Note de l'auteur: Les personnages et autre nom appartiennent a J.K.R.

La salle commune des Serpentards était peu fréquenter ce jour la. Le foyer ne dispensait guère de chaleur car il ne restait que des braises mais Draco aimait cette froideur. Elle apaisait son âme bouillonnante. Il s'était calé au fond du fauteuil émeraude a haut dossier qui faisait face a l'âtre et méditait sur les événements passé. Harry Potter, il n'haïssait pas vraiment la personne mais comme il pouvait haïr ce nom depuis tant d'année. Ce nom lui avait causé tant de souffrance et valut tant de mépris de la part de son père. Lucius, voulait que lui Draco, son fils, haïsse Harry Potter, qu'il soit meilleur que lui. Au grand malheur de M. Malfoy. Draco avait eue plusieurs occasions de briller aux yeux de son père mais Harry l'avait toujours surpassé. De cela il en avait souffert, le sortilège d'endoloris, il le connaissait bien et son père aussi. Au souvenir de son père une haine encore plus grande l'envahi que celle qu'il éprouvait pour sa Némésis. Il bondit hors du fauteuil. Resta debout quelque secondes perdu dans ses souvenirs et sur une impulsion il prit le dossier du fauteuil a deux mains et avec un cri de rage fracassa le mobilier sur le manteau de la cheminer. Le bois se fractura et vola en éclats dans tous les sens. Une éclisse lui déchira la paume droite, il la senti à peine. Quelques premières années sursautèrent prises au dépourvu par cet excès de violence de la part du préfet en chef de l'école. Il se firent le plus petit que possible pour éviter qu'il passe sa rage sur eux. Les plus vieux par contre étaient habitués aux sautes d'humeur de Draco. Ça lui arrivait toujours de temps à autre. Certain pensait qu'il était déranger mentalement mais tout le monde se gardaient bien de le dire ouvertement. Oui Draco était déranger, déranger par la cruauté de son père qui essayait de contrôler sa vie. Il aurait tout aussi bien pue le soumettre au sort d'imperium. Il était tout aussi déranger par le manque de reconnaissance et le manque de marque d'affection. Sa mère lui offrait de rare moment de tendresse comme seule une mère peut le faire. Seulement ces gestes devaient se faire subtilement car Lucius refusait que son fils soit élevé douillettement. Il voulait faire de lui un partisan de Voldemort, un mange mort. Dès lors les marques d'affection étaient considérées comme une faiblesse. La douleur commença à percer son voile de haine et le ramena à la réalité. Il contempla son œuvre d'un air dégoûter, il avait perdu le contrôle de ses émotions une fois de plus. Sa main lui faisait affreusement mal. Il tourna les talons et s'enfui dans sa chambre. Il descendit les marches qui menaient au dortoir, sous le lac. Durant le trajet, les échos du passé, continuèrent a le hanté. Combien misérable sa vie avait pue être jusqu'à maintenant. Excepter vers la fin de la 5eme année. Encore une fois le célèbre Harry Potter avait fait des siennes et avait causé la déchéance de son père lors de l'intrusion des mange morts au ministère de la magie. Depuis Lucius était emprisonné à Azkaban. Draco avait été outré par cette nouvelle car malgré la haine qu'il éprouvait pour son géniteur. Il admirait sa force de caractère, son influence sur les gens, ses multiples contacts et son pouvoir.

Durant l'été qui s'en suivit par contre il s'aperçu que le manoir Malfoy était devenu un endroit ou il faisait bon vivre sans la présence néfaste et méprisante du maître de la maison. Sa mère paraissait indéniablement plus heureuse. Ils se promenaient souvent elle et lui dans les jardins familiaux. Parlant de tout et de rien, rattrapant le temps perdu. Heureux, qu'ils étaient, de pouvoir enfin s'exprimer librement. Le soir venu, ils s'installaient confortablement au salon sirotant quelques boissons chaudes et discutaient jusqu'aux petites heures du matin. D'autre fois Narcissa s'allongeait sur le canapé et se laissait bercer par les mélodies envoûtantes que Draco lui jouait au violon.

Perdu dans ses pensées il ne s'était pas rendu compte qu'il se tenait au milieu de sa chambre privé de préfet. Il sortit sa baguette prononça l'incantation qui le guérirait. Il était las et il se faisait tard. Soupirant profondément, il se dévêtit ne gardant que ses sous-vêtements et son t-shirt puis s'affala sur son lit. Les mains croisée derrière la nuque il admira le plafond magique de sa chambre. Il tirait une grande fierté de ce plafond. Après tout, c'était lui qui avait jeté le sort. Cet envoûtement avait pour effet de refléter les profondeurs du lac qui se trouvait au dessus de sa chambre. Le sortilège n'était pas de son cru. Le même enchantement avait été utiliser pour le plafond de la grande salle commune du château. Il avait trouvé les références dans le livre de l'histoire de Poudlard durant un essai pour McGonagall. Miss-Je-sais-tout-Granger avait bien entendu tout de suite fait mention de toutes les variantes possible et inimaginable au sort. Ce qui donna a son écœurement 50 points a Griffondor. Ah ! Ce qu'elle pouvait lui taper sur les nerfs celle-là. Elle s'était révéler toutefois utiles. Il n'avait eue par la suite qu'à se rendre à la bibliothèque, d'emprunter le grimoire et étudier le texte idoine. La formule et la gestuelle de baguette avaient été complexes mais il avait réussit. Il avait même reçut un billet du directeur. Il le félicitait d'avoir réussi cet acte de haute sorcellerie et ainsi avoir su rehausser le cachet de l'école. Comment le directeur l'avait-il su Draco ne saurait le dire. Il s'était quand même enorgueilli de ce compliment, paradoxalement, il ne n'en s'était pas vanté. Il voulait garder ce fait pour lui même. Ce que les gens ne savaient pas lui conférait un pouvoir sur eux. Cet accomplissement avait fait de sa chambre son refuge, un lieu ou rien ne pouvait l'atteindre, le seul endroit ou il se sentait en paix. Ses pensés finirent par dériver. C'est vers Harry Potter qu'elles finirent par s'arrêter. Il l'avait haït durant 5 ans. Aujourd'hui il n'en était plus trop sur. Il commençait à comprendre que cette haine envers lui n'était que la résultante de la doctrine de son père. Il se surprenait à vouloir faire la paix avec lui, a recherché sa compagnie, gagner son amitié. Il avait des papillons au ventre lorsqu'il pensait à lui. Il lui devait au moins un remerciement pour avoir rendu sa vie un peu plus supportable. Il avait une dette envers son ennemi de toujours et un Malfoy payait toujours ses dettes. Que pourrait-il bien faire pour lui montrer sa gratitude. Qu'importe il trouverait bien. Il s'endormit sur cette pensé. Il rêva de son enfance et particulièrement du premier jouet qu'il avait reçu, un cube d'argent qui prenait la forme qu'on souhaitait pourvu qu'on y applique la volonté requise. C'était un objet rare dû à son coût dispendieux. Il servait à renforcir la volonté des sorciers. Généralement il était destiné aux enfants pour leur apprendre à contrôler leur pouvoir. Toutefois on pouvait en trouver de plus puissant pour les sorciers de niveaux avancé qui voulait pratiquer la magie qui requérait une force mentale telle que l'occlumancie. A son réveil il sut ce qu'il offrirait a Harry pour le remercier. Cela allait lui demander du temps et énormément de volonté. Il n'en avait cure, s'il voulait s'amender de ses fautes, il fallait qu'il y met l'effort. Ils ne seraient peut-être jamais amis mais au moins ils seraient quittes.