compte. Peut-être n'était-elle plus que l'ombre de sa propre force...

Il continua à rire un moment, avant de finalement se reprendre :

- Je crois que vous vous surestimer, ma chère…

Elle tremblait de rage, mais ne releva pas son insulte.

- Je n'ai pas, poursuivit-il, parcouru des centaines de kilomètres pour venir entendre les supplications d'une immortelle au seuil de la mort. Non.

Une inspiration. La colère sourdait derrière ses paroles.

- J'attends quelque chose de votre part. Mais cela, je vous l'apprendrais en temps voulu. Alors s'il vous plaît, épargnez-moi votre numéro de charme.

Il s'interrompit avant de reprendre plus calmement :

- Pensiez-vous donc avoir affaire à un novice ? Ma chère, je suis navré de vous décevoir. Vous vous apercevrez bientôt que je suis un homme de caractère, fait pour diriger et commander. Tout ce que je veux, je l'obtiens. D'une façon ou d'une autre.

Un sourire glacial.

- Et vous n'échapperez pas à la règle… Mais si vous ne voulez pas coopérer, je peux toujours… comment dire… mettre fin « artificiellement » à vos jours. Je n'ai encore jamais vu mourir un vampire et je serais curieux d'assister à ce spectacle...

Il s'arrêta. Un lourd silence planait sur la vampire. Elle allait devoir jouer serré pour défendre ses intérêts. Pas question de se laisser manipuler plus que le nécessaire, surtout par un mortel. Même un mortel comme celui-ci, si fascinant, si… exceptionnel ! Par bien des égards, il lui rappelait… Elle secoua la tête : se concentrer, ne pas y penser. Il fallait qu'elle sorte ; il le fallait !

- Très bien. Puisque de tout évidence, je n'ai pas le choix…

- C'est certain.

- Je coopérais, comme vous dites. Mais sachez que si vous commettez le malheur de lever la main sur moi, vous vous en repentirez le restant de vos jours.

La fureur brillait dans ses yeux d'encre.

- Oh mon Dieu !ironisa-t-il. Je tremble de peur. Malheureusement, vous n'êtes guère en état de… négocier. Pliez-vous à mes exigences et tout ira bien…

La vampire ne répondit pas ; elle essayait de prendre l'air désinvolte. Il l'observait par la lucarne, elle le savait. Toujours laisser croire à l'ennemi que l'on contrôlait la situation ; un des principes de base de...

- Et quelles sont vos exigences, s'il vous plait ? demanda-t-elle avec une moue charmante, le plus innocemment du monde. Elle se doutait bien de se qu'il allait lui demander ; le sorcier ne pouvait que faire des requêtes futiles... c'était un mortel, après tout.

L'homme ne répondit pas tout de suite ; il réfléchissait et prenait son temps. Finalement :

- Tout d'abord, j'aimerais connaître… votre nom.

La vampire retint un rire incrédule. Comment ?! Il était encore plus stupide que les autres ! Il pouvait souhaiter tout ce qu'il désirait, mais non ! Lui préférait connaître son nom ! Ridicule.

- Mon nom ?

Rire méprisant.

- Herrock.

C'était le nom qu'on lui avait donné à son entrée dans le Monde de la Nuit. Son nom de vampire.

- Puisque nous jouons cartes sur table, reprit-elle, puis-je connaître le votre... ?

Elle n'avait plus peur à présent. Seul un idiot ou un fou pouvait lui demander son nom : cet homme n'était pas si redoutable que ce qu'elle s'était imaginé. Pourtant, il ne semblait pas satisfait. Derrière les barreaux, elle le voyait hocher lentement la tête, de droite à gauche. Un sourire ironique aux lèvres...

- Bien sûr, acquiesça-t-il en souriant. Mon nom, vous pouvez le connaître, je n'y vois pas d'inconvénients…

Elle contint un sursaut de joie. L'imbécile ! En donnant son nom, il lui donnait le contrôle. Car il y avait une loi qui régissait le monde des vampires, une loi qu'il ne fallait pas transgresser et surtout pas oublier. De l'ancienne magie : personne ne devait révéler son véritablement nom, celui qu'il avait reçu à sa naissance. Si quelqu'un le faisait, tous, mortels ou immortels, pourraient s'assurer à tout jamais les services du malheureux. C'était de la Magie Noire, évidemment. Mais le sorcier paraissait l'ignorer. Elle l'aurait à sa merci… Parfait.

Le mortel releva la tête. Dans ses yeux, un éclat rouge et maléfique. Elle eut un mouvement de recul ; ce genre de regard, elle l'avait déjà vu. Il y avait bien longtemps... et ce n'était pas dans les yeux d'un être comme lui. Avec un affreux sourire, il révéla calmement:

- Voldemort. Je me nomme ainsi.

La vampire plissa les yeux. Les puissances occultes affluaient en elle ; prendre le contrôle de l'homme serait un jeu d'enfant... Elle se concentra... mais rien ne se passa. Cela ne pouvait signifier qu'une chose :

- Non… c'est impossible… Vous ne pouvez pas… Vous ne deviez pas savoir… Seuls les vampires peuvent… mais… comment ?!

