Ecrit dans le cadre d'un défi, juste pour rire !
Elena avait fini par se mettre tout le monde à dos en défendant bec et ongles sa relation compliquée avec Damon. C'est surtout à l'encontre de ses meilleures amies, Caroline et Bonnie, qu'elle avait eu les mots les plus durs. Les qualifiants de petites garces jalouses et égoïstes. Les jeunes femmes ne se parlaient plus désormais.
Une nuit, elle se réveilla en pleine forêt, incapable de se souvenir comment elle avait atterrit là. Elle tenta de reprendre ses esprits et de comprendre où elle se trouvait exactement. Mais alors qu'elle se relevait, elle eut l'étrange sensation que tout autour d'elle était… plus grand !
Elle n'eut pas le temps de creuser la question, qu'une armada d'écureuils agressifs l'entourèrent, visiblement énervés par sa présence et prêts à en découdre.
Si dans d'autres circonstances, cette vision l'aurait fait rire, là tout de suite, elle eut la peur de sa vie. En effet, les petits animaux, généralement mignons et gentils, étaient soudainement devenus gigantesques !
L'un deux lui attrapa la queue et elle grogna de douleur. « Ma queue ? », elle se retourna, choquée de voir l'appendice en panache au bas de son dos poilu. Elle regarda effarée les pattes qui avaient remplacé ses mains et poussa un hurlement.
Les écureuils fondirent sur elle comme un seul homme et se mirent à lui asséner coup de pattes et morsures en couinant leur vengeance.
Elle se débattit tant bien que mal, mais sans ses pouvoirs vampiriques (et humains), elle finit par opter pour la seule solution raisonnable, la fuite, et fonça comme une dératée à travers la forêt, l'armée de sciuridés vindicatifs et conquérants à ses trousses.
Elle arriva dans un grand jardin et reconnut immédiatement la résidence Mikaelson.
- Klaus !
Son pire ennemi mais néanmoins attaché à sa précieuse poche de sang sur pattes était son seul espoir. Elle bondit sur une fenêtre du rez-de-chaussée et, la truffe collée à la vitre, tambourina désespérément des coussinets en couinant.
Entendant ce qu'elle qualifia de rugissements sourds, elle se retourna terrifiée sur la horde de petits sauvages victorieux qui la dévisageaient hilares. Mais alors qu'ils s'apprêtaient à lui donner la correction de sa vie, une énorme main la saisit par la peau du dos et la ramena en sécurité à l'intérieur de la maison.
- Bah alors, Scrat, t'as perdu ton gland ?
Rigola Rebekah en la traînant dans la cuisine. Elle posa l'écureuil sur le comptoir et lui grattouilla la tête. Elena tremblait de tout son être, résignée au pire, c'est-à-dire se faire briser le cou à n'importe quel moment. Mais à son plus grand étonnement, le vampire mélangea de la poudre de noisettes et du yogourt dans un bol qu'elle lui colla sous le nez.
- Mange donc, tu as besoin de rependre des forces, toi !
Elena se calma et avala tant bien que mal son repas bienvenu. Si Rebekah la mettait dehors, elle aurait besoin de toutes ses forces pour rejoindre la résidence Salvatore sans se faire scalper par les autres petites saloperies de la forêt.
Elle finit par s'endormir dans un coin de canapé.
Rebekah se glissa silencieusement dans le lit de Stefan et le réveilla doucement avec des petits baisers dans le cou.
- Bonjour toi.
- Je croyais qu'on avait dit qu'on resterait discrets pour l'instant. Grommela-t-il.
- Je sais mais j'avais envie de te faire une surprise et t'apporter le petit déj au lit. Dit-elle, triomphante en brandissant l'écureuil outré.
- Ça tombe bien, j'avais pas envie de sortir chasser ce matin, merci mon amour.