Le sourire du mage s'élargit : il se délectait de sa panique. Il ne lui avait pas donné son vrai nom ; elle avait été naïve de le prendre pour un sot. Lui aussi connaissait les lois du Monde de la Nuit, et il avait aussi plusieurs tours dans son sac. Si elle croyait qu'il allait se laisser prendre au piège aussi facilement, elle allait vite déchanter !

- Effectivement, je connais vos lois. Aussi, je vous demanderai à nouveau de ne pas me mentir et de me révéler votre véritable nom.

Elle fit semblant d'être surprise. Peut-être bleuffait-il, après tout. Comment un mortel aurait pu être au courant de ces choses-là… :

- Quel autre nom ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez. Je n'en ai jamais eu qu'un seul et c'est celui que je vous ai donné. Herrock.

Un soupir d'impatience lui répondit.

- À votre guise. Puisque vous ne voulez rien me dire, je n'ai plus rien à faire ici. Si vous ne coopérez pas, je ne vois pas pourquoi je resterais… Mais je suis peiné d'avoir fait tout ce chemin pour entendre geindre un vampire pitoyable enfermé dans un trou à rat. Tenez, à propos de rats… Je dois vous avertir qu'après mon départ, un sortilège se mettra en place autour de la prison : il en interdira l'accès à tous les êtres vivants... durant quelques siècles.

Il rajusta calmement sa cape :

- Je suis donc navré de vous informer que, faute de proies, vous mourrez dans peu de temps. Sur ce, je vous dis au revoir, Miss. Amusez-vous bien...

Il fit volte-face et repartit comme il était venu, silencieuse ombre noire. La vampire étouffa un gémissement. S'il partait, cela signait sa fin, son arrêt de mort. Elle resterait prisonnière pour l'éternité et mourrait de faim... ou plutôt de soif. Elle répugnait à lui révéler son vrai nom ; être sa chose était au-dessus de ses forces. Après tout ces siècles passés au sommet du pouvoir, comment se soumettre à nouveau ? Mais si elle n'acceptait pas ses conditions, elle mourrait. Elle soupira. Peut-être serait-il un bon … « maître » ?

- Je vous en prie, revenez ! S'il vous plait, ne me laissez pas mourir… Je… je vous dirais tout ce que vous avez besoin de savoir…

Un froissement d'étoffe, claquement de bottes… Aucun doute, Voldemort faisait demi-tour. Il lui jeta un regard froid à travers les barreaux de la cellule. La porte eut un sursaut et de la poussière tomba du plafond. Sa haute silhouette se dessinait dans l'embrasure, mais ne parvenait pas à voir son visage. Il s'avança et elle l'aperçut enfin. Grand, le teint pâle, des mèches noires, indisciplinés lui tombaient sur les épaules. C'était un bel homme ; à cet instant, elle fut presque flattée de l'attention qu'il lui portait. Mais ce qui la frappa le plus, c'était l'expression de cruauté qui brillait au fond de ses yeux...

Il marcha jusqu'à la petite fenêtre de la cellule et observa la beauté immobile et grandiose de la nuit boréale.

- Fort bien, siffla-t-il. Vous me voyez enchanté de votre revirement brusque, Miss.

La vampire se renfrogna, comme sous l'effet d'un coup. Il s'en aperçut et lança d'un ton plus aimable :

- Très bien. S'il vous plait, recommençons depuis le début. Je veux tout savoir de vous. Mais d'abord, votre nom, s'il vous plait. N'oubliez pas que si vous me mentez, je le saurais…

Lentement, elle baissa la tête d'un air triste et murmura :

- Louisa… Je me nomme Louisa d'Aliencourt…

Aussitôt, elle sentit glisser sur elle les fils de l'ancienne magie ; le sorcier prenait lentement son contrôle. Elle essaya de lutter, mais ça ne servait à rien. La loi était la loi ; même elle ne pouvait y échapper. Elle le laissa faire et une douleur lancinante s'insinua dans son corps. Enfin il acheva :

- D'accord, Louisa. Et maintenant, votre vie, racontez-la moi.

Soupir, un peu triste.

- Cela se passait en 1795. J'avais 23 ans. En ce temps-là, j'étais une des jeunes femmes les plus comblée de Paris. Car c'est dans cette ville que débute mon histoire…


Alors? Surpris de trouver le Seigneur des Ténèbres dans une telle posture? Je tiens à préciser: cette histoire se déroule quelques années avant qu'il ne tente de suprimer le fils Potter et... qu'il en paie de sa vie.

Plusieurs questions pour vous mettre l'eau à la bouche: quel but poursuit donc Lord Voldemort? Pourquoi retrouver cette vampire exilée? Et l'immortelle, parviendra-t-elle à ses fins? Ou se soumettra-t-elle à son nouveau maître...?

J'espère que vous avez appréciez ce petit début. La suite viendra bientôt; vous y découvrirez le récit de la vie de la mystérieux Louisa d'Aliencourt...

Une petite review pour finir... ?

Bonne nuit et que la nuit vous soit douce. Baisers sanglants!